206 : Beauty and the beast (part II)
Ou quand le roi Uther se tape un TROLL !!! Ouarf ouarf ouarf, je pouvais pas y croire, je me suis dit : « Naaaaaan, Sorcière, ne sois pas si mauvaise langue… tu penses bien que ce pauvre roitelet va se réveiller avant de commettre l’irréparable et d’aller honorer sa royale et puante épouse », eh ben que nenni !
Je ne sais pas comment il s’en remettra. Ni comment il ne va pas en abdiquer de honte. Enfin, pour une fois qu’il y a dukudukuduku dans Merlin, c’est un triomphe !
En plus, c’est qu’il est pressé, le seigneur de Camelot, ouhlà oui, ça urge, ma mie, allons de ce pas fêter nos épousailles, vite, je me défais de mes atours.
Sauf que, hem. Trollette n’a pas super envie de faire des galipettes avec Uther qu’elle doit trouver tout à fait répugnant tant il est prop’ sur lui.
Uther : I promise our first night as husband and wife will be one to remember. (Oui, ça on n’en doute pas ! )
Du coup, histoire de faire d’une pierre deux coups, c’est-à-dire se débarrasser de Merlin tout en flanquant la banquise dans le slip d’Uther, elle fait accuser mon mignon d’avoir volé le sceau de son royal papa. Grognasse de Trolle.
J’en profite pour signaler au Seigneur Léon que j’ai toujours les mêmes à la maison, mais bon, je ne veux pas avoir l’air d’insister, hein, je dis ça comme ça, à titre d’information.
(Hiiiii, Seigneur Léooooon ! )
Donc le Seigneur Léon va soi-disant chercher Merlin, ce petit gredin de voleur. Et alors là, attention, groupie inside.
Vous savez ce qu’il fait, Arthur ? Hein ? Vous savez ? Eh ben il envoie le Seigneur Léon et toute la clique en armes chercher le petit bichon chez Gaius. Sauf que Merlin, forcément, il est chez Arthur en train de frotter, de changer les draps, que sais-je encore. Donc pendant ce temps, Arthur, à sa grande honte de lui-même, il fait sauver Merlin. Rooooh, hihihihi, trop bien.
Arthur : You need to get out of here. The King’s ordered me to arrest you.
Merlin : What ?
Arthur : Catrina’s accused you of taking her seal.
Merlin : But I didn’t !
Arthur : I don’t want to know and you haven’t got time to explain. If you value your life, you’ll leave Camelot right now.
Merlin : But… she is a troll. She’s trying to set me up.
Arthur : We’ve been through this.
Merlin : I’m telling the truth. I saw her !
Arthur : I don’t care. You need to leave, Merlin !
Et avec quel aplomb il va mentir à papa en faisant le niais, hihihi², j’adore mon prince quand il connecte ses deux neurones, moi !
Pour fêter la chute du petit espion, Sa Majestée la Reine de Mécouilles a droit à une petite surprise de la part de son bon Jonas.
Un petit festin de crottin de cheval de derrière les fagots.
Lady Catrina : Oh, Jonas, you do know how to treat a lady !
J’en ris, j’en pleure.
Enfin Merlin ne va pas renoncer à ses ambitions, il veut trouver un moyen de confondre les imposteurs. Et il trouve, of course.
Eh oui. Il suffit de subtiliser le Polynectar confectionné par Jonas, de le refiler à Gaius pour qu’il en fasse une copie qui goûte et flaire pareil et hop. L’ennui c’est qu’il faut s’assurer que ce soit bien le cas, et là, pas le choix, il faut goûter, goûteur.
Merlin : What’s in it ?
Gaius : Nothing too potent. Rat’s guts. Nice. Toad paste. You take two toads, grind them up…
Merlin : I get the picture.
Gaius : Horse dung, crushed sheep’s eyeball.
Merlin : Oh, lovely.
Gaius : Pond scum, three wolf spiders, and what potion isn’t complete without a dash of sheep’s brain ?
Merlin : Sounds… delicious.
(A mon humble avis, Richard Wilson doit se mordre les joues pour ne pas éclater de rire devant les charmantes mimiques du petiot. )
Pendant ce temps, Uther est complètement gâteux, le pauvre. Il laisse sa noble épouse le convaincre que franchement, les ploucs ont la belle vie et qu’il serait bien vu de les faire cracher un peu plus au bassinet histoire de remplir les caisses du royaume.
Et alors là, attention, le Prince de mes Fesses est grand et magnifique. D’abord, il s’insurge de toutes la force de sa matière grise (ça fait pas lourd mais quand même) et ensuite, il défend la veuve et l’opprimé, ordonnant à ses hommes de cesser sur l’heure de ramasser les quatre pauvres sous qui permettent aux bouseux de survivre.
Ce qui fait bien plaisir à Guenièvre passant par là. Je vous entends d’ici, bande de gens sans foi, mais non, Arthur n’a même pas vu qu’il avait l’occasion de se montrer noble et magnifique aux yeux de sa bien-aimée, du tout, c’était gratos et tout.
Aussi cela lui vaut-il la troisième Saint Arthur en six épisodes lorsqu’il se fait accueillir très fraîchement par le nouveau couple royal. Oui. Arthur a désobéi. On lui avait pourtant bien dit clairement qu’il fallait voler aux pauvres pour donner aux riches.
Arthur : They’ll starve.
Uther : Nonsense. You’ve grown too soft. Remember, these are your subjects, not your friends.
Arthur : Why can’t they be both ?
Uther : Because we rule the people, not the other way round.
Arthur : I think you’re wrong.
Uther : I beg your pardon ?
Arthur : I said you’re wrong. Without the people, there is no Camelot. We’re as much their servant as they are ours.
Ah Arthur… je vois déjà en toi le futur Haut-Roi, pas de doutes.
Quel coup dur, pourtant, pour un gamin tellement en quête de plaire à son père. Heureusement que Guenièvre est là, tiens…
Gwen : I saw what you did earlier. The people owe you a debt of gratitude.
Arthur : The people owe me nothing. My father is still going to impose the tax.
Gwen : Will he not be persuaded ?
Arthur : Not by me. He can’t stand the sight of me.
Gwen : That’s not true. The King loves you.
Arthur : You should have heard the way he spoke to me.
Gwen : I’m sure he was angry but you’re still his son. Everyone appreciates what you did. They know you tried and they won’t forget that.
Arthur : Maybe he’s right. One day I will be the King of Camelot. I cannot be a friend to the people as well as their ruler.
Gwen : That’s not true and you’ll prove it when you become King. You’ve a kind heart, Arthur. Don’t ever change. Not for anyone.
(Personnellement, à sa place, j’aurais fortement apprécié de me faire embrasser histoire de reprendre courage, mais bon. Comme disait le grand philosophe Mick Jagger : « You can’t always get what you want. » Et Dieu sait qu’il want très très fort, Arthur !)
Dans la foulée, c’est avec un air béat qu’on a envie de lui arracher à coups de griffe qu’Uther fait de sa belle et tendre épouse l’héritière du trône, jartant ainsi Arthur comme une merde, à la consternation générale. Super ambiance.
Ajoutons que lors de la cérémonie officielle, la Dame Catrina connaît quelques petits soucis dus à l’absorption du faux Polynectar de Gaius.
Expédiant ainsi le pauvre pépé Monmouth qui lui fait prêter serment, ce qui fait beaucoup marrer Uther.
Geoffrey of Monmouth : Will you, to the utmost of your powers maintain the laws… ?
Lady Catrina : Yes, yes.
Geoffrey of Monmouth : I’m sorry, you must let me finish. The wording must be exactly right to be binding.
Lady Catrina : Well, get on with it then ! I mean really, where did you dig up this old crone from ?
Uther : She’s right, get on with it.
Geoffrey of Monmouth : Will you, to the utmost of your powers…
Lady Catrina : Yes, yes, yes.
Geoffrey of Monmouth :…maintain the laws and customs…
Lady Catrina : I will, I will.
Geoffrey of Monmouth :…of the land and serve the people of Camelot ?
Lady Catrina : Yes ! Just shut up and give me the crown !
Quelques minutes plus tard, au terme d’une fuite hautement glorieuse, la supercherie est enfin découverte.
Mais Uther s’en fout comme d’une guigne. Il est tout content, il la trouve très sexy comme ça, Madame Pendragon. Tellement qu’il va l’allonger sur la couche royale, soyons fous.
(Autant dire qu’on est fascinés d’horreur mais qu’en même temps, on ne sait plus trop où se foutre.)
C’est donc officiellement la mierda. Tout le monde est désormais au courant que la reine de Camelot est un troll sauf Uther. C’est un peu embêtant. Mais tellement drôle. N’est-ce pas messieurs Gaius et Léon ?
Gaius : I don’t suppose it’s escaped your notice, Sire, but we just… just wanted to make absolutely certain. You do realise your wife is a troll, Sire ?
Uther : I beg your pardon ?
Gaius : At least that’s the way she looks to us, what with the… warts, and the… nose…
Sir Leon : And the smell !
Gaius : ?EUR?the smell.
Uther : What… ?
Gaius : She also has what appears to be… a set of fangs.
Uther : What ?!
Sir Leon : I wouldn’t really say they were fangs?EUR? more like tusks.
Gaius : Yes, they are more like tusks. Not that we’re saying that that’s necessarily a bad thing. I just thought I ought to point it out to you, in case it had passed you by.
J’ai ri, mais ri.
Surtout qu’Anthony Head me fait hurler de rire avec ses sourires idiots et ravis. Ca a dû être super dur de ne pas lui éclater à la figure en jouant en face de lui. Hein messire ?
Franchement, le vieux Wilson, il a la rigolade dans les yeux.
Enfin ça n’empêche pas notre monarque de se fâcher tout rouge au bout d’un moment parce que ça commence un peu à le fatiguer qu’on insulte sa belle et tendre épouse.
Et puis ptain, le dragon qui se fend la gueule, par là-dessus, ça m’a achevée. Oui, Merlin va demander conseil à ce traître à la nation, est qu’est-ce qu’il fait, le dragon ? Eh ben il se marre. Ce con m’a trop fait rire, on aurait dit mon chien. (Ben quoi ?)
N’empêche que le machin à écailles donne à Merlin la super solution pour désenvoûter Uther qui commence à être fatiguant : il faut que celui-ci (Uther, pas le dragon) verse de vraies larmes de remords sincère. Autant dire que c’est super mal barré.
M’enfin Merlin sait bien qu’il y a une chose qui le fera chialer comme une madeleine : la mort de son fils. Donc allons-y tirer Arthur du plumard pour le (owiiiii !!!) tuer.
(Ben. C’est quoi ça ? Il est habillé, maintenant ???)
Evidemment, Arthur n’est pas super chaud. M’enfin entre faire semblant de mourir grâce à un philtre confectionné par Gaius et se coltiner la belle-doche qui pète à table, y a pas trop photo, quand même.
Aussi Arthur se fait-il occire en apparence.
Mais attention, Jean-Claude. Si on ne le ressuscite pas dans la demi-heure avec l’antidote, babaille mon beau prince.
Et évidemment, qu’arrive-t-il à cet antidote qu’il eût été judicieux de ne pas confier aux mimines les plus maladroites de tout Camelot ?
Comme prévu, Uther découvre le « cadavre » de son fils et se livre à sa version lacrymale des crues du Nil.
Uther : My boy… It was my fault. I pushed you away. Oh, my son.
Et là, surpraïse, il découvre enfin la vraie tête de son épouse.
C’est quand même là que la ravissante écharpe de Merlin prouve qu’elle ne sert pas qu’à faire joli.
Tout éveillé, Arthur pourfend enfin tour à tour Jonas et la Lady. Qui s’en va dans un superbe concert de flatulences.
Et là, je peux vous dire que pour la première fois de sa vie, le Roi Uther Pendragon ne la ramène pas trop.
Uther : I’d like to thank you for exposing this attack on our state. Once again, magic was used to strike at the heart of Camelot.
Arthur : You mean, your heart. How many nights did you share a bed with a troll ?
Uther : Obviously, I was under its spell. I did many things that I… regret. But…
Arthur : Father, I really don’t want to know the details.
Je peux vous dire qu’à cet instant de l’épisode, j’étais quand même plongée dans la plus grande félicité. Mais ce n’était rien comparé à ce qui m’attendait encore.
Arthur : Merlin ! I want you to know that I never doubted you. All right, maybe I did, but it’s your own fault. You’ve got a suspicious look about you. Shifty. Like you’ve got something to hide.
Merlin : I’m an open book.
Arthur : I don’t believe that for a second. However, I do know that without your help, I’d still have a troll for a stepmother.
Arthur : Well, thanks.
Et là, Merlin commet l’irréparable. Il interprète mal une maladroite tape sur l’épaule. J’en croyais pas mon bonheur.
Arthur : Whoa ! What’re you doing ?
Merlin : I thought you were going for a hug.
Arthur : No !
Merlin : No.
OH MY GOD, C’EST MAGNIFIQUE !!!
Voilà. Ah, quel splendide double épisode. J’ai revu les six premiers épisodes goulûment engloutis après la fin de la saison 1 pour les reviewer, là, j’attaque de l’inédit. Wouhouhhhh ! Je ne me tiens plus !
ce double épisode c’est juste LA récompense suprême pour ceusses comme oim qui trouvent qu’Uther mérite des baffes à longueur d’épisodes le reste du temps…
(et j’ai beaucoup ri à te lire, presqu’autant quà voir l’épisode, c’est dire)
Une grande journée, merci Sorcière ! Si en plus j’arrive à voir TB ce soir, ça n’aura été que du bonheur.
J’ai adoré cet épisode. Le rire du dragon reste indétrônable pour moi et malgré le loufoque de l’épisode on a droit à de très très beaux moments grâce à Arthur.
Tout autant que ses sourires niais, j’ai cru mourir de rire face aux réactions outrées d’Uther chaque fois qu’on tente de lui faire comprendre que sa lady est un Troll, surtout que bien souvent il enchaine l’un et l’autre.
La scène finale de cette épi c’est juste THE scene quoi! J’étais pliée de rire, bon pi avec l’épi qui précédait ça mettait déjà en condition XD!
Cultissime *v*
Merci pour la review et bon visionnage pour la suite! 😉
en effet, vraiment un épisode très drôle!!
moi, ce qui m’avait fait marrer, c’est quand il lui donne la potion/poison!! Merlin me fait trop marrer : "hum, yeah, I suppose it is…" avec sa voix trop marrante et ses mimiques 😀
Voir Uther qui ne se la ramène pas trop m’a beaucoup fait rire. Et la dernière scène entre Arthur et Merlin m’a fait complètement fondre <3
c’est vrai que la dernière partie de cette épisode est juste énorme et tu m’a bien fait rire sorcière avec ta review. Parce que autant dans la première partie seul Merlin et Gaïus connaissaient la vérité, autant ensuite tout le monde peut voir Uther soupirer après sa troll de femme. La méga honte ! D’ailleurs le rire d’Arthur alors qu’il est à table devant son père tout confondu, j’en pouvais plus. Pareil pour le dragon.
Les scènes merlin/Arthur sont de plus en plus savoureuses. L’autre qui se cache sous le lit et murmure Arthuuuuur!, alors qu’il est censé être à pétaouchnoque (et je suis bien d’accord : pourquoi Bradley porte une chemise !)
Hâte de voir les review des deux épisodes suivant. Pour ma part se sont mes deux préférés de la saison 2
Les deux suivants, attends je sais déjà plus… ah oui ! The Witchfinder, incredible, et The sins of the father, oh god, du lourd-lourd-lourd. Parmi mes préférés de cette saison, je crois. Mais bon, en même temps, à part les épisodes centrés sur Morgane (que j’adore, pourtant), je les aime tous. Mais les deux suivants, effectivement, sont tellement sombres… uhuh. Le dernier, aussi, est dans mon top 5. Très émouvant. Mais bon, on en recausera en tant voulu. 😉
Dans cette épisode on peut remarqué que lors du montage il nous ont mis les scènes de la saison 1 lorsqu’il cherche dans la paille Merlin c’est la même que lorsqu’il cherche le jeune druide :p