Sookie Stackhouse sur papier…
En ce moment, je m’amuse beaucoup devant True Blood, donc j’ai profité de mes vacances pour jeter un coup d’oeil sur les bouquins qui ont inspiré Alan Ball histoire de faire une petite comparaison.
Ca tombe bien, on a passé un long moment chez Chapters, la plus grande librairie de Vancouver, et je n’ai pas eu de mal à tomber sur « Dead until dark », le premier volume de la série de romans sur Sookie Stackhouse. Qui en compte neuf. Jizeusse. Quelqu’un a trouvé le bon filon, dites donc.
En retournant le bouquin j’ai été – et je suis toujours – assez étonnée par les critiques dithyrambiques de nos amis Amerloques. Ces gens lisent, ou bien ? Non parce que ça se dévore très vite… parce qu’il faut dire que ce n’est pas bien consistant. J’ai gloutonné le premier en deux jours, assez honteusement.
Bon, si vous n’avez pas vu tous les épisodes de la série d’Alan Ball diffusés à ce jour (je vais quand même éviter de parler de l’épisode d’hier), mieux vaut peut-être éviter de lire la suite ce billet.
En tout cas, effectivement, qu’il s’agisse de la série ou des bouquins, le postulat de départ est excellent : les vampires sortis du cercueil et leur petit business entre eux et avec les mortels, la cohabitation bon gré mal gré et les dissonances culturelles dans une région des States qui a un bon background côté racisme et autres joyeusetés, ça le fait. Clairement, ça le fait même grave.
Par contre… c’est déprimant de lire les bouquins quand on a vu la série. On va de déception en déception. C’est bien simple, c’était comme si j’avais lu les bouquins dans mon état normal et regardé la série en étant shootée au « V ».
Plus haute en couleur, plus profonde, plus drôle, plus intense, mille fois plus riche… Et à mes yeux, la principale raison tient en un mot : Sookie. Eh oui, Charlaine Harris écrit tout à la première personne et limite ainsi notre découverte de son univers à la vision simple (voire simplette) de son héroïne. En gros, c’est le journal de Sookie et c’est bien dommage. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle ne s’intéresse qu’à une chose : Bill Compton. Et nous prive ainsi de l’entourage bigarré qui est le sien à l’écran. Sam y perd la moitié de son intérêt, le frangin est inexistant, beaucoup moins bête, beaucoup moins drôle, Lafayette se fait zigouiller très rapidement (hoooonte !) et de toute façon, on s’en contrebranle vu qu’on ne sait rien de lui ou presque, Tara joue les guest-stars dans le deuxième bouquin on doit la voir pendant deux pages et encore… bref, j’en passe et des meilleures.
Regarder la série, c’est comme jeter au feu les oeillères que Charlaine Harris nous impose… une vraie libération. Ball a vraiment su recréer une atmosphère tout juste ébauchée dans les romans, projeter des interactions qui manquent cruellement entre les personnages secondaires.
Il a certainement fallu une sacrée vision pour voir dans ces bouquins un potentiel qui n’y est pas vraiment exploité… A vrai dire, si je n’avais pas vu la série, je ne suis pas sûre que j’aurais vraiment compris pourquoi Rene tue toutes les nénettes dans la saison 1…
Donc voilà, ce n’est pas tant l’histoire qui est inintéressante que la forme qui ne la met pas en valeur.
D’ailleurs, j’ai du mal à décrocher… mais je crois que c’est plutôt parce qu’en lisant Charlaine Harris, je fantasme déjà sur ce qu’Alan Ball va en faire et tente de deviner ce qu’il va garder et ce qu’il va réinventer… twisted, uh ?
(Et qu’est-ce que je suis contente qu’il ait zappé Bubba, j’aurais pas supporté, je crois… Non, vous ne voulez pas savoir qui est Bubba. )
alors, comme je regarde pas (encore? c’est pas dit non plus) mais que j’ai quand même envie de laisser un commentaire très con, parce que je suis d’humeur, c’est parti…
"(Et qu’est-ce que je suis contente qu’il ait zappé Bubba, j’aurais pas supporté, je crois… Non, vous ne voulez pas savoir qui est Bubba. )"
c’est la version noir de Boba Fett?…
quand je vous disais que j’étais d’humeur très conne, je ne vous mentais pas!
C’est bien pire que ça…
C’est vrai qu’il y a une énorme différence entre la série et les bouquins. Durant la première saison, j’hésitais à préférer la série. Je n’aimais pas l’aspect "too much". Les scènes de sexe à gogo, aucun personnage "normal", et une Sookie cruche au possible ! pfff
Dans le livre, c’est parfois intéressant de voir ses pensées car on comprend certains aspects de sa "niaiserie". Elle sourit quand elle est stressée, par exemple, ce qu’elle répète souvent, tandis qu’on a tendance à l’oublier dans la série et même si ce n’est qu’un détail, ça colore pas mal le personnage.
Elle est bien plus démerdarde dans les livres, bien plus héroïne en fait, que ce qu’en a fait Alan Ball.
Ceci dit j’ai cessé de comparer car on a vraiment le sentiment, au fil des épisodes, qu’Alan nous fait une autre histoire. Mais sa série n’est pas destinée au même public que les livres et il y a tout de même quelques changements que je regrette.
En revanche, il y en a que j’adore : Godric n’est qu’un vampire "légendaire" lambda dans le livre, pas le shériff et encore moins le créateur d’Eric. Cependant, il semble qu’une fois de plus Alan ait décidé de varier et de le garder dans la série (coool) alors que dans le livre, on n’en entend rapidement plus parler.
Enfin, à présent c’est clair pour moi, la série a ma préférence. Mais c’est tout de même sympa de lire les livres, quitte à les emprunter plutôt que les acheter.
Et certains fans regrettent affreusement Bubba ! mdrr Moi m’en fiche, à vrai dire.
Attends, franchement, les scènes de sexe dans le bouquin, on en a pas mal aussi, elle ne pense qu’à ça, la bougresse ! LOL Et honnêtement, le personnage m’intéresse tellement peu que connaître ses pensées, je m’en tape légèrement. Et je trouve un peu tiré par les cheveux que paf, ça y est, elle se fait sauter par Bill et elle devient ce personnage super-démerde, comme tu dis, alors que quelques pages plutôt, c’est une petite rien-du-tout qui a une très piètre opinion d’elle-même. Je trouve la métamorphose trop rapide et extrême, dans le bouquin. Maintenant, ayant commencé par la série, forcément, pour moi, c’est différent. Mais une chose est sûre, je ne serais jamais allée jusqu’au bout du premier si je n’avais pas vu la série avant. 😉
Ah, et aucun personnage normal ? Arf, ben moi je les trouve tous très normaux, au contraire, les personnages, très humains, désespérément humains, c’est justement ça qui est chouette dans la série. 😉
Dans les livres, je trouve les scènes de sexe bien moins ‘crues" mais bon, on n’a pas l’image ! mdr J’évoquais surtout le cas de Jason en fait car ça me saoulait vraiment ces multiples scènes à la limite du porno. J’ai vraiment failli arrêter à un moment.
Pour Sookie j’avoue ne pas me rappeler de cette métamorphose, j’en ai juste gardé cette image plus débrouillarde au fil des tomes. Faudrait que je relise.
Quand à la "normalité" des personnages, je sais pas, y’en a pas un qui n’ait pas un "fantôme dans son placard", à plus ou moins grande échelle ; ça fait un peu beaucoup pour une si petite bourgade : c’est en tous cas l’impression que ça me donne (mais on s’y fait vachement bien ! mdr). En même temps on ne nous montre peut-être que les hors normes, histoire qu’on se fasse pas suer !
Mais j’ai beau chercher, je ne trouve pas de perso un peu "poussé" qui n’ait pas un truc spécial. En bien, en mal ou en neutre, mais quand même un truc.
Y’a pas d’humains classiques dans le coin, je veux dire, comme mon voisin. Enfin, pour le peu que je sais de mon voisin cela dit.
Enfin, pour le peu que je sais de mon voisin cela dit.
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Je pense que c’est exactement le propos. 😉
Je comprends pas ce que tu veux dire… tous les personnages secondaires sont normaux, au début. Tara qui a sa loose et sa mère qui picole, Jason qui est le petit baiseur décérébré de base, la mamie-gâteau, Terry le vétéran, Andy le flic moyen, Arlene la bimbo de comptoir… même Sookie, la petite fille abusée… plus normal tu meurs, quoi ! Même les Lafayette, ça existe à tous les coins de rue ! Après, chacun part en live avec le débarquement des vampires dans sa vie mais je ne vois vraiment pas de squelettes. Juste des gens qui existent et qui ne sont pas les Casper-le-gentil fantôme des bouquins. Qui te dit que ton voisin, il ne s’habille pas en femme, il n’a pas une mère alcoolique ou il ne s’est pas fait tripoter par un oncle plein de doigts quand il était petit ?
lol oui mais même. Prenons nos propres exemples dans ce cas. Combien parmi nous (question purement rhétorique hein, j’veux surtout rien savoir !) sont télépathes, vampires, métamorphes (bon jusqu’ici soit, on est quand même dans une série fantastique, faut bien un peu de fantastique) tueur en série, alcoolique, faux gourou, accro à une drogue potentiellement mortelle par bien des aspects, dealer, ancien enfant maltraité physiquement ou psychologiquement, obsédé sexuel ou au contraire à la limite de la sainteté… et je suis certaine que j’en oublie.
Allez, essayons juste d’en trouver plus d’un dans cette série qui ait une vie classique, métro boulot dodo, et rien d’autre à penser que "vivement le prochain épisode et la prochaine prose de la Sorcière". Je veux dire, juste quelqu’un qui, si il nous faisait des confidences, ne provoquerait pas des "ha bon?!".
A part les chefs de la police là, dont le petit vieux moustachu, beh je vois pas. Arlène, si on oublie qu’elle a failli se marier avec un tueur en série…
Désolée Sorcière, on a dû poster à peu de chose près.
Beh oui justement c’est là que notre vision diffère. C’est tout ce que tu nommes qui me fait dire : ils ont tous un truc spécial. Y’en a pas un qui a une vie "normale".
Ha j’avais oublié mamie qui justement pour moi fait partie du "classique", en effet. On en a donc 3 !
Non mais sérieux, chaque fois qu’un perso apparait, on se demande ce qu’on va bien pouvoir apprendre de lui, ce qu’il a vécu ou ce qu’il vit de pas drôle. Je sais pas… me semble pas que ce soit le cas dans les autres séries.
Ce n’est pas que ces cas là soient si rares, mais ce qui m’a étonnée ici c’est que justement on ne voit que ça, ou presque.
C’est amusant, j’ai à peu près eu l’impression inverse en ayant lu les livres avant de voir la série, tout en étant d’accord avec les arguments de la Sorcière: j’ai l’impression qu’il manque plein de choses, plein de personnages dans la série et que si je n’avais pas lu les livres avant j’aurais peut-être arrêté en cours de saison.
C’est peut-être parce que j’avais lu plusieurs tomes et que mon imaginaire avait joué aussi. Parce qu’effectivement les bouquins sont assez simples comme style par contre chaque tome rajoute des personnages et des éléments dans l’univers.
La grosse différence est surtout dans le ton: beaucoup plus d’humour dans les livres contre une ambiance plus sombre dans la série. Personnellement j’accroche moins à cette ambiance donnée par Allan Ball mais je comprends que ça plaise. Comme Six Feet Under d’ailleurs.
Et Bubba me manque un peu, à moi, mais objectivement je ne pense pas qu’il aurait bien rendu à l’écran alors que dans le livre j’aime le concept. Par contre ça ne cadre pas dans la série, trop n’importe-nawak.
Quel âge as-tu, Azalyne ? 😉 Je persiste et signe : tous les personnages non surnaturels sont « normaux ». Etre « normal », ce n’est pas « métro-boulot-dodo-marié-deux-enfants-un-chien-qui-court-dans-le-jardin », je suis désolée. C’est une vision trop enfantine, ça. Et oui, moi aussi j’ai une des caractéristiques que tu ne juges pas « normale » et qui est celle d’un des personnages de cette série, donc bon… ça fait de moi une bête de foire ? Bref… oui, peut-être un peu. Mais c’est la vie, quoi, il faut arrêter de croire que tout va bien dans le meilleur des mondes, c’est faux, faut ouvrir les yeux. Autour de toi, il y en a plein, des gens comme ceux de Bon Temps. Des gens qui souffrent et qui se la ferment par pudeur, qui se descendent une bouteille de vodka en douce le soir, qui ne supportent pas qu’on pose un doigt sur eux parce qu’ils ont été abusés gamin, qui sont orphelins, qui dorment dans la rue, qui se piquent, qui volent, qui dealent pour se sortir de leur purin. Et toi aussi, un truc merdique peut t’arriver et t’empêcher de crever tranquillement dans ton lit à 95 ans avec soixante-dix arrière-petits-enfants autour de toi. Pardon d’être aussi dure, hein, mais rien que l’emploi du mot « normal », déjà, ça me fait bondir. 😉
Zut, j’avais zappé Aphraël… LOL
Alors, moi, par exemple, j’en suis au troisième bouquin et déjà, je fatigue… trop de personnages, justement, à mon goût ! 😀
Je préférerais qu’on exploite ceux qu’on connaît déjà, et quand j’ai vu Sookie partir avec Alcide, j’ai soupiré. Encore un qu’elle veut se taper (dammit, woman, pick one !), qui est super beau, blablabla.
Donc c’est vrai, mais c’est une constante, chez moi, que j’aime bien qu’on aille au fond des personnages (dans BSG, ils sont très nombreux mais très très fouillés, par exemple) au lieu de passer de truc en truc. Pareil, je trouve que tout va trop vite niveau mythologie. Les loups-garous, je trouve ça trop tôt pour les introduire, la série met plus de temps… et je trouve les relations entre les personnages plus profondes, comme le coup du "maker" qui a un ascendant énorme sur ses "enfants". Ca donne plus de piquant aux relations. C’est moins "j’taime/j’t’aime pas".
Tout ça, évidemment, c’est subjectif…
Pareil pour l’humour, je préfère de très loin l’humour cinglant d’Alan Ball à celui plus gentil de Charlaine Harris, mais bon, j’suis une hyène. 😀
C’est vrai qu’elle m’a souvent fait sourire, surtout avec Eric et Pam, d’ailleurs, on constate qu’ils sont très peu différents, à l’écran, parce qu’ils fonctionnent super bien dans les romans.
Eric, d’ailleurs, c’est bien l’un des seuls éléments qui me donnent envie de continuer à lire… c’est un régal, ce type.
Désolée sorcière ; j’ai bien pris garde de mettre les "" à "normal" parce que je ne trouvais pas de mot pour dire ma pensée. Ennuyeux à mourir, peut-être ?
Et je le répète, je n’ai pas dit que ces personnages étaient des bêtes de foire, ni qu’ils n’existaient pas en nombre. Seulement dans cette série, ils ont TOUS un truc dans leur vie qui cloche ou qui, je ne sais quel terme employer, fait d’eux quelqu’un qui a un truc "spécial".
Si je prends les gens de ma famille proche, ceux dont je connais vraiment la vie, j’en trouve qui s’apparentent à ceux de la série, mais pas tous.
J’aimerais qu’il n’y ait pas de malentendu. Je ne vis pas au pays de casimir, je ne pense pas être plus ou moins normale que les autres, ni que tout le monde est beau et gentil, mais je n’ai pas trouvé de mot précis pour parler de ces cas particuliers.
J’ai 33 ans, je suis instit et donc assez bien placée pour voir de la misère, je pense. Dans chaque classe, on a des gosses fils ou fille d’alcoolique ou de gens qui vont tout simplement mal, ou des maltraités ou enfants de personnalité "importante" ou gosse de riches, surdoué ou en grande difficulté… mais ils ne sont pas tous dans une situation particulière.
Il y en a aussi qui, comme moi, on eu une vie assez bateau. Parents divorcés, quelques disputes plutôt désagréables, toujours de quoi manger et s’habiller mais pas assez pour s’acheter une porche ; rien qui mérite de figurer dans un livre, en quelque sorte.
C’est uniquement de ça dont je parlais. Les personnages d’Alan Ball ont tous une vie, un truc particulier, ou presque.
Je veux dire, des perso comme mamie, beh y’en a pas des masses.
A te lire, j’ai l’impression que tu penses que je juge négativement ces personnes. Ce n’est pas le cas. Et une fois de plus je ne m’estime pas hors du lot. N’empêche, les gens qui ont une vie ennuyeuse sans rien d’exceptionnel, ça existe partout aussi, et chez Alan Ball beh y’en a pas, ou peu. Simple constat.
Merci pour les précisions, je comprends mieux ce que tu as voulu dire… 😉
Maintenant, perso, les petites vies pépères à la télé, ça ne m’intéresse pas tellement, j’avoue… il y a plein de séries qui traitent de ça (même si ça finit toujours plus ou moins par déraper, soyons honnêtes, même Mary Ingalls a son bébé qui crame dans sa baraque), et moi, j’ai du mal à trouver ça sexy… je pense qu’Alan Ball aussi. 😉
Visiblement, il aime bien prendre des personnages de tous les jours avec une fêlure et les placer sous le microscope, les disséquer lentement… j’avoue que j’adore et que c’est ça qui m’intéresse dans une fiction.
Métro-boulot-dodo, que ce soit dans un bouquin ou à la télé, ce n’est pas très vendeur de toute façon…Tu remarqueras que ce n’est pas non plus ces personnages-là que Charlaine Harris privilégie.
Je crois que mes goûts suivent cette voie aussi. C’est d’ailleurs pour ça que je préfère les films, livres ou séries fantastiques ou SF aux autres, en général. Des choses que je suis assurée de ne pas voir devant chez moi. (Misère… ça me tue d’écrire ça ; Un Eric, siouplait).
Mais je découvre Alan Ball avec cette série et vraiment, ça fait un clash par rapport à tout ce que j’ai pu voir jusque là et au début je ne savais pas si j’adorais ou si je détestais. A présent je sais 🙂
Je viens de voir le 8 et il va manifestement nous faire avec Godric ce qu’il a fait avec Tara. Un truc sensationnel à partir de pas grand chose. Miam.
Et pour la première fois depuis le début de la série, je préfère le Eric d’Alan à celui de Harris car vraiment, dans les livres… Bref.
Tout ça me met en appétit. A plus !
Tain les bouquins sont d’un niveau quand même, pire que mauvais. Elle écrit aussi mal que la nana de twilight.
Et les deux marchent, ce qui me sidère toujours autant.
Remarquez que nous avions eu Anne Rice à mon époque. Mais au moins elle écrit largement mieux hein.
Sacré Eric. Moi aussi c’est mon perso préféré. Le seul qu’elle ne se tape pas d’ailleurs, uh uh uh 😛
Azalyne, si tu découvres Ball avec True Blood, alors je comprends encore mieux ta réaction… moi, j’ai énormément souffert avec Six Feet mais au final, quel voyage !
Oui c’est clair qu’Anne Rice a un autre style. Un peu lourd d’ailleurs à mon goût à force. Jamais pu finir Vittorio.
Ces deux "saga" (Communauté et Twilight) ne sont certes pas de la haute littérature, mais ça permet de passer un bon moment. Et de faire lire.
Je préfère les histoires de Harris, quand même moins gnangnan que Twilight. Mais j’aime bien Twilght quand même ! mdr
En ce moment je m’attaque aux Anita Blake, de Hamilton, que je ne connaissais pas jusque là. C’est pareil, faut pas trop creuser (sans mauvais jeu de mots).
Sorcière, j’hésite à regarder Six feet under justement parce que ça me semble, juste à lire comme ça l’idée générale de la série, trop coller au monde réel. Mais le style de Ball a vraiment fini par me plaire.
Non mais Anne Rice à côté de Meyer ou Harris c’est de la grande littérature.
Là t’as quand même le plus mauvais roman de gare possible, écrit avec un lance pierre, et je reste TRES gentille.
Alors que mince, y’a tellement de trucs bien à lire que ça me fait toujours enrager de voir le succès de ces pseudos romans.
Au moins Bale a fait d’un truc nul à chier un machin plus que sympa, en reléguant la pseudo héroine à sa véritable place de cruchotte en chaif complètement nunuche 😛
je vous remercie tous parce que vous m’avez évité une belle déception. je voulais me procurer les bouquins, mais si ça ressemble à du twilight, non merci, j’ai assez souffert à lire la prose plus que médiocre de Meyer. Et pis si Sookie c’est une Bella en puissance (bave devant son – ses ? – homme parfait), je vous dis pas l’horreur…
Donc, merci beaucoup !
Twilight est mieux écrit que True blood, c’est dire 🙂 🙂 🙂
C’est du roman de gare pour adolescente en nage en effet.
Hem.. Je n’ai pas lu ça dans une gare et je ne crois pas être en nage et encore moins adolescente. M’enfin…
Et non, Sookie n’est pas du tout comme Bella ; C’est vraiment très différent comme univers. Alors ça ne mérite pas la palme, mais ça fait passer un bon moment.
Enfin ce n’est que mon avis mais j’ai toujours du mal à être aussi intransigeante avec le travail des autres et je suis assez "bon public", faut reconnaître.
Attention pour les romans de Charlaine Harris, la traduction française de J’ai Lu est assez affreuse et empire l’aspect roman de gare pseudo-Harlequin (avec des changement de prénom de certains personnages, bars etc.).
Bon, moi j’aime bien (en VO quand-même) mais dans la catégorie romans légers pas prises de tête.
Attention aussi Azalyne vu que tu te lances dans les Anita Blake: passé les 6/7 premiers tomes la série bascule du genre enquête surnaturelles à de l’érotique voire du porno avec créatures surnaturelles. C’est parfois fun aussi mais moins pratique quand on pose son livre sur le coin du bureau au boulot et que les collègues ont tendance à ouvrir au hasard pour voir ce que c’est.
Mon gros problème en fait avec la saison 1 de True Blood c’est la romance sirupeuse entre Bill et Sookie. Dans le livre c’était pareil mais je pouvais accélérer et ça passait mieux.
Je n’ai pas encore eu l’occasion de voir la saison 2.
Marie M. > ah oui, à ce point-là ? Donc je vais vraiment m’abstenir alors, j’en reviens toujours pas d’avoir lu Twilight jusqu’au bout…
Oui, enfin, vous avez le droit de vous faire votre opinion vous-même, hein ? 😉
Marie M. > ah oui, à ce point-là ? Donc je vais vraiment m’abstenir alors, j’en reviens toujours pas d’avoir lu Twilight jusqu’au bout…
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Ca s’appelle des plaisirs coupables. Et nan, ce n’est pas une référence à Hamilton.
Des lectures de merde, des gravissimes daubes, et pourtant, on les lit. Les recettes Chick-lit sont toujours les mêmes, très éculées mais ça fonctionne très bien (faut dire que les ateliers d’écriture américains sont tout à fait rodés), surtout avec les filles d’ailleurs ! Les collections "à recettes" qui nous sont dédiées sont beaucoup plus nombreuses que celles pour les hommes. Ces dix dernières années on a rajouté à Bridget Jones l’ingrédient fantastique et appelé ça Bit-lit mais c’est toujours pareil.
En gros, une femelle forte, quelque soit son espèce, qui va se battre pour dans l’ordre :
– son droit à la différence
– son droit à avoir une vie sexuelle
– son droit à s’habiller très court mais qu’on ne l’appelle pas pouffe.
Tu rajoutes l’ingrédient "lui je l’aime trop trop grave au premier regard" parce qu’il est :
– beau
– rebelle
– il a des lunettes le jour mais le soir il se transforme en bassiste d’un groupe trop tendance
– et quand il a le temps il est écrivain
– et vampire
– ou loup-garou
– ou les deux mêmes ce qui rajoute un ingrédient dramatique shakespearien.
Faut un ennemi. Et même plusieurs si t’es un peu foufou. Soit la famille, "parce que de toute façon personne me comprend" ; soit un clan opposé "mais dis donc, toi là bas, le loup-garou/vampire/loutre dans le clan opposé, tu serais pas aussi beau, rebelle, bassiste la nuit et écrivain par hasard ?".
Tu touilles (et oui, de préférence, touiller, faut que ce soit sexuel)
Tu vends les droits.
Et hop, ça marche à chaque fois.
Enfin pas avec moi, parce que je suis au dessus de tout ça bien évidemment.
*retourne me plonger dans les aventures de Mercy Thompson*
Excellent ! LOL
Merci pour l’info Aphrael, d’autant que ça risque vraiment de me déplaire ; ça ne redevient pas moins sex ensuite ? Si c’est le cas, j’arrêterais lorsque j’y serai mdr
Pour l’instant, faut que j’aille chercher le 3.
Concernant la redoutable potion de Popo, je dois reconnaître ne pas être immunisée contre, encore. Et ne rien faire pour.
J’en suis au 2e tome de Twilight (vers la fin) et déjà je pense que je vais pas poursuivre (elle est trop conne la Bella), c’est hyper répétitif. Le premier film aussi, faut s’accrocher tellement c’est ridicule.
J’avais été assez tenté de lire les livre de True Blood (surtout à la fin de la saison 1), mais je sens que je vais m’abstenir. A moins qu’on me passe les livres, comme pour Twilight, j’y jetterais alors un ? »il quand même.
Bien résumé Popo, c’est tout à fait ça!
Azalyne > Au tome 14 c’est loin de s’être calmé sur l’aspect sexe, non.
Quand j’ai feuilleté le bouquin la semaine dernière, ce qui m’a particulièrement déplu au premier abord c’est quand même la narration à la première personne.
Voir l’histoire dépeinte par la "Sookie" que je ne connais que de la série pour le moment, ça me semblait pas vraiment exaltant !
Et pourtant je suis très bon public, et j’avale pas mal de chick lit, mais j’ai vu la série avant. J’aurai du mal à lier les deux, j’en ai pas trop envie.
Je n’ai pas lu tous les commentaires, mais j’ai l’impression que je vais en contredire beaucoup =D
Pour commencer, je préfère les livres à la série. Et de loin, en plus.
Pourtant, j’ai commencé, comme la plupart, avec la série, et j’en suis vite devenue accro.
Mais les bouquins, c’est une toute autre histoire.
J’ai lu les trois premiers cet été. D’une traite. Puis j’ai eu le coffret des huit premiers tomes à Noël.
Il est vrai que si l’on s’attarde sur le premier tome, voire le deuxième, le livre peut sembler bien terne, par rapport à la série télévisée. Mais quand on commence le troisième, on change rapidement d’avis. Du moins, c’était mon cas.
Et encore ! Quand j’ai lu le quatrième, je me suis dis que le suivant n’aurait pas le même niveau. Après tout, Eric avait un rôle très important du début à la fin. Mais je me suis trompée. Les tomes 5, 6 et 7 sont les meilleurs que j’ai lu, pour l’instant. Et quand je dis les meilleurs, je crois bien parler de tous les Charlaine Harris…
Bon, il est vrai que j’ai été un peu déçue par le huitième. Il se passe bien trop de choses, on a vite l’impression que l’auteure veut en mettre le plus possible.
Je compte commencer le neuf prochainement, sur mon pc, car il n’y a pas de librairie anglaise là où j’habite. J’espère qu’il sera du même niveau que les 5, 6 et 7.
Côté personnages, je n’arrive pas à bien comparer avec la série. Ayant commencé, et découvert, True Blood avec celle-ci, je m’imagine les personnages des bouquins comme les acteurs. Comme le Seigneur des Anneaux.
Mais je ne les trouve pas pâles et effacés dans les livres. Absolument pas. Je trouve même que, en ayant que l’avis de Sookie, on arrive à se faire une image assez objective. Et en lisant leurs répliques, nous pouvons imaginer leur caractère.
Pour cela, je trouve que Charlaine Harris a fait du très bon boulot =D
Je terminerai par dire que True Blood est une série qui mérite d’être connue. Il est vrai que ça se lit rapidement, même trop rapidement, mais c’est surtout parce que nous sommes vite emportés dans l’univers de Sookie.
Bien sûr, j’aimerai critiquer Twilight et comparer ces deux oeuvres qui sont sensiblement similaires, mais là n’est pas le sujet.
C’est tout pour les True Blood. Ah, non, je voudrais préciser que la traduction française ne vaut pas la version originale, loin de là. Ca donne un côté ridicule à tout cet univers. Les histoires de coeur n’ont pas si d’importance, en fin de compte. Bien sûr, on a tous notre petit couple fétiche, et nous voulons les voir ensemble (Eric et Sookie, pour moi. Et dès le premier tome)… Mais la grande majorité des livres est constituée de morts, de sang, de sexe, et pas mal de trahisons. Les personnages changent radicalement, dévoilent chacun leur tour leur vrai visage… Bref, tout ça pour dire : Evitez la version française. xD
Ciao =D