406 : If I had a hammer

Noooon, pas le marteau !

Justement, mon marteau se trouve sur mon bureau à l’heure où je rédige cette chose (ne demandez pas pourquoi) et je peux vous dire que je ne le regarde pas vraiment comme d’habitude !

Bon… alors, l’ennui quand on regarde les saisons en enfilade, c’est qu’on ne sait plus trop où s’arrête quel épisode. Et là, ça y est, en ce qui me concerne, c’est le grand flou lumineux, même mes captures d’écran ne m’aident plus.
En tout cas, ce dont je me souviens, c’est que ce le moment de la saison où Dexter, on ne sait comment, s’arrête de travailler pour faire ses petites affaires. C’est un peu agaçant. Moi aussi je veux bien être « blood-guy » si c’est aussi cool et que je peux aller liquider tranquillement les gens qui me dérangent au lieu de faire mes trucs de « blood-guy ».
Et ce qui m’a bien évidemment laissé le cul par terre, c’est Arthur Mitchell. Puisque c’est le nom de Trinity. Bon père, bon mari, la perfection incarnée, chante à l’église, est prof de son métier, élève ses enfants dans l’amour du prochain et construit des maisons pour les déshérités.

Arthur : Have you been to Jesus for the cleansing power ? Are you washed in the blood of the Lamb ? Are you fully trusting in His grace this hour ? Are you washed in the blood of the Lamb ? Lay aside the garments that are stained with sin…

Pas chié, le mec !

Construit des baraques avec l’arme du crime, tranquillou. Pas du tout gêné par son auréole en toc authentique !
Hé bé. Limite si mon Dex n’est pas tenté d’aller lui demander sa recette de tueur parfait. C’est d’ailleurs sans doute pour cette raison qu’il ne le découpe pas en tranchettes tout de suite. La fascination est trop forte. Mais comment ce type fait-il depuis trente ans, alors que lui, Dex, est incapable de gérer femme et enfants, se fait pincer avec un appart qu’il est censé avoir rendu depuis perpète et se fait tirer les oreilles parce qu’il rentre trop tard le soir ? Hein ? Comment donc, je vous le demande.
En outre, plus il fait des efforts et plus il se fait mal voir, regardant sangloter benoîtement son épouse pendant la thérapie de couple et lui offrant, encore plus benoîtement, une machine à pain. Non mais juste on rêve, quoi.

Cela dit, elle est chiante, aussi, la bourgeoise. Non mais oh. Ca fait quatre ou cinq ans qu’elle se le traîne, son boulet, elle ne va pas me faire croire qu’elle n’a jamais remarqué qu’il était légèrement inadapté. Bon.
Heureusement qu’elle fait l’effort de nous caser bichou dans une petite cabane de jardin rien qu’à lui, parce que sinon. Ben oui, gourdasse, ce serait sympa de lui faire de la place dans ton élevage de gnards, à ton bonhomme, tu crois pas ? Tssss…

(Oui, bon, même si c’est pour y ranger ce genre de petites affaires. Quelque chose me dit que c’est quand même pas une SUPER idée de planquer ses petites plaquettes aussi près de la baraque familiale, mais si ça lui convient, qui suis-je pour critiquer.)

Pour en revenir à Arthur Mitchell… il est merveilleux, ce John Lithgow. Moi, je le découvre ici, et chaque scène avec lui est d’une richesse extraordinaire. Un coup bon papa gâteau, le visage ouvert et souriant, rayonnant de bienveillance et de sagesse. La seconde d’après, les traits durs comme du marbre, le regard acéré, d’une flippe totale. C’est bien simple : impossible de quitter l’écran des yeux, on a trop peur de rater quelque chose.

Lorsque Dexter saisit l’urne dans laquelle reposent les cendres (enfin ce qu’il en reste) de la soeur du gus, j’ai cru qu’il allait le tuer.

Aaaaah, il fait peur, le monsieur !

C’est vraiment génial d’être témoin d’une telle transformation en quelques secondes. A peine découverte, la couverture de Trinity commence déjà à s’écailler, c’est fascinant. Et en bon traqueur, Dex sait tout de suite mettre le doigt sur LE truc qui va déclencher les bonnes réactions.
Pareil, cette scène, là, avec sa femme dans son bain… on s’attend trop à ce qu’il dégaine le coupe-chou et nous exécute la soccer-mom comme un testament !

Iiiiick !

Mais non, bien sûr. Ce serait trop facile. En attendant, on flippe bien notre petite race de rien du tout. Et c’est trop bon, la flippe !

Le reste : blablabla Debra, blablabla Angel et Maria. To be continued…