207 : The witchfinder
C’est méga la tehon parce que j’ai trois épisodes de True Blood à commenter en retard, mais c’est pas ma faute, m’sieur le juge, vrai, j’y arrive pas. Je me cache, bouuuuh, cémal, bad, bad Sorcière.
Bon voilà, maintenant que j’ai fait mon mea-culpa, dans la série rions un peu… eh bien dans la série rions un peu, Merlin est un petit con. Ok, un petit con doué et incompris, c’est triste, mais tout de même. Mais TOUT DE M??ME ! Le môme, ça fait deux saisons qu’on lui dit qu’il faut qu’il planque ses pouvoirs et là, il croise genre douze bûcherons sur le chemin, il en a marre de porter du bois (qu’il fait tomber parce qu’il n’est pas très doué de ses mains) alors quand il voit de la fumée au loin, il se dit quoi ? Eh ben il se dit : « Tiens, si je faisais un peu de magie tellement que je suis un gros badass de ma reum ? »
Voilà, c’est mignon, inoffensif, il est très content de lui. C’est bien. Sauf que cet imbécile heureux se fait grave calculer par une bien bonne dame qui s’empresse, vu qu’elle est bonne, d’aller tout rapporter au bon roi. Bon roi dont le principal hobby, rappelons-le, est de faire décapiter la moitié du patelin au moindre lapin qui sort d’un chapeau.
Bonne dame : M’sieur, m’sieur ! Y a quelqu’un qui fait de la sorcellerie mais je sais pas qui.
Gaius : Hem hem.
Merlin : *sifflote*
Uther : Ok, qu’on fasse venir le chasseur de sorciers, il n’en fera qu’une bouchée.
Morgane : Woh putain.
Merlin : Zut, j’ai laissé les chaussettes d’Arthur à tremper, elles seront pas sèches pour demain et puis il a plus de maillot de corps non plus, flûte, flûte, c’est embêtant.
Bref, Merlin, il est content, vrai, ça le fait marrer, tout… va… bien.
Merlin : Ah ah ah, un chasseur de sorciers, ah ah ah, comment qu’elle est bonne !
Gaius : Grmmbmlllbmmmbll.
Les mecs, qu’est-ce qu’on se marre.
On se marre déjà nettement moins quand ce brave monsieur dénicheur de sorciers débarque à Camelot. Parce que ce chasseur d’enchanteurs, grassement payé en bonnes pésètes sonnantes et trébuchantes par un souverain totalement parano, ben c’est Charles Dance, et je ne suis pas tellement étonnée d’avoir lu que les jeunes, surtout Katie et Colin, ne jouent pas du tout la comédie lors de leurs interrogatoires respectifs tellement ce type est TERRIFIANT par défaut. Franchement, rien que sa gueule fout une trouille de tous les diables.
D’ailleurs, c’est fou la culpabilité qui se lit sur le visage de Merlin aussitôt que le Détraqueur est là. J’en étais toute agacée.
Allez hop, mettez-moi ça aux fers.
Aredian : The facts point to one person and one person alone. The boy, Merlin !
Arthur : Merlin ??? You can’t be serious. (Ptain, Bradley m’a fait mourir de rire, sur cette réplique.)
Et de me dire que mine de rien, l’imposteur a eu du nez. Enfin bref. C’est parti pour fouiller les quartiers de Grand-Papy et on se félicite que Merlin et lui aient planqué le super bouquin de magie… sauf que.
Une amulette. Ouhlala, une amulette ensorcelée. Alors là, Merlin, ton compte est bon. (Et c’est mon cher Sire Léon qui la trouve, bouhouhouh, inconsolable.)
Mais pas du tout ! Car Grand-Papy jure ses grands dieux que ceci n’appartient pas à Merlin mais à lui, oui, à lui. Voilà, il avoue tout, c’est lui qui transforme la fumée en canasson, ben oui, c’est son dada. (Super crédible.)
En tout cas, je peux vous dire que la vision du loft de Pépé dévasté, ça m’a brisé le coeur.
Sauf que je ne savais pas encore que ce qui m’attendait était bien pire.
Très honnêtement, ça a dû être une putain d’épreuve à tourner, ce truc. J’étais sciée de voir la violence du truc, le vieux Wilson roulé par terre, avec de la flotte balancée à la volée, à genoux, piteux, j’en étais malade.
D’ailleurs, je le répète, mais les petits ont souffert. Apparemment, ça a été très dur pour Colin.
Jugez donc.
Perso, là, j’étais déjà pas super bien. Et puis rien que d’imaginer la culpabilité de Merlin qui doit avoir de grosses envies de s’étrangler pour se punir de sa légèreté. Brrrr.
Du coup, tout estranciné, Merlin s’en va trouver son copain dragon qui pour une fois, n’a pas réponse à tout cet emmerdeur-là.
The Great Dragon : Merlin, I see you are distressed by this. But I cannot help you, because I do not know how to.
Merlin : I can’t just stand by and watch Gaius die. I can’t !
The Great Dragon : I am sorry.
Oué, super, merci pour le soutien moral.
Ce qui est très pratique, c’est que le chasseur de sorciers dit à Uther absolument tout ce qu’il a envie d’entendre, c’est formidable.
Bien sûr, notre bon roi est très embêté parce que Gaius est quand même un copain, à la base, m’enfin bon que voulez-vous, on ne peut pas faire deux poids deux mesures, faire craquer une allumette aux basques de ceux qu’on soupçonne vaguement et épargner un type qui avoue pratiquer la magie matin midi et soir.
Donc Uther est très légèrement ennuyé mais il prépare les allumettes.
Uther : You have betrayed me, Gaius. You have betrayed your friends. But above all, you have betrayed yourself. By the laws of Camelot, I must sentence you… to death.
Aredian : The sorcerer will be purged of his magic by means of fire! He shall be burned at the stake tomorrow at dawn !
(Rappelons que Gaius se sacrifie pour sauver Merlin et Morgana, hein.)
Et alors là, attention, ça devient formidable.
Rah.
RAH.
RAAAAAH.
Arthur : I know you’re upset, I know you are angry its alright I’m not throwing you in jail.
Merlin : Then what are you doing ?
Arthur : Breaking the law.
Ah, Arthur. Combien de fois déjà as-tu outrepassé les sacrosaints ordres de Daddy pour rendre service à ton petit Merlin, hein ? Hein ? Grand sentimental, va.
Et là, avec son air con et sa vue basse, eh bien Arthur vient de sauver Gaius. Car sans cette mini-entrevue censée être la dernière, Merlin n’aurait jamais percuté que l’amulette n’appartient pas à Gaius. Qui lui croyait qu’elle appartenait à Merlin. Moralité : mais que foutait cette amulette dans les appartements de Grand-Papy, je vous prie ???
C’est donc parti pour l’enquête.
Aidée de Gwen toujours en quête d’aventure, Merlin réussit à rassembler les preuves : l’affreux n’est pas plus chasseur de sorciers que ma grand-tante Gilberte. (Qui est pourtant une belle emmerdeuse.)
Malheureusement, ça commence déjà à joliment sentir le fagot, cette histoire.
(On remarquera qu’Uther se dépêche de prendre le large aussitôt qu’on amène l’accusé.)
Ok, donc on fait quoi ? Ben on va essayer de causer à Arthur vite fait bien fait sur le gaz (pardon) mais c’est chaud (désolée).
Gwen : Leave Arthur to me.
Oh oui, mais tu nous le rends après, siteplé.
Bref, je m’évente vigoureusement, je suis à deux doigts de tourner de l’oeil tant la tension est à son comble et je me dis que cet imbécile ne va pas lever le PETIT doigt, mais…
Arthur : My father has already passed sentence. There’s nothing I can do.
Gwen : You can do the right thing, Arthur Pendragon ! You can show some faith in a loyal friend, or you can stand by and watch an innocent man die.
Arthur : Guinevere… (*fliiiip* <— petite culotte volante)
Gwen : You did it once before to my father. Are you really willing to let it happen again ? And you can stop looking at me like that, I know I’m only a servant. I thought you were a prince. So start behaving like one !
Raaaaah, mais grouille, crétin !
Ouf.
Allez hop, on rassemble tout ce petit monde dans la grande salle.
Et on recueille les divers témoignages, notamment d’un monsieur que l’affreux a menacé pour qu’il distribue des trucs pas très clairs à des témoins qui ont grave halluciné.
Comme c’est meugnon, on dirait deux élèves dissipés qui viennent de mettre un coussin péteur sur la chaise du prof.
Hop, on fouille les placards du sieur chasseur et là, pouf, des taaaas d’amulettes qui tombent. Ouh, le vilain !!! De rage, il se fout par la fenêtre, dites donc, comme les méchants de Disney qui reculent parce qu’ils sont pas dans le cadre et taaaaah !, qui tombent dans le vide parce qu’ils sont bien trop bêtes et les héros bien trop gentils pour les tuer pour de vrai.
Et alors après ça, croyez-moi que le père Uther, il est un peu merdeux.
Uther : Alors, euh, Gaius, mon ami, mon frère, comment te dire ? Moi j’ai toujours su que t’étais un pote, hein, seulement bon… euh… hé hé.
Ok, donc.
Uther : I’m sorry if you suffered at his hands.
Gaius : But I did not suffer at his hands, Uther. I suffered at yours. He worked for you, my lord. He was merely following your orders.
Uther : But I was deceived…
Gaius : No. You were deceived long before Aredian, for you deceived yourself. You see foes where there are friends, you see sorcerers where there are but servants. I am not the first to be wrongly accused in your war against magic. And not all have been as lucky as I.
Uther : I assure you, Gaius, every measure will be taken to ensure that nothing like this will happen again.
Gaius : I hope that is true. For all our sakes.
Gaius : Et maintenant, tu dégages, steup.
Pfiou. Très sombre, tout ça, très fatigant. Heureusement, un peu de légèreté bienvenue sur la toute fin. Eh oui, ils sont tellement contents de se retrouver, tous les deux.
Merlin : I promise I will never save your life again.
Grooooosse fatiiiigue !
Non, vraiment, c’était très très dur. Et puis une fois de plus, le parallèle Uther-Gaius/Arthur-Merlin est énorme. On a l’impression de voir le jour où Merlin sera forcé de tomber le masque, c’est d’ailleurs pas passé très loin et il a eu très chaud aux miches.
Sauf qu’au fond, on sait bien qu’Arthur se foutrait grave d’avoir l’air d’un con devant ses sujets et qu’il trouverait le moyen de ne pas faire un feu de joie du petit malin.
Et puis de toute façon on sait que ce sera le cas, donc on voit vraiment pas pourquoi on se met la rate au cours bouillon. Donc longue vie au – futur – roi Arthur et qu’il fasse encore longtemps des apparitions sans liquette !
"l’affreux n’est pas plus chasseur de sorciers que ma grand-tante Gilberte. (Qui est pourtant une belle emmerdeuse.)"
mouhahahaaa, les reviews sorcièresques où l’art de déclencher des fous rire à minuit et demi! Merci beaucouuuup et pour la review en général…Bon après l’épi et les scènes de Gaius sur le bucher et en prison beuaaaa au secours! Pi Katie McGrath qui disait dans les bonus qu’elle était juste dévastée par la scène quand ils la tournaient, awwwwlalala sont tous choupi *v*
Ha du Grand épisode. Très noir en effet ce qui refroidit un peu après les aventures de troll… Et Uther retombe aussi bas que possible dans mon estime avec ça ; j’étais tout de même très contente que Gaïus ose enfin lui dire ses quatre vérités à ce crétin !
N’empêche qu’en effet le chasseur avait du flair…
C’est ce que j’aime (entre autre) dans cette saison, les épisodes se suivent et ne se ressemblent pas…
Merci pour ta review!!!!!
j’ai vraiment apprécié cet épisode la relation
ta revuew is great
ce que j’ai le plus aimé c’est la façon dont est montré la relation entre Gaius/Merlin forte et Arthur/Merlin pas mal le prince a encore bravé papa
ma scène préférée Merlin/Gaius :"Merlin : I promise I will never save your life again."
j’imagine que pour les trublions ça à n’a pas du être une partie de plaisir à tourner.
On a beau savoir que c’est du cinéma, papi Gaïus est sacrément malmené dans cet épisode et tout ça sous les yeux de son cher roi. C’est vraiment intéressant de voir le parallèle entre les deux amitié royale et à quel point celle d’Arthur et merlin se renforce. Quand à Gaïus, à ce train là il ne va pas rester encore longtemps à la droite de sir Uther. Guenièvre de son côté nous prouve (encore une fois) qu’elle n’a pas la langue dans sa poche et ferait une bonne reine au côté d’Arthur (Team Guenivère !)
ce que j’aime dans cette série, c’est les retour à la vie normale. Toujours traité avec une pointe d’humour et de tendresse
quand je te disais que les 7 et 8 étaient mes épisodes préférés, j’avais inversé avec les deux suivant en fait ^^ Je pensais au 9 qui m’a ému et au 10 qui m’a fait rire. Même si le 8 quand même
en tout cas continue tes reviews sur Merlin et les coulisse du tournages avec ton humeur rien qu’à toi sorci. Et tant pis pour ceux qui sont pas content
C’est gentil, ça, merci. 🙂
Je vous rattrape, je vous rattrape ! je fais de mon mieux avec les contraintes à bord ! 😛 C’est que je n’ai pas de TARDIS, mouâ, Madame 😉
Alors j’ai préféré cet épisode aux précédents (qui étaient pourtant bien sympas) mais je m’insurge sur un point, ? » ma Sorcière Bien Aimée, c’est que le plus bête des deux parfois, c’est Merlin !!! C’est quand même souvent qu’il en fait de trop, pas assez ou les deux à la fois ! le coup du cheval c’était juste (très joli certes) très con quand même ! Et d’avoir nié de l’avoir vu aussi ! C’était super suspect quelque part !!! Arthur n’a peut-être pas la curiosité de Merlin, mais c’est quelqu’un de très juste, de courageux qui agit selon ce qui lui semble être en droite ligne avec ses valeurs. Il est beaucoup moins impulsif que Merlin. C’est peut-être pas un signe d’intelligence à proprement parler mais ça lui permet d’agir après réflexion. Après, c’est vrai que je rigole bien à chaque fois qu’il pense bien connaitre Merlin, parce que c’est juste savoureux de voir le décors et l’envers du décors. Mais ni Gwen, ni Morgana (encore moins Uther) n’ont le moindre doute sur Merlin, donc il n’y a pas de quoi se moquer d’Arthur ! 😀
Voilà, ma tirade pro Arthur est finie 😛
Quant à l’épisode, le coup du crapaud, j’ai rigolé. Comme Gaïus, je pense que c’était de trop mais ça a suffi pour Uther, c’est l’essentiel ! Et Merlin a tellement de plaisir à faire ses petits extras ! <3
Quant à Uther, il se laisse manipuler quand même très facilement !!! Et Morgana, elle morfle, car… elle est bien seule en effet.
PS : j’adore Merlin, n’allez pas me faire dire ce que je n’ai pas dit. Il a vraiment un bon fond, doté d’imagination, d’abnégation. Il est loyal et sincère. Beaucoup de belles qualités.
Ah mais j’ai dit que Merlin était très con. Et on peut être courageux… et très con ! LOL (Et sérieusement, ça ne se voit pas que je suis raide dingue amoureuse d’Arthur ? 😉 ) Et Gwen et Morgana ne passent pas autant de temps qu’Arthur avec Merlin. Et elles ne se font pas sauver les miches par lui dix fois par épisode. 😉
LOL ! Moi aussi, le p’tit Bradley me plait bien, j’avoue. Je trouve qu’il fait un Arthur tout à fait… *cligne des yeux*