104 : The poisoned chalice

Honneur, magie, bons sentiments… et grosses bêbêtes gluantes ! Huhuhu. J’adore cette série, en la regardant, je me sens rajeunir. D’ailleurs, j’ai presque fini la saison 1 à l’heure où je vous parle, je n’ai pas traîné. Je me suis endormie quelques fois mais ça n’a rien de dérangeant, je m’endors souvent devant Fringe, aussi, et ça n’en est pas moins une série que j’adore.
Donc là, ça commence à se gâter. C’est un peu chacun son tour d’être dans la merde et aujourd’hui, paf, c’est au tour de Merlin. Pour la bonne raison que Merlin, il a un peu Nimueh aux fesses.

Hé bé puté, vraiment, elle déchire, Michelle Ryan. On ne lui demande pas grand-chose à part être jolie et prendre un air mystérieux et pénétré en récitant ses sortilèges, mais ça marche, elle le fait très bien et nom de Zeus, elle est très belle. Un mélange d’Arwen et de Galadriel devant son puits.

(C’est vrai que par moments, elle ressemble grave à Liv Tyler.)

Et éventuellement aussi de déballer la marchandise quand il s’agit de gagner la confiance du petiot.

(Sacrédiou !)

Et il est adorable, le petit Merlin. Mais adorable comme c’est pas permis. Vrai, moi je craque. Déjà qu’il a des oreilles extraordinaires, en plus, il est trop choupi de base, quoi.

Adoncques, ce jour-ci, Uther fait la paix avec un souverain voisin. Ce qui est un peu la classe et tout.

Sauf que la Nimueh, soit-disant qu’elle sait que le roi ennemi il a mis la gougoutte empoisonnée dans le gobelet d’Arthur histoire de. Alors là, forcément, panique et tout. Et du coup, sans preuves ni rien, Merlin est forcé de boire la fameuse coupe histoire que ce ne soit pas Arthur qui tombe raide au kazou.

(Ce qui est splendide de dévouement, rah, Merlin, tu es grand.)

Et pour tomber raide, il tombe raide, le petit sorcier. Ouch, ça lui réussit pas du tout, les mélanges.

Pauv’ bichon.
Alors là, ça part en vrille un truc bien. Forcément, il y a quelque enchantement là-dessous et pour soigner le gamin, il faut (évidemment) une fleur impossible qui pousse tout là-bas là-bas, super loin. (Elle peut pas pousser dans le potager voisin, ça, non.)
Naturellement, le pauvre Arthur tout contrit est déjà en train de seller son cheval, sauf que le paternel se met en travers, eh oh, ça va bien, des domestiques, on en a assez, un de plus un de moins, on va pas risquer de se fouler le petit doigt pour sauver un de ces vermisseaux. (En gros.)
Donc ça gueule à tout va.

Arthur : Please, father. He saved my life. I can’t stand by and watch him die. (Aaaaaaaaaw !)
Uther : Then don’t look. This boy won’t be the last to die on your behalf. You’re going to be king. It’s something you’ll have to get used to.

Mais Morgana passe par là. C’est impressionnant l’influence qu’a cette petite. On ne s’en rend pas compte (enfin, surtout ces messieurs, hé hé) mais qu’est-ce qu’elle douée. Disons que du côté d’Arthur, tout ce qu’elle fait, c’est l’encourager à suivre ce qu’il veut faire et à désobéir à son père puisqu’il veut plus que tout sauver Merlin.

Morgana : Not that I listen to him. Sometimes you have to do what you think is right and damn the consequences.
Arthur : You think I should go.
Morgana : It doesn’t matter what I think. (Joli.)
Arthur : If I don’t make it back, who will be the next king of Camelot ? There’s more than just my life at stake.
Morgana : And what kind of king would Camelot want ? One who would risk his life for that of a lowly servant, or one who does what his father tells him to ?

Par chance, cette douce manipulatrice est du bon côté de la Force. Elle ferait des dégâts considérables, du côté obscur. Ce que j’adore, c’est que mine de rien, c’est souvent grâce à elle qu’ont lieu certaines discussions de fond qui vont beaucoup avancer les personnages, et comme en plus elle est très jolie, ben décidément, c’est un super personnage.

Etape suivante, donc, gérer la colère d’Uther qui apprécie moyen que son fils, son héritier, la chair de sa chair se fasse la malle alors qu’il a dit non et pas question, gamin, que je te file les clés de la limousine.

Uther : I expressly ordered Arthur not to go !
Morgana : It worked like a charm too.
Uther : Not another word !
Morgana : My lips are sealed. (Ah ah ah, la répartie de cette petite qui joue les femelles soumises alors qu’elle est d’une insolence à peine déguisée.)
Uther : I should have put him under lock and key.
Morgana : You can’t chain him up every time he disagrees with you.
Uther : Just you watch me ! I will not be disobeyed. Especially by my own son.
Morgana : No. Of course you won’t. (Ah ah ah bis, elle est hilarante.)
Uther : You knew about this, didn’t you ? Morgana… Don’t lie to me.
Morgana : Arthur’s old enough to make decisions for himself. (Voilà, je réponds sans répondre parce que je suis grave futée.)
Uther : He’s just a boy.
Morgana : Have you seen your son recently ? You have to let him make his own mind up.
Uther : Even if it means letting him go to his death ? (Here we go… )

J’ai adoré cet échange. Sans doute le meilleur de l’épisode. Il y a vraiment beaucoup de choses, là-dedans. Le papa qui étouffe de rage, d’amour et de trouille, Morgana adorable mais un brin cynique et sûrement la plus mûre émotionnellement parlant. Je parie qu’il n’y a qu’elle qui ose aller aussi loin avec ce bon roi, qui ose se dresser contre lui tout en essayant de le pousser à admettre que son fils est un grand, capable de prendre ses décisions et un jour de régner sur le royaume. Au fond, c’est vachement mignon, tout ça.
Donc, Arthur part chercher la fleufleur magique qui va permettre de sauver, ptêt bien, le Merlin. Qui va pas fort.
Une vraie quête digne d’un prince, on fait de la fantasy oui ou merde ?

Forcément, bêbêtes gluantes et à peine crédibles en force. Et l’enchanteresse qui est là pour lui mettre des bâtons (entre autres) dans les roues.

Rah, j’en aurais versé une petite larmiche de voir l’entêtement qu’Arthur met à aller cueillir la précieuse plante, au péril de sa laïfe, pris d’assaut par des milliasses de dégoûtantes arachnides.

Et là, le coup de grâce. (Oui, bon, je suis émotive, en ce moment, c’est lamentable.)

Merlin : Leave them Arthur Go, save yourself.

Aaaaaaawwww !!!

Nan mais franchement est-ce que c’est pas TROP TROP mignon ? Alors du coup, Merlin, tout mourant qu’il est, eh ben il fait de la magie pour donner un petit coup de pouce à son Arthur. Non mais faut arrêter, là, les garçons, je sanglote.

Seulement voilà, Arthur quand il rentre, il se fait drôlement attraper par son paternel. Déjà, il se fait flanquer en cabane comme un bandit de grand chemins, mais en plus, il se fait piétiner sa jolie fleur, et ça, ça le met dans tous ses états. Un truc de malade.

Arthur : No !
Uther : You have to learn there’s a right and a wrong way of doing things. I’ll see you’re let out in a week. Then you can find yourself another servant.

Pauvre Arthur, se crever le cul comme ça pour rien.

Aaaaaaaaawwwww. (Oui, encore.)

Mais comme cet épisode, décidément, n’en finit pas, c’est Guenièvre, la future Madame P. (enfin, on imagine, quand même, ils ne nous feraient pas ce coup-là et d’ailleurs, étant donné le peu d’intéractions qu’ils ont, on se demande bien comment ça va pouvoir arriver), qui vient récupérer la fleur, non sans mal évidemment.

Tout cela est très bien fichu même si on se demande bien pourquoi les soldats ne lui courent pas après quand ils se rendent compte que ce n’était pas elle qui devait apporter sa pitance à Arthur.

Après ça, vu que c’est l’épisode de tous les délires, Gaius nous fait de la magie pour soigner Merlin…

Ce qui est parfaitement contraire à ses convictions et m’a fait lâcher un petit « aww ».

Le petit farceur nous fait croire qu’il est clamsé, bien sûr. (Sauf que la série s’appelle « Merlin », donc bon, on se doute bien qu’ils ne vont pas le remplacer par un double cybernétique.)

Et comme Guegue est sur tous les fronts, vlan !

C’est compliqué, leur affaire !

J’aime bien les BTN (back to normal) dans cette série, c’est quelque chose qui me frustre souvent dans les séries un peu inoffensives, et là, non, pas du tout, parce qu’on prend le temps de reposer le truc en ouvrant vers la suite.

Uther : Those who practice magic know only evil. They despise and seek to destroy goodness wherever they find it, which is why she wanted you dead. She is evil. (Vlan, sans appel.)
Arthur : It sounds as if you know her. (Oui, oui, on voudrait bien savoir !)
Uther : I do. To know the heart of one sorcerer is to know them all. You did the right thing, even though you were disobeying me. I’m proud of you, Arthur. Never forget that.

Han ! Ce roi est fabuleux. Vraiment, super personnage. Et superbe acteur.

Pareil, les deux petits tout gênés qui limitent se tapent dans le dos alors qu’ils auraient tout sacrifié l’un pour l’autre, arf…

Et donc restent deux questions : quels sont les liens entre Uther et Nimueh et pourquoi celle-ci veut liquider Merlin. (Oui, enfin si elle n’aime pas beaucoup les Pendragon, il y a des chances qu’elle n’ait pas super envie de voir Arthur devenir le grand roi qui va unir tous les petits royaumes de la perfide Albion.)

Merlin : I still don’t understand why she went to all the trouble of framing Bayard. She could have just kept quiet and killed Arthur.
Gaius : Destroying Arthur and Camelot wasn’t all she was after. She knew you would be forced to drink that wine. It was you she wanted to kill. It seems someone else knows you’re destined for great things, Merlin.

Et peut-être aussi parce qu’il est trop trop mignon !