516 : Crime doesn’t pay
Décidément, les faux-semblants atteignent des sommets, à Wisteria. Rien de nouveau sous le soleil, me direz-vous. Eh bien j’ai pourtant été prise au dépourvu à plusieurs reprises, dans cet épisode, comme c’est d’ailleurs le cas de manière générale dans cette saison.
Celui qui m’a le plus laissée sur le cul, c’est définitivement Orson. Il m’a épouvantée, le garçon.
Ce n’est pas tant le fait qu’il filoute habilement quelques menus objets à ses proches et connaissances, c’est plutôt, d’une part, le contraste qu’il y a entre le Orson respectable, qui respire la bonhomie, le même qui allume sa pipe dans son fauteuil avec ses charentaises aux pieds, bref, le bon voisin que tout le monde connaît…
… et les crises de truanderie dont il est victime chaque fois qu’il estime qu’on lui manque de respect (et je conviens que c’est un poil souvent). Sa tête à ce moment-là, résolue, limite maléfique, brrrr… ça m’a fait dresser les cheveux sur la tête. Evidemment, Kyle MacLachlan fait ça à la perfection.
Derrière ces menus larcins, il y a vraiment quelque chose de lourd, et s’il y a bien un enseignement à tirer de cet épisode, étant donnée la fin, c’est que ce sont des gens d’apparence aussi béate et inoffensive qu’Orson qui finissent par péter un boulard et faire un carnage.
Bree ferait bien de se méfier, il a des antécédents, ce bon Orson. Il suffit de se souvenir de sa gentille maman. Bouh là là, l’affreuse bonne femme !
Il n’empêche évidemment que le couple Hodge continue à être hilarant, surtout quand il s’agit de recevoir. Ah, les dîners de Bree, on ne s’en lasse pas !
Ca me permet d’en arriver directement aux deux autres qui m’ont totalement prise par surprise dans cet épisode : les Scavo. Alors eux, je les ai sentis super mal barrés. J’étais hyper mal à l’aise, dès l’instant où Lynette exige d’un Tom qui y met de la super mauvaise volonté de se vendre face à un potentiel employeur.
(Outre cela, ça m’a beaucoup rappelé Carlos et Gaby quelques épisodes plus tôt.)
Franchement, tout ce qu’ils se balancent à la figure sous prétexte de séduire le grand publicitaire présent est terrible !
Dans le feu de l’action, j’ai bien cru y voir la fin de leur couple, surtout quand Tom sort le coup du cancer de Lynette. Oh my Gods, j’ai trouvé ça absolument obscène, sur le coup !
Evidemment, avec les Hodge autour, ça n’en est que plus énorme.
Bree : Maybe we should slice the tart in here. I don’t want to bring a large knife into this.
Le pire, c’est que c’est hilarant, bien sûr, mais limite insoutenable. Et on se demande vraiment en combien de morceaux le couple Scavo va sortir de ce dîner.
Le truc le plus dingue, c’est évidemment qu’il va en ressortir plus soudé que jamais. J’en suis restée abasourdie.
Des compétiteurs nés, ces deux-là. C’était tout ce qu’il leur fallait pour se remettre en piste, pour qu’ils tournent la page du fiasco de la pizzéria et prennent des décisions pour l’avenir. Leurs sourires à la fin de cette scène m’ont vraiment fait chaud au coeur. Ca faisait bien longtemps qu’ils ne m’avaient pas paru aussi sympathiques.
C’est les Indestructibles, en fait.
Voilà, donc ça pour moi, c’était un peu les éléments les plus marquants de l’épisode, non qu’il n’y en ait eu d’autres.
Le cirque de Susan et Katherine, terrifiante avec son grand sourire de faux-derche, m’a amusée dix secondes.
J’imagine qu’on n’en demandait pas plus à cette gentille petite intrigue. Dommage que le Delfino ait l’air aussi débile, au milieu de ces deux reines de la manipulation.
Roh pis il est moche, son tableau, foutez-moi ça à la benne, ça ira plus vite.
Je n’ai pas pu m’empêcher de penser que si elles s’étaient arraché mutuellement quelques touffes de cheveux comme le préconisent Gaby et Edie qui sont passées par là, ça aurait été plus simple. Au lieu de jouer les meilleures copines, là.
Edie : Whoa, whoa, whoa. What’s happening here ? Why isn’t hair being pulled ?
Susan : Why would we do that ?
Edie : Well, let’s see, she’s shacking up with your ex ? Something which when I do it I get an angry mob on my front lawn.
Gabrielle : I mean, let’s be honest, Susan. You weren’t exactly over the moon when you heard they were gonna live together.
Susan : Well, yes, I was upset at first. But you know, Mike was gonna be with someone eventually and I consider myself lucky that it was someone who after all is said and done has always been my true friend.
Katherine : Susan, that’s very sweet.
Bree : And admirable.
Edie : And abnormal ! Hey Gaby, remember when I was with Carlos ?
Gabrielle : Shut it bitch.
Edie : See ? That’s normal !
Très bonne entrée en matière !
Et les fausses excuses de Katherine, brandissant un bouquet de fleurs passablement défraîchies m’ont également bien fait marrer.
Katherine : Mike is across the road watching to me to see if I apologize. I don’t see why since it was you who ruined my housewarming party. Ok that should be enough time. Kiss my ass. Bye !
Oh, mouchée la Mayer !
Au final, elles se montrent un tout petit peu plus fines qu’on ne pourrait s’y attendre. Katherine n’en veut pas, de ce tableau. Et Susan n’a pas très envie qu’il trône dans la maison de son ex et de sa nouvelle copine. Mais il faut donner le change et que le public en ait pour son argent.
Concernant les Solis, je me doutais que ça finirait très mal, mais je n’avais pas vu le drame arriver comme ça. Evidemment, ça manque de virer au tragique quand cette peste de Gaby (qui doit s’emmerder à cent sous de l’heure depuis qu’elle est à nouveau friquée) frise le crime capillaire…
Très honnêtement, j’espère qu’elle va en tirer une grosse leçon parce qu’elle a vraiment joué un jeu dangereux, avec cette histoire d’adultère. (Oui, je suis une grande rêveuse, moi.)
N’empêche, la gueule de Maria, dans cette scène de fin.
« I just wanted him to stop talking. »
Ouch !
Et puis il y a le maître de la mascarade et de la manipulation dont le masque s’effrite écaille par écaille. Alors lui, il est bien là pour nous montrer à quel point on ne peut pas conserver les apparences intactes indéfiniment. Et je plains la pauvre Edie bien partie pour lever le voile sur toute l’affaire Dave Williams/Dash de manière imminente.
Un poil en retrait, cette intrigue. On peut sans doute s’attendre à un retour de flammes assez rapide et conséquent.
(Ah, silly me ! Je me rends compte que j’ai oublié de reviewer l’épisode précédent… je ferai peut-être une rustine prochainement, si j’y pense et que j’ai le temps. On y croit.)
…
J’avais complètement oublié que ça existait… Whoops. C’est intéressant alors, cette saison ?
Oui, moi j’aime beaucoup 🙂
Même si je trouve que ça traîne un peu dans des intrigues secondaires d’un intérêt inégal?EUR?