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104 : Gravedancing

Il est où le cy-cy, il est où le lon-lon ?

Une fois de plus, je suis mais… incroyablement satisfaite de l’épisode de la semaine. Même plus encore que pour les deux derniers. Là, je n’ai pas vu le temps passer, le suspense était excellent, presque cruel, forcément délicieux. Et visuellement, quel régal. En HD, ça déchire, c’est un pur plaisir de faire des captures d’écran, je peux vous le dire.

Par contre, décidément le complot s’étend… j’ai ENCORE perdu mes notes, non mais on n’y croit pas, quoi. Tant pis. Freestyle it is.
Bon, pour commencer… LA scène WTF de l’épisode. Et si j’ai trouvé cette scène excellente tout en ayant envie de m’arracher les yeux des orbites tellement c’est zarbi, je ne peux pas m’empêcher de me dire : « Oh mon Dieu, ces tarés vont explorer tout ce qu’il y a à explorer dans cet univers et ils ne vont pas hésiter à nous sortir les trucs les plus improbables en se marrant comme des hyènes. »
C’est super prometteur. Et c’est mignon comme tout. Et c’est du grand nawak. Bref, c’est indescriptible, forcément, j’adore.

Et hop, un petit coup de générique de BSG78 et ce que je suppose être des chansons du frangin de Bear…

Et voilà mon centurion nouveau-né qui se met à danser la macarena.

Et à faire des petits sourires à son adorateur qui est tout content de danser avec sa boîte de conserve préférée.

(Et de s’extasier sur ses, hum, pare-chocs.)

C’est dément. Et Philo, t’es trop chou, man. Chausse ton Holoband, je te promets que tu le regretteras pas, mon mignon.
A part ça, je commence tout doucement à m’habituer à ce Vancouver tout déglingué, moi. Ca devient même drôle parce que sinon, c’est trop facile de trouver où c’est. Soso, il vient d’où ce gentil drapeau, déjà, j’ai un trou !?

Evidemment, la majeure partie de l’épisode est centrée sur le petit jeu du chat et de la souris entre une souris bien innocente (et surtout très blonde) et un chat qui sait ce qu’il veut.

Quand il cause grec, ce chat-là, je peux vous dire que je ne me tiens plus.
J’ai été un peu agacée à l’égard de mon cher Joseph, mais en même temps, je trouve très intéressant que cet épisode soit davantage centré sur le frangin que sur lui. C’est bien, aussi, de jeter la lumière sur les personnages secondaires. Joseph est sur la touche, ici, et il ne retrouve son rôle central que sur la fin de l’histoire. Et encore. Il se fait copieusement balader. Là, il existe principalement à travers les autres personnages. A travers son frère qui est magistral…

(J’aime beaucoup le petit taureau sur le tableau de bord.)

A travers les Graystone qui passent à la téloche.

A travers son fils, et à travers la vieille, oh mes dieux, la vieille, c’est une badass, un truc de ouf aussi !
Sérieux, quand elle fait sa popote avec son hachoir, perso, j’y risquerais pas une mimine !

Tsattie : I could kill her with my own hands. Sleep well every night.

Avec ça que son petit-fils sèche les cours et qu’elle en a rien à péter. Qu’on élève donc l’enfant comme un futur coupe-jarret, ça lui va très bien à la mamie. Et c’est là aussi qu’on réalise que dans l’histoire, elle a perdu sa fille et sa petite-fille. C’est dingue mais jusqu’à présent, je n’avais pas encore intégré ça.

Chouette scène entre le petit et la vieille peau, en tout cas. Sans mentir, on dirait ma grand-mère à moi !

Sinon, l’enquête, tout ça, ça suit son cours, pour l’instant en ce qui me concerne, ça fait des petites pauses entre deux scènes intenses. N’empêche, tout doucement, l’étau ne serait-il pas un peu en train de se resserrer autour de la sista ?

(Le petit réveil à quatre était, comment dire… ? Hum… Eurk.)

Le coeur de cet épisode, une fois de plus, c’est les médias, et j’ai adoré ça. Je me suis régalée, j’aurais pu me rouler dedans, je l’aurais fait. Quelle superbe démonstration ! Honnêtement, je pensais qu’il n’y avait que The West Wing pour faire ce genre de choses de manière aussi passionnante et intelligente. Le rétablissement en freestyle des Graystone est spectaculaire. C’est un gros coup de cul, mais franchement, je tire mon chapeau à ce couple. Jamais d’accord, toujours entre confrontation et compromis… et malgré tout, jamais aussi fort que quand il fait front. C’était splendide, j’ai pris un grand coup de kiff à suivre le passage de Daniel et Amanda chez Sarno. En plus, c’était superbement filmé. Rien que ça…

C’est du grand art, ni plus ni moins.
Et ces acteurs sont tout simplement à couper le souffle. Il fallait vraiment les trouver. J’ai vraiment un faible pour Esai Morales, mais je ne peux pas ignorer qu’Eric Stolz et Paula Malcolmson sont encore un cran au-dessus.

Ils sont irrésistibles, les Graystone. Leur sincérité dans le chagrin est bouleversante, au point de retourner comme une crêpe le cynique Baxter Sarno. J’ai cru défaillir quand Daniel raconte tranquillou-billou qu’il a créé un avatar de Zoe. Mais non, ça passe… miraculeusement ça passe et animateur et public sont définitivement acquis. Frakking unbelievable.
Le suspense qui se met à monter une fois l’émission terminée, alors qu’on est encore tout étourdis de l’issue de cette leçon d’improvisation, d’amour et de complicité que viennent de donner les époux Graystone, c’est à la limite du supportable. Evidemment, on se doute bien qu’on ne va pas nous occire Amanda, non, ce qui nous torture, c’est de savoir comment et pourquoi Sam ne va pas la tuer. Et une question, au passage : y a-t-il quelque chose pour arrêter ce garçon ?

Ministères, coulisses télévisées… il a donc vraiment ses entrées partout ? Et comment ne pas avoir envie de le suivre quand il vous propose avec un si gentil sourire de vous ramener à la maison ?

Pauvre Amanda. Encore bien secouée. Elle passe de justesse à côté du grand couteau de Sam Adama.

Et de ses yeux indéfinissables. Oh God, oh God, oh God.

C’est que cette gigantesque fiotte de Joseph a décidé que non, il ne fallait point expédier Mme Graystone les pieds outre. Et ça, franchement, changer d’avis comme ça, c’est pas super digne d’un Adama. Même pas d’un Lee Adama de la saison 2 de BSG, je vous ferais dire.

Joseph, j’ai honte pour ton futur amiral de fils.

Ca lui vaut une splendide démonstration du frangin… waouh. Sérieux, Sam Adama, aujourd’hui, c’est festival, quoi.

Mais non, c’est bon, il l’a pas tuée. Mais faudra pas jouer à ça tous les jours, mon Joseph !

En un mot ou plutôt en trois : je me régale, les gars. Sincèrement, je me régale.
Le discours de fond de cet épisode est remarquable tellement à sa manière intemporelle, il évoque notre monde à nous, les jeunes qui grandissent devant les écrans, les mondes virtuels et les liens qu’on s’empresse parfois de faire avec certains faits divers. Sur Caprica, c’est juste un tout petit cran au-dessus. Quand on connaît la fin de BSG et qu’on commence à se dire « all this happened before and will happen again »… ben le « again », il est en train de se produire en ce moment chez nous, quoi. Arf. Monstrueux.
Et mes hommages à l’agent Duram et à son splendide « I lost everyone on that train. » J’attends beaucoup de lui dans les prochains temps, j’adore la manière avec laquelle son personnage se construit, l’air de rien… je pense qu’on peut avoir d’excellentes surprises avec ce bonhomme, le genre de surprise qu’on a pu avoir avec certains personnages secondaires de BSG qui ont connu une ascension irrésistible. (Et qui étaient tout aussi chauves.)

(Désolée pour cette review un peu décousue, c’est vraiment la tuile quand j’ai pas mes notes pour me repérer et recracher mes impressions… la prochaine fois, je deubeul-sékioure ! Deux fois en une semaine, c’est trop gavant.)

Posted by on Fév 21, 2010 in Caprica | 12 comments

12 Comments

  1. "A frakkin’ Caprican in a Tauron body."

  2. Ah ba justement je l’ai regardé aujourd’hui et je dois dire que ça commence sérieusement à me plaire cette affaire!

    Et Sam Adama, on va pas cracher dessus XD!

    Pi je trouve que tout est bien rendu, je ne sais pas comment le dire en fait, tout ça passe finalement beaucoup mieux que je ne l’avais présagé. Pi alors vraiment Clarice, elle m’intrigue pas mal, je sens que ça va devenir très interessant.

    Le coup médiatique était… Pfiou c’était quelque chose…Amanda, elle me plait bien, j’aime aussi qu’ils aient choisi une actrice qui ne soit pas une gravure de mode. Enfin disons que je ne la trouve pas très jolie à la base. Mais elle joue vraiment très bien.

    Même Zoé, je commence à bien m’y faire. Toute l’exploration qu’ils font du sujet, est effectivement très prometteuse. Et je pense que, comme tu le dis, tel que c’est parti, ils ne vont pas hésiter à bien pousser le sujet. Donc l’écho à BSG, ça va le faire.

    Bref, tout ça pour ne pas dire grand chose finalement, si ce n’est que ça devient vraiment très très bien.

    Après je ne sais pas ce que ça donne niveau audience? J’espère que ça roule et qu’on ne va pas se retrouver avec quelque chose de pas fini. Cela dit je crois que pour quelqu’un qui n’a pas vu BSG, ça peut paraitre un peu compliqué. Enfin je sais pas, je ne m’imagine clairement pas regarder Caprica sans avoir vu BSG avant pour ma part.

    Merci pour la review Sorcière 😉

  3. et la grand mère Adama, qui l’a reconnue? dans la saison 4 de BSG, une fidèle de Baltar qui avait gardé la statue d’asklepius:
    -your name begins with M?
    -lilly

  4. Ah je savais bien qu’elle me disais quelque chose cette grand-mère^^
    Mais j’arrivais pas à la recaser.

    Sinon, je suis également sous le charme de cette série étonnante. J’étais assez dubitatif au début, mais les quatre premiers épisodes sont vraiment tout simplement magnifiques. Et pour l’instant, chaque épisode surpasse le précédent. Plus dure sera la chute ? Je ne l’espère pas.

    J’ai vraiment beaucoup Sam, oui. Et je ne sais pas pourquoi, je lui ai trouvé par moment un petit air de lieutenant Gaeta. Celui qui n’a plus qu’une jambe, désabusé et cynique. Oui rien à voir je sais mais j’y ai pensé.

    En tout cas il est extraordinaire dans cet épisode. Il balade aussi bien son frère que la frêle Amanda. C’est vrai qu’on a l’impression que rien ne lui est impossible à cet homme.

    Sinon j’ai très hâte de rencontrer ce Barnabas mentionné par les deux jeunes cinglés du STO (ça flirte pas mal d’ailleurs et j’avoue que ça m’a un peu navré tellement c’était prévisible).

    Bref, un excellent épisode quoi et qui me fait attendre le prochain avec impatience…

  5. très bon épisode, encore une fois!! et j’ai eu à peu près les mêmes sentiments que toi au fil de l’épisode!!
    le talk show est très bien fait, l’animateur ressemble à tous ceux qu’on peut voir si on a le courage d’allumer notre télé, et en face, on a eu droit à un sauvetage en règle de Daniel par Amanda!! parce que notre petit Kat, elle se débrouille mieux démaquillé, les cheveux en bataille dans un Viper que coiffée, maquillé au possible (au point d’avoir du mal à la reconnaître 😉 ) en PR!!
    et Sam est vraiment excellentissime!! ses yeux vous tuerez sur place…

    sinon, pour l’enquête, ça a l’air d’avancer un petit peu!! mais je comprends pas trop l’énervement de sister Clarisse, vu qu’ils n’ont rien trouvé?? pareil, phrase magnifique de l’agent Duram "I lost everyone on that train"!! il vient de se sauver dans mon coeur, parce que le coup de la destruction de la cassette, je l’ai eu sévère sur le moment!! et j’espère qu’ils vont arrêter de s’acharner sur les Graystone, et peut être les innocenter!!

  6. Qu’est-ce qu’elle est bien cette série ! Ah, mais qu’est-ce qu’elle est bien ! Elle est vraiment bien bien bien !
    (commentaire constructif)

    (moi j’ai trouvé ça très rigolo le réveil à 4 😀 )

  7. Rah, mémé, trop dégoutée d’avoir tirée la mauvaise pioche dans la famille Adama… LOL

  8. Excellente review, superbe série.

    Je suppute en Lacy Rand la future mère de Starbuck où m’égare-je ?

    🙂

  9. Tiens, c’est une drôle d’idée, ça… mais why not. Suis pas sûre que la vieille soit assez vieille dans BSG, cela dit, Lacy est plus âgée que Willy… mais why not après tout.

  10. "Je suppute en Lacy Rand la future mère de Starbuck où m’égare-je ?"

    Socrata Thrace était très portée sur les oracles et la religion polythéiste, donc il y a peut de doute pour que ce soit notre Lacy, apprentie terroriste monothéiste ! 😉

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