502 : Good God, y’all!
Nan mais fallait oser, quelque part.
Bilan :
– Dieu.
– Les Cavaliers de l’Apocalypse.
– La séparation.
Okééééé ! Et ça va, là, ils ont pas l’impression de jouer les drama-queens à mort ?
Réponse : ben apparemment non !
De toute façon, je vais vous dire. D’abord, il n’y avait que ma chère Sera Gamble pour écrire cet épisode. Et Sera Gamble, elle peut vous faire gober n’importe quoi. Y compris le Barbu. (Je ne parle pas de Bobby, mais du vieux barbu sur son nuage, là-haut. Non, pas le Père-Noël non plus, mais vous le faites exprès ou quoi ???)
Ensuite, je ne vois pas qui d’autre qui Misha Collins aurait pu nous annoncer avec autant de sérieux et de crédibilité (la crédibilité étant malgré tout très relative) que voilà, chers amis, on va pas s’en sortir, là, il faut une intervention divine, et pas genre je sors la télécommande depuis mon canapé céleste et je ressuscite un ange avant d’aller me faire un plateau-télé. Nunununununon. God, tu vas lever ton gros cul de ton canapé céleste et tu vas venir donner un petit coup de main à ton champion, là en bas. Et à tous tes vaillants petits soldats qui se font botter les fesses pendant que tu mates Secret Story. Allez, God.
En plus, je veux pas dire, mais tu as une paire de cannes à rendre à Bobby Singer, et ça, vu ce que le vieux ours t’a rendu comme services jusqu’à présent, ce serait que justice. Tu m’entends God, là ?
Pauvre Bobby.
Bon, au moins, on a la confirmation que c’est bien lui qui a recollé les morceaux de Cas’ et qui l’a renvoyé ci-bas. Seulement c’est pas pour ça que Cas’ sait où le vieux farceur se trouve.
Au passage, très jolie oeuvre d’art, bravo, Cas’, tu as un vrai talent.
(Aoutch-euh !)
C’est là que j’arrive à la première grosse farce du jour. Lire : que La Sorcière fait bien de regarder SPN en étant assise parce que certes, debout, elle ne serait pas tombée de très haut, mais elle serait tombée quand même.
Comment qu’on fait-y donc pour localiser un God.
Facile, avec la bonne amulette, ça va tout seul.
Et là, mon Cas’ de se tourner vers Bobby, genre salut vieille branche, repasse-moi donc la gentille amulette, tu sais, là.
Le vieux de grogner qu’il l’a pas.
Et pour cause ! Cette amulette, il l’avait donnée à Sam quand il était petit (Colin, nous pensons à toi et à ton futur spin-off) pour que celui-ci en fasse cadeau à John pour le remercier d’être le père de l’année. Le père de l’année ayant raté la dinde, la bûche et les cotillons, Sammy l’avait offerte à son vrai protecteur, Dean. Un cadeau dont celui-ci ne s’est jamais séparé.
Mais comme il faut bien que le Vaisseau sacrifie tout jusqu’à la dernière miette, eh bien comme un avant-goût de ce qui nous attend à la fin de l’épisode, Dean doit rendre l’amulette.
Ce qui lui coûte diablement cher. C’est bien parce qu’il est entouré de trois couilles qu’il ne se met pas à chialer là tout de suite.
Dean : Great, now I feel naked.
Avec un peu de chance, et honnêtement, je n’en doute pas, Castiel sait quel sacrifice il lui demande là.
Maintenant, j’aimerais VRAIMENT savoir si Bobby était conscient du pouvoir de cette amulette quand il avait demandé à Sammy de le mettre sous le sapin. Et s’il a regardé Dean la porter pendant tout ce temps en sachant ou pas.
J’imagine que non, pas vraiment, mais quand même. Wow.
Ensuite, parlons de la réunion d’avant la séparation. J’avoue que c’est ce qui m’a le plus déçue, dans cet épisode. Ca faisait des mois et des mois que j’attendais le retour d’Ellen et surtout de Jo qu’on avait perdue de vue depuis la saison 2, oui, oui, souvenez-vous, depuis le très glorieux « j’te rappelle, poulette » de Dean. Qui a eu bien d’autre chats à fouetter, certes, mais tout de même.
Eh ben force est de constater que trois saisons plus tard ou presque, on ne sait toujours pas quoi faire de Jo.
Ellen est toujours parfaite quand il s’agit de balancer de l’eau bénite à la gueule de Dean, de lui faire un poutou et de lui coller une mandale parce que décidément, le téléphone et lui, ça fait 17. Jo, elle est toujours très jolie, elle sait toujours se servir d’un flingue, c’est clair. Mais je n’ai jamais vu une scène de retrouvailles aussi débile que celle où Dean la recroise enfin. Merde, quoi. Il y a quand même eu du business entre eux, non ? On est bien d’accord qu’il est hors de question de les voir se peloter à l’arrière de la sainte-chiotte, mais… enfin. « Hi, Jo ? » Gné ???
(Et c’est vraiment pas la faute de Jensen, parce que pour le coup, le si peu qu’il a à jouer, il le joue super bien. Mais quand même !)
Donc ça, ça m’a beaucoup agacée. Je n’ai pas eu le temps d’y penser trop sur le coup parce qu’il se passait quelques bricoles, mais avec le recul, je suis un peu fâchée. Si on ne revoit pas les Harvelle-girls avant la fin de la saison, ça va me foutre en rogne pour de bon. On ne sait même pas comment elles se sont retrouvées ensemble après s’être engueulées !!!
En plus, je sais que le planning des Weuh est quelque peu serré depuis qu’ils ont malencontreusement libéré Lulu des Enfers, mais c’est quand même vachement intéressant, cette autre famille de chasseurs complètement dysfonctionnelle qui se fout aussi des torgnoles sous nos yeux. Non ?
Bon.
En attendant, c’était, certes, sympa de retrouver les filles.
Un peu déçue par Rufus, au passage, mais c’était un épisode basé sur l’action, donc admettons. L’important, c’est sans doute de montrer qu’avec cette histoire d’Apocalypse, les chasseurs en ont plein les mains.
Revenons-en à nos Weuh. Qui font tous les efforts du monde mais qui ne peuvent pas résister à leurs instincts.
Ceux de Sam lui hurlent de slurper du bon sang de démon parce que ça le rendrait tellement fort, lui, le petit frère oublié du Vaisseau de Mike, passé au second plan depuis que ledit Vaisseau est supposé réparer toutes ses bêtises. Oh oui, voilà qui réglerait tous ses problèmes en un quart de seconde.
Et le grand frère, donc, bien plus occupé à surveiller son cadet qu’à assurer ses arrières.
Oh, la tête de Dean quand il le trouve comme ça. C’est là que j’ai commencé à secouer la tête.
Comme on n’a peut-être pas bien compris, notre cher Cavalier de l’Apocalypse, un pur V.I.P. sivouplé (que j’avais repéré dès le début tellement il est trop soigné et séduisant pour faire partie de la malheureuse piétaille enfermée chez le pater) nous explique tout cela bien en clair lorsque Sam est prisonnier de Rufus et Jo qui le prennent pour un démon.
(On appréciera le parallèle avec la scène de Dean et Ellen.)
(Et avec la toute dernière scène des frangins, d’ailleurs.)
Guerre : Lust for power. You want to be strong again. But not just strong. Stronger than anybody. Good intentions. Quick slide to Hell, buddy boy.
Voilà qui est très bien résumé. Le pire, c’est que Sam est un bon garçon. Et qu’il n’a jamais voulu faire que le bien. Mais il le fait super mal. Et sa quête de pouvoir, eh ben elle est toute faussée.
Et c’est un Cavalier de l’Apocalypse qui le lui fait comprendre.
En fait, j’ai beaucoup aimé l’arrivée de ce pan de la mythologie chrétienne. Parce que ça nous en promet encore trois, des messieurs de cet acabit. Ladies and gentlemen, je vous annonce donc : la Famine, la Mort, et la Pestilence. On va s’éclater !
Là, retourner les habitants de cette malheureuse petite ville les uns contre les autres pour qu’ils se détruisent sans même avoir besoin de déchaîner les forces infernales, c’est d’un raffinement que j’applaudis. Et voir tous nos héros avec les yeux noirs, les uns après les autres, alors qu’aucun n’est possédé… Wow.
(« AND THIS IS WHAT YOU’RE GONNA BECOME ! »)
(Pardon, c’est resté.)
Etc etc…
Au passage, j’ai bien cru qu’Ellen allait y passer. C’est un peu ça, le piège, quand on fait revenir des vieux guests. On a toujours peur que ce soit leur dernière visite.
Enfin heureusement, les Weuh parviennent à dégoupiller le méchant Cavalier en lui coupant le doigt, tel Isildur defaisant Sauron. D’ailleurs, automatiquement, je me mets à réciter : « One ring to bring them all and in the darkness bind them. »
C’est là que mon âme-soeur me coupe la chique et décide d’aller jeter la chose dans la crevasse du Destin.
Dean : So, pit stop at Mount Doom ?
Beaucoup moins drôle, en revanche, et qui n’augure rien de bon… la seule vraie victime de cet épisode, c’est le curé. Le seul qui croyait vraiment en Dieu.
Et le coup de massue, le truc dont je ne me suis pas remise, le truc que j’ai JAMAIS vu venir et que je pensais impossible depuis la première tentative avortée de la saison 1 (ils avaient tenu environ douze minutes avant de se téléphoner) : la séparation des Weuh. Une vraie rupture concertée. Sans cris, sans vaisselle qui vole, sans portière qui claque. C’est sûrement ça, le plus triste. Ils savent tous les deux que c’est plus possible et qu’il faut que leurs chemins se séparent. C’est la première fois qu’ils font ça de leur propre gré, et honnêtement, que ça se passe de manière aussi froide, ça m’a brisé le coeur.
(Et là, j’ai fait un grand *gasp* aussi. C’est nos collines, ça. Les collines de Colombie Britannique avec ses grands pins.)
Sam : The problem is me, and how far I?EUR(TM)ll go. There?EUR(TM)s something in me?EUR? It scares the hell out of me, Dean. In the last couple of days, I caught another glimpse of it?EUR?
Dean : So what are you saying ?
Sam : I?EUR(TM)m in no shape to be hunting. I need to step back because I?EUR(TM)m dangerous. Maybe it?EUR(TM)s best we just go our separate ways.
Dean : Well, I think you?EUR(TM)re right.
Sam : I was expecting a bit of a fight.
Dean : Truth is, I spend more time worrying about you than about doing the job right. I just?EUR? I can?EUR(TM)t afford that, you know ? Not now.
Sam : I?EUR(TM)m sorry, Dean.
Dean : I know you are, Sam.
Difficile de ne pas voir que Dean fait sa tête des très, très mauvais jours. Et je suis presque reconnaissante à Sam de partir direct, sans traîner, et de refuser la Metallicar que le grand frère lui propose. D’ailleurs, l’offre a failli me tirer les larmes. Il faut vraiment que Dean n’en ait plus rien à foutre de rien pour envisager de se séparer de la dernière chose à laquelle il tient plus que tout au monde. Après avoir perdu son amulette. Et Sam. Snif.
D’ailleurs, sur ma toute dernière capture d’écran, il lutte pour rester debout mais au fond de lui, il est terrassé, le pauvre bichon.
On se demande bien comment il va pouvoir continuer.
Bon ben c’est très gai, tout ça.
Ah, et sinon, une bise sur la joue gauche de Sera Gamble pour ceci :
Sam : What happened ?
Ellen : There used to be 20 of us.
Vlan ! Comment que ça casse !
Et une bise sur la joue droite de Sera Gamble pour cela :
Guerre : Here?EUR(TM)s a hint. I was in Germany, then in Germany, then in the Middle East, I was in Darfur when my beeper went off, I?EUR(TM)m waiting to hook up with my siblings, I?EUR(TM)ve got three.
Wow. Cette gonzesse a une plume extra.
Et il y en a plein d’autres, comme ça, dans cet épisode. Ca mérite d’être revu à froid. Quand j’aurais recollé les petits morceaux de mon vieux palpitant.
C’est marrant de revoir Titus Welliver hors de Deadwood. J’ai failli ne pas le reconnaître si je ne l’avais pas cherché après avoir vu son nom au générique !
C’est déprimant pour Deano, mais les pas qu’il accomplit ici sont énormes. Lui qui se raccroche toujours à tout, il commence à prendre du recul. Après les évènements récents, oui, ils ont besoin d’air, sans pour autant se faire la gueule (parce que si cette séparation n’est pas une déclaration d’amour… FRATERNELLE, of course). L’amulette d’abord, en tant que symbole de l’absence du "petiot", c’était superbe.
(Et je continue à prédire Dieu dans le New Jersey !)
Dean, il est en train de partir, tout doucement. Il ne mange plus, ne baise plus, renonce à ses gris-gris… il est en pleine ascension. Qu’il le veuille ou non, il est en train de quitter sa vie terrienne…
Ah le coup de l’amulette ça m’a laissé sur le cul et Dean qui propose a Sam de prendre l’Impala aussi. C’est clair qu’il y a une différence avec le Dean de "Croatoan" : Avant c’était Sam qui passait avant tout, là ce n’est plus le cas. Et perso ça me fait mal au coeur parce que ça me fait penser a "Children of Earth" et au choix qu’a fait Jack, C’était le bon choix mais je ne m’en suis toujours pas remise. Certes c’est different dans SPN, et je ne pense pas que Dean ferait un tel choix. Mais je peux m’empecher d’y penser pour l’instant… 🙁
Aussi j’ai un peu peur de ce qui va arriver durant la séparation, parce qu’a chaque fois qu’ils sont séparés, ben il leur arrive des couilles: Sam qui se retrouve toujours with the wrong crowd (Meg, Ruby, Lilith) et qui libére Satan, sans parler de Dean qui a brisé le 1er sceau. Sérieux ils font que des conneries quand ils sont seuls. En plus avec Le Grand Tentateur qui rôde….
Et je suis pas sûre que Sammy supporte une autre rencontre démoniaque dans l’état où il est… Bref je suis pas rassurée de les voir séparés 🙁
Et je suis super curieuse de savoir où est God: est-ce qu’il est coincé quelque part, à la Dogma? Est ce qu’il est parti? Est ce un test? Est ce une expérience?
"Ellen : There used to be 20 of us"
C’est clair que ça pête, ça m’a coupé le souffle!
J’ai trouvé ça superbe, le coup de la ville qui s’autodétruit, chacun croyant que c’est l’autre le démon. Ce que j’avais compris dès que Jo traite sa mère de "black-eyed bitch" quand elles se retrouvent 😀 Du coup, pauvre biquet de Sam qui a trucidé les deux gars dans la boutique pour "rien", si j’ose dire. Il aurait été déçu s’il avait bu leur sang ! 😀
J’ai trouvé ça louche dès que Sam tue les deux jeunes avec le couteau de Ruby et que ça ne fait pas "d’éclairs".
C’est clair, on comprend vite que quelque chose n’est pas normal. Mais perso, je n’ai vraiment compris que quand Roger explique le tout.
Au secours ! Le site où je regardai Supernatural n’est plus…
Pareil qu’Alexandra, j’ai tout compris (pour une fois!) quand Jo traite sa mére!
Le manque d’éclair par contre ça m’est passé totalement au dessus de la tête
J’ai été étonnée que Castiel appelle Sam au lieu de Dean. Dean n’a plus de portable en plus de tout ce qu’il perd dans cet épisode ?
Je pense surtout que c’est plus par rapport au fait que Zach avait trafiqué celui de Sam.
(Non Maiky, Sam. Pas Sim !)
great episode j’adore tous les épisodes signés par sera gamble l’émotion à son juste nouveau sans que cela tombe dans le mélo drama
déjà la fin du premier épisode m’avait laissé avec quelque chose dans la gorge oui la perte de confiance de dean en sam est compréhensible sam m’a vraiment touché dans cet épisode en fait tout cela je pense sa quête de pouvoir c’est pour être plus fort que son frère qu’il n’a pas pu sauver des enfers il a de bonnes intentions mais au lieu que ce soit lui qui ai le contrôle de son pouvoir c’est le pouvoir qui prenait le contrôle l’état de manque de sam son envie de pouvoir est intense il résiste mais c’est dur…la scène de fin avec son frère j’en étais toute retournée les dernières paroles de dean snif en fait dean perds son frère métaphoriquement en premier quand il tends son amulette à Cass ensuite physiquement par son départ il ne lui reste que l’impala qui n’est qu’un souvenir de son père il ne se lève même pas
cass pour trouver dean et sam qui utilise le téléphone mdr mais pafr contre les arguments pour avoir l’amulette oui c’est vrai mais quand même…pauvre bobby
les retrouvailles bien avec ellen mais c’est quoi le truc entre jo et dean ?
le démon ses répliques avec sam c’est awesome ! cela tournait en seigneur des anneaux !
j’ai hâte de voir l’épisode suivant
ta review always rocks!
Je n’ai vu l’épisode qu’hier soir, je dois avouer que j’ai copieusement râlé sur la façon dont (ne) sont (pas) traitées les retrouvailles Jo-Dean. J’attendais aucun miracle (nooon je suis pas une shippeuuuuse bidooooooon) mais là putain… Heureusement qu’on se penche plus sur Helen, mais comme toi j’aurai vraiment voulu en savoir plus sur ce qu’elles ont fait pendant plus de 2 ans !
Le cavalier de l’apocalypse, j’adore.
Et je suis peut-être sadique mais j’adore le grand tout mou quand il est tout seul et qu’il fait des conneries ! 😀