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109 : What he beheld

Honnêtement, ça fait plus de quinze jours que j’ai vu ce final de saison, et c’est comme si c’était hier. Il y a tellement de scènes qui m’ont marquée que c’est resté très très frais dans ma mémoire.

Ne serait-ce que l’intro.

BAM.

(Et là, vous avez une Sorcière partie vomir son quatre heures dans les toualettes tellement cette vision… bref.)

Donc les frères Reese qui regardent le monde prendre fin sous leurs yeux, et la question que pose ensuite Derek dans le temps présent, ça m’a tout simplement obligée à faire pause tellement je suis restée complètement sous le choc.

Derek : How do you tell an eight-year old machines have taken over the world ?
John : How do you ?
Derek : You don’t.

Et puis on se fait la réflexion que quand l’Apocalypse est arrivée, Derek avait pile l’âge de John.
Forcément, plus ça va, plus il me plaît, ce personnage. Et pas juste parce qu’il est über-baisable, hein ? Non, plutôt parce qu’il est über-vrai, même s’il vient d’un futur où les machines règnent en maître. Il parle pas des masses, mais moi, je le capte à 100%. Il est total flingué dans sa tête et le peu de raison qui lui reste est dirigée vers un seul but : changer le passé. Trop énorme.

Donc ça. Ensuite, la fameuse réplique du centre commercial. Tellement humaine que j’en aurais pleuré. Evidemment que quand on a connu l’enfer, le premier truc qu’on fait quand on en sort, c’est de venir célébrer ça dans tout ce qu’il y a de plus commun, de plus quotidien et de plus ras des pâquerettes. Ca me rappelle les longues heures que j’ai pu passer à traîner dans les allées des supermarchés, exactement dans ce but-là, à écouter avec ravissement les annonces des caissières. Véridique.

Ensuite, il y a évidemment la négociation du rachat du Turk. Et Derek, toujours, avec son air très calme, déterminé et presque moqueur…

Il y a le dino et John qui ne sait pas qu’il est déjà surveillé…

Sauf que son ange gardien veille.

Morris : Wow, is this your car ?
Cameron : No, it belongs to the guy I killed and stuffed in the trunk.

Ahahah, quel humour ! Hein ? HEIN ???

Bon, pour continuer de manière chronologique vu que je suis un peu fatiguée… la scène de la gosse, c’était in-cro-ya-ble. Sérieux, j’ai pas respiré pendant tout le truc. Ou alors vaguement haleté. En tout cas, je me suis sentie bleuir. Oh mon dieu, DEREK !

Mais c’est pas des choses qui se font, ça, mon garçon !
Sauf que si, bien sûr, ce sont des choses qui se font quand il en va de la survie du sauveur de l’humanité.

Sarkissian : Not my kid.
Derek : Not mine either.

Et là, tranquille, alors qu’il tient une gamine et que John est à ça de se faire descendre, paf.

Du pur délire. Pur délire. J’hallucine encore rien que de revoir les captures d’écran.

Sérieux, avec des couilles pareilles, on se demande comment il arrive encore à s’habiller.
En plus, il est gentil, il n’oublie pas les anniversaires de ses amis, alors que Petit John n’arrête pas de râler parce que tout le monde a oublié la date de naissance du messie. Franchement, quand il sera roi du monde, ce sera tout le monde aux Barbaresques !
Là.
Derek l’emmènerait bien boire un canon, mais il a seize ans. Ah. Une glace, donc, pour le morveux et son tonton.

Et là, tout doucement, vous sentez le truc venir. Et vous vous dites : nan. Il ferait pas ça ?

Eh ben si.
Et là d’un coup, tout s’éclaire. On comprend enfin pourquoi John a des problèmes avec ses cheveux. Ce genre de traumatisme, c’est inscrit dans le code génétique. Si, si.

(Et là, vous me maudissez tous de flinguer cette scène, ah ah ah, je sais, je suis le Mal.)

John : Is that… you ? And the younger one, is that…
Derek : Kyle. Throws pretty good for a five year old, uh ? Your father always had a nice arm.
John : How do you know ?
Derek : Everytime I look at you, I see him. Besides your mom’s his type. Happy birthday.

Double cadal. Fait pas les choses à moitié, Derek Reese. Paf, un père et un oncle d’un coup.
(Et moi qui retient mes couinements d’extase parce que je suis dans le TGV du retour, bordel. )

Et puis il y a une des scènes les plus démentes que j’aie vues. Et j’en veux à MORT à Matrix et à Kurty de m’avoir spoilé ça. Johnny Cash, quoi. Sérieux, quand j’ai vu cette séquence, j’ai imaginé ce qu’elle m’aurait fait si je n’avais pas su que ce serait cette chanson en particulier. Me spoiler l’homme en noir, à moi. Pffff, ils savent pas, ces jeunes. Ils savent pas.

C’est donc sur « The man comes around » (chanson sortie dix mois avant la mort du Johnny et qui parle du retour de Djizeusse, de l’Apocalypse et tout ça) que l’agent Ellison, armé de sa foi et d’un commando tout entier, s’en va taquiner Cromartie. Malheureusement pour lui, Cromartie n’a pas piscine ce jour-là.

Ses hommes, si. Littéralement.

Et ça dure. Et ça n’en finit pas. Et ils sont là, à plonger les uns après les autres dans cette piscine, teintant l’eau claire d’un rouge rubis du plus bel effet. Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un.

Et que Cromartie, sans qu’on puisse expliquer pourquoi, l’épargne.

J’avoue que je ne comprends pas. Est-ce parce qu’à cet instant, Ellison cesse d’être une menace, prêt à mourir comme il l’est ? Ou est-ce la main de Dieu qui le récompense d’être un si bon chrétien ?

(Oui, bon, la première option, plutôt, hein, pour la mécréante que je suis.)

Et c’est là que le retrouve Charley un certain nombre de minutes plus tard, toujours sous le choc de sa révélation.
Eh ben. Quelle scène incroyable, dites.

Du coup, la petite explosion de Cameron paraît bien insignifiante, après ça.

Même si on mettrait bien quelques baffes à la famille Connor/Reese qui s’est quand même juste un tout petit peu planté de gus à abattre.

Et il était là pendant tout ce temps, sous leur pif, là, le renifleur de chaussures de Charlotte York. Je me doutais que ça ne pouvait qu’être tordu. Je l’avais flairé. (Hem.)

Enfin voilà, c’était beau, c’était grand, ça m’a donné super envie de voir la saison 2, et je suis bien deg qu’on nous pronostique de manière quasi-certaine la mort de cette série. Franchement, c’est pas mérité du tout. Et comme toujours, on a super envie de s’énerver quand on voit les âneries qui passent tranquillement le cap du renouvellement.

(Oui, bon, ils nous ont annulé Prison Break, c’est déjà ça.)

Allez, je vais quand même continuer à remplir cette rubrique, a priori.

Posted by on Avr 15, 2009 in Terminator : TSCC | 14 comments

14 Comments

  1. Noooon pas d’annulation, surtout après une si grandiose saison 2 >< J’en ai marre, toutes mes séries préférées se font éjecter les unes après les autres.

    Enfin bref, sinon on voit que la grève ça a pas eu du bon, cet épisode ne ressemble pas du tout à un season finale, ils devait y en avoir 13 dans la saison 1 mais finalement non…
    Et Derek, il a beau être totalement illuminé, moi j’adore ce personnage. Puis Brian Austin Green est super bon dans ce rôle, j’aurais jamais cru pouvoir dire ça un jour parce que bon, il a joué dans pas mal de daubes et il était naze.

  2. Un des meilleurs épisodes de la série, y a pas à tortiller. Ce que j’aime surtout dans Terminator c’est que les dialogues sont épurés et percutants, ils parlent directement. Ca se démentit pas au fur et à mesure et c’est vraiment des textes que viennent les plus grands chocs. Je suis pas fan du tout des speechs de Sarah et début et fin d’épisode, je parle vraiment des dialogues. Je suis encore tombé sur un fantastique épisode vers la fin de la saison 2, il m’a fait frappé et il m’a bien fait réfléchir comme j’aime. Après avoir fait la fine bouche pendant la moitié de la saison j’ai bien renoué avec la série : des personnages vrais mis dans des situations hors du commun, et on observe ce qui en ressort. Stupéfié, j’ai été.

    Alors vas y vas y continue, prend sur toi les épisodes moyens et savoure le reste (y en a un ou deux où j’ai rien, mais alors rien bité du tout, je comprends pas).

    Et puis surtout il y a des guests de folaïe dans c’te série, tu vas pas te relever (ne va plus sur IMDB par contre hein, tu vas te gâcher un gros plaisir sinon).
    Message au reste des visiteurs du blog : ne spoilez pas Sorci sur les guests qui arrivent, ça pourrait réellement la mettre en colère, vous avez pas idée. Surtout pour celui auquel je pense. You wouldn’t like her when she’s angry.

  3. 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁

    nan franchement, je suis vraiment désolé, mais alors dé-so-lé ! On a juste parlé de la chanson, je pensais pas que ca t’aurait autant gâché le truc à ce point. Je sais pas quoi dire là… 🙁 🙁 🙁

    En tout cas, je suis quand même content de voir que t’as adoré cette saison 1. Je me doutais que ca allait te plaire. Et quel final grandiose, entre la scène d’intro, celle du parc avec John et Derek, et le massacre de Cromartie. Les dialogues sont vraiment profonds, notamment les scènes avec Derek.
    Je t’encourage à regarder la saison 2, qui vaut vraiment le coup également. Et comme te l’a dit Peka, ne va surtout pas sur IMBD !!!

    Pour moi, les 2 acteurs qui valent vraiment le coup dans cette saison 1 sont très clairement Summer Glau, et Brian Austin Green qui m’a foutu une claque monumentale. Tout comme Audrey, j’aurais jamais cru aimé cet acteur à ce point. Mais là, il m’a vraiment convaincu !

    Très bonne saison 2 à toi sorcière, et promis, plus un mot sur les épisodes que t’as pas encore vu 😉

  4. Ellison cesse d’être une menace ? Il connait juste son visage et cherche visiblement à le neutraliser, j’ai connu plus inoffensif. 🙂

    Je ne peux pas imaginer que ce fut autre chose que la programation initiale du Terminator qui lui ai dit de l’épargner. Ellison aura certainement son rôle dans le futur de Skynet.

    Ou alors le Terminator pense retrouver Sarah & John grave à lui (Enfin c’est ce que j’ai pensé sur le coup, là j’en suis au 2×09)

  5. Salut Sorcière !

    La scène de la piscine est carrément une des scènes les plus incroyables que j’ai vues, toutes séries confondues. Je me réjouissais de lire ce que tu en avais pensé. Le choix de placer la caméra au fond de la piscine est une idée démentielle. Inutile de nous montrer la scène de fusillade style Schwarzy débarquant dans le poste de flics, on a déjà vu et on sait à quoi ça ressemble. Là on devine tout, c’est vraiment génial ! Et le choix musical… Johnny Cash c’est pas trop ma tasse de thé, mais là ça le fait comme rien d’autre ne pourrait le faire à ce point !

    Pour la fin de la série, je pense que tu peux y aller sans crainte. Il reste peut-être des questions sans réponses, (il faut encore que je digère le final et je pourrai le dire après…) mais sur le fond, ce final est grandiose et me satisfait tout à fait. Je préfère une bonne série en une saison et demi, qu’une daube qui se prolonge sur des années…

    Au sujet de la grève, le créateur de la série (dont je ne me souviens plus du nom, tu pourra sûrement m’aider) a dit qu’il était très triste, parce qu’il avait prévu des trucs déments pour les derniers épisodes de cette première saison et qu’il était obligé de laisser tomber parce que ça le ferait pas pour un début de saison. Ca veut dire que cet épisode, c’était encore rien pour lui. Dommage…

  6. Merci pour ton éclairage, et en effet, cette scène de la piscine… c’est bien simple, je n’ai pas encore réussi à la revoir tellement j’ai envie de rester sur ma première impression. Et pourtant, j’étais déjà spoilée de « Johnny Cash » et « piscine ». (Matriiiiiix !)

  7. (sorcière, je te laisse effacer ce post si tu penses qu’il vaut mieux)
    j’ai lu sur un forum sur SPN (dans un topic sur dollhouse, oui c’est compliqué lol) que TTSCC a été annulé… à prendre avec des pincettes parce qu’habituellement les annulations/renouvellement c’est en mai…

  8. Voui voui, on sait, on a vu ! 😉

  9. ha bon ben heu …lol
    je me met à la série ce soir (voui suis barje le lis les reviews avant, mais là c’est tes reviews qui m’ont donné envie de regarder 😉 )

  10. C’est fou de convaincre les gens alors qu’on n’est pas 100% convaincu soi-même ! LOL

  11. bon ok aussi j’aime bien les séries avec dubogadedans ^^

  12. J’espère que j’aurais un 16 ème anniversaire moins … mouvementé?

  13. En parlant de fin de saison, c’est HS mais je viens de finir la 1ère (= 12 épisodes de 25mn) de United States of Tara (avec Toni Collette, produit par Spielberg). A essayer aussi…

  14. Après avoir fini Firefly, j’ai décidé de mijoter mon exaspération devant les andouilles qui annulent de bonnes séries, et j’ai enchainé avec TTSCC. J’espère que les créateurs de séries n’hésitent pas trop à engager Summer Glau après ça!
    Et puis ben j’aime beaucoup quoi… Le Cromartie me perturbe un peu parce qu’il ressemble carrément, mais vraiment beaucoup, au mec d’une de mes copines.
    Quant à la chanson de Johnny Cash, elle m’a surtout fait pensé à Generation Kill, parce que c’est la seule musique qu’on y trouve en dehors des moments où Ray s’époumone, donc petite séquence émotion…

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