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105 : Power hungry

Evidemment, c’est au moment où je dis que je ne vais plus faire de reviews que je ne peux plus me passer d’en faire. Faut pas chercher !

Bon, je vais peut-être expérimenter la review expresse, je ne sais pas trop, toujours est-il que… j’avais quand même quelques remarques à faire sur cet épisode que j’ai regardé à Vancouver pendant que Soso écrasait sa sieste (de femme enceinte, voilà, c’est dit). Donc ça fait déjà un moment, mais quand même. En triant les captures, je me suis dit que ce serait con de ne pas parler un peu d’Olivia qui commence à prendre beaucoup d’importance dans la série, et qui commence péniblement à sortir de son personnage bien propret de gentille agente du FBI zélée qui veut aider la veuve et l’orphelin.

C’était très sympa, j’ai trouvé, d’explorer sa douleur bien cachée, ses doutes dont elle ne parle à personne ou si peu… Finalement, sans son ancien partenaire de boulot et de plumard, elle est désormais bien seule, et on comprend d’un coup à quel point bosser avec une équipe, même composée d’un savant fou, d’un ptit pète-couilles, d’une vache et d’une laborantine assez décontractée, ça doit la changer.

(Il y a fort à parier que c’est pour avoir le sentiment d’appartenir à quelque chose et pour combler quelques lacunes de son enfance que la patiente a voulu entrer au FBI, mon cher Sigmund, mais j’imagine que nous en reparlerons en d’autres circonstances.)

Et même si son mec ne m’est toujours pas sympathique et que je le trouve laid à force d’être beau, des réponses étaient nécessaires. Là, ce sont des réponses qui posent de nouvelles questions, mais le côté poupées russes, c’est un peu le principe de la série.

(Comment communique-t-il avec elle ? Est-ce lui ? Est-ce elle ? Est-ce les deux ?)

Donc oui, John a trahi Olivia mais John a aussi aimé Olivia… et le petit jeu de piste était assez sympa.

Avec au final, la trouvaille :

Eh oui. Si ça n’était pas parti en javel, l’agent Dunham serait désormais presque une madame.

Sniffy.

Pareil, sa manière de percuter du truc important était super bien mise en scène.

Le réveil de Peter aussi.

A part ça, je trouve qu’il faut vraiment faire des maxi-efforts sur le casting de la bête de foire de l’épisode. Parce que quand la bête de foire déchire comme c’est le cas du monsieur électrique qui fait des courts-circuits partout et qui fait tomber des ascenseurs (et hop, encore une angoisse qui touche tout le monde ou presque), c’est tout de suite beaucoup mieux.

C’est un peu comme le patient du jour de House ; s’il est en dessous, c’est tout l’épisode qui est plombé ou presque. Et non, John Noble ne peut pas tout rattraper avec ses flippantes singeries.

(Cela dit, il peut y aller, on a de la marge.)

Ce que j’aime bien, chez le personnage, c’est qu’il n’en a pas l’air, mais il est très à l’écoute. Et la petite conversation qu’il a avec Olivia à la fin de l’épisode renforce encore son côté « qui-sait-tout ». J’adore. C’est un peu balisant, mais c’est bien.

Ah, et très bien le coup des pigeons pour retrouver l’homme électrique ! Complètement barré, mais très drôle !

Et j’adore les voir rire.

Donc voilà, ça commence à devenir intéressant, je trouve.

(Et oui, j’ai bien vu l’observateur sortir de l’ascenseur. )

Posted by on Août 16, 2009 in Fringe | 2 comments

2 Comments

  1. "Et oui, j’ai bien vu l’observateur sortir de l’ascenseur."
    😀
    Le truc, ce serait de savoir si il était aussi présent dans les épisodes précédents la découverte d’Olivia. J’ai pas eu l’occase/le courage de vérifier.

    ça m’avait presque fait verser ma petite larme le coup de la bague. J’avais trouvé Broyles très humain sur ce coup.

    Félicitations pour la sieste de la voyageuse !!

  2. J’adore le truc de l’observateur, c’est le grand jeu ici: le trouver dans l’épisode. C’est un peu comme repérer Hitchcock dans ses films, c’est fort rigolo. C’est pas mal comme série, dommage qu’il y ait trop d’épisodes de "remplissage", c’est franchement pas utile, la mythologie propre à la série est bien suffisante pour maintenir le suspense je trouve. Et puis Denethor, quoi, Denethor. J’aime me dire que c’est d’avoir essayé de brûler Faramir qui lui a fait péter un fusible…. ah, geekisme….

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