307 : They shoot Gilmores don’t they ?
Rory : There’s this big event happening in my town.
Paris : Pig race ?
Rory : Dance marathon.
Paris : I was close.
Ca fait dix jours que je me traîne un chouette petit bourdon, que je n’ai envie de rien, ni de bosser, ni de voir des gens, ni de regarder des séries, ni rien du tout. Encore moins de bloguer.
Dans ces cas-là, je cherche les trucs doudous (terme que j’exècre d’ordinaire, doudou, WTF ?). Moralité, en dix jours, j’ai écouté mes « theme songs » environ 80 fois chacune. J’ai fait à peu près douze litres de soupe (couper des légumes, ça me fait tout oublier) et en ai mangé deux bols (c’est marrant comme manger des légumes, ça attire moyen, quand on bourdonne).
Et j’ai regardé presque deux saisons de Gilmore Girls.
Et là, vous vous dites : « Ouh là, effectivement, ça va pas fort. »
Non mais voilà, quoi. Dans ces cas-là, on cherche le truc facile, le truc qu’y a pas besoin de bloguer, le truc sur lequel on peut se concentrer si on y arrive mais qu’on peut aussi passer en avance rapide sans aucun complexe, le truc sur lequel on peut s’endormir à deux heures et demie du mat’, le truc pendant lequel on peut remplir son panier La Redoute sans craindre de rater un truc capital.
Non parce que j’ai essayé de regarder le dernier épisode de Fringe et j’ai rien suivi, donc ça commence à être agaçant.
Après, je me suis dit que j’allais en profiter pour me refaire Carnivàle. L’ennui, c’est que quand on a le bourdon, regarder une série sur la misère de la Grande Dépression, mmmmh. Il y a mieux.
Après ça, j’ai envisagé la deuxième saison de Doctor Who, mais si c’est pour finir prostrée sur le canapé en appelant Rose, c’est pas top.
BSG, ça me déprime encore plus si c’est possible. Friends, j’ai pas envie de rire, donc non. Farscape, faut que je le blogue donc… non. La chiante, quoi.
Alors je me suis dit : puisque c’est ça, je ne bloguerai pas Gilmore Girls. Sauf exception. Et cet épisode en est un.
Ce que j’aime dans cette série, outre le cadre rassurant, la casse-couillitude de Lorelai, la naïveté de Rory, la vie d’adolescentes qu’elles mènent et qui décomplexent la mienne et tout le tintouin, c’est qu’on a l’impression que Stars Hollow, c’est une autre planète, et en même temps, ça pourrait être le bled d’à côté. J’ai rarement vu ça, dans une série. C’est une petite ville super banale, gnangnan au possible… et pourtant, ils sont complètement barges de chez barges, quoi. Mais complètement.
Du coup, je ne vous cacherai pas que c’est quand même vachement sympa d’aller squatter un peu chez eux vu que j’ai pas trop envie de squatter chez moi.
De tous les festivals à la con que j’ai vus à Stars Hollow, et je commence à en avoir vu un certain nombre, celui-ci remporte la palme. D’abord parce que c’est un super clin d’oeil à un film génial des années 60, On achève bien les chevaux (They shoot horses, don’t they ?). Ensuite parce qu’il n’y sûrement qu’à Stars Hollow qu’on pousse le détail jusqu’à se saper façon années trente pour danser pendant 24 heures. Et puis parce que les voir danser, ça touche une petite fibre sensible, chez moi. Ouais, chais pas pourquoi. Faut que je revoie Dirty Dancing, vous croyez ? Ou Flashdance ? Nan ?
En tout cas, les premières minutes du marathon, c’est génial. La musique est top, c’est super enlevé… vraiment enthousiasmant.
Mieux que ça encore, c’est de voir à quel point ils prennent tous ça au sérieux. Un marathon de danse… danser pendant 24h sans s’arrêter et sans jamais lâcher son partenaire. Non mais ça va pas, quoi ?
Mais qui fait ça ???
Eh ben Kirk, évidemment. Qui commence à bien m’éclater, d’ailleurs. Surtout là, quand il fait sauter son imperturbable partenaire au nez des autres concurrents.
Et cette tarée de Lorelai Gilmore qui enrage depuis quatre ans à le voir lui souffler la victoire à chaque fois.
Moralité, les Girls décident de jouer le tout pour le tout. Même si l’Infante doit se faire un peu traîner par l’oreille. Elle préférerait sans doute passer la soirée à regarder son grand tout mou dans le blanc des yeux et faire l’impasse sur les sandwiches aux oeufs sans oeufs de Lane.
Au lieu de ça, elle se fait toute belle, se maquille à donf, relève ses cheveux, et hop. Et c’est vrai qu’elles sont belles, les Girls, pas à dire.
(Tain, un sourire, ça la ferait chier ? )
Et tout ce qu’il y a autour aussi. Plein de belles images, dans cet épisode.
Et une très chouette ambiance, très soignée.
Bon, par contre, à ce moment de la série, on a envie de grimper sur un escabeau et de lui donner un grand coup de pied dans le derrière, au grand tout mou. Ca tombe bien, il se réveille précisément dans cet épisode !
(C’est fou comme d’épisode en épisode, il se transforme en Sam Winchester, lui. Impressionnant.)
D’ailleurs, ce que j’aime bien aussi dans Gilmore Girls, c’est que vous avez le droit d’être une spectatrice hystérique qui ne sait pas ce qu’elle veut. Et le lendemain, de vous en foutre comme de l’an quarante. D’avoir un jour le menton qui tremble de tendresse en imaginant Christopher et Lorelai ensemble après seize ans de valses hésitations. Et le lendemain, balancer des épluchures de patates à l’ordi parce que le géniteur de Rory est vraiment trop nase et qu’il faut vraiment que Luke se sorte les doigts du cul.
D’applaudir le Grand Truc un jour et le lendemain, de balancer les coussins en l’air en signe de victoire quand l’Infante se décide enfin à pécho le petit Petrelli. Vous voyez ce que je veux dire ?
Bon, en l’occurrence, le jour du marathon de danse, je suis 100% dans le clan Petrelli. D’ailleurs, en parlant de ça, je me demande bien comment les casteurs de Heroes ont pu voir le doux Peter Petrelli dans cette petite teigne montée sur ressorts. Oh, il joue bien les effrontés qui froncent tout le temps les sourcils, le Milo ! Je comprends pas comment son Dark Peter peut être aussi ridicule dans Heroes !
Bon, je dois commencer à être un peu trop vieille pour que ce genre de petite canaille un poil surfaite me fasse craquouiller, mais je comprends bien que la mignonne petite infante, embarrassée de son grand machin, lui lance des regards d’agnelle en colère et s’agace de le voir rouler des galoches à son esthéticienne de supermarket.
Alors pendant que Lorelai échange des sourires crispés avec Luke qui répare son talon…
Le Grand truc nous pète un câble maison, renvoie l’Infante à ses petits poneys et vlan. Voilà comment on nous solde enfin cette relation un peu pénible. Ah ah ah, j’ai ri !
De le voir s’énerver, de la voir ouvrir des yeux : « Hein, comment, mon chéri, mais point du tout. Nous ne voulons que vous. »
Ah, j’ai bien regretté qu’il n’y ait pas un tout petit échange de torgnoles entre les deux prétendants pour ponctuer le tout, mais bon, sur du Glenn Miller, ça aurait été d’un mauvais goût.
(Heureusement, je serai exaucée à la fin de la saison 3, oh, d’une manière splendide !)
Bref, exit le Grand Truc qui va encore longuement rester en périphérie à enrager sur son statut d’ex-petit copain et enters Jess Mariano.
J’ai adoré la fin, vraiment. Quand l’avant-dernier couple s’effondre à six heures du matin, après 24 heures à se dandiner…
Offrant ainsi la victoire à Kirk et à sa partenaire, vu que l’Infante est partie pleurer au bord de la rivière.
Pauvre Lorelai. Elle y croyait tellement.
Finalement, sur la musique de Rocky, elle réceptionne sa progéniture qui sanglote, tu comprends maman, parce qu’enfin je peux être avec le mec qui me fait fantasmer depuis genre six mois.
Tssssss. L’adolescence, quelle plaie, je vous jure. Même quand on s’appelle Rory Gilmore et qu’on se fait tresser les cheveux par des petits oiseaux tous les matins.
(Bon, par contre, ras le bol du 4/3. Quand ils veulent ils me foutent du 16/9. Je hais les vieilles séries. Mais je continue quand même.)
Oulàààà et pis vu comment s’annonce ce dimanche, je dirais que ton petit bourdonnage (heu..^^’) va continuer… allez, hop hop, couverture, chocolat chaud, et suite d’épisode ! (ici, c’est stargate, mais ça fait le même effet 😉
Cocooning à fond, courage.
Je me disais bien depuis quelques temps, avec les répliques du jour en mode Gilmore qu’il y avait un truc…XD!
Moi, je me souviens que je m’étais taper une semaine déprim’ horrible et je m’étais regardé l’intégralilté de cette serié en moins d’une semaine…Mais alors je dormais plus pour le coup… Et ce qui est bien avec cette série c’est ça oui :
"D’ailleurs, ce que j’aime bien aussi dans Gilmore Girls, c’est que vous avez le droit d’être une spectatrice hystérique qui ne sait pas ce qu’elle veut. Et le lendemain, de vous en foutre comme de l’an quarante. D’avoir un jour le menton qui tremble de tendresse en imaginant Christopher et Lorelai ensemble après seize ans de valses hésitations. Et le lendemain, balancer des épluchures de patates à l’ordi parce que le géniteur de Rory est vraiment trop nase et qu’il faut vraiment que Luke se sorte les doigts du cul. "
C’est tout à fait ça… Bon après j’aurais peut etre mieux fait de faire de la soupe au lieu de sauter sur le gateau au chocolat, et la glace mais bon…^^’
J’imagine que dans ta jolie région ce n’est pas mieux que dans ma belle normandie ahem…Donc ne regarde pas par la fenêtre…Couette, manger et série bête..Après tout c’est pas la définition d’un dimanche ça? XD
Bon courage en tout cas 😉
Euh, ben Carnivàle, en effet c’est pas le meilleur choix…
(Le Doc chez SJ est regardable, si tu te tiens seulement à la deuxième partie… Ils ont spécialement fait un effort pour ceux qui ne regarderaient que pour lui… La vieille est même supportable et les p’tits jeunes sont formidables… 🙂 )
C’est gentil mais j’ai vraiment pas envie.
courage sorcière !
gilmore girls me parait loin enfin si c’est pour ton bourdon qu’il passe vite
en tout cas j’adore quand tu appelles jared et ta relation avec le grand truc sa me fait sourire parce que depuis que je suis ton blog je me mets aussi à l’appeler le grand truc…
Oh j’adore cet épisode !!! Un de mes préférés. Une pensée au passage pour celui des tableaux vivants. 🙂
bon alors c’est vrai qu’on se connait pas et que je suis nouvelle sur le blog, mais si j’ai un conseil à te donner, c’est de te passer "Tall Tales" from SPN, les pieds sur la table basse, et un verre de quelque chose (en ce qui me concerne ce fut un petit Jurançon bien frais). ça marche pas mal. Après, le "Devil’s Trap", pour soupirer en regardant JDM. Et pour bien finir, le dernier épisode de la saison 2, histoire de pleurer un bon coup (parfois ça fait du bien).
voilà, bon courage, et bon Jurançon.
si j’avais des sous, je me payerais l’intégral Gilmore Girls juste pour me remonter le moral dans les moments de déprime.
Je sais pas si c’est le temps, mais chez moi aussi il y a eut une baisse de régime. Même le chat a été malade ! N’ayant rien sous la main, même pas un livre de fantastique (les cervolants de Kaboul c’était pas possible), j’ai fini devant mon ordi à regarder Being Erica et je me suis fait des muffins à la pralinoise. Chouette série et très bonne recette.
Sinon j’ai jamais été fan de Rory et encore moin Dean/Rory. Pour moi Gilmore Girls s’était avant tout Lorelaï et les habitants déjantés de Stars Hollow (c’est vrai qu’ils en tiennent tous un couche)
Ah ben pour moi, Gilmore Girls, c’est un tout… mais vraiment un tout. Si on enlève un seul des éléments, ça se met à boiter. (Même Paris dont je ne supporte pas les nasillements. Ick.)
C’est l’un de mes épisodes préférés ! Tu vois, c’est pour ça que j’aime GG, les références sont nombreuses, ce n’est pas une énième série pour ados mais un ensemble original et intelligent qui peut remonter le moral, les jours de pluie !
Maintenant, j’ai envie de me refaire cet épisode, c’est malin…
Tiens bon, c’est la saison ;).
disons que j’aimais Rory pour sa relation avec sa mère. C’est sur quand sans elle la série perd un truc, surtout que le point de départ c’est quand même le prix de son entrée dans le privé, mais elle était vachement prise de tête quand même ^^
Ahhh j’ai beaucoup aimé ta review (et l’épisode au passage) !!
J’attendais que ca, que la petite Gilmore lâche son benêt de copain pour le bad boy 😀 !! Humm oui je suis sadique mais il était un peu mou du genou le Dean ^^ !!