305 : Turning Biminese
C’est couillon, en voyant cet épisode ce week-end, je me suis souvenue que je l’avais déjà vu, ainsi qu’au moins le prochain. Pour la bonne raison que je me suis très bien souvenue de la réaction extatique de Miguel quand il oute Dexter.
Et en revoyant tout ça, je me souviens aussi pourquoi j’ai lâché en route. Parce que malgré ça, qu’est-ce que ça ronronne ! Et qu’est-ce qu’il devient prévisible, le tueur en série préféré de l’Amérique !
Avec sa Rita (qui est pourtant d’une patience angélique, la sainte femme), il se dépêche de répondre non à tout, histoire de. Avant d’aller zigouiller un mec pour se décontracter un peu du scalpel. Ensuite, seulement, il réfléchit, ce brave.
Donc, Dexter va être papa. Hé bé…
Evidemment, tous ses débats intérieurs s’articulent maintenant autour d’une chose : ne surtout pas devenir comme son propre père, Harry. (Entre nous, moins on veut devenir comme nos parents et plus on le devient, alors bonne chance, Dex.)
Du coup, ayant lâché il y a six mois, je ne me souvenais plus avec quelle haine Dexter considère maintenant son paternel, son créateur.
Et même Deb s’y met en lui passant un chouette savon après sa défection auprès de Rita. « Don’t you ever be like dad. » Marrant qu’ils finissent enfin par se rejoindre sur le sujet.
Ce qui m’a amusée aussi, c’est que Dexter qui n’a pourtant rien d’un homme comme les autres, du moins le croit-il, réagit exactement comme tout bon cliché vivant de sexe mâle lorsqu’il est question d’engagement. Il freine des quatre fers. Un bébé ? Soit. Un mariage ? Admettons. Mais une nouvelle maison ? Renoncer à sa tanière de célibataire, à son repaire d’ogre, à sa garçonnière ? Ouch.
Sans le vouloir, il continue à se forger une superbe couverture vu que tout le monde y voit là des problèmes liés à l’engagement, surtout Rita. Au fond, il faut bien le dire, c’est un peu le cas. Juste un tout petit peu différemment.
Du coup, voilà qu’elle nous fait le coup de la grosse frayeur, la belle enfant, et ce pendant que Dex est allé se relaxer un peu en zigouillant un gus sur un bateau de croisière. Grâce aux indications de son meilleur pote Miguel Prado, le procureur.
Pas super fut-fut, quand même. Je suis déçue, Dexter. Faut quand même pas avoir fait Saint-Cyr pour avoir un gros doute, sur le coup. Surtout que le gros doute, il est bien possible que Miguel l’ait déjà eu avant. Pis il est pas super crédible, Dex quand il insiste pour aller pêcher tout seul. Voilà.
Sympa, quand même, l’environnement du meurtre.
J’ai un peu oublié où on en est du côté de la paternité de Harry, mais j’ai bien rigolé quand celui-ci fait la leçon à Dexter sur le choix à faire entre l’épouse et la maîtresse… tout en pelotant le dos de M’man.
Harry : You’re here. Rita’s back home. You’re cheating on her and you don’t even realize it.
Dexter : I’ll make time for my Dark Passenger and for Rita.
Harry : It’s about priorities, Dexter. You’re going to have to choose which one is your mistress and which one is your wife, and more importantly, which one comes first.
Dexter : Hi, mom !
Là-dessus, notre zigouilleur fait le coup du rouleau de printemps à sa victime.
Et rah, que ça fait du bien de se taper un petit en-cas, hein ?
L’expression de jouissance qu’il a lorsqu’il sent la vie de sa victime s’en aller tout doucement entre ses doigts, c’est très très très terrifiant et troublant. On n’aime pas trop le voir comme ça, notre gentil nounours.
Dexter : Here I am, paradox personified. Taking life, creating life.
C’est encore plus troublant lorsque quelques secondes plus tard y succède une expression de pure inquiétude lorsqu’il apprend (enfin !) que c’est la vie de son bébé qui est menacée.
Bonne leçon pour papa-tueur, donc, qui rejoins bien vite la future Madame Morgan et accepte dans la foulée la nouvelle baraque, la noce anticipée et tout le saint-frusquin. Tout ça à cause d’un peu de sang, uhuhuh.
Bon, pendant ce temps, on s’amuse très relativement à regarder Deb tourner en rond. Ca fait trois saisons que je répète que celle-là, elle fait n’importe quoi avec les mecs. C’est pas que je veuille lui jeter la première pierre, je m’en garderais bien, même, mais quelle gentille crucruche, quoi.
C’est con parce que cette gentille crucruche commence tout doucement à devenir pas trop mauvaise, dans son taf. Ce qui n’arrange pas trop le frangin, au passage. Ni son collègue glacial, de toute évidence.
Mais il faut toujours qu’elle ruine tout ça en passant pour une débile finie avec son nouvel amoureux potentiel du moment, là, l’indic avec qui elle bosse et pour lequel elle a les yeux remplis de nétoiles. Jusqu’à ce qu’elle se rende compte que euh… il est déjà pris.
Enfin c’est rien par rapport à Angel qui, lui, drague une fliquette siliconnée qui se fait passer pour une jeune fille de petite vertu et qui l’a pincé le zguègue à l’air.
Moué, moué, moué.
Evidemment, le gros morceau de l’épisode, c’est ce petit futé de Prado qui a compris que Dex avait ratatiné le type qu’il n’arrivait pas à faire condamner par les moyens légaux. ET C’EST BIEN FAIT !
Et sa réaction est parfaitement imprévue, surtout pour Dexter qui ha-llu-cine de le voir rigoler, s’enthousiasmer, faire de grands projets pour eux deux…
En gros, encore un qui ne passera pas le cap de la saison 4. Ca va être sympa un petit moment d’avoir l’aval, que dis-je, le soutien d’un procureur (of all people !), mais d’une part, il y a conflit d’intérêts étant donné que Dex a tué le frère du monsieur, et d’autre part, il est quand même pas tout net, le monsieur en question.
Miguel : You and I, we’re the same !
Dexter : No one is like me.
Miguel : You’re wrong.
Ah je ne peux pas mettre en taule tous les coyotes qui le méritent ? Qu’à cela ne tienne, je vais lâcher mon tueur en série sur eux, hop, voilà ce que j’appelle du travail bien fait, moi !
Bref, même Dexter trouve ça louche. Ca veut tout dire.
Dexter : When Harry saw what I truly was, he was repulsed. It destroyed my brother, consumed Lila …but not Miguel Prado. Somehow, he looks at me, and he’s …proud.
Ouep. To be continued. Ptêt.
Oui c’est vrai , je me souviens m’être pas mal ennuyé devant la saison 3 , trop prévible comme tu dit et pas marquante ( je me souviens même plus de quoi parlait les autres épisode oO )
Et malgrès ça j’ai hâte de voir la saison 4 lol
A partir du moment où Miguel est dans le secret, tout s’accélère. L’intrigue principale du moins. Dommage qu’il y ait quelques lourdeurs qui orbitent autour. J’était content parce que j’avais aussi lâché la saison 3 en cours de route, quand je l’ai reprise j’étais pas déçu.
N’empêche que Miguel, il m’a encore plus fait flipper que Doakes à la saison précédente, il devient très très dangereux pour notre serial killer.
Oui, du moins là, pour moi, parce qu’il l’encourage, le soutient. Je n’en sais pas tellement plus, mais je trouve ça bien plus dangereux, en effet, qu’un Doakes qui réagissait par l’horreur et la condamnation. Ca, cette réaction, c’est pas normal. C’est trop spontané pour être sain. Beurk. Même nous qui avons de la sympathie pour Dexter, on a du mal avec ses petites pratiques.
Problème de numérotation ?
signé mémé la chipote.
Ah moi j’ai trouvé qu’elle valait le coup quand même, cette saison. Et puis Miguel, il est quand même tellement bien joué, c’est fort agréable!
C’est corrigé, merci !
Nan nan j’te jure, ça vaut le coup de poursuivre ! Il me semble que dès l’épisode suivant, ou peut-être celui d’après, cette relation entre Miguel et Dexter commence à être intéressante ! J’avoue que devant cet épisode, je m’étais dit « ah ouais d’accord, ils se foutraient pas un peu de notre gueule, sur le coup, les scénaristes ? », mais au final, ça se tient?EUR? et ça vaut le coup, j’insiste 🙂