501 : Sympathy for the Devil

Et voilà, on attaque la cinquième (CINQUIEME !!!) saison de Supernatural.

Alors, parlons Weuh mais parlons bien. Vous trouvez pas que je vous l’ai bien joué, le coup de la nana qui s’en fout des frères Winchester, ces dernières semaines ? Moi, je trouve que j’ai été brillante !

Sérieusement… en fait, je crois que j’ai déconnecté parce qu’au bout d’un moment, l’attente devient insupportable.
D’ailleurs, de les retrouver, ça m’a fait une sorte de piqûre de rappel genre : « Oh là là, c’est encore loiiiiin, Capricaaaa ! »

En tout cas, l’attente valait la peine. Wow, quelle reprise ! Le pied total ! L’intro pour résumer les saisons précédentes est immeeeense ! Un petit coup d’AC/DC (« Thunder ! ») bien tonique, quelques râles et portes qui claquent en sus, et en quelques poignées de secondes, c’est comme si on n’avait jamais quitté la série ! Rudement efficace, d’autant qu’on reprend exactement là où on s’était arrêtés. J’adore quand c’est le cas.
En gros, donc, on se retrouve là.

L’arrivée en fanfare du Lulu.

(Woh, il peut pas être un peu plus discret, lui ?!?)

Très chouette mise en bouche, au passage. Avec plein de petits trucs super mimi.

(Sympa, au passage, le coup de l’avion. De toute évidence, Eric Kripke, ici au scénario, ne peut pas s’empêcher de faire plaisir à sa chère Sorcière. Elle le remercie, d’ailleurs. Beaucoup.)

Bon, le nouveau mini-générique est très, très chouette. Franchement, j’ai fait un bond comme ça dans mon siège de première classe. (Prem’s, hein, sinon c’est la ruine.)

Très joli, j’aime beaucoup.
Vous vous en foutez, ok.
Alors, retour à l’intrigue. Oui, c’est toujours un peu tendu du slip, entre les Weuh. Et encore plus que ne le laissent soupçonner les premières minutes. On commence à connaître la chanson. On sait que ça se réglera bien plus tard, genre à la fin de l’épisode où l’un des deux (et on sait lequel) se retrouvera comme un con sur le parking pendant que l’autre écrase rageusement le gravier sous ses pompes pour rejoindre le volant de sa caisse. Ca fait cinq saisons qu’ils nous font le coup, limite on serait verts si c’était pas le cas.

En tout cas, on profite de ce petit délai pour faire l’appel.
Chuck le Prophète ? Présent !

Avec quelques dents en plus, mais bien présent.
L’Ange Castiel. Mmmmh. Volatilisé, m’sieur-dame. Eparpillé façon puzzle par l’archange vengeur venu protéger Chuck.
L’Ange Zachariah ? Sa race, bien présent, lui aussi. On s’en serait bien passé. Toujours aussi aimable, au passage, ça fait plaisir.

Hop, un petit coup de chasse d’eau pour s’en débarrasser pendant quelques précieuses minutes

Ah oui, et au fait : je vous signale que c’est quand même un peu gênant de pousser des soupirs à fendre l’âme devant la beauté de ce garçon quand on est dans un wagon entier de bovins. (Dont un émet un ronflement sonore à soixante centimètres à l’ouest de ma place.)

(Tudieu. )

Ah oui, et au fait bis : le « That was for my friend Cas’, you son of a bitch » était trop trop charmant. « My friend », hein ? Hi hi. Comme c’est meugnon.

Après ça, nos Weuh vont s’installer dans un hôtel pourrave de New Westminster, à deux minutes et demie de Burnaby à dos d’impala, et l’on remarque qu’il a l’air cool, le Grand Truc. Mais genre très cool, quoi. Relax du slibard, le front dégagé, le torse conquérant. Genre il pourrait être en train de chasser du menu démon que ça ne le troublerait pas plus, ce que semble remarquer le frangin qui tique lorsque Chuck révèle que Sam avait les yeux noirs… et qui se demande bien pourquoi il n’est plus assoiffé de sang de démon.
Alors le Grand Truc, il fait ses yeux innocents, il fait un peu son ingénue, aussi. Quoi, comment, qui donc ? Sang de démon ? Mais pas du tout, ma bonne dame !

Ca lui court un peu sur le haricot, au grand frère, limite ça l’exaspère, d’ailleurs, il roule des yeux comme ça aussitôt que l’autre ne le voit pas, râle de manière très sonore aussitôt que le minot commence à se répandre (fort lourdinguement) en excuses…

(Ptêt bien qu’il est juste super bien dans ses baskets pointure 62 depuis que Lulu a débarqué, l’animal. Hein ? HEIN ???)

Enfin pour nous divertir, on croise le chemin d’une nouvelle fanatique ascendant slasheuse qui n’aime rien plus qu’écrire des trucs ignobles sur les deux frangins. (Fangins, bordel, FRANGINS !!!)

Oh my gooood !
J’avoue que j’ai bien rigolé parce que c’est une fois de plus un joli clin d’oeil à toute la communauté très productive et fan de ce genre de… choses.

Le mieux, c’est qu’elle sert à quelque chose, l’illuminée. Puisqu’elle informe nos pourfendeurs de cornu que l’épée de Michel (uhuh, comme c’est intéressant !) est là, pas loin, sous leur nez.
Inutile de dire qu’à ce stade de l’épisode, La Sorcière flotte, loin, très loin au dessus de son TGV et qu’elle tente à grand peine de retenir ses gloussements de triomphe.

Continuons notre appel. Bobby Singer ? Présent, mon capitaine ! Plus que jamais ! Même si chaque fois qu’il débarque, maintenant, je tremble qu’on ne nous l’écorche.
Donc, histoire de faire de la recherche efficace, notre duo fait appel au papa d’adoption qui sait lire, lui, les vieux bouquins.

Et qui nous confirme ce qu’on sait déjà, à savoir que pour tuer Lulucifer, il faut choper l’épée de Michel. L’archange, le saint, donc. Non, pas Simon Templar, non mais vous voulez bien essayer de suivre, un peu ???
Michel, donc. Que je vais appeler Mike parce que sans mentir, chaque fois que j’écris son nom, je pense à mon collègue de bureau et j’ai pas besoin de ça quand je regarde SPN, merci bien.

Bref, pendant que je me dis que je suis trop bonne, que je vois venir la consécration de ma théorie de l’an dernier gros comme une maison, Dean Winchester, toujours prompt à profiter du moindre instant de faiblesse de ma part ( et le Grand Patron sait qu’ils sont nombreux quand je regarde Supernatural), Dean Winchester, donc, face à la représentation de ce qui lui tombera bientôt sur le coin du museau, me sort ZE réplique. Oui. Dean trouve que Saint Michel, le grand Chevalier Cosmique, patron des Milices Célestes… ressemble à Cate Blanchett.

Dean : You kidding me ? Tough ? This look like Cate Blanchett !

(J’avoue, entre deux sanglots de rire, qu’il y a de l’idée. Même si pour ça, faut quand même avoir vu le Seigneur des anneaux environ douze fois.)

Histoire de nous calmer tout de suite, le vieux commence à solidement s’escagasser lorsque cet imbécile de grande chose toute molle se met à refaire son mea culpa, malgré le ton impérieux de l’aîné qui voudrait bien que cet âne bâté se la ferme un peu.

Sam : I brought this on. (Raaaah, mais ta gueule-euh !)
Bobby : You’re damn right you didn’t listen. You were reckless and selfish and arrogant !
Sam : I’m sorry. (TA GUEULE, ON TE DIT !)
Bobby : Oh, yeah ? You’re sorry you started Armageddon ? This kind of thing don’t get forgiven, boy. If, by some miracle we pull this off… I want you to lose my number.

Han !
J’ai beau avoir souvent envie de faire bouffer ses grands pieds au Grand Truc, j’avoue que ça m’a fait bien de la peine, tout ça.

Et une fois la grande flaque répandue par terre dehors, voilà mon vieux Bobby qui enfonce le clou sans broncher.

Bobby : What John said… save Sam or kill him. Maybe…
Dean : Maybe what ?
Bobby : Maybe we shouldn’t have tried so hard to save him.
Dean : Bobby…
Bobby : He ended the world, Dean. And you and I weren’t strong enough to stop him proper. That’s on us. I’m just sayin’ your dad was right.

Alors là, j’avoue que j’ai trouvé ça un peu méchant. Et que ça m’a un peu (certes, très peu) mis la puce à l’oreille. Ce qui se passe après confirme bien mes doutes (quelque peu minces, j’en conviens) : ce niais de Bobby, sans doute frappé d’une sénilité précoce due à une fréquente exposition au soufre, s’est fait choper par la connasse de Meg.

Et là, je me dis qu’ils ont vraiment le chic pour trouver des actrices toutes plus haïssables les unes que les autres. Faut le faire, tout de même.

Rah ! Arrière, morue mal dessalée !

Meg : You know your surrogate daddy is still awake, screaming in there. And I want him to know how it feels slicing the life out of you.

(Ben voyons.)

Pauvre Bobby. C’est tout de même un costaud, on ne peut pas dire. J’ai cru m’évanouir d’angoisse en le voyant s’embrocher lui-même pour ne pas liquider Dean. Je l’ai vu nous quitter, là, tenez, j’ai bien cru que c’était la fin pour lui.

Sur le coup, je me suis bien demandée ce que Meg foutait là. Avant de capter que bien évidemment, les troupes rampantes de sa Majestée sabotée sont également à la recherche de l’arme qui pourrait la tuer. Ah ah, sont-ils bêtes, hein, de la laisser filer de la sorte ?
Car, et c’est là qu’arrive mon couronnement, comme nous l’explique ce malpoli de Zachary venu nous donner le fin mot de l’histoire…

Zachariah : It’s you, chucklehead. You’re the Michael Sword.

YAY !!!

Ptain, je suis trop douée. Dean est Saint Michel. Ou du moins Dean abrite(ra) Saint Michel. Excusez-moi, je vais me rouler par terre pendant vingt minutes tellement je suis trop bonne et trop douée et je reviens !

De retour. Bon, j’espère, fidèle lecteur, qu’en voyant cette scène, tu as pensé à ta chère Sorcière qui SAVAIT et qui avait tout écrit dans ses reviews ! (Et surtout dans les commentaires des reviews, if I remember well. Si non, eh ben le Dark Side est témoin de m’avoir vue, un jour, toute frétillante parce que sûre que Dean est Mike, et même qu’on a cherché dans Wikipédia parce que le Dark Side me soutenait que c’était plutôt un autre ange, mais nanananan, j’en démordais pas. Wouhouh ! Marge ! Dis-leur ! )

Zachariah : You’re Michael’s vessel. Or rather, his receptacle.
Dean : I’m a vessel ?
Zachariah : You’re the vessel. Michael’s vessel.
Dean : How ? Why, why me ?
Zachariah : Because you’re chosen ! It’s a great honor, Dean.
Dean : Oh, yeah. Life as an angel condom. That’s real fun. I think I’ll pass, thanks !

Seulement voilà, pour ça, Dean doit dire « je le veux ». (Honnêtement, tout le monde aimerait l’entendre prononcer ces mots, n’est-ce pas ?) C’est là, naturellement, que tout l’épisode de Castiel prend son sens. Eh ouais. Si le vaisseau ne veut pas, l’ange peut toujours aller se gratter ses burnes angéliques tout seul dans son coin comme un con !
Alors comme on n’est plus à ça près, vlan, démarre l’odieu chantage. Et il a de la marge, Zach, il connaît son boulot.

Zachariah : Bang.

Et un Grand Truc à terre, un !

Toujours pas ? Bien.

Zachariah : Then how about we heal you from… stage four stomach cancer ?
Dean : No.

Zachariah : Then let’s get really creative and see how Sam does without his lungs.

(La Sorcière s’éponge les paupières, là.)

(Oh, ces yeux, ces beaux yeux verts, là. Je fonds, je meurs, je suis morte. )

RAH, CASTIEEEEEL !!!

Et là, mouché, le Zachary, wouhouh !

Comment, quoi, que fut-ce ? Mais qui qu’a donc ramassé les morceaux ???
God serait-il de retour dans le bâtiment ? (Oui, ok, dit comme ça, on dirait un peu que Dieu est de la jaquette, mais bon, on n’en sait rien, et on voit pas trop qui aurait renvoyé Cas’ de là où il avait été expédié.)

Toujours est-il qu’il nous fait un fameux ménage, le petit loustic.

Et pendant ce temps, il se passe des choses fort intéressantes en parallèle de tout ça. Parce que si Mike galère à décider son « vaisseau » (s’il se déplaçait lui-même, ça pourrait aider, non ?), ben le Lulu, lui, il a trouvé son client !
Elles sont incroyables, ces scènes, d’ailleurs. Reprenant le principe bien supernaturalesque de base… on a l’impression de voir une intro d’un épisode lambda à chaque fois qu’on va chez le malheureux élu. Il faut dire qu’il est bien en peine, le « vaisseau » du Lulu. Limite s’il n’est pas déjà de l’autre côté.

Alors après quelques visites quelque peu éprouvantes qui nous permettent de découvrir que notre homme a perdu femme et enfant dans une étrange attaque…

(Terrifiant… )

Lulu lui balance une bonne hallu et commence son travail de sape. Il ne faudra pas grand-chose pour convaincre le Chosen One. A peine évoquée la vengeance envers le vilain Dieu qui a laissé une telle horreur arriver à Madame et Junior que c’est in ze pocket.

Lucifer : I loved God too much. And for that he betrayed me, punished me. Just as he has punished you.

Je suis très contente de l’acteur choisi pour incarner le Loulou. Franchement, il déchire, et pourtant, il joue tout seul les trois quarts du temps. J’ai hâte de savoir ce qu’il va donner une fois enfilé son habit de euh… lumière.

Bon, sinon… my Gods, Bobby est tout cassé des papattes !!!
Alors Dean aurait pu sauver ses jambes s’il avait accepté l’offre de Zachariah ? C’est atroce !

(Et mon Dieu merci, c’était bien le démon qui parlait quand il a envoyé balader Sam… )

Bon, et puis le petit coup de plombage de la fin, comme prévu.

Dean : I tried, Sammy… I mean, I really tried, but I just can’t keep pretending that everything’s alright, because it’s not. And it’s never going to be. You chose that demon over your own brother and look what happened !
Sam : I would give anything, anything to take it all back…
Dean : I know you would. And I know how sorry you are, I do… But man… you were the one that I depended on the most. And you let me down in ways that I can’t even… I’m just… I’m having a hard time forgiving and forgetting here… You know…
Sam : What can I do ?
Dean : Honestly ? Nothing… I just don’t… I don’t think that we can ever be what we were. You know… I just don’t think that I can trust you.

Et sur ces bonnes mais quelque peu lacrymales paroles, mes Weuh repartent poutrer du démon. Voilà donc le postulat de la saison : se la jouer petit mais se battre contre tout ce qui passe pour limiter les dégâts, ne serait-ce qu’un tout petit peu.
Et là, vous et moi, on secoue la tête parce qu’on sait tous que Dean va être obligé de se sacrifier. Il ne le fera pas parce que ce malpoli de Zachary ne lui laisse pas le choix, non, il le fera de sa propre volonté parce que ce sera bien plus beau et parce que c’est un brave, Dean, et que voyant le désastre qui s’étend sur notre Terre et le peu de choses qu’il est capable de faire contre, avec ses petits moyens, ben il n’aura pas le coeur de refuser.
Il invoquera sans doute lui-même Zachariah ou direct Mike et zyva. Ouais, un instant j’ai eu peur qu’il dise oui à Zach. Mais bien sûr que non. Il se livrera seul, comme un grand. Et Sam pourra toujours pleurer sur ce qu’il a obligé son frère à faire pour réparer les dégâts. Les deux côtés d’une même médaille, les frères Winchester. Plus que jamais.
En tout cas, pour l’instant, elle reste gentillette, l’Apocalypse. Si c’est ça qui nous attend, ça devrait aller, quand même.

Pis j’ai bien hâte de voir Zachariah se jeter aux pieds de notre Grand Défenseur de la Foi, tiens. En wikipédiant, j’ai même découvert que Michel voulait dire : « Qui est comme Dieu ? ».
Hihihi, ahahah, pas étonnant qu’une telle personnalité ait choisi de s’incarner à l’intérieur de Jensen Ackles !
Une chose est sûre, ben moi, plus jamais j’irai au mont Saint Michel sans penser à Dean Winchester.