305 : Trouble
Alors, vous m’excuserez du retard, mais il fallait que je revoie cet épisode avant de le commenter, et par un malencontreux… hum… hasard, je n’étais point chez moi la semaine dernière et je n’avais point ledit épisode sous la main. (Pour la bonne et simple raison que j’ai voyagé léger et n’ai emporté que Merlin.) Voilà, réparation est faite. J’ai revu cet épisode hier soir.
Tout d’abord, je tiens à saluer l’exceptionnelle, que dis-je, la stellaire performance de James Frain qui frôle le 8,9 sur l’échelle de Dale Cooper dans le genre personnage complètement jeté. Il est tellement à l’aise dans ce rôle que si je le voyais dans la rue, je préférerais me flanquer sous une bagnole que de marcher sur le même trottoir que lui.
Honnêtement, à mes yeux il tient pratiquement à lui tout seul cet épisode sur ses étroites petites épaules et chacune de ses apparitions à l’écran m’ont fait me relever d’un cran de mon canapé. Où je m’étais pourtant échouée façon cachalot tricentenaire.
Il a la chance, avouons-le, d’avoir en face de lui la gonzesse que j’ai envie de baffer depuis la fin de la saison précédente, ce qui fait que plus il la terrorise et lui dévoile l’ampleur de sa folie furieuse, plus je me marre et plus j’en redemande.
Enfin en attendant, je ne pense pas que Franklin Mott verra l’aube de la quatrième saison. Ce genre de personnage, ça se ménage. Comme on en prend plein la poire depuis quelques semaines, je suppose qu’il est voué à rejoindre les timbrés de service des saisons précédentes. Genre Maryann Forester et autres Rene Lenier.
Toujours est-il qu’il textote comme un pro…
« LOOK AT ME !!! » (Oh voui, refais-la, chouchou, on n’a pas très bien vu.)
« SMOUACK »
Déjà, l’évasion de Tara m’a fait mourir de rire. Franchement, cette demeurée qui court EN PLEIN MILIEU du parc super bien dégagé alors qu’il y a plein d’arbres autour où se planquer… non mais il faut arrêter de traîner avec Sookie Stackhouse, ma chère amie, parce que visiblement la bêtise, ça déteint.
Mais alors, les sanglots de Franklin qui se jette contre la colonne en brâmant comme il est malheureux parce qu’elle lui fait du maaaaal, vous comprenez, en essayant de s’échapper.
J’en pouvais plus, j’ai dû faire pause pour me tenir les côtes tellement je riais.
Re-rigolade en voyant la pauvre (pauvre, pauvre, si elle était moins CONNE aussi !) Tara qui pleurniche devant sa belle assiette de fleurs.
Et alors l’apothéose, le best, le triomphe de Vas-y-Franklin-C’est-Bon :
« Will you be my vampire bride ? »
Enorme. J’en pleure.
Ah franchement, je n’avais pas vu quelque chose d’aussi drôle et d’aussi flippant depuis longtemps. Ce type est fabuleux : il est tellement ravagé que ça le rend à la fois irrécupérable, complètement imprévisible, et contre toute attente parfois super touchant. (Je vous rassure, ça ne dure jamais très longtemps.)
Euh, Tara… tu as euh… un vampire collé sur la figure, ma chérie.
Avec ça que ce n’est pas inintéressant de se pencher un peu sur ses relations avec la famille royale. Clairement, le King s’adresse à lui comme à un enfant un peu difficile mais qu’on aime bien malgré tout, ramasse les conneries derrière lui et cède à pas mal de ses caprices. Talbot, lui, occupe un peu le rôle de la belle-doche hystérique. Malgré moi, j’ai trouvé ça assez fascinant. Et surtout très drôle.
Bwahahahah !
D’ailleurs, après un épisode moué-moué, Sa-Majesté mississipienne et le Prince-Qu’on-Sort (enfin, visiblement on ne le sort pas assez) m’ont beaucoup plu. Purée, les couches et les surcouches d’hypocrisies, de manips et de faux-semblants qui s’entassent dans cette baraque, c’est phénoménal.
De toute façon, ils sont à mourir de rire. Quand Talbot s’agace et que le roi lui balance : « Darling ? King ! », c’est excellent.
Et quand en plus on ajoute Bill et Eric qui ne tiennent quasiment plus dans la pièce tellement leurs nez s’allongent et Lorena qui est toujours là pour se prendre une vacherie (« tiresome cow ») dans les gencives, ladies and gentlemen, c’est officiellement le POMPON !
Le petit jeu de regards d’Eric et Bill lorsqu’ils se retrouvent dans la même pièce et les acrobaties auxquelles ils se livrent pour conserver un semblant de crédibilité face aux Mississipois est assez divertissante.
Enfin bref. Pendant ce temps, il y en a un qui ne s’amuse pas du tout, c’est Jason Stackhouse. Eh oui, Neuneu attend toujours que les gens se rendent compte qu’il est un super-héros et franchement, les gens, ils en mettent, du temps.
Pensez donc : voilà qu’on le range dans un placard pour qu’il fasse la paperasse d’Andy Bellefleur. Non mais ça va pas, la tête ???
Moralité, Jason se retrouve à faire ce qu’il fait de mieux. A savoir être con…
(Grosse performance de Ryan Kwanten, quand même, là.)
Et se balader torse poil.
Par contre, sa petite bluette avec Crystal est atroce d’ennui. Encore un personnage que je n’aime pas dans les bouquins… sauf que là, le casting ne suffit pas à la faire remonter dans mon estime, j’ai envie de lui tirer des paires de claques aussitôt qu’elle apparaît à l’écran.
Le summum étant leur petite escapade morbido-romantique façon clip de Mylène Farmer. Jason Stackhouse a encore une fois trouvé la femme de sa vie. Hourra. Hourra.
En plus – et je crois que ça ne joue pas en faveur de Lindsay Pulsipher, malgré son patronyme exceptionnel – c’est tout à fait exaspérant de voir son petit secret à deux balles traîner en longueur. Quand comme moi on a lu les bouquins, on a juste envie d’avoir ENFIN la chose visuelle sous les yeux.
Donc je tolère cette intrigue pour l’instant, mais va pas falloir que ça traîne beaucoup plus.
Du côté de Toutou-Merlotte, tout va bien. Il a fait emménager ses dégénérés de parents près de chez Arlene qui elle-même, entre deux haut-le-coeur, accueille dans sa baraque le futur beau-père de son petit monstre (!), Terry Bellefleur.
Sam lui prête une oreille toujours aussi frémissante et attentive alors que je veux pas dire, mais dans son bonheur, Terry fait quand même UN PEU flipper ! 😀
Puisqu’il y a du boulot dans le ménage Bellefleur-Fowler, Sam propose commodément à Popa de se retrousser les manches et de jouer les hommes à tout faire pour mettre un peu de beurre dans les épinards. Et voilà-t-y pas que cette vieille carne se frotte le dos parce que bon, c’est un peu difficile de planter deux clous pis tout ça. Ok. Ca promet.
En revanche, quand il faut venir casser les portes pour récupérer le cadet qui passe gentiment la soirée chez le frangin à apprendre à parler en langage guépard, le paternel Mickens est en premier ligne.
Quelle scène embarrassante. Je commence à bien l’aimer, moi, le petit Tommy. Il a une bonne gueule et son petit air de chiot battu comme plâtre me plaît.
C’est fou comme les deux frères sont crédibles, je ne me lasse pas de le répéter.
Ce qui risque d’être amusant en revanche, c’est que les vampires n’ont pas trop l’air de lui faire peur et qu’il semble trouver Jessica fort à son goût. Jessica qui elle-même s’amuse comme une petite folle à jouer les serveuses. Enfin du moins quand Hoyt n’est pas là.
(Hoyt sort avec Bernadette, oh my god.)
Du côté de la meute, ça ne s’arrange pas. Plus ça va, plus ils ont l’air idiots et complètement à la dérive. Déjà, qu’ils se font manipuler comme des crétins par Sa-Majesté, en plus, leur leader qui est quand même, selon la hiérarchie lupine, le grand manitou censé raisonner pour tous les autres… eh bien ce grand chef indien a le trouillomètre à zéro. Un habile tour de passe-passe made in Sookie Stackhouse nous apprend même qu’il envisage de déserter. Pour un Colonel, ça la fout un peu mal.
Il se permet quand même un splendide mais peu crédible : « Alcide, obey ! ». Mouais.
Suite à un rebondissement supplémentaire (qui s’appelle Debbie Pelt), il arrive aux oreilles du Billou que son aimée squatte chez Alcide, peut-être même plus. Ouhlàlà, ça traîne pas, le voilà en train de nous faire fumer les copains pour aller la retrouver.
(Ca faisait longtemps qu’on n’avait pas eu un truc un peu gluant à se mettre sous la dent.)
Les retrouvailles sont évidemment larmoyantes. Moi, Anna Paquin en train de pleurer, ça me scotche toujours tellement que je n’arrive même plus à m’en plaindre.
Qu’il est ballot, ce Bill. Non mais qu’il est ballot. Enfin de toute façon, c’était cuit, son affaire. Russell avait quand même un peu tout capté.
Et là :
Russell : AHAHAH ! FAN-TASTIC !!!
Lol !
(Ca et son : « Grab the girl, you imbecile. » Ooooh, j’adore ce personnage, j’adore.)
Enfin, si on finit l’épisode là-dessus, je dois bien convenir que j’ai eu du mal à gober le flashback qui déboule sans prévenir un peu plus tôt. Et pourtant, il concerne mon cher Krichprollch, qui lui, au moins, nous l’apprenons ici, est un vrai roi. Un vrai de vrai. Avec une vraie couronne qu’on lui a volée il y a mille ans à l’occasion du massacre de ses parents. Et qu’il retrouve, quel heureux hasard, chez Sa-Majesté qui les collectionne comme des petits pains.
On imagine que ça lui fait un peu mal au cul.
(Mylène, le retour.)
Bon, ça suffit, Russell, enlève ta cagoule, maintenant.
Alors oui, j’ai trouvé que ça tombait comme un cheveu sur la soupe, il n’empêche que je veux en savoir plus très vite. Et voir d’autres flashbacks de ce genre. Et surtout, je veux absolument un flashback de Pam, ma chère Pam, qui m’a tant manqué.
Je veux savoir dans quelles circonstances elle est devenu vampire, surtout. J’espère très fort que cette saison nous le dira.
Allez, à suivre très vite !
C’est la saison de Mylène dites-donc, déjà qu’elle a enlevé BEEELL en début de saison aussi ! 😀
Pam c’était trop une prostituée victorienne je suis sûr… Je n’accepterai pas d’autre origine ! (ou bien Mary Poppins. Mais rien d’autre !)
Ha merci pour ces captures Sorcière ! Tu as merveilleusement saisi la détresse de Franklin et l’étonnement de Tara. mdrrr
Concernant Crystal, autant je ne peux pas la "voir" dans les bouquins autant à l’écran elle a un côté fragile, doux qui m’attendrit un peu : je ne l’imaginais pas ainsi physiquement.
Russel est bon à baffer mais j’adore son duo avec Talbot et la manière dont le grand roi est malmené parfois ; aaahh l’amour :p
Je me demande si Russel sait qui est Eric ? J’aurais tendance à dire que oui car j’ai moi aussi trouvé le flash back un peu tiré par les cheveux dans le sens où le hasard fait quand même bigrement bien (ou mal) les choses. L’autre est bien assez vicieux pour demander à Talbot de conduire Eric pile devant cette couronne, histoire de lui montrer qui est le chef et qui mène la barque.
OMG cet épisode. Le show Franklin quoi. Il n’est pas carrément adorable ce petit ?
Bon, il a peut-être été bercé un peu trop près du mur, mais en cherchant bien, parmis ses délires psychotiques, il a un bon fond. HUM. *marry me ?* XD
Bref, la cour du roi, mit Eric, Talbot, Bill, Lorena, the king, moi, j’adhère !
Awww True blood ce que c’est mignon tout plein cette série! Ahem…
Bon le Franklin show tout le monde adhère je crois, il est juste excellent!
Après moi aussi je veux des flashbacks Pam, bon vu ce qu’ils ont plus ou moins suggéré d’elle (le coté prostitué notamment XD), je doute qu’il utilise la même histoire pour sa transformation que celle qui lui ont donné dans les bouquins mais on verra, si c’est bien fichu pourquoi pas!
Enfin en tout cas, c’est juste génial. Toute la panoplie "royauté" de la série c’est le paradis *v*
Merci pour la review Sorci 😉
Rha j’attend avec impatience la suite maintenant! Qu’est ce donc que ce problème existentiel que te pose les 2 épisodes suivants?
Je découvre doucement ce site qui migre peu à peu dans la liste des sites que je visite quotidiennement. Bon, je me fais toute petite parce que je suis quand même incultureuse de la vie, à n’avoir jamais regardé ni Dr Who ni Merlin (entre autre), et je m’auto-spoile en parcourant les rubriques, mais tes captures d’écran sont tellement extra (ça doit te prendre un temps fouuu) que je vais surement me laisser tenter par ces deux séries!!
Bref, j’espère que tu vas continuer tout ça encore longtemps, revoir les images de TB comme ça m’a fait remarquer des choses que je n’aurais jamais vu avant.
Donc: MERCI !
Pour en revenir à cet épisode: je ne sais pas comment fait Ryan Kwanten pour avoir l’air aussi stupide et naturel à la fois^^ Je ne pourrais jamais le revoir jouer un autre rôle sans avoir l’image "torse nu + lunettes de soleil + roulage de mécaniques" en tête!!
Quant aux scènes avec Franklin j’étais totalement indécise: fallait-il éclater de rire ou être terrifiée? Dans le doute j’ai fait les deux.
Merci et welcome ! 🙂
En fait, j’ai un peu l’impression d’avoir tout dit sur True Blood, ça m’arrive souvent avec les séries que je regarde sur la durée… même si j’ai toujours autant de plaisir à les regarder.
Donc je vais faire plus concis, dorénavant. 😉
Fichtre, j’avais pas remarquer, mais, Franklin c’est Thomas Cromwell 0_o
Ils finissent presque pareil en plus ^^, j’adore. Vive The Tudors.