111 : The labyrinth of Gedref
Alors, aujourd’hui, je m’en vais vous parler d’une série que je n’ai strictement jamais évoquée sur ce blog et que… ouais, bon, d’accord, pas crédible pour un sou, la gonzesse. Nan, aujourd’hui, je vous claque ENCORE une review de Merlin, désolée !
Bref, dans cet épisode nous découvrons que le chemin vers la couronne est décidément pavé de peaux de bananes, pour le pauvre Arthur. Faut dire qu’il a encore bien du chemin à parcourir pour devenir le grand souverain capable d’unir la perfide Albion et de faire d’elle une grande nation de rugby.
Très honnêtement, Arthur a quand même encore sacrément besoin d’être dégrossi. Alors certes, il a une bonne base de bon gars solide et bien fichu de sa personne, mais il a encore trop tendance à être un gros boulet. Genre oh une licorne, vite, tuons-la !
Euh… garçon ? Tu ne crois pas qu’on pourrait éventuellement lui demander ses papiers, avant ? La faire souffler dans le ballon, checker qu’elle a pas fait une petite boulette méritant la mise à mort ? Non parce que tuer d’abord et demander des comptes après, ça reste un peu léger, mon jeune prince.
(Merlin est de mon avis.)
Donc cet âne bâté tue une licorne. Je veux dire, c’est bien gentil de lui apprendre à tout dégommer dès sa naissance et c’est certainement utile vu le nombre de gens qui veulent sa peau, mais il faudrait peut-être un peu lui mettre le nez dans les bouquins de temps en temps, à ce petit monsieur parce que TOUT LE MONDE sait qu’on ne tue pas une licorne comme ça. A moins de s’appeler Voldemort. Tenez, même Tom Cruise, en dépit du soutien de la Scientologie, il lui arrive des soucis après avoir un peu trop déconné avec une licorne, dans Legend. Alors bon, c’est très beau l’épée, la lance, l’arbalète, la masse d’arme et compagnie, mais il ne faudrait pas oublier les bases.
J’admets qu’avec un daron comme Uther, le genre à applaudir à deux mains parce qu’une corne de licorne pour orner les murs de Camelot, sûr ça va rendre les autres rois verts de jalousie, c’est pas simple. Il manque clairement à notre dauphin une petite maman qui lui dirait : « Mon fils, tu es bien mignon, mais tu es un gros butor. »
Et arrogant, avec ça, moqueur comme c’est pas permis, bref, pas toujours super agréable à fréquenter. L’Arthur du premier épisode a tendance à refaire surface de temps en temps et je ne l’aime pas beaucoup. En même temps, on se rassurera en se disant qu’il apprend vite. En général, il se prend une bonne torgnole pour le remettre dans le droit chemin et ça marche.
(Vous voyez, là, ça rentre tout de suite beaucoup mieux. Et ouh qu’il a de jolis yeux.)
Ce qui m’intéresse ici, c’est que Merlin, tout choqué et bouffé d’incompréhension qu’il le soit après avoir vu son cher maître occire la bête, ne se détourne jamais de lui. Il essaye de comprendre ce geste qui lui échappe totalement, s’en confie à Gaius (qui a auprès d’Uther à peu près la même réaction que Merlin auprès d’Arthur), mais continue à se faire traîner par Arthur avec force bonnes bâches genre : « Ptain, Merlin, quel boulet, tu pourrais quand même faire gaffe aux rats qui bouffent mes bottes. »
« Ptain, Merlin, sérieux, t’es trop nul comme rabatteur. »
« Merlin, tu te réveilles, merde ? »
(Merlin, ça le soûle un peu, des fois.)
« Merlin, arrête de sangloter ou je te la fais bouffer, ta licorne. »
Etc etc. Non mais sans blague, moi je vous l’enverrais sur les roses, le prince de mes fesses, ça perdrait pas de temps.
Mais voilà, Merlin, il est MI-GNON. Très très très. Mignon, certes, mais s’il peut faire une bonne crasse discrète (mais gentille) à son boss, il ne se gêne pas.
Car voyez-vous, le royaume se meurt de faim. Depuis que la licorne a été tuée par Arthur, c’est la malédiction, comme l’avait prédit Gaius. Les cultures tombent en diguedille, tu tires de l’eau au puits, tu te retrouves avec du sable dans ton seau (ce qui est légèrement moins désaltérant, il faut bien le dire), bref, c’est la débandade, le peuple crie famine, et même au château, on crève la dalle.
Alors Merlin, qui d’un coup d’alakazam a occis notre rat mangeur de bottes, Merlin, il prépare un bon petit ragoût pour son futur roi en affirmant que c’est du porcinet.
Arthur : It’s rat, isn’t it ?
Voui.
Ah, les petites blagounettes potaches. Allez, mon bon Merlin, toi aussi je vois dans tes grands yeux que tu as les crocs, viens-t-en donc manger du bon rat-goût.
Heureusement que Morgana passe dans le coin pour taxer quelques miettes, c’est elle qui finira notre rat.
Oh, la lueur de coquinerie dans les yeux des deux lascars, c’est énorme.
(Entre nous, les mecs, du rat, moi, j’en mangerais en période de famine. Rah, les fillettes. Qu’on m’envoie tout ça à Koh-Lanta !)
D’ailleurs, Colin est excellent, dans cet épisode, question rigolade. Il est super rigolo, à faire des mines en veux-tu en voilà. Le sujet est pourtant loin d’être fun, mais le scénario lui permet de se lâcher un peu. Alors quand Gaius lui fait boire l’eau de son bain et qu’il la recrache dans son gobelet, je suis explosée de rire.
Merlin qui mange des insectes, c’est pas mal non plus.
Pépé assure également.
Bon, c’est pas tout ça mais ça crie toujours famine, quand même. Et notre prince commence à culpabiliser, il a bien compris qu’il a fait une boulette et que c’est un peu sa faute. Et c’est là que j’aime Arthur. C’est peut-être un boulet, mais il est noble et grand. Et il sait reconnaître ses erreurs même si ça lui prend du temps. Et quand il voit ses sujets affamés, ça lui fend le coeur. Même quand on vient lui voler son grain sous le pif. Uther n’aurait jamais laissé partir un voleur, fût-il voleur pour nourrir ses enfants. Uther l’aurait décapité en place publique, pour l’exemple. Je ne dis pas qu’il aurait eu tort, mais c’est nettement moins télégénique.
Arthur, lui, laisse repartir le voleur. Mieux encore, il lui donne un sac de grain pour nourrir ses oisillons. Sans savoir que ce faisant, il vient de rendre à son royaume l’eau dont il était privé. Eh oui, Arthur est testé.
D’ailleurs, Arthur est si dévoué à ses futurs sujets qu’il ne supporte pas l’idée que les maigres ressources restantes soient conservées pour l’armée, ce qui conduit à une confrontation très vive avec son père.
Un prince mou du genou laisserait pisser. Arthur, lui, monte au créneau, se mange dans la tête qu’être roi, c’est pas simple tous les jours.
Uther : I would rather starve than beg my enemies for help. What of our kingdom’s reputation ? Have you no pride ?
Arthur : I cannot think of my pride when our people go hungry. They are all I can think of.
Uther : Give the order to stop distributing food to the people. Is that understood ?
Arthur : You will have to give that order yourself. (Ah quand même.)
Uther : Very well. But if you’d caught the sorcerer, I wouldn’t have to. That’s your responsibility. One day, you will understand what it takes to be king.
Qui a raison, qui a tort ? On s’en fout. Une chose est sûre : Arthur sera un roi bien différent de son père et c’est forcément ce trop bon fond qui causera sa perte.
En attendant, il faudrait qu’il se débarrasse un peu de son arrogance, un trait de caractère qu’il a tendance à tirer de son père. Le vieux souverain se refuse à faire appel aux rois voisins parce que eh oh, la honte, quoi. Arthur, lui, n’aime pas bien qu’on insulte son intelligence (hem), ni son jeu de jambes à l’escrime, encore moins qu’on se foute de sa gueule ou qu’on le traite de pleutre et de petit bâtard.
Bref, il est un peu soupe-au-lait, Arthur.
Evan/Anhora : The king must fear the day when you will take the throne. He fears you do not have enough strength to defeat his enemies. The king must wonder if you are even his son !
Ce qui vaut au jeune Pendragon de se retrouver dans un labyrinthe pour l’ultime épreuve.
Et il a beau refuser l’aide de Merlin, celui-ci le suit en douce.
Le temps pour lui de trouver la Coupe de Feu, ben Merlin s’est un peu fait choper par le gardien des licornes qui n’est pas trop content.
Alors là, entre les « I trust him with my life » de Merlin, le petit duo des deux boys et tout ça, je me meurs de tendresse. Evidemment, on a à faire à deux garçons extrêmement dévoués chacun à leur cause, Arthur c’est son honneur et le bien-être de son royaume, Merlin c’est son destin et la sauvegarde d’Arthur, il n’empêche que c’est impossible de ne pas y lire le profond attachement qu’ils ont l’un pour l’autre. Au final, il y a quelques secondes qui se réduisent à ça et ces quelques secondes sont irrésistibles.
Deux gobelets, l’un rempli de poison, l’autre d’un liquide inoffensif.
Chacun ne peut boire que dans un seul gobelet. Et chacun est résolu à boire le poison.
(C’est qu’on peut être très très yummy, dites-moi.)
Sachant que tous deux sont tout de même de fameuses têtes de mule.
Arthur : I had no idea you were so keen to die for me.
Merlin : Trust me, I can hardly believe it myself.
Arthur : I’m glad you’re here, Merlin.
Evidemment, Merlin trouve la solution, verser les deux liquides dans un seul gobelet et celui qui le boira mourra. Mais tout intelligent qu’il l’est, il se fait quand même avoir par une ruse toute bête. Oh, regarde derrière ! Et zou.
Merlin : No, I will drink it !
Arthur : As if I’d let you.
Merlin : You can’t die, this isn’t your destiny !
Arthur : Seems you’re wrong again.
Merlin : Listen to me…
Arthur : You know me Merlin, I never listen to you.
Mais voilà, Arthur a convaincu. Oui, il a le coeur pur, donc il ne mourra pas. Il va juste ronfler pendant quelques minutes.
Merlin : You’ve killed him ! I was meant to protect him !
Anhora : He is not dead. He has merely consumed a sleeping draught. He will come round shortly.
Merlin : What ?
Anhora : A unicorn is pure of heart. If you kill one, you must make amends by proving that you also are pure of heart. Arthur was willing to sacrifice his life to save yours. He has proven what is truly in his heart. The curse will be lifted.
Et même que tout finit trop bieng puisque la licorne se repointe, c’est cucul à mort.
Anhora : When he who kills a unicorn proves himself to be pure of heart, the unicorn will live again.
Ben ouais, on parle quand même d’Arthur Pendragon, les mecs.
Si si Sorcière je vois une ressemblance (de plus en plus forte même, depuis que j’ai mis le doigt dessus…) entre Jensen et Bradley. C’est probablement plus avec Jensen époque Dark Angel, c’est à dire avec 10 ans de moins mais ça me frappe aussi beaucoup dans tes captures de cet épisode!!
Ah ben je te crois, alors. 😀 J’avoue que je commence à le trouver tout doucement à mon goût, le jeune Arthur, il a des moments où il est vraiment très mignon, avec de jolies expressions. Bon, il est blond, mais bon. Personne n’est parfait.
Eh en revoyant la capture, la plage du Septième Sceau c’est pas Bad Wolf Bay/Alfava Metraxis ?
A mon avis, c’est toujours la même… 😉
Oui je le trouve aussi de plus en plus beau… Et d’accord il est blond mais ça arrive à des gens très bien!! Il y a avait d’ailleurs une fréquenteuse de ton blog (j’avoue avoir oublié qui c’est…) qui disait qu’Arthur et Eric était ses deux "crush" blonds…
Eh oui, comme quoi, tout arrive. Moi, des blonds, cette année, j’en ai aimé un certain nombre.
une autre a ajouté à la liste de celles qui craquent pour Bradley. Pourtant les blonds c’est rare que je les trouve mon goût, mais il a de beaux yeux et une bonne mâchoire. Sans compter qu’il joue bien quand même (surtout les idiot, parce que ce pauvre Arthur ils nous le gâtent pas toujours)
Je plussoie à tout ce qui a été dit.. Artie devient sacrément yummy au fil des épisodes… et il mange plus proprement qu’Eric. Même le rat.
Ha oui, me rappelle bien cet épisode. En effet c’était assez gnangnan et ce pauvre Arthur mériterait bien des baffes. Mais la leçon fut bonne, je crois lol La licorne était vraiment très belle, mais c’est un détail.
Je trouve que le Bradley joue très bien le grand crétin.. Il me fait bien rire.. C’est d’ailleurs ça qui est fort dans la série : ils arrivent à me faire rire entre deux passages plus sérieux et graves de l’histoire…