420 : Daybreak 2
Ok. C’est dur. Très très dur. A vrai dire, à l’heure où je commence cette review, ça fait environ huit heures que j’ai fini de regarder le final de BSG, et j’ai l’impression que mes yeux sont sur le point de jaillir de leurs orbites.
Trois heures de sommeil pour me réveiller et rater la vente de la clé de l’airlock (frakking dammit !), mais pour remporter le livre de cuisine de Kara. Celui avec lequel elle prépare de quoi faire de bons petits plats à deux des hommes de sa vie.
Eh ouais. Vous ne pensiez quand même pas que j’allais rater l’occasion de posséder un objet ayant appartenu à mon personnage préféré, quand même ?
Bref. Je ne pensais pas pouvoir pleurer plus que pour le dernier épisode de Six Feet, sincèrement. Mais là, j’ai tellement vite commencé à hoqueter, et ce PUTAIN d’épisode est tellement LONG que je suis quasi à sec.
Faut dire qu’en plus, j’ai eu une semaine de merde et bon… on va dire que pleurer, des fois, ça fait du bien, rien que pour faire un peu la vidange de toutes les merdes qu’on accumule. Et dont on ne parle pas parce qu’on n’a pas le droit de le faire. Ou trop de fierté pour s’épancher.
Repenser à cet épisode m’a encore fait monter les larmes aux yeux à plusieurs reprises, je ne parle même pas du tri des captures qui s’est avéré une pure une torture. (Pour vous donner une idée, j’en ai fait 1200… et gardé seulement 300.)
Mais je compte bien sur cette review pour me permettre de surmonter tout ça. Je n’ai qu’une peur, c’est de ne plus jamais revivre la même chose devant une fiction, de ne plus me sentir soulevée par la tendresse que j’éprouve pour la vingtaine de personnages que j’ai appris à connaître et à aimer au fil des saisons. Je ne sais même pas si j’en serai encore capable tellement BSG est plus pour moi qu’une simple série. Tellement elle a su me parler, me toucher au plus profond.
Difficile, donc, dans un premier temps, d’être satisfaite par ce final. Je précise que pour l’instant, je ne l’ai vu qu’une fois. Je suis incapable d’envisager de pouvoir le revoir dans l’immédiat. Trop difficile, même si je sais au fond de moi que le deuxième visionnage sera forcément plus apaisé.
Beaucoup de choses que j’ai aimées, dans ce double épisode. La première partie, très dure, violente, intense, jouissive. Tout le meilleur de ce que BSG fait dans l’action est là, c’est bien au delà du niveau d’Exodus qui avait pourtant frappé très fort. Car cette fois, nous avons des centurions dans le CIC, un hybride qui trône en plein milieu, ce qui vaut à Saul cette réplique superbe.
Saul : It?EUR(TM)s still not too late to flush them all out the airlock.
Oh, Saul…
L’humour, voilà une autre chose que j’ai adorée. Comment arrivent-ils encore à nous faire sourire, voire pouffer, dans cette situation impensable ?
Comment ne pas lâcher un petit rire lorsque Adama promeut le petit Hoshi au rang d’amiral alors que quelques heures plus tôt, ayant répandu son café sur une console, ce même Hoshi se prend une réplique cinglante de Saul qui lui promet que c’est pas comme ça qu’il deviendra amiral ?
Très jolie scène, d’ailleurs, et personne ne le méritait plus que lui. A part Helo, mais bon.
Comment ne pas étouffer un gloussement quand Romo débarque avec sa laisse et un vrai chien au bout, pour devenir brièvement président des Colonies ? Qui d’autre que Lee Adama pouvait lui refiler une responsabilité pareille ? Le même type qu’il a tenté de tuer dans Sine qua non !
Frakking genius.
Lee : Congratulations mister president.
Le président Lampkin. Et l’amiral Hoshi. Rah, ça ferait un spinoff du tonnerre !!!
Lee : President of the Colonies (et son chien), admiral of the Fleet departing !
Enorme. Et drôle.
Je ne parle même pas des centurions qui s’é-cla-tent un peu plus tard à bord de la Colonie, jusqu’à high-fiver. Je veux dire… WHAT ?!?
Et puis il y a Gaius. Gaius qui dans un suprême élan de courage et/ou de remords, arrive à ne pas grimper à bord du raptor qui lui garantira la sécurité douillette de ses ouailles à froufrous. Et qui, sous l’oeil attentif et presque étonné de Lee, fait enfin un choix qui dépasse ses propres intérêts.
Gaius : I don’t belong to you, Paula, I never belonged to you.
Avant d’en revenir au présent, un petit saut dans le passé. Sympa, l’atmosphère un peu étouffante entre les jeunes Adama. Et Lee… quel petit con !!!
Ne parle plus à son papa parce que voilà, s’entendent pas, est entré dans l’armée parce que celle-ci lui payait quatre années de fac, bref, là par accident, quoi. Quel soulagement de l’entendre dire ça. Et de savoir que plusieurs années plus tard, il parviendra finalement à s’arracher du carcan de la chose militaire.
J’adore la manière qu’il a d’essayer de convaincre Kara que voter, c’est important. C’est une conversation qu’ils reprendront bien plus tard, dans Colonial Day. Cette continuité, elle me plaît.
(Et alors elle, mais qu’est-ce qu’elle DRAGUE ! )
Kara : Family angst and drama, I LOVE IT !
Girl, you have no idea !
C’est sympa de constater de nos yeux à quel point Zak est le fils de Bill. A quel point Lee ne l’est pas. Pas encore, du moins. Ou pas consciemment. Parce que quand on voit Bill revenu de sa fiesta avec Saul, dégueulant tripes et boyaux sur sa jolie cravate, en se bidonnant comme un poivrot de bas étage qui patauge dans sa gerbe…
(Bill, seriously ! J’ai failli vomir mes tartines et mes douze tasses de café !)
Ben on se dit qu’il y a quand même une certaine ressemblance !
Pour en revenir aux jeunes… j’ai eu très très peur en voyant Kara, Lee et Zak trébucher tous ensemble pour se jeter dans le canapé. Ouhlà, très très peur.
C’est très mignon, mais bon. Brrr !
Quel bande d’alcoolos, quand même, ces Adama.
Enfin, Kara, elle ne perd pas le nord.
Lee : I’m still standing.
Kara : Which meeeeanns… it’s time for shots !
La gueule de Lee ! Arf. C’est bon, casse-toi, la blonde, sinon il te fout à oilp dans la demi-seconde, là !
J’avoue, ça me fait mourir de rire. Je trouve ça super triste pour Lee qui va se garder son slip en fusion pendant un paquet d’années avant de pouvoir lui faire sa fête, mais sa tête, c’est juste ultime.
Et ça explique bien aussi pourquoi il congédie l’autre blonde qu’il avait mise en cloque, quoi. Arf. Poor Lee.
Et pendant ce temps. La vieille. Se tape. Un de ses anciens étudiants. Tout en dents.
Ptain mais il fallait vraiment que ça crame, Caprica, parce que c’était vraiment la décadence, là-dedans !
Ben oui. Pourquoi vous croyez que les strip-teaseuses strip-teasent, que l’alcool coule à flots, que ça couche à tout va ? Heing ? Vous voyez l’utilité de ces flashbacks quand on connaît la fin ? Hé hé hé. Genius.
En attendant, notre Gaius a fait son choix, et je ne crois pas trop me mouiller en affirmant qu’il chie dans son froc, le grand illuminé, l’incarnation de Dieu, le gourou cosmique.
Et puis sans comprendre ce qui m’arrive, paf, les larmes qui débarquent. Avec cette scène magnifique. Je crois que jamais dans cette série, Donnelly Rhodes n’a eu une scène où il était mauvais. Ca, c’est un acteur et personnage qui ont été de véritables rocs dans BSG. Ah, doc Cottle qui se retient de pleurer devant les larmes de la présidente qui lui fait ses adieux.
Roslin : Thank you, doctor.
Cottle : I’m just doing my job.
Roslin : No. You’ve done much more than that. You’ve taken a patient who should’ve died years ago, and you’ve given her a chance despite cancer, and the Cylons, and her own obstinate nature. And you’ve… You’ve given me the little time I have left, and for that you have my… my heartfelt gratitude and my thanks.
Cottle : Well, I… I don’t know what to say.
Roslin : No, no, don’t, don’t. Don’t spoil your image, just light a cigarette and go and grumble.
Dans la foulée, un petit espoir en voyant Helo et Athéna vaguement reconnecter durant les préparatifs de l’assaut. Et avec le recul, je HAIS Ron de nous avoir fait croire que… rah, bref ! Sweet.
(How cute is he ?)
Et enfin, ça y est… tout le monde est prêt. La partie épique commence. Rah, les frissons en voyant tous ces guerriers prêts à crever pour récupérer une toute petite gamine.
Un dernier discours d’Adama… Après celui-là, il n’y en aura plus.
Bill : This is the admiral. Just so there’ll be no misunderstandings later. Galactica’s seen a lot of history. Gone through a lot of battles. This will be her last. She will not fail us if we do not fail her. If we succeed in our mission Galactica will bring us home. If we don’t… it doesn’t matter anyway.
Et pouf, le bond. Le Galactica qui retrouve à dix centimètres de la Colonie.
Perso, je redouble de sanglots tellement ça me crève le coeur de voir le vaisseau chéri engranger des tirs pareils.
Heureusement, Sammy est là pour aller draguer la madame Hybride. Bonjour ma bonne dame.
Vous habitez chez vos parents ?
Et là, OH FRAK ! Le Galactica qui fonce dans la Colonie !!!
Histoire de larguer Lee et les marines d’un côté, tout en larguant Kara, Helo et Athéna de l’autre, en raptor. La tenaille, vous comprenez ?
Mit centurions, ce qui est juste énorme, évidemment, tellement Valley of Darkness me fait ring-ring dans la tête.
S’éclatent drôlement, les boîtes de conserve, en passant.
Evidemment, j’ai été suprêmement triste de voir ma Racetrack s’en aller. Mais cette brave fille part avec le sourire.
Dans une scène visuellement magique.
Et alors que Boomer retourne une ultime fois sa veste pour nous offrir la scène de l’Opera House, Gaius et Caprica reconnectent enfin. C’est pas comme si c’était une surprise, mais que ce soit ici, at the end of all things, c’est beau.
Caprica : I’m proud of you.
Gaius : What ?
Caprica : For doing this. For being here when you coulda just walked away. I don’t think I ever said it before, but… I always wanted to be proud of you. Guess I always felt that was the only thing missing.
Mind!Six : All the pieces are falling into place.
Mind!Gaius : You will hold the future of Cylons and humans in your hands.
Caprica + Gaius : I will ? You see them ???
YES !!! YES !!!
Et de l’autre côté, tout en effet se met en place.
Et c’est Boomer, le truc de ouf, qui souligne le mieux la thématique de cet épisode. Les choix que chacun va faire et qui vont aboutir sur ce qu’on sait.
Boomer : We all make our choices. Today, I made a choice. I think it’s my last one.
Hélas oui. Il ne pouvait y en avoir qu’une. Et Athéna le sait.
(Je sais que c’est horrible, mais le « Uh, can we not tell her the plan ? » de Kara m’a fait hurler de rire. C’est mal. )
Et donc, on revient en arrière pour voir Boomer, toute jeune encore, et sachant à peine faire atterrir un raptor se faire enguirlander par le commander et le colonel qui sont bien prêts à la mettre gentiment dehors si elle continue à esquinter le pont chaque fois qu’elle pose sa machine à bord du Galactica.
Bill : I want you to land your frakkin’ bird without diggin’ holes into my deck. How’s that, huh ? How ’bout being a pilot ? An officer worthy of the uniform. Take your job seriously. Don’t let your personal life get in the way. I’ve read your jacket. Your whole story. I know that your family’s gone, and I know that you have no home. All you got is the service. And it’s slowly slippin’ away. All because… you’re all wrapped up in survivor’s guilt. You’re trying to find a way to wash yourself out.
Saul : The doctor’s in. Check your neuroses at the door.
Adama : Lotta people have died on this ship. There’s a lotta ghosts running around here. You don’t wanna pull them into your cockpit with you. Because you won’t come back alive. Do you understand that ?
Boomer : Yes, sir.
Edifiant, non ?
Et le « Thank you sir, I owe you one », le voilà. Enfin. Ca lui coûte la vie, mais bon, étant donné le fun qu’elle avait, la pauvre gosse, autant partir sur un acte héroïque. Elle aurait été foutue de tout faire péter trois secondes après.
C’est triste, malgré tout. Pas de happy-end pour elle ni pour le Chief. (Enfin bon, lui s’en va vivre en Ecosse, on va pas le plaindre.)
Allez, l’Opera House, donc. Alors ça, c’est un grand grand morceau, quoi. Sublime. Une chair de poule de folaïe ! Sauf que Helo se fait tirer comme un lapin et… merde, j’ai vraiment cru qu’il était cuit. Frak you, Moore !
(Je vous dis pas les larmes, les petits cris et tout le bouzin.)
C’est amusant comme Roslin, de manière presque anecdotique, parvient à cacher la mouflette.
Avant que par le plus grand des hasards, Gaius et Caprica ne la ramassent.
Toutes ces saisons qui pointent vers cet unique moment… et la survie de l’humanité qu’on devine suspendue à la seule vie de cette petite fille…
Et l’Opera qui n’est autre que le CIC.
Quant à la musique de Bear, sans elle, jamais tout cela n’aurait la même intensité. Ja-mais. Les accents d’extrême-orient qu’il apportent aux scènes de guerre m’ont enchantée. Et le thème de la prophétie et de Kobol repris ici… rah. Merci, Bear, c’est immense.
Arrivés là, il y a bien sûr le speech de Gaius… tout simplement extraordinaire tellement il nous dit comment interpréter tout le côté mystique de la série. Je n’en reviens toujours pas qu’un athée tel que RDM parvienne à écrire des trucs pareils sur la foi et sur l’existence d’êtres supposés supérieurs. Ne pas donner de réponses, finalement, exécuter une ultime pirouette, c’est sans doute ce qu’il y avait de plus sensé à faire. Et Gaius comprend enfin que… ben à quoi bon poser des questions, quoi ? Puisque jamais on n’aura les réponses.
Gaius : I see angels. Angels in this very room. Now I may be mad. But that doesn’t mean that I’m not right. Because there’s another force at work here. There always has been. It’s undeniable. We’ve all experienced it. Everyone in this room has witnessed events that they can’t fathom let alone explain away by rational means. Puzzles deciphered in prophecy. Dreams given to a chosen few. Our loved ones dead. Risen. Whether we wanna call that « God » or « Gods » or some sublime inspiration or a divine force that we can’t know or understand It doesn’t matter. It doesn’t matter. It’s here. It exists. And our two destinies are entwined in its force.
Cavil : If that were true, and that’s a big « if » How do I know this force has our best interests in mind ? How do you know that God is on your side, doctor ?
Gaius : I don’t. God’s not on any one side. God’s a force of nature, beyond good and evil. Good and evil, we created those. And we’ll break the cycle. Break the cycle of birth, Death, rebirth, destruction, escape, death. Well, that’s in our hands… and our hands only. Requires a leap of faith. Requires that we live in hope… Not fear.
Wow. Quel morceau, Gaius !
Mouché, le Johnny ! Allez, renvoie Boucles d’or et casse-toi avec ta résurrection de merde !
(Oh, la belle ironie. Quand on pense que c’est en donnant une première fois la résurrection aux centurions que les FF avaient fait stopper la guerre.)
Allez, maintenant faisons trempette histoire de retrouver la recette de la vie éternelle.
Roh, la tronche de Tory. Le pire, c’est que je n’ai même pas pensé à Cally, sur le coup, en la voyant tourner au verdâtre quand elle se rend compte que ses compaings FF vont pouvoir lire dans ses pensées et ses souvenirs.
Bye bye, Tory.
J’avoue que malgré le choc, j’ai ressenti une certaine satisfaction à voir la mort de Cally vengée. Ca me fait proprement chier de voir un FF se retourner contre un autre, mais que Galen venge sa femme qu’il n’a jamais vraiment aimée en zigouillant sa femme d’il y a deux mille ans… chais pas, c’est amusant. D’autant qu’on peut très bien imaginer Tory flanquant Cally par l’airlock par pure jalousie inconsciente.
Ca me fait un peu de peine qu’elle ait été aussi inconsistante et peu développée, cette petite Tory. Si Billy avait vécu, tout ça aurait eu une autre dimension. Quand je pense que Paul Campbell est parti de la série pour… non sérieux, je préfère ne pas y penser, ça me foutrait en colère.
L’essentiel, quelque part, c’est que sentant que ça part définitivement en couille, Cavil décide que, oh frak, vous savez quoi, je vous laisse, moi aussi j’ai piscine, see you buh-bye !
Non mais sérieux, ça n’a jamais tourné bien rond, là-haut, hein ?
Et comme BSG n’est décidément fait que de petits hasards et malentendus… eh bien c’est ma Racetrack, toute morte qu’elle est dans son raptor, qui nous dézingue la Colonie alors que le combat se remet à faire rage.
Alors que Kara réalise enfin sa destinée.
Kara : There must be some kind of way out of here.
Enfin, pas celle-là, de destinée.
Lee : So what does scare you ?
Kara : Being forgotten.
L’autre.
Le dernier bond du Galactica. Qui vit ses dernières minutes.
Mais qui est enfin arrivé à destination.
Laura : Where have you taken us, Kara ?
Home.
Ca, je le SAVAIS ! Qu’on reviendrait sur Terre d’une manière ou d’une autre. Que ce soit la vraie, l’originelle, restaurée comme par magie.
Où celle-ci, la nôtre… baptisée Terre en hommage à cette planète qu’ils ont toujours cherchée. En hommage à un rêve.
Rah, nos boys, tapis dans l’herbe africaine comme des sioux, j’ai adoré. Malgré l’état de choc. Je vous dis même pas, je savais même plus où j’habitais en regardant ça.
L’Afrique. Le berceau de l’humanité.
Et cette fois, pas de villes, mais de petites tribus réparties sur les différents continents.
Et un hallucinant retour à la nature. Renoncer à la technologie, c’est exactement comme ça que je voyais les choses.
Plus de président, plus d’amiral, plus rien.
Bill : We’ll land civilians at various points around the planet. Our objective will be to spread the people out as much as possible to give them the best possibility of survival. Supplies will be evenly distributed throughout the camps. And locations will be documented and given to everyone.
Et nos Coloniaux devinrent colons. (Hem, sur ce coup-là. Sont bien humains, hein, pas à dire.)
Mais bon. Voir enfin le père et le fils marcher comme ça, bras dessus, bras dessous.
Et puis l’adieu à la Flotte. Et à Sam. Qui va conduire tous les vaisseaux jusque dans le soleil.
Ca n’aurait pas pu être plus beau, comme fin, pour lui comme pour le Galactica.
Kara : I love you. Goodbye, Sam.
Sam : I’ll see you on the other side.
Vous pouvez pas savoir comme j’ai chialé devant cette scène. Mais un truc de fou. Ca m’a trop trop bouleversée alors que je savais bien que Sam ne reviendrait pas. Mais c’est juste beau. Et que Kara lui rende ses dog tags, sur leur musique, celle de la Ferme. Rah.
Pareil pour le départ très paisible d’Adama qui dit un dernier au revoir à son vaisseau.
Et je suis ravie que la dernière vision du Galactica, ce soit alors qu’il se dirige vers le soleil. La voilà, la perfection que Sam voulait tant connaître. Oh, bravo, Trucco, tu as été magnifique, dans ces derniers épisodes.
De leur côté, les Final Five ne sont donc plus que trois. Pauvre Tory. Ca m’a fait de la peine que personne ne la pleure.
Ah, que de séparations.
Mais Ellen et Saul se retrouvent enfin, comme ça aurait toujours dû être. Et désormais, plus de vaisseau, plus d’armée pour se mettre entre eux.
Et puis les vieux.
Qui regardent les bêbêtes.
Et la fin est proche.
Je veux dire, c’est d’une telle poésie et d’un tel lyrisme, ces images sont tellement hallucinantes dans une série si sombre, si grise… Je ne sais pas. C’est super émouvant. Et romantique. Sans aucune retenue.
Et ça tranche très joliment avec tout le côté mystique.
Oh…
Les adieux de la famille Adama… Le père, le fils et… difficile de ne pas parler de Saint-Esprit, vous en conviendrez.
Bill : What do you hear, Starbuck ?
(Ma Kara… tellement belle… )
Kara : Nothing but the rain.
Bill : Grab your gun and bring in the cat.
Mes petits. Sont si beaux.
Et alors que Lee fait enfin un pas vers Kara, sans doute pour régler définitivement leur dossier en souffrance… c’est-à-dire la rouler dans l’herbe toute nue, comme elle le mérite…
Lee : You know, my very earliest memory of my father was him flying away on a big plane. And wondering when he was coming back. He’s not coming back this time.
Kara : No he’s not… neither am I…
NOOOOOOOOOON !!!
Lee : Where are you going ?
Kara : I dont… know… I just know that I’m done here. I’ve completed my journey and it… it feels good.
Allez, Lee. Raconte-lui tes rêves, tes désirs. Qu’elle parte, enfin, libérée par ce magnifique sourire.
Je savais que lorsque Lee se retournerait, elle ne serait plus là. Si j’avais été un ange, j’aurais choisi de partir à cet instant précis.
Oh, la colère. J’ai hurlé, je crois. Lee seul dans cette prairie, se retournant tout interdit. Non, ça m’a vraiment paru insupportable. De tous, lui, se retrouver seul. Et moi qui ne naîtrais que 149969 ans plus tard ! Lee Adama, largué seul dans la nature et sans attaches, bientôt forcé de se vêtir de peaux de bêtes et de vivre dans une petite cahute… et je ne suis pas là ! Life’s a biiiiitch.
J’en ris, maintenant, mais sur le coup, j’ai hurlé, pleuré, sangloté, peut-être même un peu mordu les coussins. Et pourtant… quoi de plus logique de nous rejouer Maelstrom ? Sauf que cette fois, Lee la laisse partir de bonne grâce, sa Kara. Après tout, elle n’a jamais vraiment fait partie de ce monde, surtout la version 2.0. Et je me console en me disant que de tous les personnages avec lesquels Kara aurait pu passer ses derniers instants, c’est avec lui qu’elle les passe, une fois de plus. Disparaissant au moment où elle est certaine qu’il est enfin heureux et délivré de tous ses démons. C’est beau, au fond. Elle a été son ange. Et les flashbacks m’ont permis de percuter d’une chose : à quel point Kara, malgré tout ce qu’elle lui en a fait voir, a fait de lui l’homme qu’il est. On le rencontre ici, joueur, buveur, trousseur de jupons, prêt à culbuter sans la moindre hésitation la copine de son frère pratiquement sous son nez.
« Something’s broken », marmonne Zak dans son coma éthylique. Oh oui. Il y a bel et bien quelque chose qui se brise à cet instant précis où Lee et Kara se rendent compte de ce qu’ils sont en train de faire.
Pas difficile d’imaginer la culpabilité qu’ils se traîneront à ce sujet. Pas difficile non plus d’imaginer pourquoi Kara décide de d’accorder son exam de vol à Zak. Comment aurait-elle pu le recaler après avoir manqué de se taper son frère ?
Finalement, comme ils se sont ressemblé, Kara et Lee. Et comme ils ont grandi ensemble.
Mais bon. Kara n’aura jamais pu être vraiment sienne malgré tout ce qu’ils auront été l’un pour l’autre. C’était un vrai amour interdit, un peu incestueux sur les bords. C’est triste. Mais quelle histoire, mes enfants, quelle histoire.
Aurais-je voulu les retrouver cinq ans plus tard en train de casser du bois à côté d’une cabane en rondins avec des loupiots bien blonds galopant autour ? Je ne le crois pas. Je l’ai peut-être cru, tout comme j’ai brièvement cru au prince charmant quand j’étais gamine, mais plus maintenant.
Donc Lee regarde un peu sonné son oiseau s’enfuir par la fenêtre après avoir passé un petit temps à ses côtés.
Il aura tout fait pour le chasser. Mais l’oiseau ne part que lorsqu’il l’a décidé.
Alors il finira tout seul dans sa prairie, Lee Adama. Et il pourra enfin commencer à vivre le reste de sa vie.
Lee : Goodbye, Kara. You won’t be forgotten.
Et voilà. Ainsi s’en va Kara Thrace, sans qu’on comprenne vraiment pourquoi. Partie sans doute rejoindre Sam de l’autre côté. Je ne saurai donc jamais vraiment qui était mon personnage préféré, et je peux vous dire que ça me fait super bizarre.
Elle a été le messager de la mort et puis finalement le messager de la vie, mais finalement, est-ce que ce n’est pas un peu la même chose ? Si, sans doute.
Tout ça me dépasse un peu, je ne suis pas une personne religieuse, je ne crois pas en grand-chose, voire même en rien, mais je veux bien croire quelques secondes que certaines choses nous dépassent et qu’on ne peut pas avoir de réponses à toutes les questions.
Snif. Adieu, Kara. Moi non plus je ne t’oublierai pas.
Tout comme son fils, Bill restera seul, d’ailleurs. Quelle scène magnifique que la mort de Laura Roslin. Je n’aurais pas pu en espérer de plus belle. Un hommage remarquable à ces deux acteurs, et une si belle fin pour deux personnages qu’on ne peut s’empêcher d’aimer malgré tout. Ils sont la série.
C’est si magique de se dire que Laura s’en va avec le sourire, dans une envolée de flamants roses. Des flamants roses, merde.
J’avoue humblement avoir redoublé de sanglots. Dieu que ces scènes d’adieux sont éprouvantes.
Et puis c’est juste tellement romantique. Ah, Bill. La classe jusqu’au bout.
Et comme dans la vision de Laura…
Oh, ces noces tardives… ça m’a arraché le coeur.
Mais il y a quelque chose de réconfortant dans le fait qu’on retrouve Bill en train de converser avec sa bien-aimée. Non loin, de la cabane qu’il construira malgré tout pour elle.
Bill : I laid out the cabin today. It’s gonna have an easterly view. You should see the light that we get here. When the sun comes from behind those mountains… It’s almost heavenly. It reminds me of you.
Oh dear God.
Adieu, Bill Adama. Je ne pensais pas que tu aurais droit à une seconde vie sans ton vaisseau. Mais si. Et j’en suis bien heureuse.
D’ailleurs… oh la surprise, je vous dis pas. Encore un hurlement, encore des larmes quand derrière le serpentin d’une nouvelle tribu qui se forme, j’aperçois la famille Agathon qui ferme la marche. Au complet.
Oh, merci merci merci. Merci pour le Dark Side !
Petite Héra sauvée par ses deux bienfaiteurs qui se retrouvent bien dépourvus maintenant qu’ils ont rempli leur mission.
Là encore, je n’attendais pas le happy end pour Gaius.
Et le plus inattendu, c’est sans doute qu’il évoque l’amour dans la fin de son flashback. Il aurait vendu les Colonies par amour. Ah, ah, Gaius, comme tu essayes de te rattraper et comme tu as du mal.
Génial que le dernier flashback nous fasse définitivement boucler la boucle en évoquant l’origine du premier Holocauste. Et comme Caprica sursaute quand Gaius parle d’amour. Ah ah, l’amour, ma chérie, tu ne sais pas encore vraiment ce que c’est.
Très touchée également par sa dernière phrase et l’effondrement qui la suit. C’est tellement humain. Plus humain que Gaius ne l’a jamais été.
Gaius : You know, I know about farming.
Pas étonnée car aussitôt que j’ai vu cette planète vierge, j’ai compris pourquoi on nous avait présenté Julius dans les flashbacks. La boucle est bouclée. Gaius, par la force des choses, redevient un fermier, lui qui a tant lutté pour se sortir de sa fosse à purin. C’est un happy end d’une ironie délicieuse et qui lui va très bien.
Allez, je vais maintenant vous confesser un truc : je savais depuis très longtemps ce que serait la dernière scène de la série. Je me suis spoilé ça par mégarde, l’automne dernier. Et c’est pas grave. C’est logique, quelque part. On quitte une cité de lumière pour en retrouver une autre. Peuplée des descendants des humains et de leurs machines.
C’est pas formidable de rêver, de se dire que nos ancêtres ont été ces personnages tant aimés ? Et surtout cette improbable petite fille ?
Petite Héra qu’on a vu naître, notre mère à tous.
Ca veut dire qu’on a du sang cylon, comment que c’est juste trop bieng !
(J’ai essayé de faire comme si ce n’était pas Ronnie qui tenait le journal tellement il a manqué de me gâcher ma fin, ce nigaud.)
Et ces deux abrutis qui se bidonnent avec leurs blagues sur Dieu ! Leur cynisme ! Ptain, les cons !
Mind!Six : At a scientific conference this week at the Smithsonian institution in Washington, the startling announcement was made that archeologists believe they have found fossilized remains of a young woman who may actually be mitochondrial Eve. Mitochondrial Eve is the name scientists have given to the most recent common ancestor for all human beings now living on Earth. She lived in what is now Tanzania, over 150,000 years ago.
Mind!Gaius : Along with her Cylon mother… and human father.
Mind!Six : Commercialism, decadence, technology run amok. Remind you of anything ?
Mind!Gaius : Take your pick. Kobol, Earth, the real Earth before this one, Caprica before the fall.
Alors… all this happened before… but will it happen again ?
J’imagine que c’est à nous d’y répondre.
Pour moi, la réponse est oui, sans hésiter. On reproduit tout le temps les mêmes erreurs, même quand on fait tout pour l’éviter. Comme Lee Adama qui fait tout pour ne pas devenir son père et qui est tellement comme lui, je ne vois aucune raison pour que les Terriens ne reproduisent pas les mêmes erreurs que les Coloniaux et les premiers Terriens. C’est dans l’ordre des choses, c’est la vie. D’ailleurs…
En tout cas, God veille.
Ceci dit, je ne suis pas très fan du défilé de robots, sur la fin, j’ai presque trouvé ça cheap. Mais se dire que All along the watchtower a survécu dans l’inconscient collectif pour être réinventé par Bob Dylan des dizaines de millénaires plus tard… ah nan, ça c’est juste exceptionnel !
D’ailleurs, c’est génial de se dire qu’on a si longtemps cru que les Colonies NOUS ressemblaient, alors que ce sont nous qui avons tout pompé chez elles ! Jusqu’à nos idiomes ! Gé-nial.
Pour ce qui est du retour à la Terre, j’imagine que ce doit être très très controversé à l’heure actuelle, du côté des fans. Moi, ça me séduit parce que c’est ce que je souhaitais et imaginais. Il fallait faire table rase, quitte à perdre du monde en cours de route. (Non parce que bonne chance pour survivre sans antibios quand on a été dopé toute sa vie aux bonnes vitamines coloniales.)
Et c’est pas Wall-E qui me dira le contraire !
En plus, c’est super romantique, toute cette verdure. Et après tant d’années passées enfermés dans de la ferraille, ben mettre les mains dans la terre, ça leur fera le plus grand bien, aux survivants.
Fin bref. J’approuve. J’applaudis.
Quelques heures plus tard, j’avoue que les questions qui restent en suspens ne me gênent plus. Finalement, on s’en fout un petit peu de savoir qui est God. On s’en fout de savoir qui est Kara et qui l’a renvoyée. On s’en fout de savoir comment la vieille elle savait que sa fille était spéciale. On s’en fout que Leoben ne soit jamais revenu de la piscine. On s’en contrebranle, de tout ça.
Je comprends le cheminement de la pensée du grand Créateur qui a dû, comme nous, se prendre le chou sur les réponses à donner à toutes les questions qu’on s’est posées de manière si frénétique. Comme si c’était là le but de cette série : répondre à des questions.
Au final, même si j’ai toujours su que BSG, c’était avant tout les personnages, il aura fallu que la série s’achève pour que je comprenne à quel point. A quel point on s’est tous un peu fait avoir avec nos TdF.
A quel point il n’y avait qu’un seul but possible pour tous les personnages : faire les choix qui les auront amenés jusqu’au bout du chemin.
Pour Kara, c’était mener les survivants de l’humanité à leur destination finale. Pour Roslin, c’était accompagner ce voyage et contribuer au sauvetage de Héra. Pour Gaius et Caprica, c’était permettre à la future Eve d’arriver jusqu’à cette nouvelle Terre. Pour Bill, c’était protéger les Coloniaux.
Et chacun, enfin, de se libérer de ses vieux démons et de trouver la paix. Que ce soit en partant comme Kara, une fois sûre d’avoir rempli sa mission jusqu’au bout. En mourant comme Laura, heureuse et aimée. En construisant sa petite cabane pour Bill qui finira sa vie en parlant à sa bien-aimée. En partant à l’aventure pour Lee, gravir des montagnes… et peut-être épouser Ishay, qui sait ?
Etc etc… Finalement, ces dernières minutes de BSG, elles ressemblent beaucoup à celles de Six Feet Under que j’avais tant aimées. Elles nous offrent la paix après quatre saisons de batailles. Et franchement, après plusieurs heures à m’être débattue avec le premier sentiment de colère que j’ai ressenti, je crois que cette paix, j’en avais besoin.
Notre objectif, à nous, c’était de lâcher prise avec toutes nos questions, et de finir en harmonie, comme tous les personnages. De tourner la page et de regarder vers l’avant, avec le sourire.
Finalement, malgré ma première réaction. Je crois que je l’ai bien aimé, ce final.
Il n’empêche.
Ron Moore, il n’empêche que.
J’espère que tu as encore quelques données à nous distiller dans The Plan. Mon cher, j’y compte ! *brandit le poing*
Et je suis sûre que ce sera le cas.
Comme je suis contente de me dire que ce billet ne sera pas le dernier de cette rubrique. Ca me met un peu de baume au coeur.
(Petit ajout du dimanche soir : sur l’insistance du Dark Side, on l’a regardé ensemble cet après-midi, cet épisode. J’ai pas mal repleuré, et définitivement, oui : j’en suis très contente. C’est bon, je les laisse partir. C’est dur, mais c’est comme ça. Et le Dark Side a énormément aimé aussi. Il y aura eu des hauts et des bas… mais ce final on le prend et on le garde tel quel. Pis c’est tout.
Le revoir, ça m’a fait tellement de bien. Et écrire cette review aussi.
Juste pour vous dire aussi que j’espère vraiment ne pas avoir fait trop de coquilles ou de plantades dans les dialogues, ni oublié trop de choses. C’était pas facile, d’autant que j’ai pris très très peu de notes en regardant l’épisode. Si vous voyez des inexactitudes, vous avez le droit de me le faire remarquer. Mais gentiment, hein, parce que je suis encore tout pleine de larmes. )
Ecrire m’a fait du bien aussi de mon côté mais bizarrement, je n’arrive pas encore à lire ce que les autres ont écrit (je l’ai vu il y a 4h). Mais je te lirais avec soin dès que j’y arriverai. C’était formidable tout simplement et les quelques zones d’ombre qui persistent, on s’en fiche.
En tout cas, merci et bravo pour tes reviews en général et sur BSG en particulier. So say we all !
Très belle review, sans trop de coquilles, passionnée, du bon boulot !
Et en te lisant, j’aurais aimé avoir vibré autant que toi sur cet épisode final, vraiment. Je t’envierais presque ! 😀
Le problème, c’est que je fais partie de ces fans qui ne sont pas satisfaits des réponses apportées, ou plutôt de l’absence de réponses. Le fait de conclure sur "il y a des choses qui nous dépassent et qu’on ne peut pas expliquer" est la pirouette scénaristique la plus facile et la plus paresseuse qui soit, surtout compte tenu des pistes qui avaient été lancées.
Quand je pense au gâchis de Daniel et de ce mystérieux pianiste introduits à 4 épisodes de la fin… Moore disait que la révélation d’un 13e cylon n’était là que pour corriger le problème de numérotation des modèles quand ils ont eu l’idée des Final Five. Et rien d’autre !
Personnellement, je persiste à penser que c’était un accident scénaristique providentiel qui aurait pu donner une explication plus convaincante quand au ‘head caracter’, au grand manipulateur caché derrière tout ça, au père de Kara… Y avait moyen de lier tout ça.
Je lis souvent que Galactica, c’était avant tout les personnages. Certes, mais pas seulement.
Si on vibre pour les personnages, si on les aime, c’est grâce à l’histoire. Cette histoire apocalyptique qui les a plongé dans des situations impossibles. C’est lorsqu’ils au fond du gouffre que je les trouve les plus forts…
Lee (à propos de Zak) – Pourquoi me dis-tu ça maintenant ?
Kara – C’est la fin du monde, Lee… Il était temps que je confesse mes péchés
C’est dans des moments forts comme ceux-là que j’aime ces personnages, pas quand on les revoit bourrés sur Caprica en temps de paix. Les flashbacks ne nous ont rien appris de fondamental sur les personnages, si ce n’est ce qu’on savait déjà… Que Kara était détachée des autres, et que ça toujours été ambigü entre elle et Lee.
Or, je pense que ça aurait été un bien meilleur hommage à rendre à tous ces personnages (et accessoirement aux fans) qu’ils découvrent l’identité de "God" (qui n’aime pas qu’on l’appelle comme ça), celui qui a orchestré la destruction des 12 colonies et les a plongés dans cet exode cauchemardesque.
J’espérais vraiment un dénouement à la Asimov, où la vérité serait dévoilée comme une claque dans la gueule, une claque forte mais salvatrice.
J’ai été ravi que les humains trouvent notre terre, qu’ils finissent leurs vies paisiblement après cette sublimissime bataille finale, et que le cycle redémarre à nouveau… mais boudiou, ne pas avoir révélé LE grand mystère de cette saga épique, j’avoue que j’ai eu du mal à digérer ça.
Snif…
Je l’ai regardé cette après midi, j’ai passé les 20 dernières minutes à pleurer et à sangloter à chaudes larmes
La fin de Laura m’a achevé, vraiment.
Laisser partir le Galactica vers sa fin et imaginer Sam bouillir dedans… eww mais je n’aurais pas supporter de voir le Galactica exploser ou partir en morceaux…
Je suis très satisfait de la fin (juste pas fan de voir moore dans ce plan là j’ai trouvé ça hideux et mal placé)
Mais tout le reste était parfait. La réal, la musique, les acteurs… tous ces personnages.. non ces personnes qui ont prie vie, vont terriblement, terriblement, me manquer, moi petit fils d’Héra…
BSG est devenu mythique à mes yeux, intouchable, et je continuerai à louer ses qualités et à convertir les gens tout au long de ma vie. llol
Bill, Laura, Kara, Lee, Billy, Dualla, Racetrack, Seelix, Sam, D’ana, Saul, Ellen, Doc, Cavil, Boomer, Athena, Helo, Leoben, Caprica, Gaius, Tory, Gina, Cain, Gaeta, Tom, Boomer, Tyrol, Kendra, Cally… et bien d’autres que j’oublie : "See you on the other side" je les aime tous :'(
Lord Seb, je ne peux que te comprendre, j’ai eu la même réaction que toi, au début. Et j’ai traîné ça toute la journée d’hier. Et puis je ne sais pas, en reparlant, pouf. Ce n’est pas du tout la review que je pensais poster, curieusement. J’ai revu l’épisode et je suis restée en extase, exactement comme ma review le raconte. Pourtant, je l’ai écrite avant. Bizarre, non ?
Quel final, j’en suis pas encore remise…
La disparition de Kara, même si elle a une logique, me donne une sacrée impression de vide, en tout cas.
"La disparition de Kara, même si elle a une logique, me donne une sacrée impression de vide, en tout cas."
Itou.
Bravo à toi Sorcière pour la review. C’est en le regardant une deuxième fois, à tête plus reposée, en ayant pas forcément envie d’avoir toutes les réponses (puisque j’avais celles qui étaient données), que j’ai pu profiter pleinement de cette fin. Et je pense que cette dernière demi-heure, sur cette nouvelle Terre, qui m’a semblé longue, me donne l’impression vraiment d’une fin aboutie, apaisée. C’est le sentiment final pour moi. Une fin définitive à une série qui le méritait.
Du coup, je pense me refaire rapidement l’intégralité de la série.
Bon c’est cool j’ai chouiné autant en lisant ta review qu’en regardant l’épisode.
Je développerai (peut-être.. me connaissant…) plus tard je crois.
J’ai versé quelques larmes en l’écrivant. 😉 J’ai conscience d’être un peu ridicule et surtout d’idéaliser à mort mais bon… je lui passe à peu près tout, à cette série. Je lui ai bien passé Black Market, donc bon. LOL
Encore en digestion… J’approuve le deuxième visionnage, ça aide ! 😉 Je me console en me disant que le VRAI final cut sera on ze dvd…
Et alooooooors… C’est-ce que c’est-y que ce spoâler en Octobre ?
La première qualité de ce final à mon sens est sa cohérence avec la série .
C’est aussi ce qui fait sa fragilité … Kara était bien morte sur la »première Terre » donc pas de futur pour la relation Lee/Kara . Ce sera mon seul regret face à l’ ensemble de l’ oeuvre !
Il faut savoir que ce sont ces 2 personnages qui m’ avaient fait embarquer sur le Galactica et que ce n’est qu’ après que j’ ai découvert toute la profondeur de la série ,ses personnages féminins soignés , le casting masculin charismatique … les thèmes …
Ensuite les recherches pour le dernier cylon ont terminé le travail …
PS : Je déteste les séries répétitives /de flics /de jeunes qui ceci ou cela/de docteur machin / des folles dingottes au foyer /avec des »méchants goaoulds. »… et pourtant je suis complètement accrochée à BSG !
A mon sens c’est une série profondément humaine et c’est ce qui la rend vraie et attachante !!UN OVNI en somme … au milieu du reste !!!
J’ai trouvé globalement cet épisode extra à part la fin entre Lee et Kara. J’ai du mal à encaisser qu’on ait eu droit à de vrais adieux entre Kara et Sam et pas entre Kara et Lee.
Mais j’ai vraiment aimé tout le reste même si j’ai beaucoup pleuré. Et ça continue. Les larmes me montent aux yeux toutes les heures.
J’espère que ce sera calmé demain au boulot.
Oui ( Gonzo) même si Kara est un ange destiné à quitter Lee une fois sur »Terre » … le mouvement de caméra m’ a semblé »violent »!!!!Comme scène d’ adieux … on pouvait espérer mieux !!!!! Là pour moi c’est juste violent !!!!!!!Surtout que jusque là tout semblait
nous emmener malicieusement vers un happy end !!!!! ( Jusque dans les dialogues inversés
qui nous ramènent sur New Caprica …)Démarche cruelle pour petit coeur de fan !!!!
Je n’ai pas pleurée pendant ce final, qui m’a pris complètement par surprise, tenue en haleine, atterrée, fait rire, angoissée, émerveillée…
Le contrecoup est venu après, alors que je fixais mon écran devenu noir, ça m’a pris d’un coup et je me suis vraiment sentie stupide. J’avais toutes ces images dans la tête, toutes ces émotions contraires et comme beaucoup j’ai vraiment ressentit de la colère et de la frustration et puis les larmes sont arrivée, complètement bizarre et oui salvateur.
Parce que c’est vrai, on est là pour poser des questions pas pour avoir des réponses, c’est le propre de l’être humain. Et quand j’ai revu cette ultime épisode tard hier j’étais sereine et j’ai pu apprécier pleinement la beauté qu’est BSG, j’ai pu dire au revoir à chacun de ses personnages avec un sourire mêlé de larmes, avec satisfaction et finalement peu de regrets.
L’un de mes grands regrets sera pour Starbuck qui se refuse à elle et à Lee un dernier geste une dernière accolade et qui me semble disparaître sans aucune sérénité, sans la paix qu’elle avait trouvé quelques instants avant que son viper n’explose dans "Maelstrom"…
L’autre regret sera pour cette dernière ultime minute et cette vision de "robots terrien" complètement inutile et manquant de subtilité qui gâche un petit peu l’ensemble. Mais le reste je le garde précieusement et je l’espère pour longtemps.
"La tenaille". Oh, Sorci LOL
Tu sais bien qu’il n’y a que moi qui capte cette référence, mais la caser dans la review de cet épisode, j’aurais jamais cru ça possible.
Idem, je m’étais pris un méchant spoiler il y a quelques mois, janvier je dirais : je savais quelle serait l’image sur laquelle se fermerait la série, une blonde en robe rouge dans Manhattan. J’ai essayé de ne pas en tenir compte parce que ce n’étais pas crédible à l’époque. Et finalement ça ne m’a rien gâché, une chance ! Je me suis haï pour ça quand même.
Quant au reste, je n’ai rien à dire. Je suis plus que satisfait par ce final, dans la mesure où je n’avais rien imaginé du tout, je ne pouvais pas être déçu quand on m’apporterait la fin. Fin surprenante, je la prends telle quelle, elle m’a tellement ému que je ne peux pas nier que je suis pleinement satisfait. Triste pour Kara, trop abrupt, mais je fais avec.
Et pour les trous, les questions en suspend, je pense que c’est à nous de trouver les réponses qui nous satisfassent. Je pense que c’est ce que Ron souhaite que nous fassions, je l’ai compris après en lisant son blog.
Pour les séquences des robots, c’est l’idée du cycle, pour éprouver un poncif : l’avenir sera ce qu’on en fera. A nous de nous détacher du plan de Dieu et de vraiment décider si on veut que les erreur se répètent. Mon côté naïf que je ne me connaissais pas a trouvé que les dernières minutes plaident pour la foi en l’homme. Dans la mesure où cette série est née après le 11 septembre, au moment où l’homme a monté une fois encore ce qu’il avait de pire, après avoir plongé loin dans la noirceur de l’âme pendant 5 ans, fermer la série sur une note d’espoir, c’est le plaidoyer de cet humaniste de Ron, son héritage.
Comme dit sur Sitrep "BSG is ours now. Forever. Enjoy". Faites en ce que vous voudrez.
"Eh ouais. Vous ne pensiez quand même pas que j’allais rater l’occasion de posséder un objet ayant appartenu à mon personnage préféré, quand même ?"
– Héhé je comprends, j’ai aussi craqué pour le dossier de mises-à-jour du Pegasus (vu dans Razor). i36.photobucket.com/album…
Ce final est quand même un peu bizarre à mes yeux, parce que plusieurs choses sont vite expédiées comme Cavil qui se tire une balle alors qu’il sait qu’il ne peut plus se télécharger, du coup ça donne l’impression d’une parodie du show, genre " ‘voyez on peut tuer n’importe qui n’importe quand"; Leoben, personnage cylon important est presque absent… J’espère que les DVDs proposeront une version "plus" longue de ce dernier épisode.
Sinon sur le peu d’images que l’on peut voir de la Colonie, je trouve qu’elle ressemble un peu aux vaisseaux des Ombres de B5 et c’est plutôt sympa.
Pour ce qui est du débat au sujet du Dieu, je pense qu’on n’a vraiment pas besoin de le savoir (c’était peut-être le Génie qui était en train de lire un numéro du National Geographic près du kiosque à la fin de l’épisode… ^^ ).
L’aventure BSG est "presque" terminée (il ne manque plus que le téléfilm) et je tenais à dire que ce fut un plaisir de lire tes reviews après chaque épisode. 🙂
So say we all!
Frak
J’ai passé la 1ère moitié à pousser des waouh et la 2ème à pleurer comme une madeleine …
Contrairement à Lord Seb dont j’avais lu le commentaire dans l’autre topic, je n’ai absolument pas été déçu par ce final. J’y ai pensé un bout de ma journée étant donné que je ne pouvais pas le regarder avant ce soir … (lol la fille qui est embêtée par un impression sur un épisode alors qu’elle se spoile allègrement depuis des mois !!) Bref.
Une fois l’épisode terminé et les larmes séchées, je suis venu voir par ici des fois que tu ai posté ta review. Hihihi bingo, et voilà que je me met à lire. J’en étais arrivé quasiment aux adieux entre Cottle et Roslin quand un mail de Buysoundtrax m’a "réveillé" :
"Hello, Your current order has been received and will be shipped out to you ASAP, Allow One to Two weeks for delivery of your order in the USA and Two to Three weeks for international orders. If for whatever reason you have not received your order within this timeframe, please email us at info@buysoundtrax.com, please include your order number if at all possible and we will look into this right away."
Et là j’ai de nouveau éclaté en sanglots. Je sais, c’est très très nul, j’ai juste pas pu m’en empêcher … Mais c’est quand même dingue que je le reçois pile maintenant …
Bon, c’est pas tout ça, mais faut que j’aille dormir …. quelle blague.
Superbe review la Sorcière, et merci. Comme toutes les lectures que j’ai eu depuis hier, tu m’as un peu plus aidé à trouver la paix, car il faut l’avouer, finir comme ça une aventure de plusieurs années, ça chamboule!
Pour moi, la sensation est moins douloureuse, mais comparable à celle vécue lors de la fin de Six Feet Under…
Pour finir, je dirais que comme toi, j’ai accepté de ne pas avoir toutes les réponses. En fait, les fans et moi le premier, on a peut être fait un erreur lors du visionnage, c’est de noter chaque détails et d’en attendre une réponse. Alors qu’il est légitime de voir de nombreux détails n’être que des détails dans une histoire. Il faut simplement se dire que si les personnages avaient décidé de s’y intéresser, BSG nous aurait raconté une toute autre histoire, peut être meilleure, peut être moins bonne.
C’est un peu comme les choix qu’on fait dans la vie… je vais te dire un secret… je dois avouer que j’ai souvent regretté que tu atterrisse sur le site de Steven et non sur le mien. Mais en écrivant ces mots, je me suis rendu compte de la bêtise de mon idée (non, me frappes pas, attends que je finisse mon argument!!!)… car si tu avais atterri "chez nous", et bien tu n’aurais peut être pas créé ce blog, et je n’aurais probablement pas pris un plaisir fou à lire toutes tes reviews. Et rien que pour ça, je remercie Steven de t’avoir accueillie!
Bref, Merci à toi la Sorcière et j’espère qu’on aura l’occasion de lire tes reviews pendant encore très longtemps (Ton billet d’hier soir m’a foutu les pétoche, t’es folle d’annoncer des trucs comme ça!).
Voilà, je suis drôlement sensible aujourd’hui, va savoir pourquoi :D, j’arrête pas de dire merci à tout le monde 🙂 Mais chaque merci est sincère et mérité!
Ah et j’oublais, aujourd’hui, j’ai vu un "Starbucks" et un institut de beauté "Apollo" qui est réservé aux femmes (tu m’étonnes).
J’ai même pris des photos (j’ai pensé à Matrix d’ailleurs 😉 )
PekA, j’ai vraiment pensé à toi en écrivant cette phrase ! LOL Snake : rah, trop bien que tu aies pu avoir ton morceau de BSG ! So’ : roh, ma pauvre… *bisou* Suis épuisée, moi ! LOL
Zed, ton comm est très émouvant, c’est vraiment gentil, merci à toi. Les hasards de la vie, hein ? 🙂
@ la sorciere: merci pour cette ultime review, et pour les larmes qu’elle a fait ressortir. faut dire que je l’ai lu avec l’Ours dans les oreilles… Merci aussi pour les rires: le "can we not tell her the plan" de Kara et la blague de la piscine qui ne cessera jamais de me faire rire
J’ai adoré l’adieu a Cottle qui m’a fait vibrer et rire la réplique de Laura est juste géniale!
J’ai aussi beaucoup aimé quand Helo leur rappelle que c’est volontaires only et qu’ils lévent tous la main, comm un seul homme. Mon côté midinette aime ce genre de moment d’unité. Ils sont pas seulement avec l’Amiral, je l’ai vu comme une façon de dire a Helo et Athéna: "on est avec vous et on va la sauver votre petite" Une reconnaissance ultime aprés tout ce qu’ils ont vécu…
Et j’ai trop cru qu’Helo était mort. déjà qu’il devait pas survivre à la minisérie, je me suis dit c’était une sorte de sick irony qu’il meure à la fin. Alors quand je l’ai vu, j’avais un grand sourire plein de larmes!
Romo président arf j’ai cru m’étouffer, je me demanderais toujours ce que ça aurait pu donner…
Moi aussi j’ai pas percuté pourquoi Tory était si mal à l’aise, ça m’est revenu qu’avec les flashbacks. La fureur de Chief m’a fait froid dans le dos et en mêm temps j’ai éprouvé un plaisir sadique a entendre son cou craquer…
Dire que Cally soupçonnait son mari de la tromper avec Tory.
Ces prairies verdoyantes de l’Afrique préhistorique m’ont transportées et marqueront mon inconscient autant que les couloirs du Galactica
La résolution de L’Opera house m’a coupé le souffle et quand Gaius et Caprica sont rentrés dans le CIC et que j’ai vu les FF, ça a été GNIIIIIIIII!! Dieux qu’ils étaient beau nos FF!
Voir le Galactica s’en prendre plein la gueule et puis la voir aprés le jump: j’ai cru qu’elle allait se déchirer sous mes yeux et ça m’a crevé le coeur. La voir partir comme un vieux cowboy, dans le soleil couchant m’a retournée.
J’ai jamais trop aimé Sam (surtout parce qu’il était un obstacle a Lee/Kara, comme Dee), mais sa mort et son "See you on the other side" m’on fait pleurer (comme celle de Dee) Etre touché par la mort d’un perso qu’on aime pas c’est vraiment trés fort, une vrai preuve du genie de Moore & co
Et le meilleur pour la fin, Laura: Laura trés malade, le vol au dessus des flamands roses, le petit coucou d’adieu a Lee et Kara, Adama en larmes qui lui passe son alliance, Frak, ça a été les grandes eaux…Je savais qu’elle allait mourir, mais c’est quand même sa mort qui m’a le plus boulversée. Et je n’écouterais plus jamais "Roslin & Adama" sans verser une larme
@ Gonzo c’est vrai que Sam & Kara ont droit a une vrai scene d’adieux, mais bizarrement ça me géne pas qu’il n’y en ai pas eu entre Lee & Kara. On sait, ils savent ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre. Une ultime preuve aurait été superflu, alors que pour Les Anders c’était plus necessaire parce que moins évident. A mon avis
Voir les Centurions new gen exploser les anciennes versions m’a eclaté: la fangirl en moi a sauté sur sa chaise. Et y aurait-il un message caché sur le série originale et la notre?
Au passage merci @ la sorciere pour les caps des centurions: je me demandais comment avaient fait nos hommes pour ne pas mitrailler les centurions amis
Sorry pour le long post
PS: question rapide: pensez vous que "all this will happen again"? La possibilité est là, à la fin, nos lointains ancetres ont été assez sages pou donner la liberté aux centurions, est ce que cela aura laissé une trace comme "All along the watchtower" l’a fait dans notre inconscient collectif?
SO SAY WE ALL!
Soshell, je suis soulagé que mon impression "spoilesque" n’aie pas ruiné ton visionnage du final. ^^
Zedleouf, je ne pense être de ceux qui veulent une explication derrière chaque zone d’ombre. J’aime les zones d’ombres en fait, et de tous les mystères non résolus, insignifiants ou pas, le seul dont j’espérais une explication était celui de ce Dieu génocidaire qui manipulait tout le monde. Pour moi, c’était LA clé que j’attendais, la seule.
J’avais adoré "someone to watch over me" précisément parce que j’étais quasi sûr qu’ils nous dévoilaient le grand orchestrateur de ce merry-go-round galactique.
Mais bon, je compte revoir le dernier épisode avec deux autres potes qui ne l’ont pas encore vus. J’espère que la 2e lecture passera mieux. 😉
Je te le souhaite. 😉
rahhhhh.
j’en sors.
Je suis torturé. Il est presque minuit et il va me falloir une nuit avant de reussir à m’endormir.
Quelle émotion. J’ai failli arrêter l’épisode. Quelle fin !!! Ron finit dans la continuité soprano – TNG – BSG lui même, c etait magnifique.
Pour information, par le plus grand des hasards j ai fini la série des soprano ce soir même aussi.
et un doublé sur si peu de temps, c est à se pendre. J’en peux plus , c est quoi ces série qui finissent avec autant de classe.
Je suis juste un peu turlupiné par .. les spectateurs. Ou je suis bon public, ou j’ai pas compris comment on regardait une série car pour moi tout est là. Les réponses sont là, elles ont toutes été amenées selon l’esprit qui caractérisait la série dés le départ. Bref pour moi c est parfait, y a toutes les allégories nécessaires à la completion de la série, mais c est pas gnangnan , c est sur vitaminé en émotion, ca rebondit partout, et tout est distillé goutte à goutte. Du grand art, sans commune mesure.
Un énorme bravo, une série qui me suivra pour le restant des jours depuis "le premier jour du reste de ma vie" (merci kara). Un bravo à toi, sorcière pour la qualité des commentaires que tu as fournis.
(NB: Moore qui ferme la série, c est straczinski qui éteint babylon5, c’est très commun, surtout en SF, et c est un plaisir qu’on leur laisse :p )
Saul : It?EUR(TM)s still not too late to flush them all out the airlock.
La réponse aussi est superbe.
Pour moi les larmes sont venu au moment de l’opéra. L’alternance des plans entre Laura en pleine forme, superbe, élégante, et ceux de Laura la morte-ambulante dans les couloirs du Galactica aussi moribond qu’elle. Brrrr
Ta review est sublime, je regrette juste que tu ne te soit pas attardée sur la cruelle ironie d’être passé à deux doigt de la paix. J’en revenai pas quand Calvil à dit "ok" à l’offre de Tigh. Mince un va t en guerre pareil qui accepte le marché pour récupérer sa précieuse immortalité. Et finalement tout tombe à l’eau pour une broutille hein ? Et c’est comme ça qu’on quitte BSG pour 50 secondes de réservoir dogs 🙂 Dommage que Tarentino ai pas été à la caméra 😉
Je comprends Lord Seb, je fais juste le rapprochement avec ma propre expérience en fait, car j’étais le premier à attendre une réponse ferme et définitive, au point même d’annoncer parfois que s’il elle ne me convenait pas, je fermais le site… comme quoi c’était tranché comme avis. J’en pouvait plus des délires post saison 2.
Je parle par exemple de Kara, car pour moi, c’était un Cylon, je ne voyais pas comment il pouvait en être autrement, elle était morte dans une belle gerbe de flammes. J’attendais aussi des réponses vis à vis de ce qu’il c’était passé dans "The Farm" vis à vis de Kara.
Et je voulais qu’on me dise à la fin: "Ok Z, t’avais raison :D"
– "C’est pas grave Ron, t’en fais pas, je ne t’en veux pas…" (Oups, je m’éloigne là…)
Et puis pouf, les flashback nous montrant nos personnages tout neufs qui vivent leur vie avant le grand feu d’artifice, ça a commencé à apporter un peu de paix dans mon esprit. Puis ensuite, j’ai eu l’impression qu’ils essayaient de renouer avec ce qu’ils étaient dans les 2 premières saisons, celles que j’ai tant aimées; par exemple quand Baltar renvoi les nymphettes en avouant qu’il n’avait jamais vraiment été des leurs.
Je me suis dis que finalement, bah Kara dans "The Farm" ils avaient juste dû lui prélever des ovaires pour pouvoir tenter des fécondations in vitro, et puis c’est tout. Pas besoin d’aller chercher plus loin.
Puis le final dans l’herbe (alors que le contraste vert gris est énorme vis à vis de toute la série), j’ai accepté le reste… même une des choses les plus inacceptable pour moi : L’explication divine de la présence de Kara et des Minds 6 et Baltar pour guider l’humanité vers la rédemption. Je suis loin d’être fan de ce genre d’explication, Deus Ex Machina qu’on nous pond depuis plus de 2000 ans.
Bref, ce final m’a apporté la paix (enfin c’est mon cerveau qui le dit, car j’ai encore les intestins tout emmêlés) vis à vis de tout ce qui m’a chagriné depuis la fin de la saison 2.
Z: ha vi c’est vrai que ca fait deus EX machina.
Même si pour moi ce coté théologique de la série m’a toujours finalement paru consistant, ( Combien de fois j ai du dire que dans les scénario les plus compliqués, il fallait prendre les choses pour ce qu’elles sont, car dès la mini série 6 dit " I’m an angel sent by god to help you") on peut pas nier que ca à un coté réponse ‘startrekienne’ à la problématique. ("oups on est a la 39eme minute du scenar et il va falloir sortir le convertisseur temporel si on veut finir")
Mais que veux tu , les scenaristes se refont pas.
Ca me rappelle l’épisode avec le vaisseau furtif fait de barres Leroy merlin. Tout le monde ralait parce que la technologie rendait le scénario bancal. C est a peu près à ce moment là que j’ai su qu’il fallait jeter le coté fan boy pour apprécier la série :p
J’ai pas vraiment trouvé que ça faisait Deus Ex Machina.
Si on s’en tient à la version de Gaïus et de son speech final, c’est effectivement Dieu au sens littéral du terme, "une force de la nature au-delà du bien et du mal".
Seulement, la discussion entre les deux head characters 150,000 ans plus tard et surtout la réplique "tu sais qu’il n’aime pas qu’on l’appelle comme ça" soulève une ambiguïté quand à la nature divine de cette force.
D’où mon constat que les scénaristes ont décidé de ne pas donner de réponse claire à ce sujet.
Ca y est c’est fini!! J’aurai tenu 2 jours entiers à me dire que j’avais à la fois envie de voir le final et de ne pas le voir. La peur du vide sans doute…
Mais voilà, c’est fait… et la seule chose que j’ai eu envie de faire 5 mn après avoir vu ce final, c’est venir ici… comme un refuge, l’envie de ne partager cela avec personne d’autre!
La sorcière m’aura accompagné dans ce périple depuis plus de deux ans maintenant (depuis le jour ou j’ai aponté chez toi). J’ai très rarement laissé des commentaires mais là… cela me semblait logique… comme si une petite musique m’avait trainé ici…
Merci donc à toi… Sorcière des mes nuits!
Mais je ne peux m’empecher d’éprouver une profonde tristesse. Jamais plus je ne revivrai une telle aventure avec une série… le cycle est brisé… Mais que ce fut magnifique, monumentale… bref, frakkin’ awesome!! Je donnerai beaucoup pour revenir quatre années en arrière, le jour ou j’ai découvert une mini-série, un soir d’hiver sur M6. Une claque qui m’aura amené ici quelques années plus tard à écrire ces lignes.
So say we all!
Merci Dame Sorcière pour cette review et sa tonne de caps…
voilà qui met en mots une partie des sentiments que je ressens depuis le visionnage de ce final.
Alors j’aurais beaucoup à dire comme vous tous, sur les moments qui m’ont le plus touchés ou agacés…
mais ce soir j’en reste à ce que tu dis si bien : cette série c’est d’abord ses personnages et là ils ont tous trouvés la paix d’une façon ou d’une autre. Et ça, ça me plait.
Et le reste n’est pas si important : ce n’est qu’une série de TV et Ron est si talentueux qu’il fera surement mieux un jour…
un cycle s’achève donc…j’ai eu plaisir à suivre en direct avec vous tous cette fabuleuse série…
Merci Dame Sorcière pour cette review et sa tonne de caps…
voilà qui met en mots une partie des sentiments que je ressens depuis le visionnage de ce final.
Alors j’aurais beaucoup à dire comme vous tous, sur les moments qui m’ont le plus touchés ou agacés…
mais ce soir j’en reste à ce que tu dis si bien : cette série c’est d’abord ses personnages et là ils ont tous trouvés la paix d’une façon ou d’une autre. Et ça, ça me plait.
Et le reste n’est pas si important : ce n’est qu’une série de TV et Ron est si talentueux qu’il fera surement mieux un jour…
un cycle s’achève donc…j’ai eu plaisir à suivre en direct avec vous tous cette fabuleuse série…
Sur d’autres sites que je fréquente, j’ai lu plein de réactions négatives sur cette fin.
Et pourtant, moi ça ne m’a pas géné. Ca fait longtemps que je sais que certaines interrogations n’auront pas de réponses. Et je préfère cette fin ouverte plutôt que des explications qui n’auraient tenu que par des rafistolages douteux.
Au fait, suis-je le seul à trouver énormément de points communs entre cette fin (ces fins) et les nombreuses fins du Seigneur des Anneaux ?…
Il y a 2 ou 3 ans, lors de la fin spectaculaire des Sopranos (je ne spoile pas pour ceux qui n’ont pas vu ou pas fini la série), l’un des gars de BSG (je ne me souviens plus de qui) avait dit dans une interview qu’il aurait aimé avoir les couilles de finir sa série comme David Chase avait mis fin aux Sopranos.
Et finalement, c’est un peu ce qu’ils ont fait.
J’ai bien sûr quelques déceptions. Notamment le coup de l’Opéra House. Tout ça pour ça ?… Je pense que ça aurait eu plus de valeur et plus de cohérence avec le début de la série si Helo et Athena étaient morts et si Gaïus et Six avaient dû élever Hera.
M’enfin…
C’était un beau voyage.
Bon eh bien voilà je ne vais pas écrire un roman sur ce que j’en ai pensé puisque je suis absolument d’accord avec tout ce que tu as écrit dans ta review.Je n’ai pas pleuré autant, mais je me suis tapée une bonne crise nerveuse à la fin, fou rire mélangé de larmes et de pleinitude…Etrange….Parfait ! ^^
Bref, en ce qui me concerne j’ai cependant adoré le final dès que je l’ai vu, ça me convient totalement, la fin de Kara, le cycle qui continue, les persos, la Terre, le retour à notre ere…Tout quoi…
Je ne suis même pas aller sur le net pour voir les réactions des gens (mis à part les coms de ce blog), parce qu’à vrai dire je n’ai même pas envie qu’on me dise qu’on a pas aimé ci, ou ça…mdr! J’ai trouvé ça parfait tout simplement…
Je ne l’ai regardé qu’une fois, je ne sais même pas si j’arriverais à le regarder encore tout de suite il me faut du temps je crois ^^’. On a même soigneusement éviter d’en parler après l’avoir visionner tellement on était…Je ne sais pas, en buggage profond, grandes reflexions, et grand besoins de nature ^^ (Voilà d’ailleurs comment on se retrouve après le visionnage du dernier épi de BSG a errer dans un parc, au bord de l’eau dans le silence, à admirer les animaux, et le coucher de soleil *v* Ahh mais c’est que c’est pas facile d’avaler la pillule hein !)
Cette série reste la meilleure que j’ai eu la chance de voir et de loin. Les images de la Terre, les flamands roses, l’afrique, l’océan..J’étais tout bonnement soufflée par tant de beauté, c’est magnifique !!!
Merci donc, aux acteurs merveilleux, à Ron, tout les autres, Bear, et à la Sorcière ;). Review parfaite de mon point de vue, incluant le contenu des réactions et des reflexions…Tout pareil chez moi… J’en viens même à me demander comment des gens n’ont pas vu cette série, cet épi….C’est pas possible!
C’était juste extraordianaire !!!
So say we all !!!
ps : Bon d’accord c’est quand même un roman ^^’
Plutôt déçu par cet épisode…
Les FX de la bataille du début, il aurait mieux fallu ne rien nous mettre, c’était tellement indigne de BSG que j’avais l’impression de me retrouver devant Stargate Atlantis. C’est incomparable avec "The Hub", "He That Believeth in Me", "Razor", "Exodus part 2", ou même "Ressurection Ship part 2". Voir ça dans BSG, ça fait très mal ! Surtout quand ça fait trois épisodes qu’on nous l’annonce comme quelque chose de très grand, la dernière bataille du Galactica.
Bon, les autres FX étaient corrects (centurions Cylon, scènes d’extérieur sur New Earth, etc.).
"La première partie, très dure, violente, intense, jouissive. Tout le meilleur de ce que BSG fait dans l’action est là, c’est bien au delà du niveau d’Exodus qui avait pourtant frappé très fort."
> Je ne trouve absolument pas. Pourtant amateur d’action d’habitude, je devrais préférer la première partie, et… non.
Telle que l’action est présentée, je n’ai pas trouvé ça très structuré. Sachant qu’on ne les a pas vu préparer en détail l’assaut de la colonie Cylon (pendant deux épisodes ils n’ont fait que nous dire que voilà, il faut être volontaire, blablabla mais rien sur les détails stratégiques) et vu la taille du truc, j’avais un peu l’impression de les voir errer au hasard dans les couloirs, tirer sur tout ce qui bouge et espérer rencontrer Hera. Exodus, c’était préparé à l’avance, tout le monde savait ce qui allait se passer et comment, et je trouve que l’on arrivait beaucoup mieux à suivre la logique.
Après, c’est peut-être parce que j’étais encore sous le choc avec les FX en train de me demander "mais qu’ont-ils fait", il faudrait que je revois l’épisode pour en être sûr.
Anders en "hybride du Galactica", dès le début j’ai trouvé que ça n’avait pas vraiment sa place dans BSG. C’est plus du Farscape tout ça… Du coup, tout ce qui se rapporte à Anders, je n’ai pas aimé non plus. En fait voilà : "Islanded in a Stream of Stars" et la totalité de "Daybreak" partent dans une direction que je n’aime pas du tout. Comme j’ai lu ailleurs, la symbolique a été privilégiée plutôt que le réalisme et c’est dommage. Et par réalisme je n’entends pas "100 % scientifiquement correct" : Kara qui disparaît, par exemple, ça ne me dérange pas plus que ça.
J’aime beaucoup la fin par contre (les 30 dernières minutes), je la trouve bien audacieuse. Je m’attendais pas du tout à ça (le coup du 150000 ans plus tard), et ça me va très bien.
Dans les points positifs de l’épisode, il y a également la musique, toujours parfaite ! Merci Bear… Les reprises de "The Shape of Things to Come", maaaaaah. Vivement la BO !
Donc voilà, déçu par l’épisode en lui même, mais content de la fin de la série.
Arnaud : pa-reil ! Kara est trop Gandalf qui s’en va à Valinor ! En plus, elle était revenue en version blanche ! 😀
Episode très émouvant, même si je trouve que certaines chose ne colle pas, comme la 1ère terre etc …
Au niveau personnage, j’ai adoré ce final, ça m’a rappelé un peu le pilote, chaque adieu aux personnages étaient vraiment triste (tyrol, Adama, Bill, Roslin, Sam et Lee). Qu’est ce que cette série va me manquer. Bon c’est vrai, que comme c’est la dernière fois qu’on les voit, on est forcément ému, quoi qu’il arrive.
Pour Lee, comme il est impossible d’attendre 150 000 ans. Moi je vais demander au Doctor de m’emmener avec le Tardis 150 000 ans en arrière, pour le rejoindre, maintenant qu’il est bien dispo.
Chère Sorcière,
Merci !
Ton blog est encore et toujours un espace de bonheur à mes yeux.
Que dire de plus sinon que cette partie cylonienne qui nous relie tous et toutes semble t’avoir incluse dans ce fameux plan afin de commenter avec perfection ce que, la plupart du temps, beaucoup d’entre nous ressentons.
Car il n’y a que toi pour dépeindre parfaitement chaque instant de chaque épisode avec tant de passion et de clairvoyance (si si),et à un niveau stratosphérique comparé à certains comms. que je me dois de lire sur "l’autre" forum.
Et je t’avouerai qu’être forcé d’y lire tant de c…ça déprime, puis je me dis "Frak, ce n’est qu’une série quand même !" (mais l’Airlock me démange).
On le savait, le final ne pourrait pas plaire à tout le monde et franchement, c’est tant mieux comme ça. Allez ceux qui sont pas content, zou… retour chez StarWars ou Lost (et j’aime bien SW et Lost)
Moi, j’ai plus qu’adoré, j’ai trouvé ça quasi parfait et parfaitement intégré à notre histoire. Fallait oser et Ronnie l’a fait
…et pas dans un roman en 12 tomes du 20ème siècle, pas dans une multi-trilogie ciné bâclée à coup de centaines de millions…non, dans une simple série télé sur une petite chaine du câble.
Comme beaucoup, j’était cramponné à mon fauteuil à chaque fin de scène, en retenant mon souffle à chaque fondu-au-noir, le relâchant à la scène suivante. Je n’avais pas envie que cela se termine…ils auraient pu nous y intégrer 3 documents de National Geographic que je serais resté là, sans bouger, déshydraté.
Et les images finales (que j’avais, tout comme toi, vu le spoiler il y a quelques mois), c’est un ravissement ultime d’imaginer ce couple intemporel disserter sur l’humanité2 avec un peu d’ironie et de nonchalance.
Nan mais, quel coup magistral de nous imposer le fait qu’on est pas sur la Terre, Chapeau! Fallait le faire quand même!
Et Ronnie (Dieu quoi!) et sa barbe fraichement taillée qui fait semblant de ne pas écouter ce que disent ses créations, c’est un clin d’oeuil rafraichissant.
Et il doit bien se marrer, le bougre, de voir à quel point les fans s’affrontent sur des idées….issues d’une simple série télé.
Alors voilà, c’est presque fini, presque….
Il y a la nouvelle bande annonce de ‘Caprica’ qui impressionne, y a ‘The plan’ qui fait figure d’épitaphe.
Et il y a lespossibles rencontres avec Mary, James et …peut-être même Jamie (!!!), d’ici quelques semaines à Paris…et certains d’entre-nous seront présents, sans se connaître, mais animé par ce même sentiment de respect et de profonde humilité d’avoir vécu des moments d’une force rarement égalées devant une si belle oeuvre.
Il ne me reste plus qu’à gagner l’enchère pour le Raptor…(je blague, un petit bout de tissu me suffira)
Et je retourne mon regard vers toi, Sosso, et je dis haut et fort:
"Merci Sorcière, SO SAY WE ALL !"
Roh, merci, ça fait super plaisir, contente de pouvoir partager ça avec toi et puis vous tous. 🙂
Bon, j’ai pas tenu, je me retournais tellement ça dans ma tête depuis qu’on discute de ce final ici que je me suis retapé les quatre derniers épisodes, en commençant par "Someone to watch over me", et voir si ça passait mieux…
Et en fait, carrément !
Mais je sais maintenant ce qui m’a vraiment agacé dans l’épisode final (et, du coup, dans le reste de la série retrospectivement).
Alors, je m’explique en espérant ne pas être trop confus dans mon argumentation. ^^
J’ai toujours adoré Galactica principalement pour une de ses qualités trop rares en termes de série TV : son audace.
Son audace à aborder des sujets profonds, sombres, et y aller jusqu’au bout, à parler des dérives de notre humanité, son audace à faire évoluer parfois pour le meilleur et souvent pour le pire nombre de personnages importants (Félix, p’tin, Félix…), son audace à remettre en question nombre de conventions scénaristiques, son audace à balancer un moment de désespoir total juste après une minute d’espoir absolue (la découverte de la Terre dans "Revelations").
Mais, il y a toujours un domaine où je trouvais que Galactica était plus irrégulier qualitativement, c’était dans l’aspect mystico-biblico-métaphysique. Parce que les scénaristes, principalement au travers de Head Six et Gaïus, cherchaient à expliquer quelquechose qui, par essence, est inexplicable, qui dépasse l’entendement et la compréhension humaine.
Or, à partir du moment où on veut nommer une chose (Dieu, en l’occurence), on la limite.
Et c’est pour ça que j’ai adoré "someone to watch over me", tout simplement parce que c’est l’épisode métaphysique par excellence. Il n’y a pas là de blabla philosophique, ni de préchi-précha biblique, toute la relation entre Kara et le pianiste se passe dans le non-dit, la suggestion. Il n’est dit à aucun moment que ce pianiste est son père, mais les connections se font à un niveau inconscient, les regards, les gestes… comme en amour, quoi. 😉
Bref, tout ça pour dire que durant la série j’ai toujours considéré le bla-bla évangéliste de Head Six et de Baltar comme un écran de fumée destiné à masquer la vérité aux personnages (celle qu’on espérait pour la fin), mais en revoyant tout l’ensemble je me rends compte qu’on a déjà eu la réponse avant le dernier épisode.
En fait, je me fiche bien que Moore aie dit que Daniel n’était pas le père de Kara et qu’il ne fallait pas chercher de lien. Car en choisissant de ne pas révéler explicitement la nature de ce "Dieu" à la fin du dernier épisode, il laisse le choix au spectateur de se faire sa propre opinion. Alors, mon opinion est celle-là : Ce pianiste était certainement le père de Kara, le grand manitou puisque c’est lui qui fait accepter à Kara le fait qu’elle n’est plus, et lui donne les coordonnées de la nouvelle Terre.
Je n’accorde que peu de crédit du coup au speech final de Gaïus face à Cavil. Parce que ça redevient du préchi-précha déformant la réalité des choses. Gaïus dit ce sont les hommes et les cylons qui répètent inlassablement le cycle de violence, mais Gaïus semble oublier qu’il déclarait à Roslin qu’il se voyait comme la main destructrice de "Dieu" lorsqu’il avouait sa responsabilité dans le génocide des colonies.
Depuis le début, Baltar a presque toujours suivi aveuglément les instructions de son "ange"… va prendre une tête nucléaire, deviens président, demande des armes… etc…
Et là, encore, il continuait de faire son pantin, mais la vraie vérité au final, c’est Kara qui l’a su.
Du coup, la conclusion de Daybreak passe beaucoup mieux pour moi parce qu’elle ne contredit pas la théorie du pianiste, pas plus qu’elle ne la confirme.
Voilà, je peux dormir en paix ^^
C’est joliment interprété en effet. Et quelque part, j’imagine que c’est ce que Ron a voulu : qu’on se fasse chacun notre interprétation, comme on a tous une manière différente d’aborder la question religieuse, j’imagine.
Et voilà, c’est reparti, je repleure toutes les larmes de mon corps rien qu’en regardant les captures.
*MAIS CA SUFFIIIT BON SANG !!!!*
Merci pour cette review chère Sorcière.
Merci de nous aider à quitter cette série en douceur, tout en sachant qu’on la gardera bien au chaud au fond de nous.
Parce que je pense également que BSG est bien plus qu’une simple série Tv américaine. C’est un concept, une idée, un miroir qui véhicule nos propres interrogations sur nous et notre monde, et c’est aussi beaucoup, beaucoup de sentiments, sans jamais tomber dans le mélo.
Je crois que jamais on ne retrouvera une série d’une telle virtuosité. (non non je ne me la joue pas du tout drama queen ^^’).
C’est peu dire que le final m’a laissé sur le cul.
Je l’ai trouvé magnifique, et incroyablement mélancolique.
Et puis, finalement, après être restée une bonne heure à bugguer devant mon écran noir, j’ai ressenti le besoin presque vital de sortir au grand jour (après m’être refait une tête potable tout de même XD), de me reconnecter à ce monde dont je venais de voir la genèse réinventée sur l’écran, de marcher près de l’eau, d’observer la nature et de me retrouver dans un grand tout.(merci ‘Naïs d’accepter d’accompagner ta vieille Beegees qui pète son cable 😉 ). Je crois que ce voyage grâce à la science fiction avait justement ce but : nous emmener loin de notre vie quotidienne, nous poser des questions existentielles à travers un scénario génial, et nous rebalancer sur Terre, au sens propre et figuré, plus riches et réfléchis qu’avant.
Je n’ai pas encore réussi à me refaire l’épi. Trop puissant. Trop bouleversant.
Mais on a pas mal de chose à mater pour continuer à voir du BSG partout 🙂
En tout cas, un grand MERCI. A tous, et pour tout.
Note : Ne pas donner à Eddie Olmos un big hug quand on le verra. Olmos n’est PAS Bill Adama, il n’a pas perdu sa Laura. HUMPF. SNIF. AAAAAAAAH !!!
J’ai percuté qu’en fait, les deux Adama avaient chacun perdu la femme de leur vie… VDM, quand même.
1ère fois que je poste ici, j’aurais peut-être du m’y mettre avant le dernier épisode, mais bon! Lecteur assidu depuis, euh …, la mi saison 2 je crois me souvenir, c’est quand même une page qui se tourne, fallait bien que ça arrive un jour, et vu mon ressenti sur cet épisode, je suis content que ce soit maintenant, et puis surtout comme ça!
Cet épisode, je l’ai adoré, malgré les questions toujours en suspend (Kara, Daniel et d’autres). Je vais pas revenir sur tout ce qui a pu se passer dans cette épisode, mais un petit peu quand même.
Le 1er tiers, la bataille, couloirs par couloirs, très bien ,juste un petit peu déçu, je m’attendais à une vraie baston final dans l’espace et tout le bazar, mais bon tanpis ! Je me consolerais sur d’autres épisodes. J’ai oublié de parler du dernier discours d’Adama, le dernier "Action Stations, jump on my mark" … Sniff :'(
Un peu déçu aussi pour l’Opera House (malgré la scène qui est superbe), on nous a bassiné pendant 2 saisons "juste" pour ça … Un peu faible, mais encoreune fois je pardonne !
Mais ce qui m’a surtout plu, mais aussi rendu triste, c’est la fin … (moi qui est jamais pleuré devant une série, et 2 ou 3 fois devant un film), autant dire que là j’ai eu mon compte ! 40 minutes non stop!
– Le dernier jump du Galactica, qui se brise littéralement à l’arrivée (avec All Along The Watchtower derrière, encore une nouvelle variation, mais quelle variation … :-o).
– Adama qui quitte son bébé avec SON viper, et la dernière vision de la flotte se dirigant vers le soleil (et le Colonial Anthem qui resurgit, 4 saisons après le pilote).
– La Terre, magnifique tout de même sans villes ni rien (petite pensée écolo de la part de Moore, lorsque Lee décide de ne construire aucune ville? Pour ma part, hormis le fait de ne pas donner la technologie à nous, humains; je l’ai vu comme ça).
– Et enfin toute les scènes d’adieu, Adama et son son fils puis Kara (toujours cette magnifique musique …) Caprica 6 et mon Gaïus adoré (qui se met à pleurer en repensant à son père, qu’il a tant détesté), et enfin le meilleur (le pire pour mes yeux aussi ^^), Adama et Roslin, ça commence allongé dans l’herbe, puis le vol en Viper et la mort de Roslin, mais le mieux, le passage le plus beau de l’épisode pour moi, peut être de toute la série, la dernière scène d’Adama, parlant à sa Roslin, de la maison qu’il va construire, avec The Shape Of Things To come, magnifique (encore mieux que ça même, je pleure a chaque fois que je revoie le passage!).
– Et puis la fin, je m’y attendais pas, je la voyais pas du tout comme ça la fin de cette superbe série. Avec nos 2 Heads, qui se questionnent sur l’hypothétique recommencement du cycle (pour ma part, encore une fois, ça recommencera, j’en suis sur, on refait toujours les même conneries de toute façon).
Et Enfin Gaïus: "Silly me, silly, silly me", puis clos du spectacle l’une des chansons que j’aime le plus, All Along The Watchtower, celle de Jimi, alors là j’étais aux anges …
Je sais bien qu’on a pas eu toutes nos réponses, qu’on peux chipoter pour pas mal de choses, mais je ne pouvais pas rêver mieux … Un peu d’action, des adieux (entre nos héros qu’on suit depuis 5 ans; mais aussi les nôtres), des larmes (beaucoup!) et LA musique … sublime (je l’attend avec encore plus d’impatiente que la BO de la saison 3). Bear est un Dieu <3.
Depuis Dimanche matin, je ressens un sacré vide, dès que j’écoute All Along the Watchtower, ou The Shape Of Things To Come, ou encore Wander My Friends (que j’aurais vraiment voulu réentendre une dernière fois), je repense à cet épisode, cette série et comme beaucoup l’on dit ici, à cette sensation que j’avais quand je regardais mon épisode de BSG le samedi matin, puis le dimanche soir une fois les sous titres publiés. Cet impression, j’éspère la retrouver un jour dans une autre série, mais je n’y crois pas.
Enfin, bref je m’excuse d’avance pour ce post, loin d’être structuré, avec certainement des fautes d’orthographes, mais je me sens mieu rien que de parler de mon impression sur cet épisode. La blog de la Sorcière, ça va être ma petite thérapie de groupe pendant quelques temps.
Merci à elle aussi (à toi si tu lis le post) pour toutes ces reviews, toutes ces impressions rigolotes et ces commentaires, et pour cet espace de discussion autour de ces séries (surtout BSG pou moi en fait) que tu nous offres. Grâce à ça, la pilule passe mieux mine de rien et c’est déjà beaucoup. Je m’installe donc ici, c’est décidé!
Longue vie à Battlestar Galactica, longue vie à Bear, longue vie à la Sorcière et à son Blog
So say we all !!!!
Bien sûr que je lis, et je dis merci ! 🙂 Moi aussi j’ai ressorti the Shape of things to come que je n’avais plus écouté depuis longtemps. Marrant, hein ? Ce matin, sous la douche, hop ! 😀 Sinon, énorme la sortie du Galactica sur le thème de BSG78 ! Fallait oser ! Il me semble que Bear l’avait laissé entendre sur son blog. Cette BO, clairement, elle va être magique. Surtout si c’est un double-CD !
J’avais cru comprendre que sur son blog, il avait ecrit prendre très au serieux l’idée d’un double CD et qu’il penchait vers cette idée, donc c’est en bonne voie !
Par contre, suis-je le seul a avoir vu un message écolo avec tout cette étalage de beauté sur cette Terre encore vierge ? Avec la volonté de ne construire aucune ville et de se meler aux autres ? En tout les cas après, en plus du vide, j’ai ressenti une sorte de besoin de "grands espaces", de plaines verdoyantes et de collines valonnées … Un peu comme notre Apollo et son désir d’explorer le monde et de voir monts et merveilles apres des années enfermé dans une boite de conserve !
Non bien sûr Reylius !!
Je pense qu’on a tous ressenti ça après le visionnage… voir la Terre si belle, c’est d’ailleurs une des choses qui rend le final si émouvant (surtout après "Révélations" et la première Terre trouvée atomisée :/ )
Et je pense qu’il y a vraiment un mesage écolo derrière tout ça, et même bien plus, sur l’humanité en général (ce n’est pas pour rien que notre cast a été invité à l’ONU il y a quelques jours 🙂 ).
Sorcière : "J’ai percuté qu’en fait, les deux Adama avaient chacun perdu la femme de leur vie… VDM, quand même. "
Rajoutes-en une couche XD
Très jolie review, ça colle très bien avec ce que j’ai ressenti en regardant cet épisode 🙂
En fait j’ai eu une réaction en deux temps.
Juste après la fin, j’étais surtout déçue en fait. L’Opera House, ça m’a semblé un peu bâclé. Et puis le happy end sur une Terre verdoyante, ça me faisait un peu grincer des dents. Dans mon idée, les personnages principaux ne survivaient pas à la dernière bataille.
Puis finalement, à tête reposée ce matin, j’ai mis le doigt sur ce qui m’a le plus gênée au premier visionnage : c’est pas un happy end du tout en définitive, les adieux des différents personnages sont hyper mélancoliques en fin de compte. Et ça, curieusement, ça me mine beaucoup plus le moral que de les voir mourir héroïquement en sauvant Hera. D’où la déception première, sans doute : ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais. Et ce genre de situation, pour moi, c’est beaucoup plus difficile à encaisser que la perspective de mourir (dans une certaine mesure je dois être un peu comme Kara sur ce plan là).
Moi qui ne pleure jamais devant un film*, ben la dernière scène d’Adama, où on le voit simplement en train de parler à la tombe de Laura, ça me met quand même la larme à l’oeil. Pas le fait qu’elle soit morte, mais le fait que lui se retrouve tout seul. (Lee et Tyrol doivent se retrouver dans la même configuration également, mais pour eux c’est moins frappant parce qu’on ne revient pas sur eux.)
* La seule exception enregistrée à ce jour, c’est l’épisode de Grey’s Anatomy où ils piquent le chien. C’est LE truc qui m’a fait fondre en larmes. A ma décharge, j’étais enceinte jusqu’au cou et j’avais du faire piquer mon chat quelques jours avant. (Par contre, la mort du copain de la blonde, ben ça m’a fait ni chaud ni froid)
Ah tiens, un truc rigolo auquel je viens de repenser, c’est quand Tigh dit à Tyrol "Ne t’en fais pas, j’aurais fait pareil si ça avait été Ellen"… genre "Y a que moi qui aie le droit de tuer ma femme" 😀
Oh oui, moi aussi j’y ai pensé ! Ellen est sacrément brave de ne pas lui filer une petite tape sur la main. Moi, je l’aurais fait ! LOL
Juste pour apporter ma petite pierre à cet édifice…
J’ai trouvé cet épisode vraiment magnifique…. et je l’ai vu (pour la première fois) en live sur Scifi avec les frakkin’ pubs qui coupaient toutes les 10 minutes.
Je l’ai revu depuis (2x) dans de meilleures conditions et mon sentiment reste le même. Je ne cherchais pas à avoir de réponses à toutes les questions que BSG soulevait. Comme quelqu’un l’a déjà dit, les réponses sont beaucoup moins intéressantes que les questions. Et BSG nous a surtout proposé de suivre le cheminement de personnages et quels personnages…
Ce qui m’a vraiment frappé dans ce final, c’est que chaque scène, chaque arc qui se concluait apportait de nouvelles interrogations, plus profondes sur ce que nous sommes, sur ce que nous voulons être et comment nous interprétons le monde qui nous entoure.
Une ces scènes qui m’a le plus ému, c’est celle où Gaius (cette saleté de Gaius qui finalement est mon personnage préféré) se rend compte qu’il a bouclé la boucle et craque enfin. Cet homme, qui, par un instinct de survie phénoménal s’est essayé à tous les pouvoirs (science, politique, religion…) se retrouve face à lui même et ce qu’il est vraiment.
Je sais, moi aussi = frakkin’ hippie !!!
En tout cas, je cogite beaucoup sur toutes ces questions, surtout en ce moment où on nous rabâche les oreilles avec la CRISE …. La seule solution qu’on nous propose : la fuite en avant, la croissance a tout prix… jusqu’à quand ? Jusqu’à ce qu’on fasse tout péter … et on aura même pas besoin des robots pour cela.
L’abandon de la technologie est une allégorie, je ne me vois pas personnellement retourner dans ma caverne et me draper dans une élégante peau de bête, mais je suis convaincue que l’Homme a suffisamment d’imagination et d’intelligence pour trouver une autre voie…. mais encore faut-il le vouloir !!!!
Allez, je ne pensais pas pas blablater autant mais je me suis laissé emporter….
En tout cas, quelle finale et quelle oeuvre magistrale !
Comme Sherman, j’ai du mal à trouver mes mots…
J’ai toujours su que la flotte arriverai chez nous quand même, j’aurais même excusé un voyage temporel pour qu’on y vienne. Et là, tout ce qui a manqué à Terra Prima. La Lune, oh la Lune. Et l’Afrique. L’Afrique au lieu des sacro-saints Etats-Unis. 150000 ans après, on comprend pourquoi. Et l’image d’Hera gambadant dans la prairie avec son bâton restera longtemps imprimée dans mes rétines.
Ouais, cultivons notre jardin ! J’avoue ne jamais avoir tant aimé Gaius que ces deux moments, son speech du CIC, et quand il embrasse enfin ses origines. Plus que tout, ce sont ces moments signés Gaius Baltar qui m’auront atteint.
J’accepte peu à peu l’évaporation de Kara. Après tout, je ne l’avais jamais vue en Mme Adama. Elle a bien mérité cet éternel repos. Peace à toi, Kara Thrace, fantôme corporel, ange perdu, poussière d’étoile.
Je m’étais persuadé que Laura y passerait avant le final, donc tout ceci fut pour moi du rab, de la réalisation des visions au National Geographic Tour. Idem pour les Fightin’ Agathon, les voir se balader nonchalamment au détour d’un plan… Ron, you sick frakker !
Il n’y a vraiment que la dernière minute qui ne passe pas, je crains qu’elle ne perdra jamais son ridicule. Wall-E dansant la Macarena ? Rien comparé aux toasters alignés en bataillons dans les hangars avant l’assaut final.
J’avoue qu’avec Watchtower par dessus, ça n’arrange pas… Je comprend son utilité ici, mais en essayant d’autres juxtapositions, j’ai trouvé que By Your Command, tirée de la minisérie, permettait de mieux faire passer le moment pour moi.
Purée j’ai repensé au final tte la journée au boulot… ça m’a vraiment foutu le moral dans les chaussettes… j’ai bcp de mal à m’imaginer tous les coloniaux régressant et se mélant aux aborigènes… j’ai l’impression qu’ils sont tous morts dans leur coin et que seul Hera a pu se méler à eux au final, car ce n’est qu’une enfant qui n’a pas connu la technologie et la vie "civilisée", les autres je les vois vraiment pas jouer à ça…
J’ai d’horribles visions d’Adama qui se fait bouffer par un lion etc… horrible.
Mais t’es dingue, c’est atroce ! LOL (Cela dit, j’ai pas pu m’empêcher d’être très triste en entendant Mind!Six dire « young woman » en parlant de Héra.)
Oui, ça m’avait fait tilté aussi …
Bon, je passe après tout le monde, donc plus grand chose de neuf à dire…
J’ai vraiment aimé ce final. Et pourtant j’avais peur d’être déçu, même si au fond de moi j’avais une confiance absolue envers Ron et Cie !
La préparation de la bataille et la bataille en elle même m’ont fait trépigner comme jamais 🙂
Beaucoup de pertes (oh, racetrack, Boomer,…) mais aussi beaucoup d’humour (les Centurions qui en viennent aux mains, c’était vraiment un cadeau pour les fanboys !!!).
L’Opera House était d’une beauté et d’une simplicité (le CIC… évidement !). Que le destructeur des Colonies soit à l’origine de la (courte) paix entre les deux civilisations (Hey, I don’t mean to rush you, but you are keaping two civilisations waiting ! 😀 ) c’était grandiose !
Kara qui les emmènes sur Terre, j’ai rien vu venir ! Mais je ne peux pas m’empêcher de les imaginer arriver quelques millions d’années trop tôt. La survie de l’humanité aurait été salement compromise 😀
J’suis pas vraiment déçu par les quelques réponses laissées en suspens : pour moi, BSG, c’est avant tout les personnages.
Alors, c’est vrai que la disparition de Kara était plutôt abrupte, mais c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Même si il m’a fallu un deuxième visionnage pour être vraiment conquis. Et puis, on ne reverra plus la Kara de la saison 4 de la même manière.
Comme l’a dit Maiky un peut plus haut, les robots auraient pu être évités (un peut trop moralisateur), mais c’est bon d’être rappelé. (Ce genre de robot, ça me fait vraiment très très peur… brrrr)
Mais voir Mind!Six et Mind!Gaius se meler à la foule sur All Along The Watchtower , ça restera gravé dans ma memoire…
Bon, j’avais plein d’autre choses à dire, mais n’est pas la Sorcière qui veut : j’arrive pas à organiser mes pensées 😉
Donc vivement Caprica, vivement The Plan, et surtout vivement la BO !! (depuis samedi, je tourne en boucle sur The Shape of Things to Come, One Year Later et All Along The Watchtower (la version spatiale et la version bien de chez nous ^^)
Et bien je vois que niveau musique, on se console un peu tous de la même façon !
Je crois que c’est vraiment un élément qui fait quasi l’unanimité, chez les fans. 😉
Bon, tout ou presque a été dit, donc je viens juste dire qu’ils m’ont quand même laissé croire qu’ils avaient laissé Helo se vider de son sang tout seul dans un couloir!!!!! Non mais je rêve! C’est inadmissible!
Sinon beau final, moi je suis complètement en phase avec la résolution Kara (même si ça manque de God et de toutéliage…), complètement d’accord avec l’arrivée sur la vraie-fausse Terre, et bien contente qu’on assiste au départ de Roslin. La "Eve mitochondirale", tout ça, très bien. Par contre la fin du deal avec Cavil qui avorte à cause de Cally -ENCORE ELLE!!!-, là non je me renfrogne un peu. Cavil, en acceptant le deal, avait mérité sa rédemption et son départ à l’image des centurions. Et puis Galen qui exécute Tory, comme ça, j’ai trouvé ça inutile et décalé par rapport au reste. Et puis on s’en fout de Cally, enfin surtout moi quoi.
Mais sinon, très très bien, tout ça boucle quasi parfaitement, et laisse quand même des possibilités encore pour dire en société: "oui mais moi je sais qui est God, oui mais moi je sais pourquoi sa mère lui disait avoir une destinée,…." et se la péter avec une nouvelle TdF, et ça…. c’est important!!! 😉
Cherchez pas, messieurs. Elle est prise. Hélas.
Tiens je suis pas le seul à mettre the shape of things to come en boucle… c’est bizarre !!!
J’ai papoté avec un ami qui pense comme moi que les colons n’ont pas pu survivre bien longtemps sur terre… mais pour lui ils se sont fait massacrer par les aborigènes >_>; vous vous rendez compte que notre humanité est peut etre le fuit d’un viol de la petite Hera ? Horreur !!
Non je m’égare j’essaie de dédramatiser la chose j’ai bcp de mal avec ces aborigènes là !!!
Perso je serais parti avec les centurions (en emmenant Lee comme esclave sexuel) avec une bonne cargaison de daims pour faire des barbeuqs et des plantations de raisins pour la bibine ^^
D’ailleurs je pense que Saul et Ellen se sont fait viticulteurs, je les vois pas sans boire, même sur Terre…
Au fait les cylons humanoides ils deviennent quoi ? On les voit pas marcher ds les verts paturages à la fin, non ? Il partent avec les cylons ? Mis à part Caprica, j’ai pas vu l’ombre d’une 6 ou dune 8… Ni d’un Leoben… ce perso m’a bcp manqué pour ce final, pas assez mis en avant… j’espère que la version longue comblera cette lacune (pour moi).
Ptain, moi aussi j’ai pensé à Saul et à la future distillerie qu’il ne manquerait pas de mettre au point ! LOL Si si Leoben dit bien à un moment que les 6 et les 8 sont partantes pour aller faire la fête dans les tas de foin, elles aussi. Mais euh, sinon, sont gentils, les aborigènes, hein, tu sais ? Peu de conversation, certes, mais ce sont des gens simples qui cherchent pas la merde.
Bon ben voilà, maintenant je les imagine en train de se faire becter par les indigènes… non mais faut vraiment que vous salissiez tout, hein ! LOL
Il faudrait que je le rematte alors pour Leoben, mais bon pour le moment vaut mieux pas, quand je regarde les caps plus haut j’ai les larmes aux yeux :-S
Ils vont me manquer 🙁
Sinon j’espère une fin différente pour le dvd, une fin ou on verrait pas la barbichette de Moore !! Quand on sait que c’est lui, ça perturbe. Hiirk !
Ben il s’était coiffé pour l’occasion, tout de même !
C’est le premier jour de notre nouvelle vie sans les prises de tête BSGiennes.
Vivement la Bo !
Toujours pour parler musique, et si il y a des musiciens ici ça serait bien pratique …
Est-ce que les partitions de la BO de notre série adorée existe? Parce que j’ai bien vu sur un site celle de Battlestar Sonatica mais les autres … ?
Jouer Baltar’s Dream au violon, quel pied !!
Peut-être sont elles sur le site de l’Ours, mais comme mon niveau d’anglais est très loin d’atteindre celui de la Sorcière, lire les longs posts de son blog … c’est assez fastidieux !
Non, des vraies partitions n’existent pas exceptée celle de Battlestar Sonatica. Hélas.
Certains coms m’ont bien faire rire ^^
Mais la série m’a fait chialé comme jamais devant un écran…
Déjà que je ne chiale pas beaucoup devant un film (sauf Donnie Darko) mais alors là, me dire que j’ai chialé devant une série, pour une histoire d’amour entre deux vieux qui ont montré plus d’une fois qu’ils avaient un caractère de chien, ben ça m’épate.
Et franchement, très franchement… J’ai matté l’épisode en compagnie d’ Attropos (je veux bien qu’on emmène Lee en esclave sexuel effectivement, je ne serais pas jaloux ^^) en début d’après-midi puis j’ai fait ma vie… Et est venu le moment de dormir… Je vous assure que j’étais mal !
Je ne comprends pas comment j’ai pu avoir autant d’affect pour des personnages de fiction… C’est limite dérangeant mais je les ai aimés comme s’ils avaient été réels.
D’ailleurs leurs comportements étaient tellement humains, réalistes, durs… que le mélange ne pouvait que se produire…
Et ce matin, j’avais la boule au ventre d’aller au taf… Pas à cause du boulot pour une fois…. Mais pour l’épisode final d’une série Américaine… Dingue !
Je pourrais m’éterniser mais Attropos hurle ‘A table !!!!’… La réalité reprend ses droits…
Bien à vous !
(uh uh la question pour poster le message : Combien font Six fois deux ? Ben Caprica et Gina Pardis ! Ah ça marche pô)
Comme c’est grace à BSG que j’ai découvert ce blog (dont je suis devenue depuis une lectrice silencieuse mais assidue), je m’étais promis que j’essaierais au moins de laisser un commentaire sur la review du dernier épi. Comme je suis assez décue par ce final, j’ai hésité, mais bon, même une fin que je trouve décevante n’enlève rien au plaisir que j’ai pris à regarder cette série et à lire les review de La Sorcière.
Déjà, je dois dire que je ne me suis pas ennuyée devant cet épi. Y a plein de moments à retenir comme Baltard qui decide de rester, Romo qui devient président, les centurions barrés de rouge, l’ultime retournement de Boomer, le pétage de plomb de Galen, l’arrivée sur Terre et les zolies images de notre planète, les flashbacks qui en revenant au début soulignent que c’est maintenant la fin de l’histoire….
Mais je suis loin d’être convaincue par la conclusion de la trame mystique de la série. Ca commence avec la revelation de l’Opera House, qui est très jolie visuellement mais qui est bien trop littéralle pour qu’elle ait un réel enjeux (surtout qu’à ce moment là on sait que Laura, Athena, Gaius et Caprica sont tous du même bord et que n’importe lequel des 4 qui recupéra Héra, la menera au même endroit).
Après, le speech de Baltard m’a laissé complétement de marbre. Oh chouette, un nouveau speech sur la foi parce qu’on en peut nier l’existence d’une force divine. Et bla bla bla…. (et bla bla bla bis pour l’épilogue 150 000 années plus tard). Bon, j’admets que je suis particulièrement hermétique au concept de la foi et que de toute manière, toute la trame mystique (qui englobe Mind!Six, visions, prophéties, destinées, gods vs God) de la série ne m’a jamais vraiment intéressée.
D’ou coup, j’ai certes trouvé ca trop facile d’un point de vue scénaristique ne pas donner d’explications sur Kara, mais ca ne me gène pas tant que ca dans la mesure où depuis le début de la série, j’attache une importance très limitée à son histoire de destinée.
Finalement, ma plus grosse déception ne vient pas de la trame mystique (ca m’a pas convaincue, mais en même temps ca fait 4 saisons que ce ne me convaint pas, donc, épisode final ou pas, je ne me faisais pas trop d’illusion de ce côté là), mais de la conlusion de la trame "civilisation à la dérive qui essaie de survivre".
Bien sur que la seule solution était de trouver un moyen de briser le cycle. Mais ce moyen c’est tout bêtement de repartir à zéro ? Gné ? Bon, en fait, pourquoi pas. Mais même, repartir à zéro, ce n’est pas si simple que ca. Et là, c’est genre, régler en 3 minutes. Gné (bis) ? Après tout ce qu’ils ont traversé, après toutes les luttes qu’ils ont du livrer contre eux-même, un coup de baguette magique et hop c’est régler, on passe à la phase de séparation ? Et c’est tout ? Après, j’ai trouvé très beau de voir tous ces personnages libres et en paix, mais je m’attendais quand même à quelque chose d’un peu plus développé avant d’arriver à cette conclusion.
Enfin bref, BSG a su faire preuve d’assez de qualités tout au long de 4 saisons pour qu’elle continue d’être une de mes séries préféréés. Et qui sait, peut-être qu’avec le temps j’apprendrais à apprécier ce final.
Ach dommage pour les partoches, c’est bête pour le coup :s.
Comme l’Ours dit dans sa FAQ qu’il repond toujours au mail, ‘peut toujours demander si ça sortira un jour. Ca serait chouettos de sa part ! 🙂
Ben je ne pense pas que ça dépende de lui, en fait, mais plutôt d’Universal.
Depuis la mi-saison 4 je me dis que le moyen de ne PAS répéter l’erreur des cycles de guerre avec les cylons, ça serait d’avoir non pas une bible obscure comme la pythie mais un vrai almanach ou ce que vous voulez enfin qq chose d’écrit et d’inviolable (comme Lee mince LEE tout seul perdu en afrique HAA !! et Helo rhaa qu’est ce que je donnerais pas pour être sa canne HAA !!) qui dirait ce qu’il s’est passé sur kobol, les colonies, la terre cylone… afin de faire ce qu’à tenté de faire les FF : prévenir les humains de bien traiter leur IA.
Ici c’est le parti pris inverse, ce qui est intéressant si on suit ce qui dit 6 : dans un cycle mathématique peut survenir une anomalie qui brise ce cycle… c’est aussi culotté que de laisser partir les centurions de leur côté (mais ça ne m’a pas choqué : ils étaient rebelles et ont combattu Cavil de leur plein grès, ils méritent de suivre leur chemin).
J’ai lu bcp de choses sur la mythologie de BSG et sur la façon dont elle était laissée plus ou moins à l’appréciation du téléspectateur (Kara, Dieu) mais Ron le dit lui même : plus ils essayaient d’expliquer, moins ça avait de poids etc..
Personnellement, je suis le premier à avoir abandonné tout espoir qu’une série/film/livre puisse expliquer clairement ce qu’est "Dieu" et je ne m’attendais pas à avoir une quelconque réponse dans BSG. Je vais me faire des ennemis mais soyons sérieux deux secondes : Dieu n’existe pas… C’est juste un moyen de se rassurer et quand il est pris par de bons auteurs de nous faire rêver (ici BSG).
Kara ? C’est un ange, c’est Jésus, c’est un peu des deux : elle est morte et ressuscitée (avec son viper, ouais, vous croyez pas qu’elle allait revenir à la nage dans l’espace) avec 2 "messages" : celui de la destruction de la treizième colonie et celui de la nouvelle vie sur la nouvelle terre. "You will lead them to their end"
La fin de la course au nouveau foyer
La fin de la guerre
La fin du cycle de résurrection
Et une fois sa mission finie, c’est juste pas possible pour elle de rester parmi eux. Je comprends ce qu’à fait Moore, c’est triste mais j’adhère. Et je suis triste pour Lee qui a perdu Dualla et Kara (Dualla doit se retourner dans l’espace pour avoir tiré son coup un peu trop tot).
Bon j’arrête là, mais ce final m’a vraiment retourné le cerveau.
Moi, je ne crois pas en Dieu, mais j’aime bien les fictions qui brodent autour, ça m’amuse beaucoup. Et autour de toutes les entités supérieures, l’au delà, etc. Mais je ne vois pas comment je pourrais prendre sérieusement toute réponse qu’on me donnerait à ce sujet. Ca ne m’intéresse pas, c’est plutôt ce qu’il y a autour qui m’intéresse. Et Kara, ptain, mais c’est juste trop trop Gandalf, quoi. Hop, Gandalf qui clamse une fois mais qui n’a pas tout à fait terminé sa mission et qu' »on » rebalance en version améliorée une deuxième fois. Sauf que comme il est revenu de là où on ne revient pas, ben hop, en bateau pour Valinor.
Marrant, de toute les comparaisons qui me sont venues à l’esprit j’ai pas pensé à ce vieux là 😀
Au fait, en parlant de vieux barbu, la réplique de Gaius à la fin qui dit que dieu ne l’aime pas qu’on l’appelle dieu, ça viendrait pas de Moore qui ne veut pas qu’on l’appelle God ?
Arf, possible. LOL
Je ne suis pas croyant (je prends feu de toute façon dès que je mets le pied dans une église) mais j’aime aussi quand les fictions tournent autour des divinités, quand elles laissent transparaître l’idée que les religions pourraient être de bonnes choses si les hommes (et les femmes ^^) n’en faisaient pas n’importe quoi…
Pas l’idée de faire un débat religieux hein, mais c’était pour rebondir sur ce que disait la Sorcière au niveau des religions dans les séries.
Et quand ce n’est pas expliqué (pauvre cartésienne de Scully), c’est d’autant plus magique et laissé à la libre interprétation de chacun.
Je revois l’image de Gaius bien barbu à genoux et priant…. Les catholiques y auront vu Jésus… Et pour la Pythie…Il s’agit d’une inspiration grecque.
Dieu seul sait (elle était facile celle-là) combien d’allusions à de multiples religions ont été faites dans cette série, laissant à tout un chacun le choix de prendre ce qu’il en souhaitait.
Alors je le répète, je ne suis pas croyant… Mais quand la religion peut faire rêver, apaiser, guider avec sérénité, c’est avec plaisir que je lui laisse sa place.
Et c’est sûrement pour ces quelques raisons que les explications absentes ne me dérangent pas. Elles ont des symboliques qui se suffisent à elles-mêmes.
Amen.
"Au fait, en parlant de vieux barbu, la réplique de Gaius à la fin qui dit que dieu ne l’aime pas qu’on l’appelle dieu, ça viendrait pas de Moore qui ne veut pas qu’on l’appelle God ?"
J’y ai pensé, je me suis dit il lit le blog de la Sorcière et il a laissé des messages.
Pour Kara qui ressucite elle s’est tout simplement crashée sur l’île de Lost (Je l’imagine bien se prendre le chou avec Locke "Ouiiiin, moi on me l’a dit étant gosse que j’ai un destiiiiiin!"
Comme vous je ne crois pas en Dieu mais j’aime bien aussi quand des fictions traitent du sujet de manière intelligente, de manière à faire réfléchir, comme le fait BSG.
Je ne suis pas déçue du manque de réponses de ce côté-là, ça me paraissait logique et c’était la meilleure solution… chacun y voit ce qu’il veut.
Par contre un peu déçue du sort de certains personnages même si l’aspect tragédie rend bien. Adama qui finit seule à parler à une tombe, on tombe (oops) un peu dans le pathos là… puis pourquoi seul, après le temps qu’il a mis à avoir une relation pas trop conflictuel avec son fils…
Kara qui s’en va… bah, c’était beau et tout donc je ne suis pas déçue, mais j’aurais aimé savoir ce qu’elle était, autant pour l’aspect religion je suis d’accord que rien n’ait été vraiment révélé autant pour Kara je trouve ça trop facile et ça m’énerve beaucoup!
Des incohérences aussi: qui est le dying leader au final ? et pourquoi Mind!Six disait-elle à Gaius qu’Hera était leur fille ? La vision de l’Opera était bien amenée mais comme certains j’aurais tendance à dire "tout ça pour ça"
Le retour à la nature, ça fait un peu "discours démago d’écolo" mais les images étaient tellement belles que pourquoi pas…
J’ai bcp pleuré, surtout à la mort de Laura, à la fin…
Et cette musique, wouah!! Bear ets un génie!!
sinon
La Sorcière a dit "Cela dit, j’ai pas pu m’empêcher d’être très triste en entendant Mind!Six dire "young woman" en parlant de Héra"
pourquoi ?
EDIT: non en fait j’ai compris, j’avais juste pas bien situer le passage où on entend ça…
Ben… Héra est la fille des humains et des cylons, c’est un symbole.
@ azal tsi:
Le dying leader c’est le Galactica!
Je ne me rappelle plus si quelqu’un l’a déjà postée ici… La leçon d’Ediie aux Nation Unies. So say we all.
http://www.youtube.com/watch?v=b...
Le dying leader, le Galactica, j’y ai pensé aussi, mais c’est pas vraiment un "leader" au sens propre du terme
Leader: chef, dirigeant, meneur, guide
Elosha " the new leader suffered a wasting disease and would not live to enter the new land"
Roslin: "The scriptures tell us a dying leader lead humanity to the promised land"
Ca correspond au Galactica, un navire agonisant, qui a mené et protégé la flotte jusqu’a une Terre habitable mais qui n’y a jamais été.
Ca aurait pu être Roslin, mais elle est morte sur Terre, et ça aurait pu être Kara, mais elle est morte bien avant sur…sur Terre aussi, lol.
La seule personne "vivante" qui correspondrait c’est Anders.
C’est une question d’interpretation, je pense, mais mon coeur va au Galactica!
Tss tss moi je vous rappelle que la pythie raconte n’importe quoi !!! Laura ne l’a pas brûlée pour rien : ce qui est écrit dans la pythie est arrivée à la treizième colonie et est aussi une sorte de viamichelin (lol) pour les colons qui ont voulu rejoindre la terre, en cela on peut considérer qu’elle pouvait servir d’oracle mais ça s’arrête là.
Que les cylons de kobol aient eu à leur bord un dying leader, why not ! Mais pour moi que Roslin soit aussi malade = pure coincidence… Dieu est un farceur, voyez vous.
Si on y regarde bien ce qui est écrit dans la Pythie est ausi aussi valable pour Adama & co. Laura l’a brulé par dépit et pace qu’elle croyait qu’ils étaitent faux (ce que j’aurai fait à sa place vu la Terre où ça les avait mené).
Maintenant ce qu’il y a de bien avec les prophéties, c’est qu’on peut leur faire dire ce qu’on veut, alors on peut croire que la Pythie c’est n’importe quoi ou pas.
J’ai enfin eu le cran de regarder cet ultime épisode?EUR? j’ai repoussé le moment pendant 3 jours tellement je redoutais ce sentiment de vide déjà ressenti à la fin de SFU?EUR?
En lisant ta review et les commentaires, je me rends compte que je suis chanceuse de n’avoir élaboré aucune théorie, de m’être contentée de me laisser porter par les épisodes, leur histoires, leurs personnages?EUR? Pas de déception, du coup, face à l’absence de réponses de ce dernier épisode. ?EUR vrai dire, sans les commentaires, j’aurais même été incapable de pointer les questions auxquelles on était en droit d’attendre des réponses 🙂
Comme toi, je fais le parallèle avec SFU non seulement parce que je trouve ça dur, de devoir « se séparer » d’une série à laquelle on s’était tant attaché, mais aussi parce que l’épisode final clôt réellement la série, cette description apaisée du « premier jour du reste de leur vie » des différents personnages nous permet de nous dire « c’est bon, on peut les laisser, ils s’en sortiront », même si on se doute que, pour certains, ce sera plus dur que pour d’autres (bon sang, pauvre Lee?EUR? il a l’air de prendre le départ de Kara avec philosophie, mais j’en aurais hurlé de frustration, moi à sa place !).
Je ne suis pas sûre que je me précipiterai vers les différents spin-offs et autres films dérivés, parce qu’à la base, je ne suis pas plus cliente de SF que ça, j’ai juste extraordinairement accroché avec les personnages de cette série?EUR? et sans eux, je ne sais pas si j’arriverais à être aussi accro 🙂
Bref, merci à toi Sorcière de m’avoir fait découvrir cette sublime série !
Je manque de superlatifs pour donner mon avis sur ce final mythique.
Je l’ai regardé 5 fois avec toujours autant de plaisir et de tristesse, la surprise en moins, les larmes toujours autant.
Mon interprétation pour Kara.
Elle devrait vous plaire (?) je l’espère 😉
Grosso modo, mon cheminement :
?EUR? La Kara de Caprica aides les humains à fuir la planète nuked. (irradiée, mourante et stérile)
Assez loin, un ange (Leoben) viens lui faire comprendre qu’elle doit mourir pour dépasser son stade actuel. Elle s’y résout par le suicide, elle et son Viper explosent vraiment.
?EUR? Une nouvelle Starbuck qui viens d’on ne sait où dans un Viper flambant neuf rejoins les survivants. Cette Kara partage une grosse partie de la même mémoire, elle a vu La Terre mais s’en souviens plus trop.
Cette Terre qui sera la 2ème, notre Terre que l’on voie dans le zoom de fin d’épisode.
Elle fait des efforts inimaginables, en vain. C’est volontairement brouillé, ce n’est pas le moment dans "le plan" de God.
Comme par hasard, quand les choses risquent de mal tourner, son Viper entre en contact avec le Viper d’une autre Kara.
?EUR? Sur cette planète de la 13 colonie, cette Kara s’est crashée avec son Viper.
Cette planète stérile qui a mourut elle aussi. Ceux qui en sont partis n’étaient plus humains. On peu considérer que les anciens skinjobs de la 13 colonie n’usant plus de la résurrection mais de la procréation étaient devenus humains à part entière. Sur un plan évolutif en accord avec la nature. Les Finals Five on rompu ce pacte.
?EUR? Notre nouvelle Kara vie mal cette période. La Kara de Caprica durant sa mission n’ayant pas à voir son double mort comme elle. Quand tout est presque au point dans le plan de Dieu, il l’aide à se souvenir des notes de musiques pour l’instant T qui approche.
?EUR? Arrivée sur notre Terre sa mission touche à sa fin. Elle reste un peu, s’accroche et s’évanouit dans la nature (toussote) qu’au moment précis où son amour impossible (physiquement) lui annonce qu’il est tout excité à l’idée d’explorer cette planète, de parcourir monts et forets, le tout avec passion.
Puis un plan sur Lee son fond de ciel bleu, nuages et herbe verte sur fond de brise de cette planète vivante qui n’attend plus que lui.
Avec mes gros sabots :
Kara c’est l’esprit incarné d’une planète vivante qui cherche à attirer les humains pour qu’ils viennent y vivre. En cas de mort de la planète, elle les accompagne pour la quitter avant de devoir passer le relais à une autre qui viens à leur rencontre. En cas de no hope elle meurs sur place (13ème colonie)
Quand les hommes vivent en elle, sa plus grande crainte est d’être oubliée. Au profit de la technologie qui peut le détruire.
Lee : Goodbye, Kara. You won’t be forgotten.
Nothing but the rain?
Pour ce qui est de "Dieu" l’être supérieur qui n’aime pas que ses envoyés "les anges" l’appellent ainsi, j’aime bien l’idée que cette entité supérieure n’aime pas se considérer comme Dieu. Pour moi cela signifie qu’il n’est peut être pas à l’origine de "La Création" et il le sait. C’est donc par respect qu’il ne peut prendre cette dénomination, mais aussi parce qu’il croit en l’existence de ce Dieu lui même.
L’hybride à la fin de Razor illustre bien ceci. Il a pourtant accès à une grande partie de l’univers. Peut faire des prédictions etc.
Le Dieu de l’histoire a beau être omnipotent avec ses Minds, il ne remplace pas le rôle de Kara, il l’aide s’accomplir. (respect)
Qui est cet être supérieur ?
J’imagine bien dans un cycle antérieur : Après avoir obtenu vengeance sur leur anciens maitres esclavagistes, gouté à leur vie avec les Skin Jobs, puis fait un mariage avec. Les humains sont en partie leurs enfants.
Ayant évolué, mettons durant 150.000 ans (au hasard) connaissent l’univers et ses secrets comme leur poche. Son capables de faire des calculs de simulation très compliqués sur l’avenir possible. Peuvent mètre au point une technologie de projection type anges.
Sont devenus un et un seul.
Le but ?
Et bien s’occuper de ses enfants. Les rendre meilleurs même s’il en souffrent quand ils font le mauvais choix. La technologie est l’impasse de ce God, il le sait que trop bien.
Ben c’est très chouette, j’y aurais jamais pensé !
J’ai enfin vu cet épisode, et que dire de plus après cette review, si ce n’est, quel beau voyage…
[Rougis] Merci beaucoup du compliment La Sorcière.
J’ai eu cette intuition à la première lecture de l’épisode : Ce que Lee lui dit avec passion sur ce sujet précis et le plan de la nature qui s’en suit. C’est court et léger vs lourd US average way of explain things.
Mais c’est sur plusieurs fois (5 sur quelques jours) que ça m’a paru logique et tellement magnifique pour Kara que je me demande vraiment si ce n’est pas la vision Ron himself et que je ne comprend pas ce sadisme à ne pas le dire. A moins qu’il l’ai fait de manière inconsciente, ce que finalement je trouve encore plus fort. 🙂
Il y aura surement d’autres explications pour qui est Kara. Mais c’est certainement celle que je vais aimer garder.
@Mickey:
"Pour Kara qui ressucite elle s’est tout simplement crashée sur l’île de Lost (Je l’imagine bien se prendre le chou avec Locke "Ouiiiin, moi on me l’a dit étant gosse que j’ai un destiiiiiin!"
C’est clair que si on nous les avaient tous crashé sur l’île ça aurait donné un beau bordel scénaristique: J’entends d’ici Sawyer nous balancer son " Mais putain vous êtes qui??"
Pour ma part, je n’ai vu l’épisode qu’une seule fois et arrrf trop dur!!
L’absence de réponses de me gêne pas plus que ça mais cette façon de se séparer après tous ce qu’ils ont endurés ensembles!!!
On a vu tous ces personnages évoluer, mûrir, s’assagir pour finalement ne le partager avec personne?
Cette résignation quand Lee laisse partir son père, sa réaction face à la disparition de Kara ( Bon OK j’avoue , j’aurais bien aimé un bisou, suis une vraie midinette :)) Galen tout seul, Adama tout seul, Lee tout seul arrrf n’en jetez plus!!!
Très dur donc pour moi cette fin de BSG … mais très belle aussi évidemment pour une série qui le fut tout autant!!
Et encore merci la Sorcière pour ton boulot!!
Sur ce, faut que je file, moi aussi aussi j’ai piscine ;
bonjour madame, je n’ai jamais posté, d’ailleurs je n’ai jamais trop lu (de peur de me spoiler…) mais maintenant que j’ai fini, que c’est fini, ca me fais du bien de voir que je suis pas la seule gourdasse a avoir chialé betement en regardant battlestar…
et c’est super de pouvoir lire tes posts, ca me donne l’impression que tout n’est pas encore fini.
donc merci a toi d’etre une petite lumiere dans la nuit pour tous les orphelins de BSG.
Merci pour le « gourdasse » ! LOL Et bon courage pour l’après-BSG. 😉
Et bien ma fois, je n’ai jamais posté ici, mais j’avais déjà repéré le blog en cherchant une image de Gaius Baltar ! Et j’ai pu constater qu’il était certes destiné aux séries, mais que cette chère sorcière nourrissait une affection toute particulière à l’égard de BSG !
A ce moment là, il y a pile un mois, je venais de me mettre à cette série. J’en avais entendu monts et merveilles de la part d’amis ou des critiques, mais je ne m’étais jamais sérieusement mis en tête que je la regarderai. Le déclic est quand j’ai voulu me mettre à Stargare Universe après avoir vu le dernier film SG-1, et là j’ai arrêté après quelques secondes de l’épisode 1. Je me suis souvenu de ce que j’avais entendu dire sur BSG, et quitte à voir de la SF, autant enfin voir cette série dont on m’avait parlé. J’ai donc fait quelques recherches et j’ai pu confirmer le fait que les critiques étaient dithyrambiques, et le fait que l’ONU ait fait une conférence autour de BSG venait le corroborer. Donc je me suis mis à la série. ??tant habité par un grand sentiment de vide, et la sensation qu’après avoir vu une telle série, je risque de moins apprécier les autres tellement la barre était haute, je me lance dans une rétrospective me permettant de décharger une partie de frustration ! Prenez le temps de me lire ou pas, à vous de voir, mais ça m’aide ! Et j’ai aussi à la fin une question à poser.
J’ai revu le pilote de 3 heures que j’avais vu il y a longtemps sur M6. Pas mal, quoi que long, mais la fin laissait présager du bon. Cependant, au début de la saison 1, je me disais que c’était pas mal mais pas cette série extraordinaire que l’on présentait. Néanmoins, je pouvais entrevoir le potentiel, car l’on pouvait voir la difficulté de cette vie d’errements dans l’espace, et l’engagement de la série sur plusieurs thèmes intéressants. ??a a poursuivi sur cette voie, notamment avec l’épisode 8 où l’on voit Leoben, que j’ai bien aimé, ou "Colonial Day" pour la politique mais aussi "The Hand of God" qui s’avère pas mauvais du tout. Arrive alors le final de la saison 1, notamment la toute fin de Kobol Last Gleaming, vrai feu d’artifice qui confère selon moi une toute autre dimension à la série. C’est à partir de là que je me suis dit que BSG allait peut-être tenir toutes ses promesses, et cet épisode marque pour moi le début du très grand Battlestar Galactica, sombre et puissant, là où la première saison était à mes yeux sympathique et prometteuse.
Et là, après un début moins en fanfare, bien qu’intéressant comme le prouve l’épisode sur la ferme, et introduisant Anders, la saison 2 confirme cette impression. Le côté "quête" a d’ailleurs beaucoup plu à ma copine, avec l’expédition sur la planète, les prophéties, le tombeau d’Athéna, la flèche d’Appollon, et vient enfin conclure ce qui fut amorcé avec la saison 1 de belle manière. L’épisode introduisant D’Anna poursuit sur une bonne lancée, étant tout aussi utile pour l’intrigue que sur la réflexion. Et puis… Vient le trio magique lol. Le Triumvirat, le Triangle d’or, Pegasus – Resurection Ship 1 – Resurrection Ship 2. Honnêtement, c’est à mes yeux le passage où je suis passé du "Cette série a le potentiel pour être aussi bien qu’on le dit" à "Cette série sera aussi bien qu’on le dit". Cet arc avec l’arrivée du Pegasus est tout simplement énorme, intense avec suspense et rebondissements, mais développer serait trop long ! Puis après une période de transition, cette saison 2 s’achève magistralement. L’épisode 18, Downloaded est dans un sens sublime, mettant en scène les Cylons, choix très intelligent, car il permet déjà d’expliquer certains points et de préparer la suite, mais que sa qualité intrinsèque tant au niveau divertissement que réflexion est également élevée. Puis vient le season finale, avec un Lay Down Your Burdens rallongé excellent. Sans expliciter son contenu qui s’avère énorme, sa fin est un anti-climax parfait, et le cliffhanger passionnant ouvre des perspectives hallucinantes. Là, c’est le moment où je suis passé du "Cette série sera aussi bien qu’on le dit" à "Cette série est en effet aussi exceptionnelle qu’on le dit" !
On en arrive à cette saison 3, pour laquelle les avis sont plus mitigés. Toutefois, le fait est que le début est magistral. On approfondit davantage le terrain de la métaphore et de la réflexion avec cette New Caprica occupée, on développe davantage les personnages, notamment les Cylons, et on exploite les possibilités offertes par cette nouvelle configuration, qui en plus offre une sorte de bouffée d’air après l’univers très intimiste du vaisseau. Ah oui, tant que j’y pense, vous vous rendez compte que la série se déroule carrément dans un huis-clos, un espace très confiné qu’est le Galactica et la flotte, et que malgré ce "confinement" et l’aspect restreint, la série parvient à être aussi excellente ? Un sacré tour de force ! Bref, pour en revenir où j’en étais, on a donc un grand début de saison 3, avec en point d’orgue Exodus partie 2. Après, c’est plus subjectif, Baltar étant mon personnage préféré, j’aime beaucoup la suite car il est bien mis en avant, notamment avec D’Anna et Caprica 6, cette relation est très intéressante. Cependant, l’intrigue du virus n’est pas mauvaise du tout, et certains épisodes comme celui de la boxe ne sont guère dénués de sens. En tout cas, l’arc sur l’? »il de Jupiter, pour moi très bon, vient confirmer la lancée d’une bonne saison 3. Sci-Fi a voulu qu’elle contienne plus d’épisodes individuels, ce qui la plombe un peu (De même que les audiences, ce qui a fait que la chaîne a souhaité arrêté la série pour la quatrième saison…), mais le final vient encore une fois effacer ça. Déjà le 15 avec une réflexion politique pouvait ouvrir le bal (My Triumphs, My Mistakes, by Gaius Baltar xD…), le 17 avec la "mort" de Kara apportait à l’intrigue qui n’avançait plus à cause des exigences d’épisodes stand-alone, et le 18 introduisait un personnage super, Romo Lampkin. Mais Crossroads est un autre chef d’? »uvre. Surtout la seconde partie. Le procès de Baltar ajoute une nouvelle corde à l’arc de la série, qui démontre qu’elle brasse non seulement un nombre de thèmes incroyable, mais aussi de genres. Certains épisodes font soap-opera, d’autres font épisodes de 24, de Lost, et d’autres de séries juridiques ! Mais l’apogée de cet épisode, c’est les dernières minutes, sur All along the watchtower qui plus est… Ca se passe de commentaire !
Je case ici un hommage à la génie de la série, Anne Cofell-Saunders, puisqu’on la retrouve en scénariste de l’arc Pegasus, Lay Down your Burdens 2 et Crossroads 2, ainsi qu’à Mark Verheiden qui a écrit certains de ces épisodes avec elle et en a fait d’autres notables. Mais j’avais également relevé un dénommé Mark Verheiden, auteur par exemple des Exodus ou de Downloaded. Je dis ça car les meilleurs épisodes, c’est à chaque fois les mêmes scénaristes qui reviennent, et ce n’est pas un hasard. Bien sûr, je ne parle pas de RDM, qui fait l’ensemble de l’histoire et ne peut tout faire.
Je termine avec la saison 4, où l’on conserve ce qui décrit très bien la série : Le Panache. Je commencerai par les défauts, c’est que l’on sent que certaines pistes auraient pu être plus développées mais que les scénaristes n’ont pas eu le temps. On voit clairement dans l’épisode 15 une sorte de pluie de révélations comme si c’était précipité, avec Anders qui ne fait que réciter tout ce qu’il y a à dire. D’Anna aurait également pu être mieux traitée, et Baltar, plus ou moins central auparavant, devient plus effacé après son procès, comme s’ils ne savaient plus trop quoi faire de lui. Néanmoins, la saison réalise quand même un quasi sans faute. On retrouve une intensité ressemblant à celle liée au Pegasus dans l’épisode où le Demetrius relève Kara de son commandement, puis l’intégration des Cylons rebelles aux personnages principaux est excellente. L’épisode 10 se conclut magistralement, surtout si l’on suit la progression Américaine avec l’attente qu’elle implique, laissant une grande frustration, avec ce final dans un silence de mort sur une Terre dévastée, des visages fermés et un grain d’image froid et altéré. La reprise est également de haut niveau, le passage sur la mutinerie en est la preuve. Et malgré quelques faiblesses sur 1 ou 2 épisodes, et un temps limité, la deuxième partie de la saison 4 mène parfaitement sa barque jusqu’au grand final que j’ai vu ce soir, enfin il y a quelques heures, avec de très bons épisodes, certes avec leurs défauts, mais quand même très biens, notamment les 15 et le 17. Je ne commenterai pas Daybreak, n’étant pas encore en état de le faire. Je dirai juste qu’en tant que fan de Baltar, mon v? »u de le voir avec Caprica 6 a été exaucé, et je trouve que son traitement est peut-être le meilleur de tous. Il est le personnage qui a le plus évolué lors de cette saison 4, et paradoxalement, cela ressemble à une sorte d’évolution régressive dans le sens où son évolution c’est de retourner à ses origines, celles de fermier. Je trouve que c’est une superbe conclusion, surtout avec sa petite larme, le réconfort de Caprica 6, le petit flashback et l’entretient avec les Baltar et Caprica 6 "imaginaires". Hormis Baltar, je dirai tout de même que j’ai trouvé cet ultime épisode à la hauteur de ce que l’on pouvait attendre, il est excellent, mais étant le dernier, j’ai quand même du mal à trouver une sorte de satisfaction, même si la scène finale m’a faite énormément sourire, cynique à souhait, et se concluant comme j’adore les season finales ou series finale : De manière Rock’n Roll, un peu comme la fin de la première saison de Damages, mais là sur All along the watchtower de Hendrix, respect ! Mais j’ai quand même eu peur que l’arrivée sur notre Terre soit un peu planplan, heureusement ça va.
J’en viens donc à ma question ! C’est à la toute fin, au moment où le Head Gaius dit à la Head Caprica 6 "Dieu n’aime pas qu’on l’appelle ainsi". Elle le regarde, et là il sort "Oh, mais que suis-je bête", genre il vient de comprendre un truc. Comment l’interprétez-vous ?
En tout cas merci à ceux qui m’ont lu, et qui peuvent bien sûr réagir à tout ceci ! Je retiendrai donc en tout cas que BSG est grand, énorme, exceptionnel, extraordinaire, so say we all !
Comme je crois que tu te fies aux citations originales, et tu as rien raison, c’est "You know he does’nt like that name" puis qu’il dit "Silly me" ! Je sais, ça me permet de dégager ma question du corps de mon long discours, mais ça a son utilité !
Salut Sorcière! comment ça va depuis le temps? 😉
Je ne "remonterai" que cette review mais c’est d’une pour te dire merci, parce que tu parles si bien de BSG! 🙂 de deux parce que j’ai moi-même fini cette série! (certes après y aura The Plan et Caprica mais ce ne sera plus pareil…)
Un final très éprouvant (j’ai limite chialé à plusieurs moments ^^ quand Roslin arrive chancelante pour passer la ligne, lors de la séquence de l’opéra (certes à part de se retrouver orpheline il n’y avait pas tellement d’enjeu, mais c’était d’une beauté à couper le souffle, et puis dézinguer Helo et Athéna aurait été un peu trop too much dans le tragique après tout ce qu’on s’était pris dans la gueule jusque là; sans doute que Moore l’avait envisagé d’ailleurs mais bon… je pense qu’il a fait le bon choix), quand Galen se sépare d’Ellen et Tigh…), déconcertant aussi car moi aussi j’ai été au début un peu frustré du manque de réponse (et aussi du retour à zéro) mais au bout du compte en "digérant" un peu cette fin je crois que Moore s’en sort très bien.
Je commençais aussi à rentrer dans les théories à se faire des noeuds au cerveau comme quoi le Daniel serait Dieu ou autre mais ça aurait fait trop Asimov (d’ailleurs j’avais détesté la pirouette finale de Fondation, même si dans BSG ça aurait moins fait choquant en raison des indices laissés) à mon goût…
Et puis comme ça a été dit avant, la phrase "il n’aime pas être appelé comme cela" peut avoir différentes interprétations, et je crois que ça me plait assez bien.
Il y aurait sans doute encore beaucoup à en dire (pfiouuu!!!) mais je crois que ça sera tout pour moi 🙂
Et deux ans après, alors que je lutte pour tenir encore trois semaines avant de me refaire un marathon BSG, en relisant cette review, je repleure…
Bordel ce qu’elle me prend aux tripes, cette série. sans doute le dernier épisode de Game of Thrones m’a donné envie de revoir une image de Starbuck, un des persos que j’ai le plus aimé… Liée à GoT, c’est bizarre, mais c’est comme ça.
Pour des raisons tout à fait différentes, je crois que c’est la série la plus forte pour moi depuis BSG. Et je trouve que Starbuck pourrait avoir sa place dans GoT. (Si elle était un peu moins jolie, elle pourrait être ma Brienne.)
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Je viens de voir la fin de cette superbe série.
Je ne sais pas pourquoi mais ce qui m’a le plus ému, c’est le fait que William Adama part et ne reviendra jamais.
Comment peut il ne plus revoir son fils et son plus vieil ami Saul Tigh ? Ils sont sur la même planète, ils auraient au moins pu finir leur vie ensemble et non séparé comme des Hermites. Je ne comprend pas le désir du scénariste à enfoncer encore plus le clou, "on est arrivé sur la planète – mais non on va quand même se séparer pour toujours juste pour que tout le monde ai bien de la peine".
Pour Tyrol , je le comprend et il l’explique clairement "j’en ai marre des cylons et des humains". Ok je le comprend.
Pour Starbuck je comprend aussi, un ange qui repars d’ou elle vient.
Mais un père et son fil, et deux amis qui se sépare sans raison … comprend pas.
Ils ont jamais lu l’histoire de Robinson Crusoé ? Ou le seul vrai ennemi est la solitude.
C’est un des points qui m’a le plus "choqué".