401 : Living the dream

J’ai pas bien compris pourquoi ce billet à peine entamé traîne ici depuis quinze jours, mais bon. On va y remédier.
Parce que tout de même, il m’a bien plu, ce début de saison. Etant donnée la perplexité dans laquelle m’a plongée la saison 3, je peux vous dire que ça tient du miracle.
Non, sincèrement, j’ai été très agréablement surprise. Par beaucoup de choses.
Ne serait-ce que le début. On se dit que le prédateur est en chasse, qu’il s’apprête à frapper une fois de plus.

Point du tout. En fait, papa ours promène sa progéniture insomniaque. Qui se prénomme (roulement de tambour) Harrison. *hurle le générique d’Indiana Jones*

(Han les bonnes joujoues !)

Problème. Harrison ne veut pas dormir. Oui mais papa, lui, il voudrait bien écraser un bon coup. Ca fait trois mois qu’il ne dort plus et nom d’un chien, ça commence à faire.

C’est là qu’on se demande combien de temps il va tenir. Entre le mouflet qui est bien gentil, mais qui est un mouflet, donc qui pue et hurle à heures fixes, Mâdâme qui me fait bailler rien que de la regarder et qui m’endort aussitôt qu’elle ouvre le bec, les gosses qui sont gentils mais… qui sont des gosses, donc chiants par définition, surtout la petite punaise qui veut un iPod.

(Je savais qu’elle avait un énorme potentiel de petite peste, celle-là !)

Sérieusement, Dexter. Sérieusement. Est-ce bien raisonnable ?

Dexter s’encroûte, donc. Et la petite parodie de générique, version karma de la loose, mit t-shirt taché de dégueulis et lacet qui claque, sur une petite musique fatiguée… j’ai adoré, ça m’a fait exploser de rire.

Dexter Morgan. Good suburban husband… Mais oui.

D’ailleurs, je l’ai trouvé très drôle, cet épisode. Avec plein de petits moments complètement inappropriés mais charmants. Comme quand Dexter chante pour endormir son lardon au téléphone en passant tranquillement les photos de la victime de son tueur.

Ou quand il lui confie ses petits secrets pendant le gavage.

Dexter : Wanna know a secret ? Daddy kills people.

Sans parler de Masuka qui est quand même le champion du genre. Le seul qui trouve le moyen de faire des blagues douteuses au dessus d’une baignoire remplie de sang.

Et puis Maria et Angel… alors là… franchement… ça fait au moins deux saisons que je me demande pourquoi ils ne sont pas déjà maqués ensemble !

Hein ? Quoi ? C’est interdit ? Comment ça, donc ? Si on peut même plus s’envoyer tranquillement en l’air avec ses collègues, non mais franchement, où va-t-on ???

Et puis entre nous, qui respecte ce genre de règle à la con ? Hein ? Personne. Ergo…

Ca donne lieu à des petites scènes tout à fait délicieuses dans la mesure où Vince adoooore emmener son copain Angel… aux putes. Ou presque.

Bref, ça, c’est fait.
Bon… moi, Lundy, j’adore. Forcément, j’ai poussé un cri de joie en le voyant débarquer. D’abord, la tronche de Dexter, wouhouh, trop content de voir celui qui a failli le coffrer, ça fait TROP plaisir !

Oh, bonjour mon cher Frank, quel bon vent vous amène en nos sanguinolentes contrées ???
J’ai regardé avec intérêt Deb se décomposer à une vitesse exponentielle aussitôt l’homme entré dans la pièce. Ah là là, ma petite Deb tu es trèèèèès mal barrée. Il est gentil, ton croisiériste, mais Lundy, ouhlaaaa, c’est un autre calibre, ça.

Deb : Motherfucking fuck !

Ah, ben oui, entre autres !
Bien entendu, on s’amusera de remarquer que c’est pile poil au moment où Deb décide de régler ses daddy issues que Lundy pointe le bout de son… nez, donc. Enfin pour l’instant.

Moi, ça me fait bien rigoler en coin, oh, la pauvre gosse, elle va encore se prendre les pieds dans son Oedipe, un truc bien. (Au passage, bonjour ma chère Ruthie, mais qu’avez-vous donc fait de vos serpents ?)
A part ça… Quinn. C’était peut-être et même sans doute prévu pour durer sur plusieurs saisons, cette intrigue de Quinn, mais elle laisse la désagréable impression qu’on réchauffe le plat qu’on n’a pas réussi à finir la veille. Et dans certains cas, ça donne un truc dur et indigeste.

Je ne suis pas très fan du personnage, je lui reconnais de bien jolis yeux et des oreilles intéressantes, mais il est quand même très bizarre. Du genre bizarre à finir cramé dans une baraque abandonnée au milieu des caïmans, si vous voyez ce que je veux dire.
En plus, c’est pas la politesse qui l’étouffe. Ah, pour sûr, celui-là, les siteplé-merci, c’est en option depuis la naissance.
Alors ma foi, qu’il reluque les fefesses de la petite journaleuse mignonne, ça me passe un peu au-dessus. Moi, j’attends la boulette.

Enfin pour l’instant, la boulette, c’est ce demeuré de Morgan qui la commet. Non mais on n’a pas idée d’aller tuer un gus pendant que votre gamin a la colique ou je ne sais plus quoi, enfin, un truc de moutard, quoi.

Fourrer le macchab’ en morceaux dans le coffre de la chiotte passe encore. Se foutre en l’air en bagnole parce qu’on s’endort en volant… non, ça, décidément, c’est un karma toupourri ! Je crois que c’est la première fois qu’il nous fait un truc aussi con !

Et hop !

Mention spéciale, en passant, au nouveau tueur qui est… intéressant.

Et pas du tout flippant, très équilibré, le garçon.
Ouhlolo, j’ai très envie de regarder la suite, là, le cliffhanger depuis quinze jours, ça ne me réussit pas du tout !
C’est chouette de voir Dexter tout nul, comme ça. Lui qui est tellement soigneux, tellement organisé. Vous vous rendez compte la merde que ça peut foutre, un petit machin de trois kilos à peine, dans une vie de tueur ??? Dingue le pouvoir de ces petits trucs-là !

Je croise les doigts pour que ça reste aussi bien, parce que commencer aussi fort, ça fait presque peur, je trouve.