301 : The tears of Uther Pendragon (1)

Eh ben j’ai failli attendre !

(Pfff, et mes invités qui sont partis à UNE HEURE DU MATIN, samedi, soir de diffusion, non mais oh, sont pas chiés, ceux-là… )

Rah. Une semaine sans Merlin après ces deux mois de cure en intraveineuse, j’ai cru que j’allais pas y survivre. (Et j’ai bien cru que les deux derniers épisodes de la saison 1 de Glee allaient encore précipiter mon trépas.)
Bon mais heureusement, Merlin est arrivé pour me sauver. Avec les genoux qui jouent des castagnettes et un sursaut à chaque grillon qui croise sa route, mais bon.

Bref, à Camelot, cela fait maintenant un an que… UN AN, WHAT THE FRAKKING FRAK, mais il pourrait s’en être passé, des choses, en un an, des CHOSES qu’on ignore, des trucs HYPER secrets genre si ça se trouve Arthur et Guenièvre entretiennent désormais une relation charnelle torrrrriiiiide et qu’on n’en saurait rien !!!
…
Oui, bon, on va se calmer tout de suite, ma bonne Sorcière, faut pas rêver, déjà même pas ils se croisent dans cet épisode.
– Justement, c’est louche.
– Oui mais c’est « Merlin ».
– C’est vrai.

Bref, en un an, il s’est passé que dalle. Sauf que Camelot est en train de pourrir sur pied étant donné qu’Uther nous claque une grosse dépression des familles. Avec les poses dramatiques qui vont bien.

*pose dramatique*

Notre bon souverain, tout à sa douleur d’avoir égaré sa pupille, ne fait qu’envoyer ses soldats à la recherche de Morgane, ce qui est désolant parce qu’évidemment, tout ce petit monde se fait régulièrement raser de près.

Mais bon, ça permet à Arthur de choper un peu de poil au menton et ma foi, quand il arrive sur son beau destrier, tout en armure et tout trempé de partout, je me suis dit : « Waouh. Arthur il a grandi, même que. Et plus que jamais, j’en ferais bien mon minuit-moins-le-quart.« 

Vous avouerez qu’il a presque l’air d’un homme.
Et comme toujours, il est suivi comme son ombre par son petit Merlin qui pour faire passer le temps se plaint en permanence.

(Too precious for this world…)

Et histoire de se sentir encore plus viril, le Prince – plus que jamais – de mes Fesses s’amuse à se moquer de sa carpette de serviteur qui est tout tremblant de terreur à côté de lui. « Hi hi hi, je suis Arthur, je suis un gros costaud avec rien dans le ciboulot et les biceps de mon domestique c’est comme des pattes de moustique ! »
Mais attention, grande nouveauté : Merlin riposte. Je m’en suis tapé les cuisses de rigolade pendant un certain temps.

Merlin : Ouch.
Arthur : Is there something wrong with you ? (Genre.)
Merlin : Yeah, I’ve been on a horse all day.
Arthur : Is your little bottom sore ? (Want a rub ?)
Merlin : Yes. It’s not as fat as yours. (!!!)
Arthur : You know, you’ve got a lot of nerve… for a wimp.
Merlin : I may be a wimp, but at least I’m not a dollop-head. (Euh, ok, clot-pole et dollop-head.)
Arthur : There’s no such word.
Merlin : It’s idiomatic.
Arthur : It’s what ? (Oh God…….. Arthur………. )
Merlin : You need to be more in touch with the people.
Arthur : Describe dollop-head.
Merlin : In two words ?
Arthur : Yeah.
Merlin : Erm… Prince Arthur.

E-nor-mousse. Ah tu te moques de mes genoux qui font un concerto en castagnette majeure ? Voyons voir si tu es capable de comprendre un mot de PLUS de trois syllabes. AHAH !
Sur ces bonnes paroles, attention, Arthur a vu quelque chose. Il tente alors de rester très beau tout en connectant ses deux neurones ce qui lui demande beaucoup trop d’efforts pour continuer à bâcher Merlin qui a lui-même déployé ses grandes oreilles, à l’affût du moindre grillon.

Cling-cling, ça bataille, tout ça, je me bouche les oreilles parce que je déteste toujours autant les bruits des épées qui s’entrechoquent et Merlin nous claque tour de magie sur tour de magie que c’est à se demander si Arthur joue à colin-maillard ou quoi.

Et il est très content de lui.
Evidemment, au moment où Arthur se retourne genre pour checker, Merlin est vautré.

On se marrerait bien sauf qu’il y a plus grave. Regardez qui a mis des branchettes dans ses cheveux et s’est barbouillée de terre pour avoir l’air la plus miséreuse possible.

THE WITCH !

Et vas-y qu’on te la met au dodo avec une tasse de bouillon et des gros bisous, c’est très agaçant.

Merlin, lui, est super content. Trop bien, il a hâte que Morgana raconte à tout le monde comme c’était super marrant quand il a tenté de l’empoisonner. Pour sûr, Uther va a-do-rer.
C’est donc en traînant des savates qu’il se rend chez Morgana où on le demande.
Alors Morgana… Morgana, Morgana. Ah ah ah, Morgana. Eh bien Morgana a définitivement viré Dark Side, mais bien violemment, quoi. D’ailleurs, je n’ai pas supporté de la voir mettre ses mains partout sur Arthur sachant qu’elle lui a adressé une fois la parole dans la saison 2. Bon gars comme il est, Arthur est forcément très ému.

Pareil, un peu plus tard, quand Uther est alité et qu’Arthur cherche du soutien auprès d’elle avec ses mains pleine de doigts, ça m’a fait très bizarre.

Mais bon.
J’avoue qu’ayant moi-même très mauvais fond, si j’étais une sorcière (euh), effectivement, je verserais du poison dans l’oreille d’Uther tout en frottant le dos de son fiston et même éventuellement je me ferais tout à fait indispensable auprès du futur roi au point, soyons fous, de me faire épouser. Une lady Morgana étant largement plus épousable qu’une vague Guenièvre.
Etant donné comme notre cher dauphin peut se parfois se montrer manipulable et comme notre chère sorcière peut se montrer manipulatrice, ce ne serait pas SI difficile. A voir, donc.
En tout cas, une fois rentrée à la zonmé, c’est festival de câlins, de mentons qui tremblent et de creepy smiles quand personne ne regarde.

« Bouhouhouh, Arthur, je suis si malheureuse et si fragiiiile et toi tu m’as sauvééééée. »

« Je te pardonne, Merlin, bouhouh, j’ai été si mauvaise. »

Et auprès d’Uther, alors là, ça bat tous les records. Déjà, elle sait formidablement ménager ses effets.

« Bouhouhouh, Papidou, pardon, pardon, j’ai été si mauvaise, bouhouh, plus jamais, promis. »

« Smaaaaack. »

« Sniffy. »

« Gnéhéhé. »

Bref, elle est très douée. Et ses airs de dégoût quand Beau-Papi lui fait des câlinous, c’est splendide.

Alors c’est vrai que c’est un peu poussé à l’extrême, des fois qu’on serait un peu lents à comprendre que Morgana est VRAIMENT devenue mauvèèèèse. Mais Katie est tellement belle et ce côté vénéneux lui va tellement bien que lors du banquet organisé en son honneur, je me suis ré-ga-lée.

Hi hi.
Du coup, tout va mieux ! Merlin affiche une forme superbe et il astique de bon coeur le parquet de son bon maître.

Et c’est parti pour un festival d’arthureries comme on en a rarement vu.
Déjà, il s’empresse d’enlever sa chemise en rentrant chez lui, ce qui est toujours appréciable.

(Et là, Merlin vient de perdre une cornée.)

Et puis il décide de donner un petit coup de main au ménage parce que bon, c’est pas super sympa de laisser Merlin tout faire dans cette maison, Arthur, il est pour le partage des tâches.

Arthur : Would you like me to show you how to use the bucket ?

Ayé, j’ai mouru !
Comme si ça ne suffisait pas, Arthur nous fait une splendide démonstration de duel les yeux bandés (groupie mode detected) sous l’oeil appréciateur de son petit Merlin qui est à ça de sortir sa jupette et ses pompons.

« Donnez-moi un A, donnez-moi un R, donnez-moi un T… « 

Ce qui met notre prince de super bonne humeur pour se livrer à son deuxième sport préféré après le combat : se moquer de Merlin. Qui en a un peu marre.

Merlin : You didn’t see what I did when we rescued Morgana.
Arthur : Because you were hiding behind a tree.
Merlin : No, I was not.

Si, si, estime Arthur qui se livre alors à une formidable imitation de Merlin en train de combattre.

Arthur : I?EUR(TM)m not going to use the blindfold. I?EUR(TM)m just going to fight like Merlin here. I?EUR(TM)m Merlin, don?EUR(TM)t hurt me. Don?EUR(TM)t hurt me !

Oh, ben zut alors, le prince il a parti !

Hé mais ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu du caca !
Caca ou pas, c’était exquis. C’est con mais je trouve ça absolument indispensable. Parce que Colin a ce côté malicieux de petit farfadet farceur qu’il serait criminel de ne pas exploiter. Parce qu’il est jeune et qu’il a le droit de s’amuser. Et surtout parce qu’Arthur évolue à vue d’oeil et que cet aspect de sa personnalité, ce côté puéril, taquin et un peu cruel est sans doute la dernière chose qui le rattache encore au personnage qu’on avait dans la saison 1. Qu’il en profite parce que dans cet épisode, s’il y a bien une chose qu’on ressent, c’est que le trône approche à grands pas. C’est un peu une répétition générale, pour Arthur, un aperçu de ce qui l’attend dans pas si longtemps que ça. Et ça lui fout une trouille de tous les diables, d’ailleurs. Il est sans doute beaucoup plus prêt qu’il ne le croit mais il n’est juste pas assez mûr pour l’admettre. J’ai trouvé ça incroyablement touchant… et assez flippant, aussi.
Car on est bien d’accord. Uther est effectivement ensorcelé par le cri de la mandragore (comme dans Harry Potter dans les serres du professeur Chourave !) grâce aux bons soins de ces deux toupies de Morgane et Morgause.

(A qui il ne manque plus, dans cette scène, que les « gnéhéhé » et les verrues qui vont bien.)

Mais tout de même, à la base… il a quand même un peu décliné, je trouve, le père Uther. Il gagatise à mort, il tourne en boucle, bref, il n’est plus super fiable.
Forcément, avec le charme mis en place par les deux frangines (plus les canons qu’il s’envoie au cours du banquet), ça ne s’arrange pas. Il est même carrément hanté par des visions qu’il est le seul à avoir.

Pas gégé.
Donc on le met au lit une première fois avec beaucoup d’inquiétude.
Et comme il nous pète un câble devant tout le monde à cause d’un petit fantôme sans doute exécuté pendant la grande Purge, alors là, bonne nuit.

(Je suis la seule à trouver qu’il ressemble à Merlin ?)

Du coup, Arthur pleurniche beaucoup parce qu’ils ont décidément la larme facile, dans cette famille.

Mais malgré les encouragements de Gaius qui lui demande d’assumer la régence, pas question du tout.

(Arfur Pendwagon iz dowing hiz homewirk.)

D’abord, estime Arthur, Uther va très bien, il ne va pas lui arracher la couronne en traître, non mais oh.

Arthur : I swore allegiance to my king, and as long as there is breath in his body it is my duty to uphold that.
Gaius : Arthur, please…
Arthur: You are giving up on my father. That is something I will never do.

Voilà. C’est fort louable, nous sommes d’accord. Mais étant donné que Morgause est en train de faire des effets de cuisse à un souverain ennemi et fort viril si j’en juge par ses poils de tête, ce n’est pas très fin.

Ajoutez à cela que maintenant, Morgane se met à planter les gardes du château quand ceux-ci la chopent la main dans le sac en train de préparer un mauvais tour et qu’elle n’hésite pas à les achever quand c’est nécessaire, c’est officiel : on est mal.

Heureusement, Merlin découvre la fameuse racine de mandragore planquée sous le lit du roi et a la présence d’esprit de suivre Morgane dans la forêt.

Merlin en filature, J’ADORE.

Donc ça y est, c’est officiel, je pense qu’il a ENFIN compris au bout de quatorze épisodes de complot que Morgane veut vraiment la mort d’Uther. J’exagère à peine, hein. Enfin, s’il était plus méfiant, j’imagine qu’il ne serait pas l’adorable Merlin.

Morgana : Merlin suspects me.
Morgause : Has he told Arthur ?
Morgana : Not yet, but he will.
Morgause : Then we must stop him.
Morgana : That will not be difficult.
Morgause : Why ?
Morgana : Because he’s already HERE ! (Là, j’avoue, j’ai sursauté, un truc de guedin.)

Oups. Galope, galope, galope. Sauf que deux sorcières contre un sorcier qui ne peut pas trop faire démonstration de sa magie, c’est un peu couru d’avance. Merlin se retrouve donc ficelé façon Justin Bridou par des chaînes magiques, tant qu’à faire.

Pauvre mignon.
D’autant qu’on nous ressort les fameux scorpions qui avaient déjà été super sympa avec Morgane.

Non mais comment est-ce que ces deux grognasses ont eu le coeur de larguer là un aussi adorable objet, je vous le demande. Pas bravo, Morgane, après toutes les fois où Merlin lui a sauvé la mise, c’est bien triste.

Donc le pauvre petit poucet s’agite, se démène, tente des tas de formules pour se libérer, rien à faire. Et même qu’il se fait un peu piquer ce qui est très très laid et le fout relativement en pétard.

Et là, Merlin fait le truc auquel je ne m’attendais pas du tout et qui m’a fait piailler d’importance avec chair de poule et tout le tralala. Il appelle le Dragon dans le parler du dernier dragonnier qu’il est. Monstrueux.

Que Merlin fasse appel à son meilleur ennemi, là, instinctivement, j’ai trouvé ça merveilleux. Moi qui regrettait tant la fuite du Dragon, je suis comblée.

Vu le teaser du prochain épisode, je suis très impatiente de voir ce que ça va donner.
(Naturellement, comme toujours, nous n’en parlerons pas dans les commentaires.)

Donc voilà. Pendant que le grand Dragon se fait un petit barbec’ de scorpions, Cenred et ses troupes marchent sur Camelot désormais sans roi. Et je ne sais pas pourquoi, mais je sens que dans le prochain épisode, les larmes d’Uther ne seront pas des larmes de joie… nope…
En même temps il est absolument hors de question que Morgana devienne une guest de luxe donc j’imagine bien qu’on ne va pas nous l’éloigner. Mais comment Merlin et elle pourraient-ils désormais cohabiter à Camelot ? Je ne sais pas. A part le chantage, peut-être, mais cela impliquerait que Morgana découvre les pouvoirs de Merlin. Mmmmmh… que de questions. C’est monstrueux, cette attente.

En tout cas, ce retour est à la hauteur de mes attentes. Si ça a ronronné pendant quelques minutes avec une fois de plus l’échappée de Morgana dans la forêt et Merlin en planque, l’appel du Dragon a vraiment rattrapé tout ça.
J’ai hâte !