Allons-y !

(Ceci est le Confidential de The end of time 2.)

Ah, je me doutais que ce serait dur, ouh que oui. Forcément. Le dernier Confidential de David « I’m cute » Tennant. Pour avoir été « cute », il a été « cute ».
Alors je vous préviens que ça va être le déluge de captures pour fêter son départ. Pauv’ bichon. Regardez comme il est encore mimi dans ses petites interviews. En plus, je me suis fait plaisir, c’est de la qualité ++. Allez hop, florilège !

(Oui, il est ému, sur la fin.)

Bon, eh bien tout cela était très sympa, très chouette. Plein de petits détails super, je regrette juste qu’on n’ait pas mis un peu plus l’accent sur le départ de RTD qui s’en va, lui aussi. Et qui dit des choses très jolies entre deux gesticulations.

RTD : It’s an honour to write that.

Bon, un honneur, certes, mais pas sans faire souffrir David un maximum pour son dernier épisode. D’où la charriotte du diable inventée pour l’occasion (non parce que ce genre de truc, en vrai, même pas à Guantanamo ils en ont). Et les escaliers. Même Euros Lyn, le réal, s’est inquiété en lisant le script, sachant que David s’est fait opérer du dos il y a peu. Quel sadique, ce RTD, avec tout ce qu’il lui a déjà fait faire !

D’ailleurs, on voit que David s’amuse beaucoup !

Il adore ça !

Enfin heureusement, pour les plans larges de la descente des escaliers, ils ont mis au point un mannequin de David, très ressemblant, d’ailleurs.

Tellement que la cactée, des fois, croyait que David l’ignorait alors que c’était juste le mannequin !
Franchement, c’est vrai qu’il est très réussi.

Ensuite, j’ai adoré voir Bernard Cribbins dans son youyou. A mourir de rire, le vioque. Même pas besoin de direction du réal, il a tout improvisé ! Et RTD est très fier de son Wilf Skywalker.

Le coup de grâce, c’est quand il s’écrie : « Si Winston voyait ça ! »

En parlant de Bernard, on a évidemment droit à une resucée de la fameuse scène « I’m still alive » et bouh, c’est quand même assez éprouvant.

(Ses cheveux se sont vraiment améliorés au fil des saisons, ils sont su-perbes.)

(Vous avez vu comme on voit bien la bouille du Time Lord, dans le reflet ?)

Julie Gardner qui a assisté au tournage dit d’ailleurs qu’elle n’avait qu’une envie, c’est de crier au vieux d’arrêter de frapper à la vitre, bouordel !

David : Who wouldn’t sacrifice for Wilf ? It’s Bernard Cribbins !

Et puis bien sûr, tout le monde s’extasie sur la présence de James Bond qui aime beaucoup à la série, étant tombé dessus un soir en zappant. Il a tout de suite adoré le script et je crois bien que la miss Abigail Naismith a un petit faible pour lui. Faut dire qu’effectivement, avec la voix qu’il a, il vous ferait tomber en pâmoison en récitant l’annuaire des PTT.

J’ai été soufflée aussi de voir l’énergie que met John Simm dans la scène où il démonte le Lord President. Waouh. Très spectaculaire, le petit bonhomme.

Concernant la récompense de Ten, RTD explique qu’il voulait cet adieu pour ces personnages, parce que selon lui, Moffat n’a pas besoin d’eux et réinventera son univers, et qu’il y a de fortes chances pour qu’on ne les revoie jamais. Or les gens (et moi comprise) veulent savoir ce qu’il advient d’eux avant de les quitter.

Il nous rappelle aussi que c’est dans cette neige, à cet endroit précis que Ten a fait son entrée et qu’il repart ici, après avoir revu Rose, témoin de sa dernière régénération. Ouaip, c’est très joli.
Avant de venir mourir dans son Tardis, donc.

J’ai adoré l’hommage vidéo au Tardis. Pour nous rappeler tout ce qu’il a vécu dans son cher vaisseau. Ca m’a flanqué la larmiche.

(Ooooooh, ma scène préférééééée !!!)

(Han !!)

(Et celle-ci, subliiiime !)‘

Splendide.

J’ai bien aimé le fait qu’ils optent pour le « I don’t want to go » le moins déchirant, c’était intéressant de voir les quatre interprétations différentes et ensuite de les voir en débattre. David a raison, c’est vrai que c’est mignon de le voir pleurer à gros bouillons, mais ce n’est pas vraiment lui.

Et est-ce que ce n’est pas adorable, le petit bonhomme dessiné par les gars sur le clap pour filmer la scène de la régénération ? Si, grave trop mignon.

Même technique que pour filmer la scène similaire du Master dans la saison 3, ça se joue au millimètre près.

Sauf que là, en plus, il y a plein d’explosions, des flammes, un bout du Tardis qui tombe (donc une seule prise possible) et que David a très très chaud !

On nous le fait sortir de là très vite et ensuite, hop, les pompiers !

David : Then some other bloke comes in wearing your suit, that’s curious too.

Eh oui. Et il paraît que pour la toute première scène de Matt, tout le monde était là, sauf les cuistots !
Il y avait un monde fou à l’extérieur du studio et RTD était presque gêné de cet accueil.

Et puis Matt est sorti de sa loge dans le costume de David et Rusty s’est écarté, se disant qu’il ne voudrait peut-être pas tchatcher juste avant de tourner sa scène. (Car il faut savoir que c’était la première fois que les deux hommes se rencontraient !)
Mais en le voyant débouler habillé en Ten, il n’a pas pu s’empêcher de le dévisager et ajoute d’ailleurs qu’il mourait d’envie de lui crier d’enlever ce costume, non mais !

Mais Matt est venu directement vers lui pour lui serrer la main, très gentil et souriant, pour discuter le bout de gras, et c’est vrai qu’il a l’air d’une rare gentillesse, ce petit. Et quel sourire.

Avant d’aller tourner sa scène, donc.
Et il me fait déjà mourir de rire, Mr Smith. Oh purée, ça promet, il a l’air super coquin !

(Il y a du Time Lord en lui !)

J’ai hâte de voir ses Confidentials, ça va être énorme !
Le Moff était évidemment là pour superviser son poulain.

Et il fait du bon boulot, selon Euros Lyn, le petit, parce que c’est une scène difficile pour une première scène. Tout seul, en monologue, avec toutes les explosions autour. Très technique.

David : That’s when you’re realizing it’s carrying on without ya.

La dernière scène que David a tournée, c’est celle où il est suspendu. Et on sait tous à quel point David ADORE être suspendu. La joie et le confort se lisent sur son visage.

David souligne d’ailleurs qu’il était content que ce soit une scène où il n’y a pas de dialogue, où il lui suffit de gigoter au bout de ses câbles, parce qu’il se souvient très bien que la dernière scène avant le départ de Billie avait été très dure à tourner et que, selon lui, ça se voit à l’écran.

On le rappelle ensuite sous un prétexte fallacieux, et le bonhomme n’est pas dupe, mais bon…

Le discours s’impose. Pauvre bichon. Au bout d’une phrase et demie, le voilà déjà qui s’étrangle. J’imagine que tout le monde a eu un gros sanglot en le voyant lutter pour retenir ses larmes.

Bye bye, David. Tu as été merveilleux, merci pour ces belles saisons.