517 : The social contract
Oh ! Ah ! Qu’est-ce ? Que fut-ce ??? Une review de Docteur House !!!
Arf.
Que vous dire si ce n’est que c’est ga-lère, en ce moment, pour regarder un épisode, vu que même quand on veut, ben les éléments se déchaînent contre nous.
(Genre amnésie totale de La Sorcière qui croit avoir téléchargé l’épisode en question et en fait pas du tout, ah bon, ben on va regarder Friends, alors. Hem. Elémentaire, mon cher Sigmund. Un acte manqué, mais non, mais pas du toooout !)
En tout cas, on a fait le serment sur notre SANG qu’on verra la fin de la saison avant la rentrée. Rien que pour vous, on a même prévu de partir en vacances au M??ME moment histoire de profiter de la fin de l’été si jamais on n’a pas fini avant. Est-ce qu’on n’est pas formidables et exceptionnelles ? Si.
Bref !
En fait, j’ai beaucoup aimé cet épisode. J’ai trouvé qu’il y avait une très bonne ambiance, on s’est bien marré, beaucoup de Wiwi, très peu de Foreteen, une Cuddy qui joue les plantes vertes (en ce moment, je lui en demande pas plus), un Taub mystifié et un House féroce, intraitable, le nez fin, la canne affûtée, l’oeil polaire, mais dont le coeur saigne à l’idée que son Wiwi le trompe avec un autre, fût-ce pour taper une balle avec une raquette, chose que sa majesté boîtillante serait bien incapable de faire.
Nan, on l’a bien aimé, cet épisode. Moi probablement un peu plus que Marge, mais faut dire qu’en tant que littéraire, un titre pareil, ça me fait frétiller ! (Vous avez le droit d’être consternés.)
Bref, House est peut-être blessé, mais il le montre peu. Sauf dans « ces moments-là ».
Blessé, il l’est sans doute beaucoup plus lorsque Wilson, se retrouvant avec une enquête maison aux fesses, le renvoie proprement péter parce que bon, c’est bien gentil d’être l’objet de toutes les attentions du gars House, mais des fois, ça gave un tout petit peu sur les bords.
Wilson : Has it ever occurred to you that when I don’t share something, it might not be meant as a challenge ? It might just mean that I’d like there to be one molecule of my life that goes unexamined by Gregory House.
Réaction immédiate : être encore plus chiant et reporter les doléances sur Taub qui se retrouve descendu en flammes en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Protestant mollement, cédant presque de bonne grâce à tous les caprices du Sherlock à stéthoscope. J’en avais honte pour lui de le voir empoigner maladroitement la raquette tendue par le boss, pour taper dans une baballe et prouver qu’il sait jouer au… squash ? Non, racquetball, gros benêt.
Donc Taub au racquetball en terrain glacé ? Mmmmmh. Désopilant, mais pas trop ça.
En revanche, c’est vrai que cette ambiance va excessivement bien au teint de notre sick bastard.
Bref, Wilson ne joue pas au racquetball. Wilson ment, usurpe, dissimule.
Wilson est splendide et si Wilson devient un jour président des Etats-Unis, ce sera dans cette pose précise que son portrait devra être tiré. Ca, c’est Wilson.
Donc c’est là que House décide de devenir infernal et je ne parle pas seulement de piquer trois frites dans l’assiette de son compaing. Non, House devient un gros lourdingue et commence à plus qu’escagasser le Wiwi qui se rebiffe. On rejoint ainsi tout naturellement notre patient du jour qui souffre d’une désinhibition du lobe euh, de chéplukoi. En tout cas, ça a l’air de faire très mal.
(Capture classique de l’intro d’un épisode de House.)
Ce charmant monsieur, bien sous tout rapport, marié et père de famille, se retrouve donc flanqué d’une affliction qui le rend aussi désagréable que notre virulent praticien. Voilà qu’il dit absolument tout ce qu’il pense sans pouvoir s’en empêcher, ce qui peut être un peu gênant en société.
En font les frais Taub et son nez, Thirteen, et aussi Cuddy, dans la scène la plus drôle de l’épisode.
Cuddy : How’s the patient ?
Nick : Whoa. I would do her in a minute with fudge and a cherry on top. Would someone please explain to this woman ? There’s only so many apologies I can…
Thirteen : He has frontal lobe disinhibition. (Lobe frontaaaal, mais c’est bien sûr ! Merci, connasse.)
Nick : I’ve already embarrassed myself with one doctor. Who, I am at this moment imagining with you, in a king-size bed with a mirror on the ceiling… I am so, so sorry. But if I couldn’t have both of you together, you would definitely be my first choice.
Cuddy : Where’s House ?
Nick : Like trying not to think of an elephant. Not that you’re an elephant. Your breasts, in fact, are all Homo sapiens.
Foreman : House isn’t here.
Cuddy : Oh, he wouldn’t have paged me if he couldn’t watch and enjoy this.
Non, en effet, on l’imagine bien en train de se réjouir dans son petit coin pendant toute la scène.
Avec cela qu’il n’y a que House pour faire preuve d’un romantisme aussi tordu. Tout ça pour lui dire qu’il la trouve jolie aujourd’hui. J’adore. C’est complètement con. Non, j’adore.
Cuddy : So this is your way of saying I look good today ?
House : You don’t get the slightest kick out of that ?
Cuddy : Don’t be ridiculous House.
Sauf que le petit sourire de Cuddy quand les portes de l’ascenseur se referment… arf.
Beaucoup moins drôle, parce qu’on ne peut pas passer notre temps à ricaner comme des débiles, c’est que la femme et la fille de Nick se prennent en pleine poire tous les commentaires qu’on se fait parfois sur ceux qu’on aime mais qu’on ne dit jamais parce que… ben parce qu’on les aime. Sauf que Nick les dit, lui.
Tout comme House, donc. Le même House qui finit par se décarcasser pour ce patient qui est en train de voir sa vie partir en miettes, parce qu’il se reconnaît terriblement là-dedans. Et parce qu’il sait parfaitement que si ce patient ne guérit pas, eh ben il y a peu de chances qu’il finisse un jour par avoir la chance de se trouver un Wiwi. Même que si c’est le cas, il finira sans doute par le chasser à force de franchise qui fait mal.
Donc House s’en va limite se flanquer à genoux et se tordre les mains devant Chase le Grand Sauveur qui manque de chialer devant tel plaidoyer. Si, si, regardez bien : la grande folle a les larmes aux yeux, si c’est pas meugnon !
House : When he leaves here, he’s going to lose his family. He’s going to alienate the people he works with. And if he ever finds a friend who’s willing to put up with his crap, he’ll be lucky. ‘Til he drives them away too.
Chase : I’ll see what I can do.
Good girl… er, boy !
Dans le même temps, House parvient même à démasquer son Wilson, non sans mettre à profit son agent double (triple, voire quadruple) à pic, cap, péninsule. Et la terrible vérité, la voici : Wilson a retrouvé la trace de son frangin SDF. L’occasion de comprendre enfin ce qu’il en est vraiment de cette terrible histoire ébauchée dans la première saison, et de saisir l’ampleur de la cata. Pauvre Wiwi, c’est pour ça qu’il ressent le besoin d’aider même ceux qui n’en ont pas besoin. Il se sent tellement coupable de la disparition de son frère schizophrène que jamais il ne pourra se montrer assez bon envers le reste de la création pour rattraper cette erreur, cet infime moment d’égocentrisme, le fait de ne pas avoir répondu au téléphone alors que celui-ci sonnait, et qu’au bout, il y avait son frère.
Evidemment, House est vexé comme un pou de ne pas avoir été mis au courant.
House : Why did you hide that ?
Wilson : Because the world revolves around you. I devote time to anyone else, you’d end up stalking me and harassing them.
House : You say that as though it wouldn’t be fun.
Donc, Wiwi va rencontrer Danny qu’il n’a pas vu depuis 16 ans. Et s’il l’a caché à House, c’est tout simplement parce qu’il sait qu’au lieu de s’entendre dire que tout va bien se passer, ce sera l’inverse. Il a raison. Mais c’est presque mieux, entre nous. Surtout que House, dans un grand élan d’amitié virile, lui propose de lui tenir la main pendant ce moment quelque peu éprouvant.
Toute cette intrigue donne lieu à des échanges savoureux, drôles, plein de tendresse. Y compris celui qui a lieu dans… sérieux, on croirait la cuisine de Ruth Fisher !
J’ai beaucoup aimé, en tout cas. Encore plus le fait que ça se passe dans un endroit inhabituel, dans une ambiance et dans des circonstances différentes.
Sérieusement, est-ce qu’ils sont pas superbes ?
Le déplacement servira aussi à House, puisque c’est là qu’il va comprendre ce qui ne va pas avec son patient. (Et hop, encore une opération du cerveau pour rien !)
Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est qu’on montre bien que la guérison du patient ne va pas tout régler, que les choses qui ont été dites ne sont pas effacées, et que sa femme est restée très marquée par tout ça. Au point sans doute de ne plus vraiment croire son mari quand il lui affirme qu’il est heureux pour sa promotion.
Un happy-end en demi-teinte, en gros, un peu comme pour Wilson pour qui les retrouvailles tant attendues n’ont rien révolutionné. Je crois que ce sont mes préférées, ces fins-là, parce que ce sont les plus vraies.
Chouette épisode, donc, et ça me fait plaisir que House se rende compte de la chance qu’il a. Mais aussi qu’il comprenne pourquoi Wilson fonctionne comme ça, que ça le rende heureux (entre guillemets). Et qu’il l’accepte.
J’ai adoré les voir partir tous les deux, faire le point un peu gênés dans l’ascenseur…
Wilson : My whole life is one big compromise. I tiptoe around everyone like they’re made of china. I spend all my time analyzing what the effect will be if I say this. Then there’s you, you’re a reality junkie. If I offered you a comforting lie, you’d smack me over the head with it. Let’s not change that.
House : Okay.
Wilson : No. See this… if you were implementing the social contract, you’d say that to make me feel better.
House : It is kind of fun watching you torture yourself.
Wilson : Do you think things will work out with my brother ?
House : No… But when it does go wrong it won’t be your fault.
Wilson : Thanks House.
Et puis sourire en quittant l’hôpital. Belle journée pour House et Wilson, au fond.
Très chouette review d’un épisode qui ne l’était pas moins! Ta review me permet de me souvenir de trucs qui ne m’avaient pas spécialement marqués.
Je crois qu’entre Wiwi et House, ce qui m’a le plus marqué, c’est l’échange autour des Monster Trucks et la tête que House tire lorsque Wilson lui dit qu’en fait, il déteste ça. Il a l’air limite aussi choqué qu’à la fin de l’épisode 1 de la saison.
Avec à la fin, House qui demande à Wilson s’il les aime en fait, ces Monster Trucks si chers à son coeur.
Pour moi , c’est à patir de cet épisode que le niveau remonte !
étant Houson je suis aux ange , c’est vraiment le pairing parfait , le meilleur des duo , les best of BFF .
Et j’ai aussi adoré le patient ( mon préféré de la saison ) le cas donne vraiment à réfléchir , car après tout sa maladie n’était pas "mortel" , mais handicapant socialement .
Si on est excluent de la sociétée ont est comme mort .
C’est pas pour rien que comme chatiment ultime les greque bannissées les gens indésirables de la citée .
Non ! C’est pas possible ! Une review de House ! La dernière fois, on était encore cueilleur d’olives sous Ramsès III :D.
N’empêche que rien qu’en lisant la review, j’ai eu une envie subite de rererererevoir l’épisode. Merci, la Sorcière. J’savais pas quoi regarder ce soir.
😀
Bon ben moi du coup je ne m’en rappelle plus beaucoup, de cet épisode. A part que le malade du jour m’avait bien fait poiler 😀
"Wilson est splendide et si Wilson devient un jour président des Etats-Unis, ce sera dans cette pose précise que son portrait devra être tiré. Ca, c’est Wilson."
Uhuh !
Tellement vrai ! Wilson ’12, vote for change !
Très très bon épisode c’est bien vrai, et ce n’est que le "début" 😉
Oooooh ! Une review sur House !!!!! (je dis ça, mais ça fait un bail qu’on n’a pas non plus mis notre site à jour avec Pô… hum… Ca va venir. Je sais pas quand, mais ça va venir ^^)
Je suis bien d’accord avec toi Sorcière, c’était un très bon épisode où tout était très bien dosé.
Merci pour cette review, toujours très agréable à lire 😉
hé bah, il a l’air pas mal cet épi ! je vais peut être m’en passer un ou deux de cette saison finalement ^^’…
(ps : j’ai le droit de dire que la quatrième capture….yummyyyyyyyyyyy ??? *v*)
Oui, tu as le droit vu que c’est le cas ! 😀
En tout cas, ça m’a fait plaisir de le reviewer, cet épisode. J’ai eu un petit moment de panique, mais finalement, ça a été… et ça m’éclate toujours de voir l’accueil des reviews de House ! LOL
Ah la review tant attendu merci la sorcière ! excellent cet épisode pour apprendre plus sur le frère de Wison même la relation House/Wilson "Wilson est splendide et si Wilson devient un jour président des Etats-Unis, ce sera dans cette pose précise que son portrait devra être tiré. Ca, c’est Wilson." il y a a eu un président Wilson des USA le 28ème lol
le plaidoyer de House devant Chase est poignant..
j’ai bien souri le compliment de House à Cuddy par le patient…
n’oubliant pas le patient dont le cas était intéressant étant lié à House…
C’est quand même incroyable qu’à chaque épisode, la chose qui unanimement ressorte ce soit la beauté de RSL. Mais c’est vrai qu’il est ardemment canon ce mec…
Sinon Excellentissime House/Wilson très touchant, drôle et rempli de cette si complexe complicité qui unit les deux, cette espèce de tendresse au caramel avec des bouts de verre dedans…
Une de ces quatre il faut vraiment que je me trouve un Wilson attitré.
Après 5 saisons je trouve l’amitié entre House & Wilson toujours aussi fascinante. Merci pour la review.
J’adore le "merci conasse" ^^. J’en rigole encore !!
Ah, j’avoue qu’il m’a fait rire moi-même ! *pathétique*