The Plan (1&2)
(Pour lire la suite de mes commentaires sur The Plan, faites défiler la première partie postée la semaine dernière, c’est à la suite. Je rajouterai et ferai remonter la review à chaque nouvel ajout. See you on the other side !)
Bon, eh bien j’ai longtemps fait une grosse allergie à ce téléfilm. D’abord parce qu’on ne m’en a dit que du mal, beaucoup trop. Imaginez que vous ayez un gros millier de lecteurs quotidiens, que les trois quarts soient des tarés de BSG et que les trois quarts de ces trois quarts le soient suffisamment pour vous écrire un mail pour dire à quel point ils se sont fait chier. Imaginez ensuite que vous ayez pas mal de potes qui vous racontent à quel point ils ont bien dormi devant The Plan… vous commencez à situer. Et puis aussi, un jour, enfin un soir, je devais regarder ce téléfilm et on m’a fait un plan (lol) qui m’a un peu refroidie.
Enfin le temps passant, j’ai eu de moins en moins envie de le voir et pour cause. Et de moins en moins le temps. Et voilà !
Du coup, il est temps que réparation soit faite, ne serait-ce que pour clore cette fichue rubrique pour toujours et à jamais. (Gloups.)
Bon, vous comprendrez qu’on procédera par tranches d’une demi-heure or so, sinon j’en ai pour trois semaines à la pondre, cette review, et puis ça m’empêchera de pioncer devant parce que déjà, bonjour les absences au bout de vingt minutes.
Ensuite, je ferai comme pour la mini-série, je collerai les morceaux et hop, ni vu ni connu je t’embrouille ! En plus, il se trouve que même après environ douze visionnages, j’ai toujours des choses à dire sur les différents épisodes dont on a de gros (gros, j’ai dit gros ?) aperçus dans cette conclusion, donc autant découper.
Pour commencer, l’intro (qui dure à peu près vingt minutes le temps de tout faire péter) est démente.
Saul : The Cylon were created by man.
Autres cylons : Blablabla la suite.
Je ne suis pas super fan des FF dans leur bouillon Maggi, mais il faut bien rappeler qu’ils sont des FF et qu’ils font super partie du Plan.
(Oui, enfin bon, tout de même, ça fait un petit quelque chose de voir Saul tremper là-dedans.)
Tellement ils font partie du Plan que c’est pour eux qu’on a mis ce Plan au point. Rien que pour les faire chier. Ce qui est super minable et tout à fait indigne de la magnificence (qu’on imaginait) d’un personnage tel que Cavil. Alors l’intro a beau être démente, ça fait un peu gagne-petit. Et on se demande comment ces abrutis de Regular Seven ont pu se laisser balader de la sorte par un seul de leurs frangins alors qu’il aurait suffi de le flanquer au grenier (ah non, merde, ça c’est dans une autre série), enfin, de l’archiver, quoi, pour qu’il leur foute la paix à jamais et qu’ils continuent de compter tranquillement leurs boulons. Qu’ils sont donc crétins, ces Regular Seven finis au pipi.
En tout cas, la petite conversation des deux Cavils qu’on s’apprête à airlocker est bien mignonne, c’est déjà ça. De toute façon, Oedipe-Cavil, il s’en fout bien de se faire airlocker, il a déjà fait tout le boulot, limite ça l’amuse.
Brother Cavil : But first we’re going to die in a vacuum.
Brother Cavil : There’s a 170 ft launch tube in front of us, we might die of our injuries before we get to the vacuum.
Brother Cavil : I don’t like you.
Brother Cavil : I understand that.
Bon, les réponses qu’on se fout d’avoir commencent très tôt. Aussitôt que Caprica et son Gaius se mettent à se promener sur le campus de SFU, c’est parti pour les révélations et les raccords complètement miteux.
C’est donc avec Cavil que cette version de Six avait rendez-vous sur Caprica. Les mecs, sept ans après, laissez-moi vous dire qu’on s’en branle quand même un tout petit peu et que limite garder une part de mystère a du charme. Mais bon.
Au passage, le fumier de Cavil lui recommande amicalement de s’empoisonner. Mais va chier, vieux croulant !
Donc durant ces vingt premières minutes, les pions se mettent en place et les vaisseaux commencent à larguer leurs crottes sur les Colonies. Pendant que nos FF vivent tranquillement leurs dernières secondes de petites gensses de rien du tout et que l’Hybride nous tape un de ses nombreux délires, mais attention, carrément compréhensible, pour une fois, le délire.
Hybrid : The makers of the makers fall before the child.
(Yeurk.)
Autant dire que les explosions sont de toute beauté et tout à fait à la hauteur de la série. Contrairement à la suite. L’occasion d’aller faire un grand tour sur l’ensemble des Colonies, ce qui est plutôt sympa.
(Un petit goût de Judgment Day.)
Hybrid : The farms of Aerilon are burning. The beaches of Canceron are burning. The plains of Leonis are burning. The jungles of Scorpia are burning. The pastures of Tauron are burning. The harbours of Picon are burning. The cities of Caprica are burning. The oceans of Aquaria are burning. The courthouses of Libran are burning. The forests of Virgon are burning. The colonies of men lie trampled at our feet.
Et pendant que certains se réjouissent, limite se marrent…
D’autres rigolent nettement moins.
(Moi je ne voulais pas savoir comment Ellen se retrouve dans la Flotte, perso. Mais bon.)
Par contre, j’ai adoré suivre Sam. Ca, c’était excellent. Faut dire qu’il est terriblement divertissant ne serait-ce que parce qu’on a envie de s’évanouir dans ses bras toutes les trois secondes rapport à ce qu’il est quand même super top canon 24h/24. (Et qu’en plus, Bamber n’est pas là pour me distraire.)
Sam : This has happened before.
Pis beaucoup de petits détails mignons, genre Jean Barolay qui sanglote dans les bras du coach, arf, on ne la reverra jamais pleurnicher de la sorte, cette brave rouquine.
Hop, quasi la même scène que dans Downloaded, je parierais que c’est filmé au même endroit, sans doute à SFU, d’ailleurs.
Et puis le fait est que tout le monde s’en remet tout de suite à Sam, ce qui est assez dingue, comme s’ils sentaient tous que c’est lui qui est le mieux à même de comprendre ce qui se passe.
(Intermède pornographique cybernétique.)
(On vous dérange ?)
Pour finir ce premier petit bout… et non, je ne parle pas des attributs des boîtes de conserve…
Ca m’a fait un petit pincement au coeur, dites donc.
To be continued !
!!! DEUXIEME PARTIE !!!!
C’est parti pour le début du calvaire.
Alors, ce que j’ai aimé :
Revoir les deux vieux côte-à-côte. Les ayant vus en vrai, ensemble, à la Fedcon l’an dernier (je mesure encore plus ma chance aujourd’hui, c’était mythique, tout de même), j’apprécie plus que jamais leurs apparitions en duo à l’écran. Et leur performance. Ils sont fabuleux.
Jean.
Je suis très heureuse que l’actrice ait pu être là pour reprendre son rôle de rouquine et la voir autrement qu’en nénette super-endurcie. The Plan apporte vraiment de la profondeur à son personnage, c’est peut-être anecdotique, mais pour des yeux avertis comme les miens (et sans doute les vôtres), c’est précieux.
Il se dégage quelque chose de très chouette entre elle et Sam. Je regrette un peu que ça n’ait pas pu être davantage développé dans la série mais évidemment, avec le casting déjà très étendu, difficile de faire plus. On a envie de se demander pourquoi ce n’est pas vers elle qu’il a louché avant de se tourner vers Kara, mais comme on sait déjà pourquoi (FF/Kara’s destiny), est-ce vraiment utile ? En tout cas, les craquages de Jean Barolay, j’ai adoré et je trouve l’actrice super bonnasse et télégénique. Avec Sammy, ils sont super complémentaires, un craque, l’autre est toujours là pour le relever.
Très spectaculaire d’ailleurs la scène où ils découvrent les clones, on a mal pour eux. Et puis les charniers, huuuum, top yummy !
J’ai aimé aussi le très bon raccord de la scène d’ouverture de « Water ». Bluffant, même. Je ne suis pas du tout satisfaite du coup de l’éléphant que je trouve inutile et bidon au possible, mais je dois avouer que tout en connaissant parfaitement l’épisode et la série en général, je suis incapable de dire où s’arrête « The plan » et où commence « Water ».
Sympa aussi de voir les espions infiltrés dans la Flotte se faire mettre minables par Cavil, dommage qu’ils aient l’air de parfaites truffes, entre Shelly qui se fait traiter de blonde…
Cavil : Very smart. Or maybe it’s the glasses.
Et ce dégénéré de Doral qui se laisse barder d’explosifs sans broncher.
Etc…
En revanche, le Leoben de Kara est plutôt bonnard. J’ai adoré la scène où il écoute les communications des vipers en loucedé et avec son sourire über-creepy.
Et le truc qui m’a fait faire « aaaaaawww », c’est l’intervention du jeune Socinus. Souvenez-vous, il dédouane le Chief accusé de sabotage (alors qu’il protège en fait Boomer) et atterrit au gnouf pour ses beaux yeux avant de se faire découper en tranches sur Kobol et euthanasier comme un chien errant.
P’tit bonhomme.
Pareil, la mise en place du mémorial, assez chouette.
Evidemment, ça fait un peu mal au cul qu’il punaise les flyers de Cavil faisant l’apologie du Plan. Pas gonflé, lui.
J’ai aussi aimé Ellen en piteux état appelant Saul aussitôt qu’elle peut placer un mot.
Et Cavil qui évoque « Papa ».
J’ai pas aimé :
Le fait de découvrir que Mme Olmos (senior, hein, je ne parle pas du chien chaud) soit plus jeune que moi.
(Le vieux fumiiiiieeeer !!!)
Que les Regular Seven passent pour de parfaits demeurés. Pauvres Skinjobs, la saison 4 les avaient déjà bien enfoncés, franchement avaient-ils vraiment besoin de ça ? Pas vraiment, non.
Concernant le Simon planqué dans la Flotte, je n’ai pas encore d’opinion. Je trouve ça assez inutile. C’est sans doute pas mal de développer ce personnage somme toute resté assez énigmatique, mais ça ne m’a pas fait grand-chose.
J’ai aussi trouvé regrettable qu’ils n’aient pas pu ravoir l’actrice de « The Farm » pour reprendre le rôle de Sue-Shaun. Ca fait un peu tache.
To be continued…
Je pense que c’est clairement grâce à l’utra-présence de Sam que j’ai eu beaucoup plus d’indulgence que tout le monde sur ce téléfilm ! 😀
Wah BSG! !!!
Bon ça fait tellement un bail que j’ai vu ça que je ne saurais plus trop quoi en dire en détail si ce n’est que ça fait même déjà tout bizarre de revoir des captures de Lee et Kara (même écrire Lee et Kara c’est bizarre XD) et que bon c’est vrai que mon impression général après ce film était pas super bonne… Enfin disons que j’étais tellement contente que ce film existe que je me suis direct dit que forcément ce serait trop bien et que du coup ba j’étais un peu déçue quand même!
Mais bon les "trucs" explicatifs c’est jamais top, j’aimais qu’il y ai certaines parts de mystère.
Pour la scène ou six rencontre Cavil y avait déjà la version du bouquin, ça me suffisait. De toutes façons on savait bien depuis le début, même sans le voir qu’elle parlait avec un "confrère" XD
Enfin voilà, et merci pour la review Sorci ^^
Pareil que l’amie Mano 😉
Mais comme je l’ai souvent dis, de toute façon je suis bon public et j’étais quand même bien contente de les retrouver !!
je n’ai pas trouvé ce téléfilm mauvais, je l’ai trouvé assez inutile.
En fait, on nous montre des scènes qu’on nous a déjà racontées dans BSG. Donc forcément, la réaction est "ben oui… j’étais au courant…"
Sinon, pour ceux qui veulent savoir ce qu’est devenu le Josh de The West Wing, et pour les fans de moustache qui tue (je sais que c’est le cas de la sorcière), je vous recommande vivement The Good Guys qui a démarré récemment…
Oui je me souviens que ça ne m’avait pas transcendé non plus, alors que c’est normalement le cas avec tout ce qui a un rapport avec BSG. ^^
Peut-être parce que j’avais essayé de prendre le film comme un bonus, mais que c’était un peu long pour ça (et de la redite).
Ou bien tout simplement parce que je n’avais pas pris plus de plaisir que ça à suivre les personnages de The Plan (à part Saul), du fait que je n’y trouvais rien d’inédit concernant les persos qui pour moi étaient l’essence de la série (genre…. vous savez ce mec là…à la moustache dévastatrice… XD)
Mais après plus d’un an de disette Bsgienne, peut-être que ça passerait mieux ?
*le note sur sa liste des trucs à faire* ^^
Salut la Sorcière! Avant de voir ta caps, je ne m’étais pas rendu compte que c’est Vancouver que les toasters atomisent ! Ils ne se sont pas trop foulés, ils ont utilisé une belle vue Google Earth! 😀
A part ça, téléfilm un peu inutile. Mais quand on est fan, on ne peut pas vivre avec l’idée qu’on n’a pas tout vu BSG !
Je ne pense pas que ce soit pour ne pas se fouler, je pense surtout que c’est une petite métaphore sympatoche genre on fait péter la ville où on a si longtemps tourné pour clore la série. J’aurais fait pareil. 😉