301 : Bad blood

Hiiiiii, la reprise de True Bloooood !

Raaaaah, enfin ! True Blood est de retour, l’été peut commencer ! Nostalgie, quand tu nous tiens… J’ai l’impression que c’était hier que je regardais la fin de la saison 2. (En même temps c’est pas tout à fait faux puisque le Dark Side et moi nous sommes employées à voir l’intégrale ensemble et il ne nous reste plus que le final pour boucler.)
Bon, eh bien on prend les mêmes et à défaut de recommencer, on continue !

Commençons avec notre adorable cruche de service. Qui est toujours aussi cruchette, ma foi. Qui jette toujours un regard étonné sur tout ce qui l’entoure, qui se démène tant qu’elle peut pour retrouver son homme à qui elle n’a même pas eu le temps de dire « oui ». Forcément, j’ai ri de la voir s’agiter dans tous les sens dans sa belle robe. C’est pas très gentil, mais j’ai trouvé ça fort rigolo.

Evidemment, tout le monde s’en branle total que Vampire-Bill ait disparu. Après tout, c’est un vampire… et en plus c’est un mec, donc d’autant plus susceptible de planter là la péronnelle qui n’est pas fichue de répondre à sa demande en mariage.

(C’est ce que pense très fort cette brave Kenya.)

Bref, la Sook’ va chercher un peu de soutien moral (voire plus si affinités) auprès de ses super-potes vamp’. Genre Jessica. Qui a quelques soucis personnels à régler.

Mais qui nous gratifie d’un adorable « gnihih » quand elle apprend le coup de la demande en mariage.

Par contre, on notera qu’elle n’apprécie pas que Sookie n’ait pas dit oui TOUTD’SUITE à son créateur.

Pffff, y a personne qui comprend la pauvre Cruchette, alors légère et court vêtue, elle s’en va à Fangtasia sangloter sur l’épaule de Pam. (Paaaaaaam, ma Paaaaaam, tu es TROP merveilleuse d’la boulette !)

Pour la réconforter, donc, Pam l’emmène à la cave où Eric est en train de limer d’importance sa nouvelle danseuse. C’est frais, c’est charmant, on en redemande.

Pam, elle, s’amuse. Elle sait que si elle est sage, elle aura les restes. Hi hi, trop bien.

L’occasion pour Eric de se vanter de ses prouesses en matière de bagatelle (SIX HEURES ??? ) et de nous dévoiler sa… enfin sa face cachée, quoi.

Etc… etc…

Etc…
Une fois que j’ai eu repris conscience, quelques heures plus tard, je me suis encore une fois bien amusée de voir la pauvre Sookie se faire recevoir à coups de pied au derche par sa meilleure amie en deuil. Hé bé putain, sale journée pour Miss Lavande 2010.

Avec ça que le ménage est toujours pas fait chez mamie. Franchement, le petit personnel, de nos jours…
Non, vraiment, Sookie n’est pas aidée. Heureusement qu’elle a sous la main BabyVamp qui commence tout doucement à capter comment ça marche d’être vampire. Très intéressant, d’ailleurs, le super appel des créateurs à leur progéniture. J’ai trouve ça très mignon et flippant, ça me plaît bien.

En tout cas, je suis très très très ravie qu’on voie autant Pam. C’est vraiment un personnage en or, elle m’éclate tellement elle plane tout là-haut.

Sa petite balade du soir, d’abord chez Sookie puis chez Lafayette est excellente, ça m’a beaucoup rappelé les bouquins, c’est tout à fait ça.

Et ça nous vaut la MEILLEURE réplique de tout l’épisode. Rien que ça.

Pam : I don?EUR(TM)t know what it is about me that makes people think I want to hear their problems. Maybe I smile too much. Maybe I wear too much pink. But please remember, I can rip your throat out if I need to, and also know that I am not a hooker. That was a long, long time ago.

Hi hi hi. Pam.
Donc Pam, le seul moment où elle quitte son petit rictus supérieur et détaché, c’est pour veiller sur son créateur qui est quand même un fameux polisson, dans le genre. Ouh, des fois, Pam, elle lui botterait bien son petit cul moulé, malheureusement, elle n’a pas trop le droit pis ça se fait pas.

(Bon, quand il veut il arrête d’être aussi renversant, jepeuplu, moi.)

(On a dit assez !!!)

Eric, donc. Qui commence quand même à tremper dans des histoires très louches. Faut dire que la Majestée de Louisiane, faut se la fader. Dans le genre intrigante, elle se pose un peu là. Quand elle débarque avec le Magister sous le bras et son air de pas y toucher, sans mentir, j’ai eu envie de lui coller des claques.

Là pareil, je sais pas ce qui m’est arrivé, j’ai eu une absence.

(Ce type me rend dingue, un truc de malade.)

Bref, cette hiérarchie vampirique est assez fascinante et c’est génial d’entrevoir les échelons, qui est censé se soumettre à qui, et qui ne le fait pas forcément.
Du côté de notre autre vampire mâle, blah. Les malpolis qui l’enlèvent sont absolument écoeurants et j’ai été presque étonnée de voir le Billou leur échapper aussi… oui, bon… facilement n’est peut-être pas le bon mot. M’enfin ça va, quoi. Quelques heures dans la terre et il est comme neuf, le père Compton.
Le truc pas d’bol, c’est qu’il se lève frais comme la rosée du matin pour aller se flanquer au milieu d’une meute de loups. C’est pas très fin, ça.

(Le truc qu’on voit pas venir depuis douze mille kilomètres et environ six mois.)

Bon, dans la famille Compton, je demande la fille d’adoption. Ca va pas fort, la petite Jessica, globalement. Pas trop trop fort.

A priori, je dirais même qu’elle a un peu tué un monsieur, cette petite gourmande.
C’pas grave, moi je lui pardonne parce qu’elle est trop jolie.

Bon, sinon, pour continuer du côté des seconds couteaux, le père Jason, ça s’arrange pas super non plus. Arf… vraiment, le pauvre garçon, quoi. Je trouve qu’il devrait juste arrêter de réfléchir et confier toutes les décisions qui sont plus importantes que genre aller pisser à une personne de confiance parce que c’est plus possible. Mais quel DEBILE, c’est fabuleux !

Doh !

Ca tombe bien, Andy Bellefleur est là pour tout lui expliquer comment qu’il faut faire pour pas qu’on le croit coupable d’avoir un peu zigouillé le copain de Tara.

Andy : Conscience off, dick on, and everything?EUR(TM)s gonna be alright. (Deuxième meilleure réplique de l’épisode !)

Moralité, histoire de montrer à tout le monde qu’il va très très bien, merci, et que la vie continue comme avant…

Sauf que… euh…

L’obélisque refuse obstinément de se dresser. Pour cause.

Du côté de Toutou (Toutouuuuuu, je t’adooooore ), on ne peut pas dire qu’il se passe grand-chose hormis la visite impromptue du cher Billou qu’on voit venir à douze mille bornes avec son petit regard qui brille et sa voix toute mielleuse.

Et vas-y que je te taxe ta liquette, et vas-y que oooooh, j’prendrais bien une petite douche, mais boooon…

Bill : I’ll take what I can get.

Euh.

Et vas-y que je t’invite ouvertement le cabot à me rejoindre.

Bill : Unless you care to join me.

Heureusement, et j’ai fini par le comprendre quand Bill se met à se faire vraiment pressant, ce n’était qu’un rêve, ma chère Céline.

(Ah ah ! Je parie que vous l’aviez oubliée, cette brave Céline !)

Eh oui, Chienchien en a bien goûté du bon sang de vampire et comme il se doit, ça lui provoque des petites rêveries mouillées. Ah ben dites voir, il n’y va pas avec le dos de cuiller, le vieux Alan, pour faire démarrer sa nouvelle saison.

Sinon, Tara, ça va très bien. Si, si, très bien. Elle a retrouvé sa maman, cette délicieuse dame si équilibrée, et nul doute qu’elle va se remettre très très vite de la mort de son chéri.

D’ailleurs, elle ne nous claque pas DU TOUT une petite TS de derrière les fagots aussitôt qu’on a le dos tourné.

Pour finir, il est absolument indispensable qu’Arlene soit enceinte. J’ai trop envie de voir le Dr Sigmund Bellefleur papa.

Bon, je crois que je n’ai oublié personne. Globalement, de grands moments super jouissifs, drôles et craspecs à souhaits. Beaucoup beaucoup d’intrigues, je ne sais pas trop comment ça va être gérable sur la durée. Le problème avec True Blood, c’est que les personnages secondaires sont tellement exceptionnels qu’on ne peut tout simplement renoncer à aucun d’eux. Ca me crèverait le coeur de ne pas suivre Jessica, Arlene, Andy et les autres. Le problème bis, c’est qu’on a encore plein de personnages qui frappent à la porte (ou plutôt hurlent à la lune) et que ça me fait un peu peur, cette petite cohue.
En attendant, mon rendez-vous du lundi matin est de retour et je suis RA-VIE !