404 : Dex takes a holiday

Les bâtaaaaaaaards !!! Ils ont tué Kenny Lundy !

*inconsolable*

Enfin. Au moins le vieil homme aura tiré sa crampe une dernière fois avant de partir.

…

Ben quoi ? C’est déjà ça, non ?
Enfin, on va commencer par le début. Et Dieu merci, on nous épargne les explications maladroites du lendemain et on fout dehors la bourgeoise et les trois mouflets parce que moi, je suis comme Dex, je sa-tu-re.

Alors oui, c’est sûr, c’est mignon, mais bon.

Bouhouhouh.

Ah, on va ENFIN pouvoir tuer tranquillement ! D’autant que Dex a une victime toute trouvée. Et jamais on n’aurait pu rêver mieux, pour lui comme pour moi. Une fliquette qui a tué mari et gamine et qui a habilement manoeuvrée pour faire accuser un quidam pour Dexter. Une actrice que je peux pas encaisser pour moi. Youpiiiiii !

D’ailleurs, j’ai absolument adoré la manière qu’a Dexter de la confondre. C’est quand même con comme la lune. La meuf se tire dessus pour dire genre qu’elle l’a échappée belle et cette mongole-là ne calcule même pas la marque des gants qu’elle portait pour ne pas laisser d’empreintes.

On remarquera que les flics sont super doués vu qu’eux non plus n’ont rien vu.
Toujours est-il que cette très charmante dame est flic et qu’évidemment, quand Dexter fait un peu le débile, c’est sur elle qu’il tombe, de préférence, et ce après avoir fouillé sa maison et compagnie.

S’ensuit une délicieuse petite partie de cache-cache entre les deux tueurs, je l’ai trouvée vraiment excellente. Malheureusement, Dex a un super avantage : non seulement il sait qu’elle est une meurtrière, mais en plus, ah ah, lui aussi est un tueur ! Et ça, sa cliente n’en sait rien du tout. Donc quand elle manque de le percer dans les chiottes, elle ne sait pas qu’elle est déjà morte, la gaillarde.

Très fort, d’ailleurs, le sang froid de Dexter qui lui explique que non, little lady, ça va pas le faire pour telle et telle raison d’angle et d’éclaboussures diverses et variées. Comme quoi, ça peut servir, d’être le blood-guy de service.
Evidemment, se sentant menacée, la mante religieuse va venir le chercher chez lui histoire de se débarrasser de ce fouineur qui devient un peu gênant (et c’est là qu’on se dit que c’est pas plus mal que les gamins soient dehors). Seulement, ah ah ! Le fouineur l’attend avec une belle petite seringue !

Bien entendu, dans cette histoire, ce qui est intéressant, c’est de voir comment Zoe a basculé de mère de famille à tueuse impitoyable. Parce que pour liquider sa propre gosse, faut quand même y aller. Et prétendre ensuite, les yeux dans les yeux, qu’il n’y a rien de pire que de voir son enfant mourir sous ses yeux, ben non seulement faut y aller, mais en plus, faut pas être gonflé !

L’explication de Madame (qui nie quand même pendant trèèèès longtemps) : elle étouffait dans sa vie de mère et d’épouse. Uh oh. Sounds familiar !
Ca tombe bien, c’est justement le thème de cette saison ! La famille, brrrrr, ce monstre tentaculaire qui vous dévore tout entier.
De quoi faire flipper notre jeune papa, non ?

Zoe : You can’t hide what you are.
Dexter : Oh, I can. I’m better at it than you.
Zoe : You will choose your life over theirs.
Dexter : I won’t. I’d rather risk with them knowing the truth?EUR? than losing them. I don’t want to lose them. I don’t.

Eh ben voilà, c’était bien commode, cette petite intrigue !
Il n’empêche que même si Dex se rassure en se disant que nooooon, il n’est pas du tout comme cette radasse qu’il va découper en tranches, eh bien ça permet d’introduire cette idée toute nouvelle, d’autant que ça fait maintenant quatre épisode qu’on voit notre tueur en série peiner à organiser sa double vie : et si lui aussi pétait un boulard et liquidait femme et enfants ?
Et si on retrouvait une autre gamine ensanglantée derrière un lit rose et que cette gamine, c’était Astor ? Et un conjoint assis contre un mur avec une balle dans la tête et que ce conjoint, ce soit Rita ? (Oh ouiiiii ! )
Bref, elle existe, cette possibilité. Même si Dexter s’emploie à se prouver que la situation est tout à fait différente, eh ben… moué.

Bon sinon, du côté des couples, c’est la chie à tous les étages. Que ce soit chez Maria et Angel qui feraient mieux de causer moins et de sexer plus, du côté de Saint Patrick et de sa pouffe (que je ne peux pas encaisser, Djizeusse, et lui est-il con) et du côté de Deb et de son Anton qui sent le crâne lui démanger, sans doute à cause de la paire de cornes dont elle s’apprête à le coiffer.

Au passage, le vieil homme nous gratifie d’une rencontre surréaliste avec Trinity. Non mais lui il est pas bien, là, ça tourne pas rond dans son ciboulot, on dirait qu’il n’a qu’une envie, c’est de se faire arrêter !

Evidemment, Pépère sent le coup fourré. Malheureusement, il ne saura jamais à quel point il a eu du nez puisqu’après avoir renoué avec sa grande gigue, pif paf, une pétoire surgit hors de la nuit…

(Je sais que c’est mal, mais j’ai trop pensé à BSG… )

Debra : Stay with me…

Alors ça… ça, c’est de la scène de folie. C’est brut, ça vous met les tripes sens dessus dessous, ça vous ôte tout l’air que vous avez dans les poumons comme un coup de poing, c’est sans pitié, sans artifices. Paf. Le vieux qui claque en regardant sa nana dans les yeux, comme ça. Wow.

Eh ben je peux vous dire que quand vous finissez ce genre d’épisode et qu’après, vous devez sortir pour faire des choses, sur la route, tout le monde en prend pour son grade !