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Ah, enfin des Allemands qui parlent allemand !

Ben oui, ben quoi ? Après les Allemands de Fringe, j’étais en droit de m’inquiéter en voyant deux agents du FBI s’envoler pour Munich, ses saucisses, son Oktoberfest et sa… rah, non, pas sa Wissenschaft Prison, hélas. J’en ai pourtant ri d’avance, mais nononononon, n’est pas JJ qui veut, ici, on a juste droit à une prison tout court. Pfff. Petits joueurs.

Alors avant de commencer à tailler dans le lard dire du bien de cet épisode, tous à genoux ! La chose a été réalisée par Michael Rymer ! Comment ça, vous ne connaissez pas Michael Rymer ? Mais on peut savoir ce que vous foutez sur ce blog, alors ?

Michael Rymer, bande d’incultes crasses… le meilleur réal’ de BSG, celui qui nous a offert les plus beaux épisodes de la série !
(Et si vous n’avez toujours pas vu BSG, hors de ma vue !)

Bref ! C’est pas la série du siècle, FlashForward, mais ça reste assez divertissant pour que j’aie envie, là tout de suite, de me faire le quatrième épisode.
Cela dit, vraiment, ils ont tendance à tomber dans des poncifs assez navrants. Le coup du nazi… *baille*
Non mais il est très bon, pépé, c’est sûr que c’est pas Ian McKellen, mais il joue très bien un rôle super convenu, qu’on a vu mille fois ailleurs, posant des questions auxquelles il ne faut pas plus de cinq minutes pour répondre : faut-il oui ou non permettre à un bourreau d’échapper à la justice sous prétexte qu’il a peut-être une info cruciale sur l’origine du black-out ?
Tout ça est super prévisible et ça me peine beaucoup que Mark et Janis aient l’air aussi bêtes face à ce maître manipulateur.

Ce qu’il y a de bien, quand on est un ancien tortionnaire de Treblinka enfermé dans une prison haute sécurité, c’est qu’on a le temps de réfléchir. Ajoutez à cela le petit flash forward qui va bien et encore assez de neurones pour faire une addition et hop, vous êtes un homme libre !

On ne voit pas bien à quoi ça va servir, pour l’instant, mais ça fait toujours une pièce de plus placée sur le super puzzle de la mort de l’agent Benford.

Et j’ai sourit aussi face à la combinaison de chiffres. Ca fait très très Lost.
Sale temps pour les corbacs, en tout cas.

Au moins, la libération de Klaus Barbie aura permis à notre lascar de percuter que oui, ce phénomène a déjà eu lieu.

Mark : Janis, we’ve been so worried the blackout might happen again, we haven’t stopped to ask ourselves what if it happened before.

Voilà. Merci.
A part ça, des petits trucs bien sympas. Oh oui, les avions à l’aéroport de Seattle, j’ai A-DO-Ré !

Tenez, ça et les immeubles tout flingués, j’en redemande.
Sympa aussi, et ce de plus en plus, le petit Demetri. Ouh là là, dites donc, il commence à beaucoup me plaire, lui, avec sa petite mine chiffonnée de futur cadavre !

Ce petit look d’ado mal luné mais qui se trimballe quand même une bombasse, c’est sexy-sexy, baby !

Bon, alors elle, se voit déjà en robe de mariée sur la plage et tout ça, alors que Demetri, il se voit déjà avec trois balles dans le buffet. Cherchez l’erreur.

(Et là, je me dis que j’avais un truc très intelligent à dire à ce sujet et que ça m’est complètement sorti de la tête. Les nuits blanches, ça crame les neurones, sachez-le, les enfants.)

Ah, on rencontre aussi la femme du chef, et oh, génialissime apparition, c’est Zoe de Firefly. Yihiiiii !

Dans son flash forward, elle se voit avec un gamin qui l’appelle maman. Et ce gamin, c’est à la cérémonie de la fin de l’épisode qu’elle le voit pour la première fois.

Troublant.
Sinon, j’aime beaucoup Aaron, je trouve le personnage très bien incarné et tout, mais il faut juste arrêter de nous faire croire que lui et son ex-femme sont assez vieux pour avoir une fille de 23 ans morte depuis plusieurs mois !

Lui roux, elle blonde, la fille hispanique ? Gné ???
Et puis ok, ce sont les restes de la fifille qui ont été enterrés, on est d’accord, bon sang d’ADN ne saurait mentir. Sauf que ça ne l’a pas effleuré, daddy, que je sais pas… peut-être sa gosse elle a perdu ses deux jambes, dans son flash forward, ou un truc du genre ??
Bref, par moments (et c’est vraiment le cas dans cet épisode, presque trop, d’ailleurs), on a l’impression que le but du jeu, c’est de bidouiller une intrigue impossible qui par miracle finira par retomber pile poil juste, à l’étonnement général. Ou alors, ces flash forward, c’est juste une vaste fumisterie pour mettre la planète à feu et à sang ou pour cacher un truc bien plus énorme pendant que tout le monde est occupé à chercher le pourquoi du comment.

La dernière scène, en tout cas, était assez impressionnante… elle aurait sans doute été plus percutante si elle ne m’avait pas autant rappelée le pilote de Jericho.

C’est quoi, le siège de Dharma ?
Allez, je vais regarder la suite !

(Et sinon, je vais créer un groupe Facebook contre les chansons débiles à la fin des épisodes de série pour caser les retrouvailles entre personnages ou les petites séquences larmoyantes. C’est insupportable, les gens ! Insupportable !)