204 : Allison from Palmdale

Mais… enfin. C’est singulier, cela, voilà qu’on dirait que j’apprécie plus les épisodes au deuxième visionnage ! C’est quelque peu inattendu, j’avoue. Moi qui pensais me faire légèrement chier en attendant de revoir le final…
Oui, bon, il faut dire que celui-ci, je m’étais légèrement endormie devant sur les bords, pas parce qu’il est mauvais, juste parce que je devais être complètement explosed.

Grosse performance de Summer Glau, quand même… qui est de chaque scène ou presque. Et qui m’a complètement fait flipper dans le rôle de la fille flippante qui devient normale… mais qui reste flippante même en étant normale !

Et puis je trouve qu’il y a une belle recherche dans la construction de l’épisode, le parallèle entre Cameron et Allison, et puis la bascule de la fin, le petit moment où Cameron redevient Cameron. J’ai trouvé ça très réussi. D’ailleurs, il fallait remplir avec un peu de Sarah Connor vu que le titre de la série, c’est un peu The Sarah Connor chronicles, mais j’ai trouvé ça presque superflu. Même si ce n’est pas inintéressant d’en savoir un peu plus sur ce qui s’est passé après Terminator 1.
Pauvre Sarah… clair qu’elle peut bien les regarder, tous ces petits bébés. Elle n’est pas près d’en tenir à nouveau un dans ses bras…

Du coup, j’ai adoré quand elle les regarde comme ça, ces petits bébés normaux nés dans une maternité, avec des petits bonnets et des petits bracelets, alors qu’elle a accouché à l’arrache dans la jungle d’Amérique centrale, et qu’elle dégaine son portable pour appeler son grand bébé à elle qu’elle a. Trop mignon.
Pareil quand Kacy évoque sa trouille d’élever son gamin (un garçon, bien sûr) à proximité du flingue du papa, flic de son état. Ouais. Elle peut tirer la tronche, la mère Connor, elle qui a entraîné son mouflet comme un soldat.
Kacy parle de préserver son petit au maximum, et c’est une chose que Sarah n’a jamais pu faire.

Ca doit flanquer un sacré mal au bide, ce genre de conversation, quand on s’appelle Sarah Connor.

D’ailleurs, c’est marrant comme ce thème de la maternité, de l’enfant, est de plus en plus présent, dans la série. Puisque c’est dans cet épisode qu’on nous introduit Savannah, la « fille » de Catherine Weaver. Alors qu’on apprend également que le gars Ellison a été marié, qu’il est désormais divorcé, que ça lui est resté en travers de la gorge, et qu’il aurait bien aimé être multi-papa.
Grosse blessure, donc. Ca permet de comprendre pourquoi il va devenir aussi copain avec la chtiote nénette, là.

Oh, ptite Savannah choupette.

(Pour la petite histoire, pendant longtemps, je n’ai pas compris que le prénom de Savannah. C’est à force d’entendre les acteurs américains le prononcer que j’ai capté, parce que cette Ecossaise de Shirley Manson, eh ben elle met pas l’accent au bon endroit. Alors j’étais là : mais comment elle s’appelle, c’te gosse ? Sevana ? C’est quoi ce prénom de merde ??? )

Enfin bref… viendons-en au big stuff… c’est-à-dire à ma Cameron qui, légère et court vêtue dans sa robette et ses bottes de motarde, s’en va au marché acheter les machins au fromage du petit pète-couilles. Hélas, ce faisant, adieu veau, vache, cochon, couvée… et pastèques.

Big bug dans sa petite tête d’oiseau. Et là… oh, frak.

Gné ?

Gaaaaaaah !

Bon mais kécécéça ??? Mais pourquoi Cameron elle rêve qu’elle est un vrai petit garçon, euuuh, une vraie fille, et que les méchants Terminator ils lui font un tatouage en forme de code-barres, et qu’elle a la gueule tout arrachée, et qu’elle se sauve en courant dans les geôles des machines, et que… *reprend son souffle*

C’est impossible, inconcevable !

(Autant dire qu’à ce stade de l’épisode, j’entrave absolument rien à ce qu’il se passe et que même une fois le générique tombé, je ne suis toujours pas sûre d’avoir bien compris. )

Donc la petite Cameron bombardée par les souvenirs de cette Alison de Palmdale, elle en vient à se croire Alison de Palmdale.
Versant même les larmes de croco d’Alison de Palmdale (qu’elle a quand même très légèrement occise au passage, mais bon).

Et honnêtement, on va pas se mentir… elle est super adorable avec ses grands mouillés, et ça lui va super bien de jouer les petits chats abandonnés, à la miss.

Bon, mais vous vous rendez bien compte qu’on a quand même un vrai problème, là.
Hello, mais QUI est Alison Young, exactement ??? Hein ?

Cameron : You’re very brave. That must be why John Connor chose you. (Choisite, mais pour KWEU?, ???)
Alison : I don’t know what you’re talking about.
Cameron : I admire him : his determination, his spirit, his fearlessness. I’d like to meet him. (And have hot robot sex.)
Alison : He wouldn’t want to meet you !
Cameron : They’re going to kill you. They’re going to kill every one of you. They’ll hunt you down until every human is gone, and you’re extinct. (They ?)
Alison : Why are we having this conversation ?!
Cameron : Because some of us don’t want that. Some of us want peace. You were chosen, Alison, not just by John Connor. By us.

Ok, ok, doucement, là.
Donc Alison, clairement, super importante. Mais se fait pécho par les meuchines comme tous les autres branlouzes de survivants (pas très doués, quand même). Evidemment, je ne vais pas évoquer ici le final parce que ce serait mal vu et que je risquerais de me prendre quelques douzaines de mails réfrigérants parce que je SPOOOOILE, vous comprenez… mais… uf ! Frustration.
Et puis c’est pas tout ça… ok, qui est Alison ? Mais qui est Cameron, exactement ??? Clairement pas dans le clan de ceux qui veulent exterminer tous les humains. La paix ? Ah ben c’est clair que c’est vachement en liquidant la copine à Connor qu’ils vont l’obtenir ! Donc ? Quelque part entre les humains et les méchantes machines… mais où, exactement ?

Enfin bref. Evidemment, ce qui rajoute encore une dose de trouble là-dedans, c’est la programmation originelle de Cameron qui reprend brièvement le dessus lors de l’entretien avec la psy. Brrr…

Cameron : I think I’m a machine.
Rita : A machine ? What kind of machine ?
Cameron : From the future.
Rita : What do you do in the future ?
Cameron : I’m an infiltrator.
Rita : What do you infiltrate ?
Cameron : The human resistance.
Rita : I see. Why ?
Cameron : It’s what I was programmed for.
Rita : Programmed ?
Cameron : To find John Connor.
Rita : Why is he so important ?
Cameron : He’s the one who saves mankind.
Rita : Saves them ? From what ?
Cameron : Extinction.
Rita : And what are you going do when you find John Connor ?
Cameron : I’m going to kill him, and hang his head from a pike for all to see.

Re-claque par là-dessus en ce qui me concerne… en découvrant que tout ça n’est pas une fable issue de la puce endommagée d’un robot canon. Le coup de fil de Cameron à la mère d’Alison, enceinte, c’est la preuve ultime…

Eh oui. En 2008, Alison n’est pas encore née. Mais ça ne saurait tarder. Alison est donc vraie. Woh pitain.
A côté de ça, on a notre petit branleur qui a fait une connerie en laissant échapper sa petite « soeur » et qui ma foi ne va pas trop trop s’en vanter auprès de sa reum. Arf… et comment qu’il fiche la trouille à Cameron/Alison quand il vient la chercher au centre d’accueil.

John : You’re from the future. You’re a machine.
Cameron : A what ?

Bien, bien, bien.

Là où j’ai vraiment apprécié et où j’ai trouvé ça bien gaulé (quoique assez complexe), c’est que de victime, Cameron redevient bourreau en découvrant que sa copine Jodie lui a menti sur toute la ligne. Clac, ça se remet tout en place et elle retrouve la même froideur que lorsqu’interrogeant Alison dans l’avenir, elle se rend compte que celle-ci lui a menti au sujet de son bracelet.

Cameron : You lied to me.
Alison : I told you where the camp was.
Cameron : You told me your sister gave you that bracelet.
Alison : What does that have to do with anything ?
Cameron : We found these on some of your friends. Why were you all wearing them ? It has something to do with the Connor camp.
Alison : No.

Cameron : It’s a pass to get into the camp. You were going to send me there without it. They would have known what I was. You lied to me.

Alison : I’ll never help you get to John Connor. (Une de plus.)
Cameron : You already did.

Et pouf. Plus d’Alison. Ni dans le futur puisqu’elle vient de se faire rectifier de manière définitive par Cameron. Et plus dans la tête de Cameron qui retrouve son statut de machine.
Evidemment, outre le parallèle avec Jodie, on tient là encore un indice crucial sur la manière dont Cameron a trouvé sa place auprès de John dans le futur. Mais ptain, je comprends PAS comment il a pu en arriver à lui faire tellement confiance ! Sait-il qu’elle a tué Alison ? Comment peut-il réagir en voyant débarquer cette machine sous les traits d’Alison, avec SON bracelet ??? C’est insupportable de ne pas avoir ces réponses-là, je trouve.

En tout cas, je ne peux pas m’empêcher de remarquer que si Cameron tue Alison, elle laisse quand même la vie à Jodie, ce qui laisse transparaître une certaine évolution, pas inintéressante, d’ailleurs.

Et le pire, c’est que John ne se doute de rien. Il récupère son petit robot pratiquement inchangé… non sans se demander ce qui se passe dans cette petite tête.

Ignorant tout de ce que nous, nous venons d’apprendre.
Insupportable, je vous dis.
Mais putain, que ça fonctionne bien !
Et encore, pas sûr que j’aie tout intégré et que je n’aie pas oublié quelques trucs en cours de route…