405 : Dirty Harry

Dexter : Lundy was wrong. I was wrong. Neither of us knew pieces of the puzzle were missing. Trinity’s a husband, a father. He’s… like me.

Wow.

Alors là, franchement, cette fin d’épisode… c’est grandiose. Le truc qu’on ne voit à aucun moment venir, le rebondissement complètement inattendu… et pourtant tellement logique, surtout après l’épisode précédent.
Eh oui, notre brave Trinity qu’on regarde avec angoisse traquer et occire depuis le début de la saison, qu’on trouve si terrifiant, qui semble si déconnecté de la réalité… Ah ben il nous a bien eu, le coquin.
Tout ça parce qu’on le regardait par le petit bout de la lorgnette. Finalement, si on regardait Dexter de la même manière – et c’est là que c’est génial -, si on se contentait de le suivre pendant ses chasses et ses mises à mort, à peu de choses près, on ressentirait la même chose.
En fait, Trinity n’est pas le loup solitaire qu’on croyait bien connaître au bout de quatre épisodes, Trinity est le guy next door, le bon papa aimant, le mari qui embrasse sa femme après une longue journée de travail… Limite si Trinity n’est pas carrément un cran au dessus de notre tueur à nous, infoutu qu’il est d’apparaître comme l’homme parfait une fois rentré au logis.

Oh, la stupeur de Dexter, elle est magnifique.

Rappelons qu’on vient quand même juste de voir notre charmant personnage décaniller un mec au marteau.

Bref, ça y est, la rencontre a eu lieu. Dex a identifié notre homme, ça, c’est fait. Ce qui est fou, et c’est souvent le cas dans les saisons de Dexter, c’est que ça va très vite. On n’est pas encore à mi-saison et paf ! Déjà, ça se collisionne de partout.
Le pauvre Lundy, d’ailleurs, s’est fait collisionner très fort lui aussi. Tellement fort qu’il ne s’en relèvera pas, le pauvre vieux.

Très, très dur d’être témoins de ça. De l’arrivée de Dexter, aussi, à moitié fou, ne sachant pas si sa soeur est vivante ou morte.

De beaux morceaux de bravoure pour Michael C. Hall et Jennifer Carpenter (Hall), d’ailleurs. Ca doit être drôlement difficile de jouer ces scènes quand on est mari et femme à la ville.

Je pense surtout à la scène où Deb revient sur le lieu du crime pour s’effondrer littéralement.

Je suis bien persuadée que son mec n’a pas besoin de pousser très fort pour tirer cette gueule-là… ça doit être terrible de voir sa femme dans un état pareil, même si c’est joué.

Petite pensée dans le même genre à Anna Paquin et Stephen Moyer qui doivent bien s’amuser, parfois, aussi, même si eux, au moins, ils n’ont pas besoin de faire semblant d’être frères et soeurs, ce qui est un peu dégueu quand on y pense.
(Et à retardement, je comprends pourquoi j’avais l’impression que Dexter voulait se taper sa petite soeur dans les premiers épisodes de la saison 1. En fait, c’était bien ça.)

Du côté des couples chiants, c’est toujours chiant. Maria nous tape une crise qu’il faut que tout le monde sache qu’elle se fait sauter par l’homme au chapeau qui a, comme tout bon XY, une pétoche monstre de s’investir pour de vrai, avec des vrais mots, dans cette relation. Qui en est une, je suis désolée de te l’apprendre, mon garçon.
Moralité, une bonne paire de claques pour tout le monde et on n’en parle plus.
Saint Patrick fait jouir sa radasse, on est contents pour eux.

Et la palme revient une fois de plus à…

Cela dit, la tronche de Dex quand elle lui apprend qu’elle sait pour l’appart, ça vaut vraiment la peine qu’on se coltine la chienlit.

Bon, pour finir, Deb nous expédie son Cubain, hop, ça s’est fait. Elle avait choisi le vieux, au revoir, Anton, tu sais où se trouve la sortie.
Ah, et puis la rigolade de l’épisode, quand même :

Arf. On te souhaite bonne nuit, Deb.