103 : Acafellas
Tiens, je me demande comment j’ai pu avoir envie de voir la suite de Glee après cet épisode. Qu’est-ce que je me suis emmerdée en le revoyant ! Plus chiant, tu meurs. Bonjour les grosses musiques de merde et le truc qui tourne autour de Will, le personnage aussi charismatique qu’un demi-bulot neurasthénique. Son paternel, ça a beau être Victor Garber, ce qui fait vaguement de lui le frangin de Sydney Bristow, franchement mais on lui foutrait des claques histoire qu’il se secoue et arrête d’être gentil comme ça. Même quand il néglige le Glee-club, même quand il est con et chiant avec son regard de cocker spaniel, on a envie de lui bourrer les babines de susucre.
Bref. Habituellement, il m’indiffère gentiment mais là, il m’a exaspérée, volant un temps d’écran précieux à ma chère Sue Sylvester. (Qui est caricaturale, oui je sais, mais bon, c’est pas comme si on était dans Six Feet Under ou autre drama familial hyper-réaliste, je vous ferais dire.)
Ma Sue…
Bref, 42 minutes à se demander s’il a les couilles nécessaires pour devenir père, blablabla, genre c’est super productif comme réflexion étant donné qu’a priori, sauf erreur ou épouse complètement hum… jetée, le lardon, il est là et qu’à part aller le noyer à la naissance, va bien falloir qu’il les ait. Les couilles. D’entrée de jeu, c’est le truc qui me gave.
En même temps, le mec, il a l’air tout heureux de pouvoir honorer sa régulière une fois par semaine. La pitié m’a étreinte à ce moment de l’épisode. Une fois par semaine. Genre d’habitude c’est quoi ? Une fois par mois après la soirée Scrabble ???
Heureusement qu’il y a le gonze avec les pouces coupés (« I’ll never hitchhike across Europe ») et l’autre débile léger qui rapplique avec le gâteau qui tchue pour me faire marrer.
Pareil, la petite grosse qui tombe amoureuse du gay de service, huuuuuum ! Etait-ce bien nécessaire ? Il est bien possible que ce soit un choix tout à fait réfléchi de tomber dans un tel lieu commun, malheureusement c’est servi de manière un peu trop Beverly Hillsienne pour qu’on réagisse autrement que par une certaine gêne.
Heureusement que le jeune Chris Colfer parvient à être bouleversant en quelques secondes.
Pour couronner le tout, le show de Mercedes, je n’adhère pas du tout. Je suis parfaitement hermétique à ce genre de performance vocale et visuelle.
Clairement, on a un petit souci de culture, dans cet épisode. Enfin moi, en tout cas. J’aime pas les gueuleuses R&B, le nabot très Broadway qui vient apprendre aux Glee-kids à danser ne m’a ni fait rire ni même vaguement amusée, pareil pour les Acafellas qui m’ont bien pété les tympans.
Je me suis tant bien que mal ratrappée à la petite présentation du Puckerman qui m’éclate. (Plus ils sont bêtes et plus je les aime.)
Je me suis méchamment réjouie du méga-râteau que se prend ce gros mytho de Sandy de la part de Josh Groban.
J’ai pris un petit pied sympathique à voir Rachel renvoyer le nabot survolté à ses jazzy-hands.
Et surtout, surtout, le gros éclat de rire, c’est quand même les sanglots de Santana quand Sue la prive d’UV.
Mais le reste, non, franchement, hop, au revoir, suivaaaaant !!
C’est vrai qu’il y a de gros trucs qui puent dans ces premiers zodes… Sandy, par exemple… Ou Morrison qui rappe… Aaargh !
C’est marrant… Mais ça doit bien être la première fois que je suis aussi peu en accord avec toi sur une série ! En tout cas, ça change… 😀
D’abord, je ne vois pas comment on peut adorer Finn et être exaspérée par Will, vu qu’il sont à peu de chose près faits du même bois…
Pour ce qui est de Sue, c’est pas tant qu’elle soit caricaturale qui me dérange, puisque c’est ce qui en fait un aussi bon perso. Ce qui me dérange, c’est qu’à petites dose, Sue est grande, Sue est drôle et Sue estlameilleure. Au bout d’un moment de toujours les mêmes intrigues/grimaces/gags, je trouve qu’elle perd le petit truc qui fait que chacune de ses apparitions soient aussi savoureuses.
Mercedes… C’est un peu compliqué (je parle pas de l’intrigue, je m’en souviens à peine). La qualifier de "gueuleuse R&B" est je pense un peu réducteur. Autant je n ‘aime pas le R&B, ou du moins pas celui dont on parle, autant j’adore sa voix, et pour moi elle est une chanteuse Soul, exactement mon genre ! Si elle pouvait se mettre à nous faire du Nina Simone, ou autre grande chanteuse Jazz/Soul, je serais aux anges !
Puck, par contre, j’adore ! Complètement jeté, un vrai abruti, mais plus ça va plus je l’aime.
Goûts, couleurs, tout ça tout ça…
D’abord, je ne vois pas comment on peut adorer Finn et être exaspérée par Will, vu qu’il sont à peu de chose près faits du même bois…
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je proteste ! Finn est un ado, Will est (censé) être un adulte. La naïveté est excusable chez le premier, chez le second c’est hallucinant. Ce qui m’énerve à ce stade chez Will, c’est sa femme. C’est son ex petite-amie de lycée et c’est à peu prés la seule raison qui explique leur mariage. Il reste avec elle, mais on ne sait pas pourquoi. Tout comme il serait prés à arrêter le lycée et le glee club (donc la musique), les seules choses qui donnent un sens à sa vie parce que madame veut un grand foyer dans sa cuisine ! (mais sa fait plaisir de revoir Mr Bristow pour l’occasion, surtout avec noeud pap’ et sourire timide)
pour Mercedes, je ne peux que compatir. Au début elle n’y croit pas, même si Kurt n’a pas fait de comig-out, c’est les 2 cheerios qui vont la faire douter. Certains me diront que quand même c’est pas une raison, etc. Mais pour avoir était victime de ce type de "canular" au lycée : quand plus d’une personne vous le répète, vous montre des signes et que vous désespérez de trouvez un mec un jour, vous finissez par y croire et le réveil est douloureux.
Je pense que l’intrigue était là pour installer le fait que 1.Kurt n’a pas fait de coming-out et 2.qu’il en bave pour un certain bovin, 3.que les cheerios (=Sue) sont prêtes à toutes les manipulations
Sinon j’avoue que c’est un des épisodes qui m’a le moins enchanté musicalement parlant, d’ailleurs il n’y a que "bust your windows" sur le cd
En fait, Will est tout ce que Finn ne deviendra pas s’il se sort TOUT DE SUITE les doigts du cul. S’il arrête de se faire manipuler par sa Terri à jupette.
Alors j’ADORE la femme de Will. C’est quand même une bien belle connasse (et une actrice que j’adore) mais c’est la moitié la plus intéressante de leur couple. Si l’autre est assez couillon pour se faire entraîner dans sa ptite vie de DH rêvée, c’est son problème à lui, elle aurait bien tort de se priver de le manipuler.
Anyway, de toute façon, les cons, les bêtes, les méchants, ce sont bien les plus intéressants dans cette série. C’est un peu Survivor Heroes vs Villains. Tout le monde s’en fout des Heroes, on veut voir les villains. Et puis c’est un peu ça le lycée, c’était un peu ça le propos de la série au départ il me semble non ? Survivor ? Ou j’m’égare ?
Nan nan t’as purement raison ! 😀 (Survivor, ptain, j’ai pas rattrapé !)