202 : Keep this party going
Hi, hi, qu’est-ce qu’on s’marre, à Bon Temps, j’adore !
Franchement, c’est tout à fait délicieux, cette série. Non, c’est vrai, il y en a vraiment pour tous les goûts. Tenez, prenez Eric, par exemple. Est-ce que comme ça, à première vue, on le prendrait pour une chochotte à qui il ne faut suuuuurtout pas couper un tif ? (En même temps, j’imagine qu’il y a peu de chances qu’ils repoussent, ses tifs.)
Ben nan ! Que de surprises, hein ?
Donc oui, à peine le copain de Lafayette éventré, éviscéré, écartelé dans le sous-sol de Fangtasia qu’une autre mauvaise nouvelle s’abat sur notre gentil tripot. Et c’est à Lafayette d’annoncer la mauvaise nouvelle à notre shériff.
Oui, malgré les infinies précautions déployées pour massacrer l’infortuné captif, Eric a du sang sur sa précieuse tignasse.
Eric : Is there blood in my hair ?
Lafayette : What ?
Eric : Is there blood in my hair ???
Lafayette : I… I don’t know, I can’t see in this light.
Eric : How ’bout now ?
Lafayette : Y… y… yeah t… there’s a little bit of blood in there, yeah.
Eric : Oh, this is bad. Pam is going to kill me.
Lafayette : Who the fuck is Pam ?
Eric : Why ? Do you want to meet her ?
Lafayette : No. No, I’m good.
Eric : We’ll you’re going to.
Tous aux abris. Car ça ne va pas plaire à la douce Pam, ça, pour sûr. Ca lui apprendra à jouer avec la nourriture, à ce grand crétin nordique.
Donc la douce Pam serre les dents (qu’elle a fort pointues) et tente de rattraper le coup. Pfff, quelle vie de chien, hein, Pam ?
Ce qu’il y a de bien, avec Lafayette, c’est qu’il comprend vite. Là, par exemple, même pas besoin de lui arracher un membre pour qu’il crache le nom de Jason Stackhouse, le petit malin qui a légèrement refroidi le pauvre Eddie, avec l’aide de sa radasse.
Pas de bol, Jason étant le frère de Sookie, ben on va pas tout de suite lui exploser la tête, quoi.
Moralité, Lafayette retourne dans sa geôle. Oh, pas pour longtemps vu qu’il se rend compte que son compaing démembré lui expose gentillement sa petite prothèse de jambe.
Donc voilà notre brave Lafayette en train de démonter la patte bionique du gus avec les mains, avec les pieds, avec les dents… Slurpy slurp !
J’ai adoré revoir la connasse hurlante qui l’accueille à sa sortie avec le flingue et lui met une balle dans la patte avant de se mettre à brailler comme une cinglée.
Ca fait partie de ces personnages secondaires, voire tertiaires, voire quaternaires qui sont sublimes.
Et je croise les doigts pour que Lafayette devienne un vampire parce que maintenant qu’il a craché le nom de Jason, ben c’est comme qui dirait un peu grillé. J’adorerais qu’il se retrouve de ce côté de la barrière. Il se vend super bien en vampire. Et mamma… le sublime suceur de sang qu’il ferait. Même Eric a l’air de le penser.
Eric : So what’s it gonna be Lafayette ? Would you like the leg to kill you or would you prefer us to do it ?
Lafayette : I’m gonna go with Plan C.
Eric : There’s a Plan C ?
Lafayette : Make me a vampire.
Eric : I beg your pardon ?
Lafayette : You can put me to work in the bar… I’m a good dancer, you’ve seen it on my site. Shit, I’d get up there and I’d move Earth and Heaven go-go style.
Eric : You are aware there’s a gaping hole in your leg ? You’re damaged goods.
Lafayette : Not if you turn me. I’d be good as ever. Look I… I’m already a person of poor moral character. So, I hit the ground running and I damn near glamour people already. Gimme what ya’ll got…not only will I be a bad-ass vampire, but I’d be your bad-ass vampire.
Eric : Interesting.
Lafayette : Yeah ?
Eric : I’ll take it under advisement. Pam ? Chou ? Chow time !
Oui, à taaaaable !
Ptain, je les adore, je les trouve vraiment trop excellents, ces monstres, je sais pas pourquoi, ils me sont super-sympathiques.
J’ai beaucoup apprécié le délicieux contraste entre le gore absolu de Fangtasia et la cucuterie totale du camp de boyscouts illuminés, là. Nan mais franchement, Jason Stackhouse, quoi. Raie sur le côté, sourire béat, à chanter « Jésus, Jésus reviens » à tue-tête dans l’autocar qui l’emmène à la piscine. On aura tout vu.
En attendant, à force de jouer les athlètes, il commence à se faire bien voir des filles.
Et nettement moins des garçons. En passant, la folledingue blonde à dents phosphorescentes, là, comment qu’elle mouille son slip quand il la renverse avec son euh… pieu.
Oué. Enfin entre ça et le croisement entre Miley Cyrus et Hillary Duff qui se dandine sur la scène en chantant « Jésus, Jésus reviens », c’est… waouh, leur truc.
Mais bon, c’est intéressant de voir tous ces personnages partir dans des directions différentes, déconnecter du reste de la troupe, faire leurs choix qui vont forcément finir par les dresser les uns contre les autres.
Tara, par exemple. Qui aurait bien besoin qu’on la secoue un petit peu. C’est vrai que ça doit être extraordinaire, pour une fois dans sa vie, de ne se soucier de rien, de se laisser porter… mais comment ELLE peut y croire ? Ca me fait halluciner. Comme elle doit avoir ENVIE d’y croire pour en arriver à ça.
Pourtant, tout est loin d’être parfait, et elle le sent. Mais voilà…
Oui, et puis zut, hein ? Après tout, Eggs n’est qu’ancien dealer et taulard. Ouf. On a failli avoir peur.
Bon, il est quand même très très canon, ce garçon…
Uh uh.
Enfin tout ça pour dire que Sookie propose à Tara de venir vivre avec elle et que je le sens pas super bien, ce truc.
Bon, puisqu’on parle de la saucisse blonde… non mais… c’est moi ou Bill lui donne le parfait mode d’emploi du petit vampire nouveau-né et elle n’écoute rien ???
En même temps, c’est pas comme si on avait l’assurance que ça arrive jusqu’au cerveau.
De toute façon, c’est beaucoup plus drôle de les écouter parler de leur relation. Hi, hi, ce qu’ils sont cloche !
Sookie : Another first.
Bill : How do you mean ?
Sookie : We’ve never had makeup sex before.
Bill : How does it compare to « you thought I was dead » sex ?
Sookie : That was pretty great too, but I wouldn’t want to go through that again. I hated feeling like I’d lost you.
Bill : And yet you like fighting with me.
Sookie : I don’t like to I just…
Bill : Let’s not get too used to it then… we don’t want to be one of THOSE couples.
Naaaaan, pas du tout, Bill !
Tu ne vas pas du tout la renverser à oilp sur ton lit à baldaquin dans l’épisode suivant parce qu’elle a conduit Jessica chez ses darons, du tout, du tout !
Bon… je veux bien accorder à Sookie le fait qu’elle se sente si seule sans sa grand-mère, sans son frère, sans Tara et même sans ses parents… et que ça doit terriblement la toucher de voir Jessica pleurer parce que sa famille lui manque. Mais ptain, elle est vraiment pas capable d’avoir une réflexion un peu profonde, quoi. Elle est vraiment trop gentiment conne. Evidemment que la merdeuse, à peine sa mère et sa soeur aperçues, va lui filer entre les doigts façon Speedy Gonzales et se faire inviter à entrer dans… ah ben dans sa maison, en fait.
Pis on pouvait pas en rester là. Bien sûr, le père est violent et elle veut lui faire la peau…
Et si ce n’était Bill qui débarque au moment le plus importun après avoir failli se faire violer dans les cabines d’essayage d’un grand magasin, eh ben le papa de Jessica serait en train de danser la gigue avec le fourchu, là en bas.
J’avoue que Bill qui glamourise la petiote pour qu’elle l’invite à entrer, j’ai adoré.
Sookie : Bill ! (Ta gueule, nunuche à paillettes !)
Bill : Jessica let him go !
Jessica : But…
Bill : As your maker I command you ! (Ouh, ça claque, ça !)
Sookie : Thank god you’re here !
Bill : Shut up ! (Voilà, c’est bien ce que je disais !)
More makeup sex to come !
Moi je dis : que Bill envoie donc la Sook’ en stage pendant quinze jours chez Eric, ça devrait lui faire suffisamment les arpions pour qu’elle arrête les bêtises. D’autant qu’Eric est trèèèès intéressé, comme on l’avait déjà compris.
Eric : I’m only asking your permission out of respect. If I want her I can simply take her. Is no your final answer ?
Bill : It is.
Eric : Poorly played, Bill.
Oué. Je suis assez pressée de les voir s’arracher les morceaux de la blonde, j’avoue.
Pour finir, causons un peu de Maryann qui elle aussi s’intéresse de près à la Sook’. Bon, il paraissait clair dès le début que c’était à elle qu’elle en avait en traînant ses guêtres chez Sam.
D’ailleurs, en quoi qu’elle cause, dans sa tête ? En noir parler, ou quoi ? Ash nazg durbatulûk, dites, madame ?
En attendant, pour fêter sa rencontre avec Sookie, Maryann s’envoie douze poulardes rôties, cinq cygnes bien poivrés et une omelette composée de douze douzaines d’oeufs frais, mettant à rude épreuve les (modestes) talents culinaires de Terry. Pis après avoir roté un bon coup, hop, s’en va dépenser le surplus de calories sur la piste de danse.
Entraînant même Andy qui avait pourtant juré qu’on ne l’y reprendrait plus.
Andy : This one time… I was in a club in Shreveport… and I actually had a woman tell me I looked like a… epileptic on meth. Never AGAIN Sam, never again.
Un épileptique sous amphètes… ouais, c’est à peu près ça, en effet.
Je ne parle même pas des autres clients qui sont complètement stone quand Maryann leur jette son sort, ou je ne sais quoi. C’est super flippant… mais drôle.
Mais flippant.
Et cerise sur le gâtal, Maryann peut nous transformer Super-Toutou quand elle veut ! J’adore la gueule de ce chien !
Bref, j’ai encore passé un super moment. C’est trop divertissant. Ca n’a certes pas la complexité de SFU, mais je m’en tape. Ca m’éclate, et c’est décidément une très bonne série d’été à déguster à l’heure de la sieste, avec les volets tirés et le chant des cigales en fond sonore, et un bon Coca glacé. Burp !
Ah zut, j’aurais préféré qu’ils ne convertissent pas Lafayette. Il est déjà suffisamment génial comme ça, pas besoin d’en faire plus. Et ce serait encore plus énorme qu’il ait ses allées et venues en tant que simple mortel chez les vamps, s’il arrive à se faire respecter. Et s’il y a quelqu’un qui sait se faire respecter, c’est bien lui ! 😀
Sinon, penser à inviter Maryann pour ma boum d’anniv’…
Ah oui ça c’était quand même vachement bien! Bon la Sookie, elle me fait marer tellement elle est previsible dans sa connerie c’est hilarant!
Le "as your maker I command you" ouais j’avoue ça claque!
La vendeuse qui croit que eric va se faire bill dans un coin, simplement parce que de toute façons c’est impossible qu’il ne veuille pas d’elle (pauvre chose ^^’) elle m’a fait hurler de rire!!!
Et Eric avec ses cheveux, les bons plans bien gores avec le pauvre Lafayette!
Bref ça redemarre bien quoi! ça fait bien plaisir! ^^
Merci pour la review Sorcière :)!
C’était bon de retrouver la blonde hurlante du Fangtasia ! Le personnage est vraiment collector 🙂
J’adore ce début de saison. Gore et drôle, c’est un cocktail qui marche pour moi !
@ Maiky : Au contraire, je pense que c’est une bonne idée. Parce qu’avec ce qu’il a vecu dans la cave du Fangtasia, il en serait ressorti completement changé, j’le vois mal retourner dealer du V et encore moins cuisiner ses burgers… Je pense que c’est un moyen de retrouver le Lafayette de la première saison (avec un p’tit quelque chose en plus !). Et puis on aura un superbe quatuor de vampires 😉
Lafayette en vampire, il déchirerait ! Mais là, avec les trois qui se jettent sur lui, je le sens pas trop, quand même, c’est pas le mode d’emploi il me semble?EUR?
Je suis d’accord pour la blonde collector de Fangtasia, elle est top ! LOL
Sookie est ahurissante de connerie, comme d’hab, c’était tellement prévisible l’escapade foireuse avec Jessica que ç’en est hilarant ! 😀
Le camp des illuminés vaut son pesant d’or, mais on dirait bien que Jason s’est fait un ennemi pour la route, je m’en réjouis d’avance (mais j’espère qu’on n’aura pas droit à leurs singeries trop souvent au montage, ça me gave rapidement).
Qaunt à Maryann qui envoûte tout le resto, c’est louche?EUR? Et puis ces yeux noirs, bon sang, somebody call the Winchesters ! LOL
Et au fait, Eric qui se fait faire des mèches par Pam ??? LOL J’ai halluciné quand je l’ai vu descendre à la cave avec ses papillotes en alu ! LOL
Oui, oh, tu verras, on oublie vite. La preuve c’est que je suis retombée sur ce billet ce matin et que j’ai halluciné tellement je m’en souvenais plus. J’ai dû me faire glamouriser en cours de route, je ne vois rien d’autre !