108 : Needs

Mais c’est bien, ça, c’est très très bien !

Non, sincèrement, je suis très agréablement surprise, il était vraiment très beau, cet épisode. On se rapproche tout doucement de ce que Whedon sait faire de mieux… et puis on continue à développer cette thématique de qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui ne l’est pas. A commencer par le rêve de Paul B., encore une fois gentiment à moitié nu, parce que bon. Et qui ouvre la porte à la Carolaïne version femme fatale, of course…

Ca, j’avoue que ça m’a fichu un petit coup. Non pas parce que chouchou est à moitié à walp (enfin si, aussi), mais parce que comme je le soupçonnais très lourdement, eh ben chouchou il a un tout petit souci, quand même. Non parce que faire des rêves mouillés sur une nana qu’il n’a croisée qu’une fois et qui en a profité pour lui coller un certain nombre de pains dans la gueule, faut quand même pas être tout à fait aligné.

Crénom d’un chien !

Franchement, tous les pains qu’elle lui a flanqués, j’ai juste envie de les lui remettre dans sa gueule à elle tellement elle est exaspérante, au passage. Rêve ou pas rêve.

Et dire que tout ça aurait pu se terminer par un chouette plan à trois.

Bref, une belle journée qui commence pour chouchou !

Et pour nos Actives ! Eh oui, aujourd’hui, surpriiiise ! Ils ont droit à leurs vraies personnalités, moins les souvenirs. Pourquoi ? On découvre que c’est pour les « purger » de toutes leurs mauvaises humeurs et de leurs petites velléités d’indépendance.
Une idée du Dr Saunders, ben voyons… je sais pas pourquoi, j’ai comme l’impression qu’elle espérait qu’ils se fassent la malle pour de bon.
Franchement, j’ai trouvé ça magique de suivre toutes leurs interrogations, leurs réactions de terreur, leur découverte de la Dollhouse.

C’est là qu’on commence à se dire qu’il doit falloir avoir des couilles, en tant qu’acteur, pour changer de personnage à chaque épisode, tout en n’oubliant pas le vrai qu’il y a derrière. (Ca m’a fait penser à Tricia Helfer et Grace Park, d’ailleurs.)

Et il y en a deux qui s’en sortent vraiment super bien : c’est Victor et Sierra. D’ailleurs, ce sont leurs histoires les plus intéressantes.

Qu’on va découvrir à l’occasion d’une petite escapade.
Ah ouiiii, il y a ma réplique préférée de l’épisode, aussi, prononcée par Victor. Arf, énorme. C’est grand, ça.

Attendant : Good morning. We’re having banana pancakes today.
Tango : I like pancakes.
Victor : We’re all gonna die.

J’ai adoré ! C’est juste brillant et parfait. J’en ris encore. Pareil pour le coup de la douche. Le pauvre Victor ne se doute pas qu’il réagit exactement comme sa version doll. Trop mignon.

Donc nos Actives vont faire exactement ce qu’on attend d’eux, c’est-à-dire se faire la malle. Sauf cette débile de Caroline qui va faire tout l’inverse puisqu’elle décide d’aller délivrer tous ses autres potes Actives.

Non mais elle a vraiment un gros souci, la gonzesse. Les autres, recouvrant petit à petit leur mémoire, vont direct là où ils doivent aller pour faire ce qui leur tient le plus à coeur, et elle, elle retourne tranquillement mettre à sac une organisation qu’elle n’a aucune chance de faire tomber !

Et puis en plus, ben voilà, elle est pas sympathique pour un sou. C’est une connasse. J’ai pas du tout envie de l’aimer. Le seul truc qui me fait tiquer, c’est que si pour elle, le plus important c’est de faire tomber la Dollhouse, c’est qu’il y a un souci, et que soit elle y était liée avant de devenir une doll, soit… ben soit c’est tout simplement son côté activiste qui ressort et là… ben c’est un peu triste. Sachant qu’elle a quand même perdu son mec juste avant… là où November (han, j’adore le nom d’Active de Mellie, il lui va trop bien !) va aller chialer sur la tombe de sa petite fille, par exemple.

Là où Sierra va retourner vers l’homme qui l’a vendue à la Dollhouse. Là où Victor suit celle qu’il aime.

D’ailleurs, c’était trop mignon, tout ça. Franchement trop mignon.

(Et j’ai adoré qu’on découvre que Sierra est… Australienne ! Avec sa vraie personnalité, elle a un accent australien. Super joli détail, je trouve.)

Pauvre Sierra, n’empêche. Ah la mère Dewitt, elle nous rabâche qu’elle a rendu service aux Actives, hein ? Que leur engagement à tous était volontaire ? Et Sierra, alors ? Vendue par un type qu’elle a repoussé et qui s’amuse à se la payer régulièrement pour se la goinfrer joyeusement ?

Dégoûtant. J’en étais et j’en suis encore malade. C’est obscène. Sans compter que la pauvre gosse se fait violer par son ange-gardien. Ptain, c’est juste insupportable.

Donc ça, j’ai pas super apprécié de la part de la DeWitt… pas plus qu’un autre truc qui m’a un peu fait sursauter aussi. Pourquoi Topher ne répond pas à Caroline lorsqu’elle lui demande depuis combien de temps elle est une Active ? Hein ? Du coup, je me dis qu’il y a de fortes chances pour qu’elle ait un peu dépassé la date de péremption, la Caroline. Ou un truc du genre…

Malgré tous ces trucs très très limite, ben c’est beau… la sortie des Actives à la fin est magique.

L’extinction des quatre fuyards aussi.

Alors, Docteur… heureuse ?

Et puis la journée se termine, exactement comme elle a commencé.

Sauf pour Paul Ballard qui trouve sur son répondeur le message paniqué d’une certaine Caroline.

De quoi alimenter encore quelques rêves bien dégoulinants, hein, chou ?

Enfin voilà. J’ai trouvé ça très très bien. C’est bien simple, je n’ai pas l’impression de regarder la même série qu’au début, et je ne m’explique pas un tel changement. Une demi-saison, c’est très long pour faire démarrer une série. Et depuis quelques épisodes, on rompt totalement avec le rythme établi au début : un épisode = une mission d’Echo…
Bizarre… Je ne vais pas m’en plaindre, je préfère infiniment ce qui se passe depuis l’épisode 6.

(Sauf que la Dushku joue comme un parpaing, et que ça, ça s’arrange pas du tout.)