601 : Broken
Youhouuuu, review de House, sonnez clairons, résonnez trompettes, citizens rejoice ! Le Dark Side et La Sorcière ont enfin démarré la saison 6 de House !
Bon, eh bien au revoir, Three Stories, ancien épisode préféré de moi. Il est temps de céder la place à Broken ! (Et là, la moitié du lectorat s’évanouit de soulagement. )
Mais oui, évidemment que j’ai adoré cet épisode ! Franchement, c’est le meilleur épisode de House que j’aie vu à ce jour, largement mon préféré de tous !
Non seulement il est simple, lisible, dénué de fioritures, de parasites en blouses blanches et de soupe de cervelle à la con, mais en plus, il est magnifiquement mis en scène, admirablement monté, le récit est parfait, il y a un début et une fin, la musique n’est pas trop envahissante, bien choisie, les acteurs sont magnifiques. C’est pas un épisode, c’est un vrai film. Et puis il y a Hugh, quoi.
Première séquence à couper le souffle. J’aurais pu être gênée d’entendre pour la énième fois Radiohead, surtout une chanson aussi « usée » que No surprises, mais non. C’était sublime. Expédier de cette manière la désintox du Boiteux, sans générique, dans cette ambiance bleutée, iréelle, avec des gros plans aussi douloureux, c’était vraiment gonflé. J’ai adoré.
C’était bien de nous expédier ces scènes pénibles le temps d’une chanson.
Forcément, pour la renaissance de la Bête, hop, on récupère des couleurs normales. Ca n’en reste pas moins beau.
J’ai pourtant beaucoup soupiré à l’idée de devoir m’enfiler un épisode d’une heure et demie, en dehors du fait que c’est difficile à caser dans notre emploi du temps, au Dark Side et à moi.
C’est un exercice difficile, tout de même, on peut vite trouver ça longuet et chiant-chiant. Sauf que là, jamais. Parce que s’il y a bien quelqu’un dont les silence et les attitudes ne sont jamais ennuyeuses, c’est Hugh Laurie. Et il est fort aidé par la caméra de Katie Jacobs que j’aurais pu embrasser tellement elle le filme avec amour, tellement elle le rend beau, de même que tous les membres de ce cast d’un jour.
Ces personnages secondaires que l’on découvre à l’hôpital psychiatrique de Mayfield, je les ai incroyablement aimés. On ne sait rien d’eux, ou presque. On ne sait pas ce qui les a amenés ici, ce qui est à l’origine de leurs pathologies, et pourtant, ils sont vrais, ils existent un peu plus à chaque minute, on en vient à les aimer, à sourire de les voir aller mieux, après le moment glaçant où House entre dans la salle commune.
Le corps médical est également superbement représenté. Surtout par le Dr Nolan qui nous a fait un effet incroyable, à Marge et à moi. House le rencontre, entre dans son bureau pour prendre congé, fait son show.
Et là, ce type produit un demi-sourire. On s’est regardées. Il vient de nous faire quoi, là, le monsieur ? Ah ben il vient de nous avoir, tout simplement. Pas besoin d’en faire plus, on est séduites.
Il faut bien un toubib de ce gabarit pour parvenir à déjouer les manigances de House qui dans un premier temps, n’a pas du tout l’intention d’abandonner ses anciens travers.
Nolan : You need to stop fighting against the system. You need to let me do my job.
Ca fait de la peine, d’ailleurs, de constater à quel point il ne sait pas fonctionner autrement qu’en foutant sa merde, à quel point il est incapable de baisser la garde et d’envisager autre chose que de se faire haïr pour arriver à ses fins.
Ca fait de la peine et c’est très agaçant de le voir se la jouer petit, de se contenter de sa désintox, alors qu’il a l’occasion, là, de se refaire une vraie santé mentale, de se reposer, merde, d’arrêter la représentation perpétuelle à laquelle on a droit depuis six ans. Sérieux, nous aussi on mérite un peu de repos, quoi.
On a eu une année difficile, quand même. La mort d’Amber, celle de Dad, celle de Kutner. Pouces, quoi !
Il y a aussi la petite dame blonde qu’on a trouvé vraiment chouette. Le Dark Side a même décidé que c’était un combiné de la Trinité féminine de Princeton Plainsboro, avec le côté un peu tranchant de Thirteen, les accents maternels de Cuddy et la personnalité douce et enveloppante de Cameron.
En parlant de ça, ce que j’ai trouvé fabuleux et qui apporte une grande bouffée d’air frais, c’est l’absence, justement, de ces gens de l’extérieur. Pas de Cuddy, pas de Cameron, de Chase, encore moins de Thirteen ou de Taub. Aux oubliettes toutes les relations complexes qu’il entretient avec ces gens qu’on finit par trop connaître et qui finalement, à mon goût, occupent presque trop de temps d’écran.
A part un Wilson pendant quelques poignées de secondes, héroïque, qui raccroche au nez de son ami, pour son bien.
Tout ça pour dire qu’au cours de la saison dernière, j’ai souvent regretté que House passe parfois au second plan. Et j’ai souvent pensé que s’il était le seul personnage central de la série, elle marcherait encore mieux. Ben cet épisode me donne raison. Il est de toutes les scènes, et j’ai trouvé ça magique.
Alors House est bien obligé, malgré sa mauvaise volonté, de se plier aux règles de Mayfield, lui qui a toujours ignoré celles de Princeton Plainsboro et de la vie en général. Ici, il n’est qu’un patient comme les autres, rétif dans un premier temps, ce qui n’est pas sans être hilarant, d’ailleurs.
Mais à force de ne pas vouloir guérir, on entrevoit quand même le changement. D’abord, ce sont des sourires. Oh, pas des sourires de petit angelot, mais force est de constater que ce sont des sourires, et ça, dans le monde de House, c’est rare.
Son colocataire (qui fait une entrée remarquable, oh mon Dieu), de formidable casse-couille, devient bientôt un allié.
Et petit à petit, les liens se tissent, même s’ils sont un peu particuliers.
(« Show me your best poker face. »)
(Tu pisses dans mon bocal, je te file mes pilules mouillées de salive.)
(C’est moi ou d’un seul coup, cette photo promo prend tout son sens ?)
Et c’est aussi grâce à ses petits camarades de jeu que le vieux Greg avance. En s’attachant malgré lui.
J’ai trouvé géniale l’intrigue de Steve, le Freedom Master, d’ailleurs. Et la férocité avec laquelle House le défend. Lui qui tente tellement de guérir les gens, d’ordinaire, ici, il fait tout pour rendre à Steve sa folie douce de superhéros. Allant jusqu’à l’enlever pour le faire voler. Même si c’est pour faire bisquer le corps médical, mine de rien, House s’éclate dans la NewBeetle de sa copine Lydia, et ce petit moment de liberté m’a arraché quelques « gnihihi » ravis.
Malheureusement, la chute (hem) est rude. Surtout pour Steve.
Steve : Thank you, Greg.
Mais aussi pour House. Oh, cette mine hébétée, elle a manqué de m’arracher les larmes.
Pas besoin qu’on le branche sur secteur pour les électrochocs, il en prend un sacré, là, le père Grego. Sans compter le joli savon de Nolan qui veut l’envoyer dans une institution un peu plus costaud. Ce ne sera même pas nécessaire.
L’homme a compris. C’est la fin, il rend les armes. Pas trop tôt
Nolan : Everything about your life has been about finding the truth. But suddenly with this guy, you decide to re-inforce a sick man’s delusions! You want to take a swing at me, huh ? You don’t care about getting out. You don’t care about him. You don’t even care about the truth ! You don’t care about anything House ! I’m tranferring you to Winslow Psychiatric. You’ll have better luck pulling the wool over their eyes. I’m done.
House : Don’t. I need help.
Et voilà, ze big tournant de l’épisode. Le masque tombe et on a enfin l’illumination : en fait, House n’a fait qu’aller de pire en pire depuis qu’on le connaît. Asocial, il l’a toujours été, mais à l’origine, ça servait encore ses objectifs en tant que médecin. Entretemps, c’est devenu un mode de fonctionnement, il n’est plus capable d’en sortir, il tourne en boucle, ça le dessert plus que jamais, c’est devenu le pire de ses handicaps.
Et la patte, ah ! La patte, dites voir. D’un seul coup, on se rend compte aussi que ça fait bougrement longtemps qu’on n’en a pas entendu parler de cette patte. Le Wiwi pose la question, mais il n’y a rien à dire sur la patte. Cette foutue patte, on le devinait depuis Stacy, mais c’est vraiment un prétexte, un écran de fumée. Voire même un symptôme, en fait. La patte, ce n’est rien d’autre qu’une manière d’exprimer une autre souffrance, c’est l’arbre qui cache la forêt. Et tout le monde a toujours marché, couru, avalé la manip’. Sauf que Nolan, il n’avale pas lui. Même House qui boitille plus que jamais ne la ramène pas, la patte. Oubliée, la Sainte Papatte.
Et honnêtement, là d’un coup, les « I’m in pain » proférés sur tous les tons pendant cinq saisons prennent une tout autre dimension.
D’où ce petit échange que j’ai trouvé ravissant.
Alvie : They broke you.
House : They didn’t break me. I am broken.
Chbam.
Voilà, merci, House. Comme dit Nolan : « You’re not God, you’re just another human being. »
Non parce que le petit complexe de supériorité pour cacher qu’au fond de soi, on se sent comme une merde qui ne mérite rien d’autre que de vivre seul comme un con avec un rat, ça va bien cinq minutes.
Enfin, elle est très vraie, cette descente aux enfers. Plus vraie que bien des péripéties vécues par notre héros au fil de la série. Ca, j’adore. Parce qu’on en passe tous par là un jour, j’imagine. Enfin moi, perso, j’y suis passée. A deux doigts de péter mon dernier boulon. C’est à ce moment-là qu’il faut arrêter de se leurrer, de croire qu’on peut tout régler tout seul, de fermer les yeux sur ce qu’on s’inflige pour sauver des apparences dont tout le monde se fout comme de l’an quarante. Une fois qu’on a lâché ça, ça y est, on peut remonter la pente. Et cette petite leçon d’humilité, elle fait le plus grand bien à un type comme House.
(A l’époque, elle m’a fait le plus grand bien aussi. Même si ça fait très mal de se rendre compte qu’on ne peut pas tout gérer tout seul.)
C’est là qu’intervient la fille normale. Lydia, donc. Une fille normale, ni laide ni jolie, juste normale. Enfin un peu plus que normale, forcément.
Ca m’a sciée, j’avoue, que House vive une histoire d’amour dans cet épisode. Non parce que franchement, on connaît le bestiau, hein.
Voilà, vous voyez, quoi.
Mais finalement, là, tout est charmant, délicat, drôle, plein de sourires, de silences. C’est tellement reposant…
Tellement bien, quoi. Pas parfait. Juste bien.
Que de progrès accomplis…
De petites fiertés mises à part…
Dans la deuxième partie de l’épisode, j’ai trouvé les transitions fabuleuses. Là, on finit sur un petit moment délicat et un peu moite, et paf, on enchaîne sur cette macarena aux couleurs criardes.
Rah, le spectacle de l’asile. Génial, vraiment.
Mon préféré !
Et même House se prête au jeu pour venir en aide à Alvie…
C’est super dur de passer de ça à la vision du pauvre Steve, complètement à la ramasse depuis son envol raté. La culpabilité de House est vraiment terrible.
Mais il avait dit qu’il le sauverait. Et il le fait, bien sûr. Et ce que j’ai trouvé de plus magnifique dans cette histoire, c’est qu’il sauve Steve qui lui-même sauve Annie, l’amie de Lydia.
Annie : Thank you.
Steve : You’re welcome.
Cette scène, oh là là, cette scène. Elle est incroyable. Irréelle, comme si le temps était en suspens, pendant quelques précieuses secondes.
House ne sait pas que cela va lui coûter sa petite romance. Bien sûr, les larmes de joie sont une chouette récompense.
Mais du coup, Annie s’en va. Et Lydia aussi. Avec son mari. Et ses enfants.
Entre nous, on se doutait bien que ça ne durerait pas. Le récit est trop bien maîtrisé pour que ça déborde de cet épisode. Et c’est ce qui rend cette heure et demie aussi belle. Le fait qu’on ne reverra sans doute jamais tous ces personnages.
Mais j’ai vraiment aimé que House se permette ça, qu’il soit prêt à s’offrir une nuit d’amour. Et que Nolan vienne ensuite lui expliquer à quel point c’était important qu’il vive cette histoire, même si c’est un échec.
Oui, j’ai aussi aimé leur relation qui évolue au fil du temps, à mesure que House cicatrise. On sent vraiment le respect mutuel, le lien qui se consolide. Et le fait que Nolan soit plus que le psy de service, qu’on apprenne que lui aussi est un House dans son genre, sans famille, sans amis, avec un père mourant, qu’il le partage avec House… c’était énorme.
Arrive le Re-birthday (oh, j’adore ce concept !). Ca me fait tout chose de revoir ces captures. Cette fin est tellement belle, tellement lumineuse, c’est splendide.
House le clown ! On aura tout vu !
Enfin, la libération. Quand je repense à la scène où Wilson l’abandonne là, devant le bâtiment… Wow.
Ravie de voir House repartir tout seul, comme un grand. Et constater qu’il a suffisamment aidé Alvie pour que celui-ci accepte à son tour de se soigner, rah. Trop mignon.
Et voilà. House monte donc dans le bus qui le ramène à la maison.
Avec le t-shirt de son ancien colocataire.
La boucle est bouclée, un autobus en chasse un autre. Superbe symétrie qui renvoie à la mort d’Amber et à tout ce qui l’a suivi. House est guéri. Mais pour combien de temps ? Est-ce qu’on peut suivre un House sans vicodine ? Est-ce qu’il replongera aussi vite que dans la saison 3 ? Est-ce qu’il tiendra le coup à Princeton Plainsboro ?
Je suis bien persuadée que rien que les doutes que son entourage professionnel ne manqueront pas d’émettre vont l’aider à redescendre. J’enrage d’avance.
Et pour finir parce qu’il le vaut bien tellement il est au-dessus de tout dans cet épisode, les captures de Hugh que je n’ai pas pu caser mais qui ne doivent PAS moisir dans mon Photobucket sans être postées.
Et ma préférée, sans doute.
Voilà. Inutile de dire que j’angoisse à mort au sujet de la suite !
Alors moi aussi c’est de loin devenu mon épi préféré! C’était génial, et j’ai eu également très peur à la fin en attendant la suite! Quel bien ça a fait de ne plus voir Cuddy, Chase et les autres!
Bonheuuuuuuuuuur! Merci pour cette review, j’ai déjà envie de le revoir en fait ^^
Et dire que les Ricains ont eu droit à une avant première sur grand écran au Arclight Theater, comme ça devait être terrible pour cette heure et demie qui relève clairement du 7e art !
Cela dit, étant fan extrémiste Radiohédienne, j’étais déjà à genoux au bout de 2 minutes. Couplé à un épisode qui arrache le cerveau de par sa géniusitude, mais que demande le peuple ?
Et oui, jolie, jolie, jolie review ! 🙂
C’était BIEN! Enfin! Comme quoi, quand on a quelque chose à raconter et un propos à soutenir, ça change tout! Et puis quel acteur ce Nolan, mais pourquoi ne l’avons-nous pas plus vu???
C’est malin ça, tu m’as ramené les larmes aux yeux…
J’ai adoré cet épisode, j’étais à genoux pendant une heure et demie, j’ai vite oublié Three stories, Wilson’s heart et cie. Et j’en ai pleuré, ce qui est rare.
Fin voilà quoi, je suis absolument d’accord avec tout ce que tu dis, House est majestueux, encore plus que d’habitude, Andre Braugher est tout simplement excellent, Alvie est drôle et émouvant, et "Stomp" a de très loin gagné le premier prix du Mayfield Talent Show, à mon gout.
Et le pire, c’est que c’est quand on voit le postulat de départ qu’on se rend compte de l’exploit : Ces mecs décident tout simplement de complètement dépayser le spectateur en virant ET les personnages principaux ET l’univers de la série, ils tendent le bâton pour se faire battre, et la seule chose qui en ressort, c’est du génie. Ces gens sont fous.
Et puis la construction de l’épisode est vachement bien foutue ! Cette séparation nette au moment de la chute de Freedom Master, la montée en puissance de l’émotion, etc. Tout est fait pour qu’on soit en larmes à la fin de l’épi, et moi, j’ai pas marché, j’ai couru !
D’ailleurs, tout s’explique quand on voit que ce sont les même scénaristes que pour le final de la saison quatre ainsi que pour Locked in…
Fin tout ça pour dire : Broken m’a tuer.
Merci énormément pour cette review.
Effectivement un épisode dantesque, prenant, sublime, émouvant, poignant…
Un Season Premiere digne d’un Season finale. Et une saison qui s’annonce avec ce seul épisode, unique en son genre. Merci pour ces magnifiques captures et ce résumé fort plaisant – Le Style Sorcière combiné à du House, voilà la combinaison qui fait entrer un épisode de cette série, à chaque fois un peu plus dans la légende.
ok, incapable de faire un com utile ou même cohérent, est-ce que je peux juste dire un immense bravo et un infini merci? Review splendide pour un épisode grandiose (suis d’accord pour dire le plus bel épisode de House). En tout cas, ravie de constater que tu peux passer outre la saison 5 que tu as assez peu apprécié (ou du moins une bonne partie ^^), et espérant que la suite te plaise -car pour l’instant, ça suit pas mal ce début fracassant- je te remercie encore!!
Ah oui, un truc que j’ai oublié de préciser dans mon commentaire : A la fin de l’épisode, j’ai eu l’impression qu’il aurait été parfait ou presque en temps que dernier épisode de la série.
Suis-je la seule ?
Bon, je l’ai déjà dit ailleurs mais je le redis ici: les producteurs et les auteurs en ont une énorme paire pour avoir osé, alors que le show était à son apogée, déconstruire le personnage d’une façon aussi magistrale et le rebâtir pièce par pièce, pas tout à fait le même mais suffisamment pour que nous, spectateurs, continuions à suivre ce fou de Laurie de manière aussi soumise. Je suis persuadé que lorsqu’on regardera House d’ici un an ou deux, on se souviendra que c’est cette épisode qui a fait en sorte que cette série atteigne de nouveaux sommets (à venir), plutôt que de sombrer dans une caricature de médecin névrosé, obsessif, asocial (et de génie), qui se serait voulu toujours plus forcée afin de maintenir le rythme des saisons précédentes. Bravo à tous ceux qui ont fait cet épisode, vous venez de vous payer un billet pour l’avenir.
Oui, voilà 🙂
(commentaire constructif)
Et puis pas de 13, AAAAAAAAAAAHHHHHHHH, enfin !
Alors voici ma petite review du double épisode que commence cette 6ème saison:
J’en attendais pas mal vu la fin de la saison 5 et j’ai vraiment adoré.Humour et romantisme au rendez vous , pas de résolution d’énigme (enfin 1 quand même mais ce n’est pas l’histoire principal de cette épisode).
Je ne regrette pas le manque d’énigme justement , ici on a une plongée dans la tête de House et un adversaire à sa hauteur ( le psychiatre ) qui à une longueur d’avance sur House pour chacun des coups qu’ils essayent de faire ( ce qui donne des situations assez marrantes où House se retrouve comme un con 🙂 ). En définitif les 2 hommes se ressemblent beaucoup et arrive à se comprendre ( peut être une futur nouvelle amitié pour House , ce qui serait pas mal).
Du romantisme avec le personnage incarné par l’excellente Franka Potente ( cours Lola cours et la mémoire dans la peau) qui arrive à percé House en très peu de temps.
D’ailleurs on y voit la première vrai relation sexuelle de House dans la série ….
House se découvre et arrive à mieux se comprendre et cela donne envie de voir la suite de cette saison qui va surement être une bonne surprise et un renouvellement pour la série ( même si je suis déjà au 5ème épisode ^^)
Quel superbe épisode et quelle superbe review ! 😉
C’est bon quand quelqu’un se charge de dire 10 fois mieux ce qu’on à envie de dire !
ah non madame il faut jamais être génée d’entendre radiohead!!!!
sinon, qu’est-ce qu’ils vont en faire de notre gentil docteur maintenant? ça promet d’être intéressant!
épisode magitsrale que j’ai aimé du début à la fin…
ta review est magistrale sorcière cela fait plaisir de voir enfin cette review ! lol
Superbe review d’un non moins superbe épisode! En fait, House devrait se recentrer sur House. Les thirteeneries et les Cameroneries encombrent la série. Le trio Cuddy/Wilson/House est largement et de loin suffisant pour que la série se bâtisse dessus.
Si seulement Nolan pouvait revenir régulièrement dans toute la saison, ce serait le top. Son interaction avec House est magistrale.
Merci pour cette review chère Sorcière !!!
La renaissance de notre House était si belle que j’en avais les larmes aux yeux (et je ne sais pas pourquoi -enfin, si, je sais ^^’ – mais ce genre d’épi me fout encore plus les boules après le visionnage)
Brefouille, Hugh Laurie est magnifique et la dite photo promo a atteri en poster géant sur le mur. Cette saison 6 a intérêt de garder la barre aussi haute, et ça va être difficile.. wait and see !!
(oh, et merci pour toutes ces délicieuses captures…miam !!! 🙂 )
Je n’ai pas adoré cet épisode, mais je l’ai trouvé touchant, voir troublant. C’était très inhabituel de voir House sous ce nouveau jour, avec de nouveaux personnages et dans un tout autre envirronnement. Chapeau aux réalisateurs d’avoir pris ce risque!
Et merci pour ta review ^^
C’est marrant, à lire ta review, je me dis que j’ai été trop sévère avec cet épisode. En fait, j’ai été obsédée par la ressemblance avec « Vol au dessus d’un nid de coucou » et ça m’a empêchée de vraiment me laisser porter par ce que je voyais.
Cette « inspiration » est-elle revendiquée ? Parce que si ce n’est pas le cas, je trouve un peu facile de construire un épisode « aussi bon qu’un film » si on se contente de répéter ce que dit un film, justement (et pas n’importe quel film, un des films les plus récompensés aux Oscars) 🙂
Bref, j’ai été moins enthousiaste que toi même si, évidemment, j’ai passé un très bon moment devant cet épisode agréablement allégé en 13, Foreman et tutti quanti?EUR? Une parenthèse agréable avant la suite, quoi 🙂
C’est parfaitement revendiqué et assumé. 😉