Fedcon : Connor Trinneer… plus jamais tu me fais ça, quoi.
Oui, oui, je sais, vous attendez tous des détails croustillants sur BSG, ça va venir, j’en ai plein ma besace, une fois que j’aurai retrouvé mes notes et retouché les photos.
Ceux qui suivent mon blog depuis le début doivent un petit peu s’amuser à m’imaginer rencontrant Connor Trinneer… non parce que bon…
Déjà, on va replacer le truc dans son contexte. C’est qui, Connor Trinneer ? Ben c’est le petit gars mignon qui jouait un vilain tout pas beau (sauf dans un ou deux épisodes où il est très très beau) de Stargate Atlantis. C’est aussi l’inénarrable Trip de Star Trek Enterprise (inénarrable, je pèse mes mots), c’est aussi quelques bonnes surprises dans d’autres séries, dont une trèèèès récemment, et il se trouve qu’avec Scott Bakula, ça a été un très grand soutien moral il y a trois ans quand je me suis pété la cheville. Surtout torses nus dans le sable.
Comme Tequila, ma grande copine, regardait aussi à peu près en même temps que moi, que BSG venait de finir sa deuxième saison en fanfare, que j’étais sous médocs un truc de malade, et que j’ai dû passer six semaines sur mon canapé, je me suis enfilée l’intégrale des quatre saisons d’Enterprise à une telle allure que j’avais l’impression de dormir à bord du vaisseau, de prendre mon petit dej’ avec T’Pol, de me faire checker les articulations par Phlox, et de devoir sortir Porthos deux fois par jour.
Bref. Je garde donc un souvenir ému de tout ça, et surtout de la grande sauterelle de Trip, pas super futé à la base, mais trop trop trop mimi. Juste trop mimi. Surtout dans les épisodes tout en caleçon.
Comme ils ont eu la bonne idée de me le tuer dans le final (d’une manière parfaitement honteuse et indigne), je ne m’en suis jamais totalement remise, et face à une telle injustice, Trip est devenu à mes yeux le symbole des martyrs sacrifiés sur l’autel du WTF télévisuel.
Et Connor, ben il est juste trop bonnard donc forcément, les petites pilules aidant, j’ai longuement, et solidement fantasmé sur lui.
Quand j’ai su qu’il serait présent à la Fedcon, je me suis dit : « Oh oh. Problème. » Après ça, j’ai refoulé pendant plusieurs semaines, jusqu’à samedi où là, il a fallu trancher.
Après avoir vu l’amiral, le président, le président et le colonel, je me suis dit que je pourrais tenir le choc, d’autant que j’étais quand même super curieuse de voir la trombine qu’il a en vrai. Pis pour vérifier s’il est toujours aussi bonnard, ou si quelques années de plus ça ne l’avait pas trop esquinté.
Ah ah ah, ma pauvre Sorcière.
Esquinté ?
Ah ah ah.
Moralité, je prends un petit ticket pour me faire dédicacer une petite photo. C’est bien parce que c’est Trip, hein. Donc on attend, on attend, la So veut aller se faire broyer la main par Teal’c, alors on attend. Et hop, ça y est, on est dans la salle des dédicaces. Boooon.
Ptain. Trois personnes à peine attendent devant moi. Panique totale ! Je ne suis pas prêêêêête !
D’autant que eeeeuuuuh, comment dire ? C’est pas DU TOUT ce que j’appelle esquinté, ça ! Il peut pas être parfaitement moche de près, histoire qu’on se marre un peu et que j’arrête de rougir comme une pucelle ???
Nan, nan, monsieur affiche sa PURE HOTNESS un peu flinguée par l’avion, la nuit à bibiner au bar et à descendre fumer dehors et le décalage horaire.
Ok, donc je me lance quand même parce que bon. Je glisse la photo de Trip sur la table, l’homme la saisit, marmonne un « honhonhon » que je suppute être bonjour, comment tu t’appelles, chérie, je réponds Marie-Géraldine, et là, alors que je n’ai qu’une envie, c’est de lui dire : « You, me, the table, right now », voire « I love you » ou au pire « Let’s make babies », paf, je me retrouve à lui sortir un lamentable « It’s my first con. »
(Et là, j’entends dans ma tête Madonna qui entonne Like a virgin. Au. Se. Cours.)
Pendant ce temps-là, le cow-boy qui n’a même pas daigné me gratifier d’un regard écrit son petit compliment, me demande indistinctement si je passe un bon moment, paraphe la chose, lève brièvement ses délicieux yeux gris, les rebaisse… et les relève très très vite !
(Inutile de dire que j’ai failli tomber raide.)
Et voilà. C’était le quart de demi-seconde où cette sauterelle-là, au milieu des milliasses d’autres fans défilant devant lui, a remarqué que j’existais. Et s’est peut-être dit : tiens, on a de jolis yeux.
En tout cas, un quart de demi-seconde où j’ai existé pour mon petit héros de 2006, dont j’ai tant pleuré la mort.
C’est con. Mais c’est chouette.
Et c’était mon quart de demi-seconde de pure groupie adolescente qui trouve que le monsieur, il est trop beau.
Après ça, je suis repartie très dignement, sans m’attarder genre on est potes, et je suis allée faire signer un truc pour mon frère par Hogan. Et là je me suis attardée un petit peu pour papoter avec lui parce que… parce qu’il est vraiment trop gentiiiiil, quoi !
Bref, si vous vouliez confirmation, mesdames trekkeuses et gateuses : oui, Connor Trinneer est un pur canon. Même quand il fonctionne au ralenti.
D’ailleurs, So a pris, à ma demande, de très nombreux clichés de lui lors du panel Star Trek, alors j’ai des PREUVES. Et vous les verrez. En voici un avant-goût.
Bon voilà, c’est un peu très ridicule, comme truc, mais j’assume parfaitement, en fait…
Et si ça s’était passé autrement, ça aurait quand même été beaucoup moins drôle.
(En même temps, je suis fière d’avoir craquouillé sur celui qui se tient à peu près correctement, parce que bon, les autres sont juste pas sortables… enfin, ça, ce sera pour les autres anecdotes. Uh uh uh.)
Awww… 🙂
C’est marrant, je ne sais pas si c’est le film qui arrive, ou d’avoir revu Scott Bakula récemment, mais Enterprise me tente bien ces derniers temps…
Arf… tu veux pas attendre de te flinguer une articulation, avant ? 😀 Crois-moi, je me suis remis un DVD ce matin pour voir Trip dans toute sa splendeur, et c’est difficilement regardable. Mais Bakula est exceptionnel, en revanche. Franchement un très bon captain, de ce côté-là, super casting, il était né pour ça.
C’est trop meugnon 🙂 Et qu’est ce que je te comprends. (pas que je sois accro à Connor, mais ça m’aurait fait la même chose avec Tennant, ou d’autres…)
Wahou… Quelle satisfaction narcissique ça doit être quand même… Heureusement que c’était pas Jamie, tu serais tombée dans les pommes direct! Quoique lui il doit être sympa avec tout le monde tellement que c’est le genre idéal!
Arf… je sais pas ! Disons qu’il est fort possible que je sache déjà ce qui se passerait si je croisais fortuitement Jamie Bamber. 😉
Bon, je te fais confiance. 😉 Va attendre alors…
En même temps, des fois c’est quand même vachement bien ! 😀 Le chien est trop mignon, Phlox est vachement rigolo, et il y a cette camaraderie si typique de Star Trek où tout le monde ou presque est beau et gentil… je sais pas quoi te dire. Essaye de voir le pilote, peut-être. 😉
Oui, c’est ce qui ressortait beaucoup de tes reviews à l’époque. De toute façon je ne peux pas les récupérer pour l’instant…
Tu m’a tuée avec "Like a Virgin" LOL
Et waouh ton coeur a du stopper net quand il relevé les yeux vers toi. Ca doit être une sensation intéressante…
Moi je sais ce qui se passe quand elle apperçoit Jamie : ELLE BAVE !
Elle fait des flaques de bave. C’en est … dégoutant.
Remarquez je dis ça, mais moi je ferais pareil devant MON MARK SHEPPARD. MON ROMO.
*soupir*
J’ai re-regardé deux épisodes hier soir, dont celui où il tombe enceinte… qu’est-ce que j’ai ri 🙂 Tu as très bien résumé, les deux premières saisons dégoulinent de naïveté et de bons sentiments. Et c’est fort bon, parfois, de se replonger là dedans !
J’adore ton récit… Gros bisous ma belle (et vivement le reste des preuves !)
Surtout que Jamie est TRES beau!!! dommage que j’ai pas pu l’approcher plus! et son accent quand il parle français, à tomber parterre!