402 : Remains to be seen

Hi hi. Je me suis réconciliée avec Dexter. Passé le soulagement de découvrir que le corps de Benny n’était pas dans la voiture de Dex au moment de l’accident, je me suis encore bien amusée devant cet épisode. Voir Dexter s’agiter dans tous les sens pour retrouver son cadavre débité en tronçons, c’était magnifique !
J’adore la rigueur qu’il emploie à remonter le temps, à s’interroger lui-même, à reprendre point par point les évènements de la veille, pour enfin retrouver l’endroit improbable où il a planqué Benny.

Toubib : What’s the last thing you remember ?

Euuuuh.

Et le coup du sac de sable, wow, très bon. Ca c’est du Dexter tout craché.

Dexter : Hello Benny.

Dexter : Goodbye Benny.

C’était très, très chouette d’établir le parallèle avec les souvenirs que Dexter avait bloqués de son enfance et qu’il a été forcé de retrouver dans les deux premières saisons. Mettre à profit cette expérience, avec l’aide de Harry, c’était super intéressant. Même si pour nous aussi, c’est une torture de revoir ces scènes.

Brrrrr.

Par ailleurs, je confirme : c’est très sympa de nous donner le tueur dès le début. En fait, je n’aurais vraiment pas cru, mais le voir suivre de loin sa future victime, la ferrer comme un poisson, et constater à quel point il peut être flippant tout en paraissant parfaitement inoffensif, c’est énorme.

Et l’observer filer sa proie exactement comme le fait Dexter, ça calme.
Par ailleurs, on continue notre exploration des passionnantes relations entre collègues. Ca ne marche pas super pour Angel et Maria qui sont pourtant faits l’un pour l’autre et qui sont visiblement écoeurés que leurs histoires de taf viennent se mettre en travers de leurs formidables histoires de fesses.

Quinn a eu vite fait de lever sa petite journaliste mais quelque part, je le sens pas super.

(Grande classe, au passage, le type qui se fourre dans la poche les biftons trouvés pendant l’enquête. Non, vraiment, grande classe. De préférence devant les collègues.)

La palme revient à Debra qui est toujours aussi intoxiquée par son vieux, tellement bien qu’elle va se jeter dans sa chambre d’hôtel avec un grand et merveilleux discours sur le fait que non, Frank, ce n’est pas possible entre nous car je vis déjà une histoire merveilleuse avec un guitariste chiantissime mais je suis touchée que tu sois revenu rien que pour moi.

Sauf que non.

Ouh, ça c’est un peu la honte !

Oui, enfin, à mon avis, s’il peut se la coincer dans un petit coin, ce vieil enfoiré de Lundy, m’est avis qu’il ne va pas se gêner. Et elle, si elle peut foutre en l’air la seule relation à peu près potable qu’elle ait eu en… euh… ah ben depuis toujours, on ne voit pas bien pourquoi elle ne le ferait pas. Ah la tâche, dites.

Beaucoup aimé la scène de fin. Le pauvre Dexter, en éveil depuis 48 heures. Qui se roule enfin dans son lit et commence à ronfler comme un bienheureux à peine la tête posée sur l’oreiller.

Dexter : Sleep. Just one beautiful night’s sleep will make everything better… again.

Et là, la raclure miniature qui se met à chouiner.

Dexter : Fuck.