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219 : The dead hooker juxtaposition

Dans mon sprint final vers la diff’ américaine, je laisse filer la délicieuse et très interloquée Summer Glau, mais je ne peux pas m’empêcher de claquer une petite review sur la nouvelle voisine : cet épisode m’a beaucoup divertie. J’ai d’ailleurs résisté aux fleurs de Penny, aussi, juste avant, parce que Sheldon dopé à la caféine, c’est immense. Mais là, on atteint de formidables sommets et je m’en émeus (comme les oiseaux que Joey veut planter) parce que c’est aussi savoureux que du Friends. Devant ce genre d’épisode, on voudrait bien (enfin encore plus que d’habitude) que le temps suspende son vol et tout ça et tout ça. Surtout quand en plus c’est l’heure de la sieste.

C’est vraiment pas mal, à ce stade de la série, de planter un grand miroir devant Penny et de la faire se regarder dedans. Pas mal du tout. Parce que la petite princesse de l’immeuble, il était temps qu’elle se rende compte (pour de vrai) à quel point elle a été pervertie par ses amis geeks, à quel point elle a de la chance de les avoir et à quel point elle occupe une place de choix dans leur vie. Petite veinarde.
Alors certes, ça ne se passe pas tous les jours sans grincer des dents, mais quand même. Elle fait vraiment partie intégrante de la troupe, maintenant, et même si les garçons sont étourdis par les vingt centimètres de plus de la nouvelle voisine, ils ne tardent pas à revenir à la maison. Léon. Car Penny a mieux à la maison.

Enfin, pour dire vrai, au début, je voulais faire une review de cet épisode parce que l’angoisse de Sheldon quand Penny lui apprend sans aucun ménagement (c’est le cas de le dire) le déménagement des voisins du dessus, on dirait la mienne. J’ai la phobie des voisins du dessus. Ca fait dix ans que je hais férocement mes divers voisins du dessus.
Avant, j’habitais dans un appartement avec au-dessus une hystérique qui passait l’aspirateur à 23h30 pendant trois quarts d’heure. Dans un 30 mètres carrés. Ensuite j’ai eu le couple qui faisait craquer le sommier et qui gémissait de concert tous les soirs. Tous. Les. Soirs. Ensemble depuis huit ans et tous les soirs. Vous y croyez, vous ? (Ils ont rompu peu après, comme quoi.) Ensuite, j’ai eu Gepetto et la Cylon avec leur gamine qu’ils auraient bien fait de baptiser tout de suite Maléfique. Et maintenant… non, maintenant, je vous dis même pas parce que ça me file la tremblotte, le tremblis, la bougeotte, tout ce que vous voulez rien que d’y penser. Ah les salauds de gens !
Bref, moi, je rêêêêêêve d’avoir les voisins décrits par Sheldon ! Et si je les avais, je pleurerais des larmes de sang de les voir partir !

Leonard : Did you even knew the people that are moving out ?
Sheldon : I’ve never met them, that’s what made them perfect. There were no awkwards hellos in the hall, there was no clickety-clack of high-heeled shoes on hardwood floors. They may as well have been a family of cats just jumping around from drape to drape, without that annoying ammonia urine smell.

Je vous déconseille d’imaginer vos voisins du dessus s’agripper aux rideaux par les coussinets, personnellement, ça ne me réussit pas.

J’ai eu l’espoir, un instant, de voir Howard s’installer pour de bon dans l’immeuble des loustics, mais pffff… pensez-vous. Fausse joie.
A la place débarque une girafe très peu sympathique d’environ quatre mètres soixante de hauteur, et qui passe étonnamment bien le test de Sheldon. Alors que c’était assez mal engagé.

Leonard : What are you doing ?
Sheldon : I’m checking for musical instruments. Does that sound like castanets to you ?
Leonard : The box says « kitchen ».
Sheldon : So ? Do cocaine smugglers write « cocaine » on the box ?

Est-ce qu’elle n’a pas l’air trèèèèèès gentille, la nouvelle voisine ? Siiiii.
En tout cas, les garçons adorent et c’est limite si Leonard ne se roule pas tout de suite à ses pieds. D’ailleurs, c’est un peu inquiétant de le voir répéter exactement le même cirque qu’avec Penny, mais bon.
Bien sûr, quand Penny rencontre Alicia, elle porte un caleçon à carreaux sur un jogging informe alors que l’autre porte limite ses cartons en robe de soirée mais passons.
Mine de rien, ça va lui donner un sacré coup de fouet, à la Penny. Ah ça oui, elle se dépêche de trouver que la nouvelle venue exploite ses copains à elle et elle trouve ça, oh, révoltant !

Et c’est là que contre toute attente, Penny bascule. Irrémédiablement. Non, ses amis ne sont pas armés contre un danger tel qu’Alicia. Ils sont fragiles, il faut les protéger, ces petits.

Penny : You know like in Star Trek when you are in battle and you raise the shields. Where the hell did that come from ?

C’est foutu, Penny, enfile ton parachute et cramponne-toi, ma grande, ça va secouer !

Allez, une petite intégrale de BSG et tu seras presque au point !
N’empêche, je suis assez fière d’elle. Elle marque superbement bien son territoire, façon vieille reine des abeilles, pour le plus grand plaisir de Howard qui n’en revient pas.

Fabuleux.

Oui, Penny. Tu étais là la première et je trouve moi aussi que tu as bien le droit d’être la seule à profiter des services des quatre geeks. Surtout que l’autre, elle couche pour passer à la télé. Et toc.

Posted by on Oct 22, 2009 in The Big Bang theory | 8 comments

8 Comments

  1. N’empêche, la nouvelle est sacrément vénale et opportuniste. Je lui ai laissé le bénéfice du doute jusqu’à ce qu’elle demande combien gagnait un physicien. J’ai adoré quand Penny lui dit qu’elle sera vraiment bien dans le rôle d’une prostituée et que la nouvelle voisine se sent flattée ^^. Et le combat des deux blondes était épique.
    Maintenant la grande blonde va bien pourrir la vie de ses voisins du dessous avec les basses de sa stéréo et "en sautant sur son lit " (Sheldon, toujours aussi innocent sur le sujet !).

  2. 😀

  3. Mano ??? LOL

  4. Qui d’autre ?! 😉

  5. Ah merveille d’entre les merveilles! ça y est, le groupe est formé, soudé, inattaquable! Je trouve qu’il réussissent dans cette deuxième saison à nous faire appartenir à cette petite troupe, chose magique que nulle sitcom n’avait pleinement réalisé jusque là à part Friends. Et quand on connaît ma vénération de Friends, c’est pas peu dire….
    Quand même un petit mot sur Terminator? non? juste pour dire que c’était sympa??

  6. C’était très sympa… pauvre Summer. Quelle idée de prendre le train. Et les tarés, ptain, les tarés. (Cela dit, je sais à quel point c’est difficile d’être drôle, et digne, et spirituel devant son fantasme absolu. Impossible, même. Hum.)

  7. "it’s hot in here….must be summer"

    j’ai pas pu résister. je trouve ça tellement con et hilarant à la fois. et j’imagine parfaitement que maintenant Summer Glau se fait draguer comme ça et que c’est insupportable!

  8. En tout cas, à la Fedcon, les garçons se sont vachement bien tenus ! C’était super mignon… 😀

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