201 : Nothing but the blood

Welcome back, True Blood !!! Hiiii, comment qu’c’est trop bieng !

Hem. Un peu de tenue. Mais quand même. Voilà un retour qui a tenu toutes ses promesses, voire plus ! En dix secondes, pas plus, on a l’impression de ne jamais avoir quitté Bon Temps.
Tenez, prenez ceci, par exemple.

Sérieusement. Est-ce qu’on voit ça ailleurs que dans True Blood ?

(Et bon appétit, bien sûr.)

Bon, premier soulagement. Ceci n’est point Lafayette. D’ailleurs, ces judas-là ont posté les photos promo dudit Lafayette il y a quelques jours. Y a des calottes qui se perdent, je peux vous le dire.

Donc point, point, Lafayette est bien vivant. Enfin… disons qu’il est vivant, quoi. Bien vivant, c’est beaucoup dire, puisqu’il se tape la cloche dans quelque sous-sol où qu’il faut suuuuper bon vivre, avec des mecs qui ont la chiasse et compagnie, c’est trop raffiné.

Donc strass et paillettes sont bien loin pour notre riant ami qui se trouve aux mains de… on vous le donne en mille… Eric, le vampire viking, qui a bien l’intention de venger ses potos qu’on a retrouvés, souvenez-vous, gentiment cramés à Bon Temps.
Eh ben, vous avez pas envie de voir Eric fâché, je peux vous le dire.

Comment qu’il vous fait qu’une bouchée du compagnon d’infortune de Lafayette, c’est un truc de ouf. Hiiii, manman !!!

Donc ça, c’est la scène de fin. Wow, je suis trop douée !

Bref, Lafayette est vivant, limite on n’en demande pas plus, ils nous ont bien eus, ah ah ah, on est pétés de rire.
Mais qui est donc notre macchab’, alors ?? Eh ben c’est miss Jeanette, la vraie fausse exorciste ! Ouh, la farceuse, ça lui a pas porté bonheur de se payer la tête de Tara ! D’ailleurs, entre nous, je parie fortement que la prochaine victime, c’est la chère maman de la miss en question, je sais pas pourquoi, j’ai un feeling, là.

Uh uh.
Entre nous, elle est tellement bonnarde, la Mich’, que je donnerais cher pour que ce soit elle, le tueur de cette saison. Puisque de toute évidence, ladies and gentlemen, we have a killer.

Nan mais seriously. Avez-vous déjà vu une telle élégance ?

Est-ce qu’elle n’est pas à frémir, notre amirale, avec son sourire qui dit miam-miam, y a bon casse-croûte ? Hein ? Si.
Superbe ajout au cast, donc, d’autant que si on sait maintenant que ce n’est pas quelqu’un de très recommandable, on se demande bien c’est quoi son secret.
Toutou nous en apprend un peu sur son cas, au passage… roh, Sammy. Franchement. Se faire déniaiser par un monstre, si c’est pas couillon, ça.

Bien mignons, ces petits flashbacks, en tout cas, et puis le jeune acteur est bien choisi, il ressemble beaucoup à Sam Trammell.

Au passage, c’est toujours VDM pour Médor : il continue à regarder roucouler Sookie (qui ne trouve rien de mieux à dire qu’il est bien gentil, ptain, ta gueule, la quiche !) et voilà qu’en plus, Tara roule des pelles monstrueuses à son nouveau joujou sur SON comptoir. Ah ben franchement, bonjour la vie de… ah ben de chien, tiens !

Du coup, le pauvre Toutou noie son chagrin dans de grandes lampées de tord-boyaux.

Sinon, grande nouvelle ! Jason va beaucoup mieux ! Il n’est pas du tout en train de se faire rouler dans la farine par les dirigeants de sa secte, il n’est pas du tout en train de se faire plumer comme un pigeon, il ne va pas du tout leur filer tout le fric de l’héritage de Tonton Bartlet dont la quiche de service ne veut pas, bref, Jason a la PA-TA-TE !

Même que Jason repousse les avances de jeunes filles aux moeurs légères, eh ben dites donc.
Evidemment, sa débile légère de frangine est très heureuse pour lui, ça nous aurait étonnés, aussi.
Enfin, entre nous, on se demande s’il ne vaut pas mieux qu’il parte dans son trip d’illuminé, le pauvre garçon, étant donné ce qu’il vient de vivre. Résumons : sa grand-mère et sa copine assassinées par son meilleur pote pendant que sa soeur se vautre dans la débauche avec un vampire, mmmmmh. Ca fait beaucoup pour un esprit simple tel que Jason. D’ailleurs, entre nous, ça ferait beaucoup pour n’importe qui.

Pendant ce temps, Simplette est heu-reuse, elle aussi avec son Bill qui est formidable. Enfin, disons qu’il est formidable une fois sur deux parce que là, pour l’heure, le Billou, il a une Jessica sur son canapé, et ça, la Sook’, ça lui plaît très très moyennement.

Hi hi, je l’adore !
Bon, Bill fait des efforts, Sookie fait des efforts, même Jessica se force un peu, et bon, un petit câlin et on n’en parle plus.
Ce qui m’a bien plu, dans cet épisode (hormis les nombreuses orgies), c’est qu’on attaque une nouvelle saison, certes, mais les blessures de la saison 1 ne sont pas oubliées. Et j’ai trouvé très chouette la scène où Sookie, toute seule à la maison, percute qu’il serait temps de ranger les affaires de la mamie.

C’est chouette, ça fait une belle respiration, ça permet d’oublier un instant l’obscurité de la nuit et les vilaines choses qui s’y passent… bref, c’était un joli moment doux-amer et très vrai.

Et puis toutes les affaires de Mémé, posées là, comme si elle allait revenir s’asseoir sur son lit… puis éparpillées sur le sol par la petite-fille incapable de décider quoi garder et quoi jeter…

Et le tricot, posé là…

C’était tout à fait ravissant. Pour contrebalancer ça, paf, Sookie apprend le malencontreux décès de Tonton Bartlet, commodément massacré par Bill.
Ce qu’elle soupçonne tout de suite, au passage, la douce enfant. Et alors là, mazette, comment que ça gueule. Sans mentir, si le Billou n’avait pas fait sa petite bouille toute triste et tiré sur la corde sensible au maximum, il se serait fait planter là, quelque chose de correct.

Bill : I cannot and will not lose you. For all the ways I have dismayed, aggrieved and failed you, I swear I will atone, but I am not sorry. I refuse to apologize for what you have awakened in me. You are my miracle.

Oh, ptain, Bill, c’est bO kOm dU K-MarO !

Là-dessus, la Sookie nous verse trois larmes avant de se faire culbuter d’importance.

Euh, alors, euh… comment dire ? Je sais pas si c’est le fait de savoir que dans la vraie vie, ils sont ensemble, mais j’avoue que ça m’a fait très très bizarre, quand même !

En regardant Sookie se vautrer avec ravissement dans son propre sang, je me suis fait la réflexion qu’en fait, tout comme elle qui a fait gaillardement valser tous ses gentils principes de petite vierge depuis l’arrivée de Bill au village, c’est un peu tout Bon Temps qui a fait la même chose avec l’arrivée des vampires dans leur vie.
Avant, comme Sookie, la petite bourgade sommeillait dans une pénible torpeur, périssait d’ennui sous la chaleur écrasante. Depuis, c’est la fête du slibard, les secrets explosent au grand jour, de préférence dans un bain de sang… et c’est exactement ça qui me plaît, dans cette série. Tous les petits indices sur la folie qui gagne les habitants de cette petite ville autrefois trompeusement tranquille. Qui d’un Andy Bellefleur qui ne se remet pas de son erreur de la saison dernière et qui continue à enchaîner les bourdes, l’alcool aidant.

Qui d’un Terry Bellefleur pour qui ça a l’air d’aller plutôt bien puisqu’il a les faveurs d’une Arlene encore plus frappée depuis que son fiancé s’est avéré être un tueur.

Mais qui est tout de même… comment dire ?
Bref, ce sont ces personnages-là qui rendent Bon Temps si crédible et si attachant. Ce sont eux, le ciment de cette série. Finalement, c’est eux qu’on est heureux de revoir quand ils apparaissent. Et ça faisait longtemps que je n’avais pas trouvé autant de personnages secondaires aussi bien développés alors qu’il faut bien le dire, leur temps d’écran est plutôt minime. Ca me rappelle une certaine série qui s’est terminée il n’y pas très longtemps et dans laquelle les acteurs au générique se faisaient souvent voler la vedette par ceux dont le nom apparaissait après.

Voilà, j’ai adoré, évidemment. Et j’attends la suite avec beaucoup d’impatience.