103 : The mark of Nimueh

Non mais envoyez-moi tout ce petit monde à Poudlard !
Evidemment qu’il fait des conneries, ce pauvre petit Merlin, si on ne lui apprend pas, comme à tout bon superhéros qui se respecte, qu’avec les grands pouvoirs viennent les grandes responsabilités. Hein ?
Hi hi hi. (Je me marre.)

Allons, je me marre, mais je passe de très bons moments. C’est fou comme la simplicité ça fait du bien, des fois. Je veux dire, c’est très agréable de passer ses soirées avec les plus grands génies de la série télé (et je ne cracherai pas sur Alan Ball demain matin), mais alors, les passer avec Merlin ça fait des vacances.
En plus, bé dites donc, on a de chouettes guests. La Lady Christina de Souza du Docteur qui vient nous jouer Dame Nimueh (et qui est parfaite, en plus !), ça m’a vraiment fait plaisir.

Cette dame bionique a donc décidé de nous envoyer un bon paquet de citoyens de Camelot sucrer les fraises au moyen d’une étrange maladie et d’une étrange créature.

Ca ne plaît pas trop trop à Ta Majesté qui nous pète dans cet épisode encore un joli câble, comme chaque fois qu’il est question de sorcellerie. Il n’aime pas trop ça, Ta Majesté.
Bref, ça trépasse à tout va et bien sûr, ouhla, pas question de répondre par la magie parce que sinon on va se faire tirer les oreilles. Non, non, on fait ça à l’ancienne, mon jeune Padawan, parce que ce serait trop ballot d’aller se faire brûler vif en se faisant choper comme des manants.

J’aime vraiment beaucoup Gaius. Quelle patience il faut avoir pour essayer de canaliser un petit gredin comme ce Merlin qui est un bien brave garçon mais un peu impulsif et bien prompt à se jeter dans tous les pièges qu’on lui tend.
Exemple ici alors que le papa de Guenièvre se retrouve affligé de cet étrange mal. Forcément, mon Merlin, ça lui fend son petit coeur de voir la pauvre Gwen toute estrancinée devant son forgeron de papa qui menace de passer l’arme à gauche. Omettant alors de connecter ses deux neurones, notre petit sorcier va nous soigner le paternel de la fragile donzelle à coups de sortilèges de son cru, ce qui fait, ô joie suprême, retrouver le sourire de la douce amie.

Hi hi. Merlin aime être utile. Sauf que ça ne manque pas d’attirer l’attention des Moldus, cette histoire-là. Et comme les Moldus, c’est pas des gros futés non plus, paf, on enferme la Guenièvre et on la traite de sorcière. Genre c’est mal d’être une sorcière. Pffff…
Là, Merlin, il a un peu les boules, quand même.

Et comme il n’a pas deux sous de jugeotte, il va se jeter aux pieds d’Uther pour se dénoncer, bouhouhouh.
Ce qui nous vaut une formidable scène de rattrapage digne des plus grands acrobates. Faut-il qu’il soit un peu benoît, quand même, le grand Uther, pour gober les salades d’Arthur et de Gaius.

Merlin : It was me. It was me who used magic to cure Gwen’s father. Gwen is not the sorcerer. I am.
Gaius : Merlin, are you mad ?
Merlin : I cannot let her die for me. I place yourself at my mercy.
(blablabla)
Arthur : As Gaius said, he’s got a… grave… mental disease.
Uther : Really ?
Arthur : He’s in love !
Merlin : What ???
Arthur : With Gwen.
Merlin : I am not !
Arthur : Yes, you are.
Merlin : There’s no way !
(blablabla)
Arthur : Merlin is a wonder, but the wonder is that he’s such an idiot ! There’s no way he’s a sorcerer.
Uther : Don’t waste my time again. Let him go.

Voilà, c’est ça que j’adore dans cette série. Ces personnages sont tellement adorables. Que ce soit Morgana qui va plaider la cause de sa servante auprès d’un King pas super commode…

Ou Arthur qui n’hésite pas à mentir comme un arracheur de dents à son paternel pour dédouaner Merlin. Qui lui-même prend des risques démesurés pour rattraper son erreur… qui a été, rappelons-le, de vouloir sauver le papa de sa bonne copine.
Ou Gaius qui explique longuement à son jeune poulain que c’est pas comme ça qu’on s’y prend.

Merlin : Arthur’s the idiot.
Gaius : No, he was right to do what he did. Thankfully, he saved you from your own stupidity.
Merlin : What else could I do ? It’s my fault Gwen’s going to die.
Gaius : Yes, but you don’t prove her innocence by offering to jump into the flames. You do it by finding out what’s causing the disease !

Et quand il s’agit de faire le mur pour aller liquider l’affreuse bestiole (il y a toujours une affreuse bestiole) qui menace Camelot, c’est qui qui s’y colle ? Les trois clampins, Morgana en tête, on remarquera.

Morgana qui m’a d’ailleurs bien amusée avec ses petites réflexions sans doute pas tout à fait désintéressées à Arthur concernant la galanterie masculine.
Bref, ce que j’ai beaucoup aimé aussi, c’est le conflit des générations entre le petit prince et son papa. Ca ne se passe pas tout seul et le vieux lion défend âprement son bifteck. Après tout, c’est lui le roi, hein.

Uther : One day, you may become king. Then you will understand. Such decisions must be made. There are dark forces which threaten this kingdom.

Oui, mais pas que !

A propos de ça, je serais très curieuse d’apprendre quel dossier ce bon roi Uther peut bien avoir avec Dame Nimue. Ca m’intéresse, cette affaire-là, ça doit être quelque chose de bien goret vu comment ça le fait criser. Uh uh uh.

Sinon, j’ai vu qu’il y a un épisode intitulé Excalibur. Je me demande ce qu’ils vont faire de l’épée légendaire. C’est génial parce que vraiment, on sait qu’on peut s’attendre à tout !