106 : A remedy to cure all ills
Bonsoaaaaar ! ^^ Bon, eh bien je regrette très fort de ne pas avoir mes captures parce qu’elles étaient très chouettes, mais comme j’ai très très envie de finir la saison 1 et pas du tout du tout envie de revenir sur ce que j’ai déjà vu, eh ben tant pis. J’ai refait quelques scènes qui m’avaient particulièrement marquée et vogue la galère.
A la base, j’ai pas super aimé cet épisode, je ne sais pas trop pourquoi. Je crois que c’est le fameux Edwin qui ne me revient pas. Il est plutôt bon, mais sa face de pizza n’a pas eu l’heur de me plaire, donc le coup de la capuche de Jedi, tout ça, j’ai moyennement apprécié.
En revanche, j’ai totalement adoré le fait que cette fois, on s’en prenne à Morgana vu qu’elle fait une Belle au bois Dormant tout à fait divine.
La réaction d’Uther était fabuleuse et c’est bon de voir à quel point il tient à elle.
C’était quelque chose qui manquait vraiment jusque là, on s’en doutait, bien sûr, car le roi a le coeur grand et que quand on se prend la tête comme il le fait avec Morgana, c’est forcément qu’il y a beaucoup d’amour là-dedans.
Bref, j’ai adoré ceci.
Ensuite, le fait qu’on envoie Gaius à la retraite, c’était très chouette aussi. Très logique car le pépère est effectivement bien vieux. Et très triste de le voir confronté au choix de sauver Uther ou Merlin. Avec quelle dignité il va faire son baluchon, remercier son souverain et toiser son supposé remplaçant. Waouh. Grande leçon. Et ptit Merlin qui est à deux doigts de se jeter dans ses bras et de crier « Popaaaa, pars paaaas », tenez, je m’en étrangle encore. 
Merlin : You’re not leaving ?
Gaius : I believe it’s for the best.
Merlin : Then I will come with you.
Gaius : Merlin, you’re like a son to me. I never expected such a blessing so late in life.
(Snirfl.)
Merlin : And you are more than a father to me.
Gaius : Then as a father, I must tell you, you must remain here. Camelot is where you belong.
Mais le meilleur, c’était sans doute de voir Merlin ravi de partager enfin son secret avec quelqu’un qui est comme lui, et de constater à quel point on peut rapidement se faire endormir par ces foutus sorciers.
Edwin : A gift like yours should be nurtured, practiced, enjoyed. You need someone to help you, to encourage you.
Merlin : Perhaps.
Edwin : Imagine what we could achieve if we shared our knowledge.
Merlin : I should be getting back.
Edwin : Of course. You must promise to keep our secret safe.
Merlin : Of course.
Edwin : People like you and I, we must look after each other.
(Et mettre au point une armée de clones qui un jour se retourneront contre la République.)
Au final, le pauvre Edwin n’est là que pour venger ses parents cramés par Uther (et dénoncés par Gaius, ouh que c’est laid). Anthony Head est fabuleux dans la scène où le sorcier veut le liquider, d’ailleurs, avec ses yeux écarquillés et tout le reste immobile.
Edwin : It seems the drugs I gave you have taken hold. Your body is now paralysed. Now, open your eyes, my lord. I want my face to be the last face you ever see. You took my childhood from me and now, finally, I take my parents’ revenge. Within a few hours, the beetle will eat into your brain and you will suffer as they suffered. And I long to hear you scream as they screamed the night you gave the order for the fires to be lit. With your death, magic will return to Camelot.
Voilà un regard qui crie : « Les booouuuules ! »
Bref, tout le monde en ressort un peu dégueulassé au passage et c’est pas plus mal, c’était une histoire très solide. Malheureusement, j’ai trouvé ça un peu longuet, je ne sais pas trop pourquoi. Il y a beaucoup d’histoires dans l’histoire. Je crois qu’à la base j’aurais aimé voir les gamins se décarcasser pour Morgana pendant tout l’épisode comme ils l’ont fait pour Gwen, pour Arthur et pour Merlin quand il le fallait. Nul doute que ça viendra, cela dit. 
N’empêche qu’une fois de plus, c’est une belle exploration des différentes relations entre les personnages… notamment de l’amitié entre Gaius et Uther, qui ne sautait pas forcément aux yeux, avant, et de leur histoire.
C’est une série qui, on dirait pas comme ça, est vachement axée sur les relations entre les personnages, et j’adore ça !
Moi, je déteste. (Comment ça, je suis pas crédible ? 😀 )
Alors moi cet épisode m’avait laissée une impression bizarre. Jusque là, Merlin, c’était plutôt le truc pas franchement sérieux, pas franchement profond… Et là j’ai trouvé le virage très très noir.
Parce que le Edwin quand même n’est qu’un pov gosse dont Uther a fait cramer vifs les parents sous ses yeux. Et finalement, c’est quand même lui qu’on traite comme le méchant alors qu’il a toutes les raisons de vouloir se venger et qu’à mon sens le vrai vilain c’est Uther qui à aucun moment d’ailleurs ne reconnaît son erreur, ou du moins la souffrance de cette famille.
La façon dont Gaïus est considéré m’a horrifiée ! Alors après de bons et loyaux services durant des années, il suffit d’une gus pour tout remettre en question ? D’un côté on a effectivement l’aspect affectueux d’Uther, mais on voit aussi qu’il est capable du pire, même pour ceux qui lui sont très proches et fidèles.
A partir de ce moment là, j’ai attendu l’instant où Uther allait prendre le retour de bâton. Et je ne dirais pas si je l’attends toujours :p
De toute façon, on se doute bien étant donné le traitement d’Uther depuis le début que quelque chose l’attend, et quelque chose de pas vraiment cool… moi, je n’arrive pas à le détester parce qu’il a un boulot vraiment ingrat et qu’en ces temps reculés, la moindre faiblesse d’un roi et couic. Ce que je trouve bien, c’est qu’il est dur avec ses sujets, mais l’est tout autant avec ses enfants. Bref, je l’aime bien, j’aurais sûrement envie de le planter dans la vraie vie, mais c’est certainement le personnage le plus complexe et le plus abouti du lot. Et des personnages comme lui, il en faut.æ
Ha je suis bien ok, il en faut. Mais cet épisode a marqué pour moi un tournant dans ma manière de regarder la série : à partir de là, j’ai bien saisi que pour Merlin il représentait un danger bien plus grand que n’importe quel ennemi de passage. Rien ne l’émeut, il est prêt à tout pour suivre sa ligne de conduite et surtout aucune concession ne semble envisageable. Je l’ai ensuite perçu comme une sorte de fanatique que rien ni personne ne peut raisonner concernant la magie. J’ai trouvé assez étonnant qu’un tel roi ait pu l’être si longtemps, en faisant preuve d’une telle dureté et parfois injustice. Je ne peux pas dire que j’aime le personnage car il m’agace dans sa manière d’être si borné au point d’en devenir atrocement méchant, mais il est en effet vital à la série.