517 : 99 problems
Bon ben heureusement qu’il y a Daniel Jackson, dans cet épisode, parce que sinon, je me serais drôlement fait chier. Et encore, on ne peut pas dire que son personnage fasse des étincelles. Daniel Jackson, merde. Le mec qu’on a tué soixante fois. Le mec que tu lui parles une langue extraterrestre, en douze secondes et demie il te la traduit et te récite les déclinaisons.
Oh, je vous rassure, je me suis bien poilée au début quand il fait l’étalage de sa science des langues mortes en nous exorcisant un démon de main de maître, au point de rendre le Grand Truc extrêmement jaloux. C’est clair qu’il en prend un vieux coup dans les babines, Mister Ivy League, ça le laisse tout coi, ça nous fait des vacances.
Donc les Weuh débarquent dans un village de bouseux, sans doute un hommage à Stargate. Mais les Weuh sont quand même contents, quelque part, parce que ces bouseux-là, certes ils se trempent le derrière dans l’eau bénite trois fois par jour, mais c’est aussi des chasseurs super organisés. Ils te font des expéditions punitives de folaïe, ça exorcise à tout va et dans un premier temps, les frères Winchester, ils trouvent ça trop d’la balle parce que ça les change d’avoir un peu de renfort. Mais bon. Sont pas très fins, quand même. Ca ne leur a jamais tellement porté bonheur de faire équipe avec d’autres tueurs, d’ailleurs, s’ils étaient un peu doués en maths, ils comprendraient que plus t’es nombreux et plus tu risques d’avoir des pertes. Là, c’est ballot, c’est un gamin à qui Dean était en train de refiler une binouze qui se fait saigner comme un goret. Oups.
(Comme quoi il faut pas boire quand on n’a pas l’âge, c’est mal.)
Alors là ça commence à partir dans tous les sens. Déjà les parents sont moyen contents, on s’en doute, mais en plus, la grande prophétesse de cette riante petite communauté prend la situation en main. Précisons que la délicieuse enfant est censée être une frangine de notre prophète Chuck. Sauf qu’avec sa gueule de fourbe et son sourire à 3,95 c’est difficile à avaler.
Pas de bol, vraiment la meuf, je peux pas la blairer. Sa tronche ne me revient pas, c’est épidermique. J’ai dû me retenir de balancer mes tongs sur l’écran de l’ordi.
Ensuite, la manière avec laquelle elle entortille tout le monde m’a bien débectée. Que les gens sont donc cons quand ils sont à plusieurs. « Bon, ben puisque les gentils du village sont plus nombreux, on va griller les moins gentils du village qui sont moins nombreux. » Grosso merdo. Affligeant. Et agaçant.
Forcément, tout ça m’a un petit peu gavouillée. Moi et les fanatiques religieux, ça fait deux, définitivement.
Heureusement, j’ai trouvé le padre très bon…
Et c’est quand même un des premiers à envisager que son engeance de fille ait un léger problème. C’est grave, je vous dis.
Ensuite, il y a Cas’. Qui ne sait pas trop se servir de sa boîte vocale…
Et qui est rond comme une queue de pelle.
Sam : What’s wrong with you ? Are you… drunk ?
Castiel : No. Yes.
Sam : What the hell happened to you ?
Castiel : I found a liquor store.
Sam : And ?
Castiel : I drank it.
Ca me rappelle quelqu’un !
Heureusement que Cas’ débarque, quand même, parce qu’il m’a fait trop poiler avec sa blague angélique (aussi drôle que la blague jaffa, vous remarquerez qu’on en revient toujours à Stargate : « It’s much funnier in Enochian »), et aussi un peu parce qu’il débarque avec la solution : notre prophétesse n’est pas une Chuck en jupons, du tout, c’est une impostrice de sa race et pour cause, c’est rien de moins que la pute de Babylone. (Là, votre Sorcière est pliée de rire, elle sait pas pourquoi, elle a pourtant une sacrée endurance dans l’absurde mais ça, c’était sans doute le truc de trop.)
Castiel : Her goal is to condemn as many souls to Hell as possible. And it’s just beginning. She’s well on her way to dragging this whole town into the pit.
Dean : All right. So then how do we go pimp of Babylon all over this bitch ?
Eh bien, chéri, pour occire cette demoiselle de petite vertu, il faut un vrai serviteur céleste. Alors, pas toi, pas toi, pas toi, pas toi, toi non plus, forcément, toi ça va pas le faire… Y a bien Sam qui est niais juste ce qu’il faut mais bon, ça va être juste sachant qu’il doit servir de costume à Lucifer.
Castiel : The Whore can only be killed by a true servant of Heaven.
Dean : Servant like… ?
Castiel : Not you, or me. Sam, of course, is an abomination. We’ll have to find someone else.
Super, et pourquoi pas un casting, aussi ? Etant donné le menu fretin qu’on trouve au village des bouseux, ça s’annonce chaud et en plus je suis pas sûre que le jury de la Nouvelle Star soit dispo. (Zut, j’ai croisé Manoeuvre, l’autre jour, j’aurais dû lui demander.)
Sur ces bonnes paroles, Cas’ se morfond, bouhouhou, Papa l’aime pas, tout ça, c’est la déprime totale. Comme ses deux compagnons d’infortune, Cas’ a perdu la foi, et c’est bien de ça qu’il s’agit dans cet épisode. De la foi qui aveugle les bouseux tellement qu’ils veulent aller au paradis (pour le coup, ils peuvent toujours rêver, maintenant) et de la foi dont manquent désormais cruellement nos héros. Ils arrivent au bout du chemin, ils en ont plein les pattes, il est temps que ça s’arrête. Je n’ai pas trop aimé cet épisode et globalement, j’ai un peu de mal avec cette deuxième partie de saison, mais une chose est sûre, elle reflète super bien l’usure des personnages et c’est peut-être ça qui me la rend difficile à regarder.
Comme d’hab’, j’ai beaucoup aimé la simplicité de la relation Dean/Cas’, les deux acteurs jouent vraiment ça très bien. Le « how do you manage it ? » de Misha est splendide. Et le « big expert on deadbeat dads » était très chouette aussi.
La surprise, c’est bien sûr que Dean liquide la ribaude alors que normalement, serviteur du très haut, blablabla. Ah ben pour le coup, il repassera avec sa crise de… euh… de foi. (Pardon.)
Ouh la la, ça fait se poser plein de questions, cette histoire ! Surtout au Grand Truc qui se met à flipper sa grande race.
Sam : Are you gonna do something stupid ?
Dean : Like what ?
Sam : Like Michael-stupid.
Allez, tais-toi, tu m’énerves.
Au final, cet épisode, c’est surtout une mère qui déclenche une mini-apocalypse parce qu’elle espère revoir son fils mort. Forcément, ça donne pas super le moral. Pour Dean, c’est un peu le coup de grâce. Dean sur qui tout le monde se repose, qui récupère Castiel en petits morceaux et à qui le frangin sort ses splendides « tu peux pas me faire ça à MOAAAA ! ».
Se rendant compte que ça commence quand même à sentir un peu le cramé, notre drama-queen s’en va donc faire ses adieux en toute simplicité à celle qui représente depuis un petit moment toute la vie qu’il n’aura jamais. C’est très mignon, mais soit il en fait trop, soit il en fait pas assez.
Et aussitôt qu’elle ouvre la porte, il se rend compte qu’il a fait une connerie, le grand héros. Ouais, il aurait mieux fait d’aller se rincer le sifflet au tord-boyaux parce que là, oups, situation inextricable. Elle veut qu’il entre, il veut pas. Mais euh… il fout quoi sur le pas de la porte, alors, exactement ?
Ben il sait pas trop. J’imagine qu’il ne s’attendait pas à ce qu’elle veuille le garder. Visiblement, elle l’attendait, la pauvre Lisa. (Entre nous, qui n’attendrait pas Dean Winchester quand il vous a sauvée, vous et votre marmot qui n’est même pas de lui ?)
Bref.
Dean : Look, I have no illusions, OK ? I know the life that I live. I know how that’s going to end for me. Whatever, I’m OK with that. But I wanted you to know that when I do picture myself happy it’s with you and the kid.
Alors, je confirme : le truc que toute gonzesse voudrait entendre.
Pour le coup, il aurait peut-être mieux fait de ne rien dire. Mais bon. C’est quand même toujours sympa de se dire que Pénélope attend en faisant son canevas.
Enfin voilà. Pas un mauvais épisode en soi, et même de chouettes trucs. C’est plutôt moi qui n’y suis pas trop, on va dire. En tout cas, c’est chouette que Dean avoue enfin à Lisa (et surtout à lui-même) qu’au final, ben oué, il en rêve de cette petite vie pépère en banlieue, à emmener le gamin au base-ball et à manger du poulet avec de la purée. Avec un trou dans la purée pour la sauce.
quel chouette article
c’est vraiment ça
mais cette deuxième partie de saison est très inéluctable et bizarrement, moi j’ai bien aimé, après avoir pas mal rechigné dessus… quand on se laisse embarquer, au final, on regrette pas le voyage 🙂
Ah ben pareil, j’ai passé mon temps à râlouiller sur chaque épisode en me disant "bon, ça se traîne, allez, déballez-moi les éclairs, les trompettes, les hordes de démons et tout le tremblement !" mais finalement, en y repensant, j’apprécie assez ce long voyage des deux frangins.
Et leurs moments drama-queen, allez, c’est tout eux en fait ! LOL
La 2e moitié de saison était hyper lourde. Mais c’était l’ambiance voulue. Ca s’accélère après heureusement…. C’est très bien écrit ton article, un vrai plaisir de le lire. C’est comme si on y avait le droit encore un peu avant la prochaine saison…
Daniel Jackson ?? Comment j’ai pu rater Daniel Jackson ?
*part se flageller en pénitence*
J’ai aussi trouvé cette fin de semaine lourde, glauque, un peu comme ce qui doit tourner dans la cervelle d’El Deano.
Il était magnifique en Hawkman aussi ce brave Daniel ! :green:
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A part ça, j’avais bien aimé cet épisode (de Supernatural). J’ai beaucoup aimé l’ambiance fin du monde même si j’aurais préféré que ce soit dans un village amish. Par contre, c’est là où j’ai senti que je m’endormais devant la plupart des épisodes parce que je ne sais pas du tout qui est Lisa !
a2008.blogsorciere.com/in…
Révise ! 😀
@Moreta : Daniel Jackson ?? Comment j’ai pu rater Daniel Jackson ?
*part se flageller en pénitence*
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bhein je te rassure, je ne l’ai reconnu qu’au bout des 2/3 de l’épisode ^^. Et encore j’ai fait pause, retour arrière et visite sur wiki (english) pour vérifier. Pourtant je l’avais vu il n’y a pas longtemps dans Smallville (merci Popo je me sent moins seule) et même dans Sanctuary ! C’est que notre Danie,l ultra-ressuscitable il faut bien l’avoué (vas-y que je te fait l’ascension, que je redescend, que je fait un tour dans un cercueil, que …), on est trop habitué à le voir rasé de prés, bien coiffé et à lunettes
Pareil, je me suis un peu ennuyé devant cet épisode. Heureusement que Cas’ est passé dans le coin, rond comme une queue de pelle et avec sa franchise angélique
Révise !
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Et ben soit je n’ai pas vu l’épisode, soit je bossais trop dur (hahahahahahakofkof©) mais je l’ai complètement complètement oublié !
Avec plaisir Breched ! LOL
La gestion des relations amoureuses dans SPN, c’est vraiment vraiment accessoire, enfin au moins Lisa-je-sers-à-rien fera pas lever les foules.
Je suis pas du tout convaincue perso. Trop plat, trop téléphoné, trop "rien à foutre".
(et je crois que je porterai le deuil de Joe toute la série de tte façon ! 😛 )