517 : The story of Lucy and Jessie

Bon, ce serait quand même bien que j’arrive à voir cette fin de saison, quand même !

En tout cas, je me suis bien amusée, devant cet épisode. Entre les déboires sentimentaux et professionnels de Susan et l’hystérie de Gaby quand son Carlos lui présente une de ses ex… Franchement, limite on ne voit pas arriver la fin de saison et le dénouement de l’affaire Dash/Williams. Limite d’ailleurs on s’en tape un peu, maintenant, vu que ça commence à tirer gentiment en longueur.

Non, le fun, c’est surtout de voir Lynette replonger dans le marché du travail avec sept ans de plus, face à des requins de vingt ans de moins qu’elle.

Et affirmer ensuite à Tom avec un aplomb formidable, alors qu’on lui donne du 54 ans : « Oui mais chéri, je n’ai que 43 ans. »
Alors, ma petite poule, oui, je pense que tu as eu 43 à un moment donné, mais là, à mon avis, tu en as plutôt 49. Voire plus, sachant qu’officiellement, ça fait 10 ans qu’on te voit à l’oeuvre !

Moralité, hop, la voilà en train de mendier un job auprès de Gaby, dont le Carlos vient d’être catapulté président, alors qu’il devait être congédié, on s’en souvient.

Et bien entendu, cette gourde-là n’a absolument pas retenu la leçon du chèque de Bree puisque ça balance un chouette bordel dans son amitié avec Gabrielle qui d’une part ne peut pas s’engager pour Carlos, et de l’autre n’a absolument aucune idée de ce que Lynette vaut professionnellement.

(Même si ça fait dix ans que la blonde nous affirme qu’elle est formidââââble !)

Sauf que naturellement, Gaby trouve le moyen, alors que tout roule pour elle et sa petite famille, de se sentir menacée. Par une ex de Carlos. Une ex très… plantureuse, il faut bien le dire.

Et non, elle n’était pas différente quand Carlos se la tapait dans sa jeunesse. Et oui, il la trouve toujours séduisante.

Et oui, Gaby est complètement larguée. Et au lieu de se sentir flattée d’avoir un mari qui regarde au delà du physique, ce qui signifie qu’il l’apprécie aussi, elle, sa femme, pour autre chose que son petit cul et sa silhouette parfaite, paf, elle nous claque une grosse (!) psychose et voit déjà Lucy lui embarquer son homme.

Carlos : Gaby ! You think I’m that shallow that all I go by is looks ?
Gabrielle : Yeah, I thought that was something we had in common !

D’où Lynette. Qui se retrouve prise entre le marteau et l’enclume. Mais qui va bien vite pardonner à Gaby parce que bon.

Au passage, la réaction de Juanita face à Bree mortifiée par les menus larcins de son Orson de mari, ça m’a fait mourir de rire.

Ouais, Juanita ne tombera pas toute seule, surtout pas si elle peut entraîner avec elle la dame rousse toute maigre.

D’ailleurs, le père Orson, traîné chez le psy par Bree qui le traite comme un gamin, je l’ai trouvé excellent. Et complètement ravagé, le pauvre garçon. Ou bien pas tant que ça. Sauf que peut-être que si. Enfin brrrr, quoiqu’il en soit.

Orson : Do you know why she’s so angry ? Because this is something she can’t control… and I love it.

Sinon, chapeau bas une fois de plus à la Mayer qui trouve le moyen de se fourrer dans une situation complètement rocambolesque en voulant plaire à tout le monde et surtout garder son job.
Rah, se retrouver à se torchonner avec la tante Lily, s’enhardir à la trouver bonnasse et finir par se la prendre en plein sur les lèvres, c’est du grand Mayer, on ne peut pas dire.

Une susânerie en entraînant une autre, paf !

Et on remercie une fois de plus le voisin Lee qui a toujours LA réplique qui tue.

Lee : Congratulations, you’re now dating a lesbian. See you at the parade !

Dans la foulée, le coup de la métaphore zoologique sur fond d’homo et hétérosexualité était vraiment géniale. Bref, j’ai adoré, et je me suis beaucoup marrée.

Il faut dire que Swoosie Kurtz, en guest, ça aide. Et je trouve qu’il y a une belle alchimie à l’écran entre elle et cette tarte de Teri Hatcher.

Pour finir, wouhlala, ça sent le roussi du côté des Williams, maintenant qu’Edie a découvert que la petite fille de Dave est morte dans un accident. Et j’ai failli hurler tellement elle passe à ça de découvrir que c’est Mike qui était à l’origine de cet accident !

Et sur ce, je vais aller regarder la suite parce que ça commence à bien faire, nom d’une pipe. Je veux trop voir l’inoubliable partie de camping, foi de moi !