415 : Death takes a holiday
Okééééé !
Bon, faut juste qu’ils arrêtent avec leurs pauses à la con parce que moi, du coup, tellement je suis excitée de retrouver les Weuh, j’écoute rien de ce qui se passe.
(Ou alors juste assez pour me tordre les mains en soupirant à fendre l’âme.)
Alors histoire de me remettre dans le bain, une petite review modeste pour cette reprise du feu de Dieu. (Ah ah ah.)
Que c’est bon, hein, de revoir Dean gloutonner après toutes ces semaines de disette. Florilège.
Oh, Dean…
Bon, mais on a à peine le temps de se marrer et Dean a à peine le temps de finir de baffrer que PAF ! Ca fuse. Le grand truc est déjà prêt à partir élucider une affaire et l’aîné traîne un peu… et claque une superbe réplique dans le grand nez du grand truc.
Dean : You sure you want me to go with you ?
Sam : Why wouldn’t I ?
Dean : I don’t want to hold you back.
A oué d’accord. On commence comme ça, par une explication qui met à l’aise. Et le grand machin d’essayer de se justifier, que c’était la sirène blablibla. Ouais, ouais.
Je n’en reviens pas que Dean se montre aussi sec. Oh, il laisse pisser assez rapidement, mais clairement, il ne se retient plus de balancer quand il a envie de balancer. Faut dire qu’il est à gifler, Sam, aussi. Avec quel aplomb il ment, non mais on croit rêver, quand même. Y compris au pauvre gamin asthmatique, d’ailleurs. Shame, shame, Sammy.
Un peu plus tard, même petit manège avec Dean qui demande à Sam de cesser de le prendre pour un débile et l’autre qui fait l’innocent.
Dean : Well, how come he couldn’t fling you ? He chucked you pretty good last time.
Sam : Got no idea.
Dean : Sam, do me a favor. If you’re gonnna keep your little secrets, I can’t really stop you, but just don’t treat me like I’m an idiot, okay ?
Sam : What ? Dean, I’m not keeping secrets.
Dean : Mm-hmm. Whatever.
Brrrr…
Ce qui est dingue, c’est que du coup, je me sens un peu obligée de choisir entre les deux. Et clairement, mon choix est fait depuis longtemps.
(En même temps, voilà, quoi. )
Bon, à part ça, j’avoue que je me suis bien poilée en voyant ce pauvre Gage, récemment débarqué de son Galactica tout mutiné, se prendre une balle bien méritée… et se relever tranquillement.
Ce qui est très peu mérité.
Donc, dans cette petite ville où nos Weuh vont débarquer, les gens ont du mal à passer l’arme à gauche. Ce qui est fort amusant, en passant. Les faucheurs se font rares, El Deano et Sammy vont donc mettre les choses au clair… et permettre à tout ces braves morts-vivants d’aller bouffer les pissenlits par la racine, ce qui est d’une ironie superbe étant donné qu’on attend plutôt d’eux qu’ils sauvent les gens.
M’est avis que si Castiel s’était pointé au début en disant à Dean qu’il doit tuer des gens pour empêcher un sceau d’être brisé, on se serait bien marré.
Sauf que non. L’ange est plus futé que ça.
Bon, peux pas dire que j’ai sauté de joie en voyant débarquer Alastair, d’autant que çui-ci retourne l’objet de tous mes fantasmes comme une galette.
Enfin ce personnage peu recommandable est là pour briser un sceau supplémentaire, d’après ce que j’ai compris, en tuant deux faucheurs.
Histoire de saluer ces gens charmants, les Weuh ont une idée brillante. Se transformer en fantômes. Ah ah ah, alors ça, pareil, c’est magnifique. Quatre saisons qu’on les regarde saler les revenants comme des anchois et les voilà qui se prennent une bonne volée de gros sel dans les plumes. Ah ça fait mal, hein, mes loulous ? Dur dur d’être fantômes.
Pour cela, ils font appel à Pamela, qui ne me fait ni chaud ni froid. D’autant qu’on croirait Ruby avec cinq ans de plus et des lunettes de soleil. Pouah.
Mais qui fait une entrée remarquée grâce à cette réplique retentissante.
Pamela : I can’t even begin to tell you how crazy you two are.
Sam : Well, Pamela, you are a sight for sore eyes.
Pamela : Ah, that’s sweet Grumpy. What do you say to deaf people ?
Lovely !
Trois secondes plus tard, voilà les deux abrutis en train de roupiller du sommeil du… euh, du mort.
Et j’ai adoré l’exploration de leur condition de fantômes. Sérieux, je trouve ça brillant. Qu’ils se rendent enfin compte à quel point c’est compliqué.
Et drôle, aussi.
Dean : Am I making you uncomfortable ?
Sam : Get out of me.
Dean : You’re such a prude. Come on.
Ah, qu’ils sont mignons quand ils sont bêtes comme ça.
D’ailleurs, c’est un pur festival de répliques qui tuent, cet épisode. Entre les allusions à Star Wars, Karaté Kid, Ghost, House, Joe le Plombier et j’en passe et des meilleures… ptain, je me suis fendu la poire comme rarement.
Dean : I’m so feeling up Demi Moore !
Heureusement, le petit fantôme, dernier mort en date, leur apprend quelques trucs super cools et c’est super mignon de voir Dean et Sam s’éclater de la sorte. Les gros rires de troll, les « wow, cool » et autres, c’est juste adorable.
Cela dit, après avoir vu Sam faire son show, j’avoue que la rigolade m’est restée un peu en travers de la gorge. Car Alastair, qui entre temps a rechangé de costume de viande (ptain, « meat suit », c’est juste trop bon comme expression) nous revient plus glacial que jamais.
Arf. Why, God, why ? On n’a pas assez vu sa gueule dans Atlantis, c’est ça ?
Bref.
Au moins est-il terrifiant, cet Alastair. Qui neutralise les Weuh-fantômes avec une aisance stupéfiante… en utilisant leurs propres outils. Histoire de continuer à tuer les faucheurs.
En parlant de ça, meugnonne, la petite Tessa qui fait son grand retour deux saisons après avoir voulu emmener Dean dans l’au-delà.
Evidemment, elle se sent un peu obligée de l’embrasser pour lui rappeler ces joyeux souvenirs, mais passons.
Elle me plaît bien, cette petite. Infiniment plus que l’autre grande gueule, là, qui râle mais vient quand même histoire sans doute de pincer les fesses du grand truc l’air de rien. Hem.
Oui bon, ok, le grand truc qui est pas mal du tout quand il veut.
Forcément, comme elle est très mignonne et qu’elle avait été gentille avec Dean, on a drôlement envie que les Weuh la sauvent des griffes d’Alastair.
Et c’est là que mon Sammy me fiche encore une fois une trouille de tous les diables, c’est le cas de le dire. What… the… frak… Sam, have you seen yourself, lately ???
Mon Dieu, mon Dieu, mais c’est de pire en pire, son affaire. C’est super flippant de le regarder faire. Il est très très fort, le gaillard, et il fait ça avec une aisance et une rage… brrr…
Oh, et puis l’entrée fracassante, également, de Castiel. Enorme.
Dean : What the hell ???
Castiel : Guess again.
De l’humour angélique, on aura tout vu !
En tout cas, chapeau au gars Cas’ qui a réussi à magnifiquement manipuler les Weuh pour leur faire faire exactement ce qu’il voulait. Fast learner, le jeune homme.
Bon, blablabla you’re different, genre on le savait pas.
Ensuite, expédions Casper au paradis des mouflets parce que bon, ça fait un peu désordre.
Et pareil, le petit speech de Tessa, très mignon, mais ne nous apprend pas grand-chose de plus. Evidemment que les anges ne sont pas des braves petits poupons ailés tout gentils qui vont ouvrir à Dean les voies du paradis une fois qu’il aura sauvé le monde.
Tessa : I’m pretty sure deep down you know something nasty’s coming down the road. Trust your instincts, Dean. You know there’s no such thing as miracles.
Ca complète plutôt bien, en revanche, la conversation qu’ils ont un peu plus tôt, où Dean lui confie avec une facilité déconcertante à quel point il a pu regretter de ne pas être parti avec elle quand il l’aurait pu au début de la saison 2. Lui qui avait tant résisté pour ne pas être emmené de l’autre côté.
De manière générale, c’est quand même encore une sacrée journée de merde, pour Dean. D’abord le juke-box qui ne marche pas, ensuite, on lui gâche son repas, Sam qui lui ment, le retour d’Alastair… et Tessa qui lui retire sans doute le peu d’espoir qu’il pouvait encore avoir… les anges, gentils ? Arf.
Et cerise sur le gâteau ? Pam qui casse sa pipe. Non sans murmurer à Sam des trucs qu’on sait déjà également.
Pamela : You think you have good intentions ? Think again.
Mais rien que pour voir la gueule du grand truc qui se croit très fin et très fort, c’est indispensable.
Oh oui, Dean, tu peux te faire du souci. Mucho, mucho.
Euh, par contre, je ne voudrais pas paraître alarmiste, mais elle n’aurait pas un tout petit peu maudit Bobby avant de crever ? Hein ? C’te RADASSE !?
PERSONNE ne touche à Bobby ! J’ai dit !
Bon ben c’est bien, c’est toujours aussi jouasse, Supernatural !
Par contre, j’avoue que j’ai été un peu gênée de toute la thématique enfer/paradis, »better place » (alors que les garçons ne semblent pas franchement y croire, à cette histoire de better place) alors qu’après l’épisode, on se tape le petit hommage à Kim Manners, décédé il y a quelques semaines.
Enfin, en même temps, ils n’allaient pas revoir la série de fond en comble, mais ça m’a un peu fait tiquer, quand même.
Bon épisode, en tout cas, même si je trouve qu’il y a beaucoup de répétitions et que ça piétine un poil au niveau des boys. Ils se regardent beaucoup en chiens de faïence, grimacent un max, tirent la tronche. La progression est assez lente, mais j’imagine que si ça allait plus vite, je râlerais aussi, donc bon.
En tout cas, on continue sur la même lancée. Le fait que les deux frangins aient encore une fois chacun leur petit face-à-face avec un autre personnage m’a pas mal rappelé l’épisode où Sam est confronté à Uriel et où Dean doit faire face à Cas’. Tout ça est très finement mis en scène.
J’ai hâte de voir le prochain épisode, j’y serai sûrement mieux préparée. Et il y a intérêt parce que je pense qu’il va déchirer.
Je viens de passer la journée à me demander d’où je connais Casper… C’est le cadet de Mary-Louise Parker dans Weeds ! (Ta copine !)
Hein ? Quoi ? Comment ? Qui me parle ?
Ah je savais bien qu’il me disait quelque chose ce petit la!! ^^
Merci pour cette review! Tres bien faite encore un fois 🙂
Et j’avoue je suis comme toi… S’il faut choisir un des freres mon choix est vite fait 🙂
Le petit Casper, il ressemble un peu beaucoup au choupinet qui joue le cadet des frères dans Narnia (premier épisode, quand il est encore petit, ça grandit vite ces bestiaux !). Tellement choupinet d’ailleurs que, mis à part la couleur des yeux, je l’aurais trouvé très bien en petit Dean plutôt que l’autre qui m’a toujours moyennement emballée.
Dommage pour Pamela, moi je l’aimais bien et puis elle était utile, quand même !