105 : Queen’s gambit

Alors, je sais qu’il y a des mauvaises langues qui n’attendent qu’une chose, c’est dire : « Oué, la Sorcière, elle a adoré cet épisode passqu’y a un beau gosse qui débarque. »

Mais moi, je m’insurge ! La Sorcière a aimé cet épisode… certes parce qu’il y a un beau gosse qui débarque, mais aussi parce que c’était un très bon épisode. Et même qu’elle s’est beaucoup amusée devant ! (Et ça, ça fait bien plaisir.)

En fait, j’ai aimé plein plein de choses. A commencer par le titre que je trouve très joli.
Et puis il y a la vision de ce petit John en train de jouer aux échecs dans la jungle d’Amérique centrale, avec la musique géniale de Bear qui nous a sorti sa plus belle flûte de pan pour l’occasion…

Sous l’oeil attentif de maman, qui compte bien en faire une machine de guerre, et surtout un fin stratège.

Mais qui ne peut pas retenir un sourire devant sa progéniture si mignonne.

Ca, c’était très très chou.
Et puis ça, évidemment.

Hi hi !

Et puis John qui refile ses devoirs à Cameron.

John : You’re really good at math.
Cameron : Yes.
John : You wanna do mine ?
Cameron : Yes.

J’aime bien aussi la tendresse que semble avoir Sarah pour Andy Goode. Même s’il est sans doute l’un des artisans de la destruction de l’humanité.

Et je ne peux pas m’empêcher de me dire que si ça se trouve, en détruisant le premier Turk, elle n’a fait que pousser Andy à concevoir une machine encore plus sophistiquée, et ainsi contribué elle-même à franchir un pas de plus en direction de Judgement Day. Irony, irony.

Et puis il y a bien sûr tous ces robotos hyper-flippants et qui semblent vachement reconnaître Cameron comme l’une des leurs.

Sans compter le tournoi d’échecs entre machines parce que les humains ne sont plus capables de tenir la route face à l’intelligence artificielle.

Et la défaite très inattendue du Turk d’Andy qui voit donc le contrat militaire lui filer sous le nez. Quelque chose me dit qu’il va y avoir un rebondissement qui va faire que…

John : Nobody’s gonna want Andy’s program now. That thing’s kinda crazy.
Cameron : It could still be a threat. It could still become Skynet.
Sarah : It could also become Pong.

Des fois, je la trouve très légère, Sarah.
Enfin bon, le soulagement, sans doute, de ne pas être obligée de tuer Andy.
Hélas, trois fois hélas, ça ne l’empêche pas de retrouver Andy raide quelques minutes plus tard.

… après avoir été bousculée par un mystérieux inconnu à qui elle s’empresse de coller quelques torgnoles bien senties.

(Au passage, c’est assez rassurant de voir à quel point ces petites vies qui semblent si dérisoires face au destin de l’humanité, que ce soit celle de Jordon-la-suicidée ou d’Andy-le-grand-exécuteur, paraissent peser lourd sur la conscience de John et de Sarah. Je crois qu’on ne pourrait absolument pas les blairer si ce n’était pas le cas.)

Donc là, moi, je frétille d’anticipation. Evidemment, j’avais complètement zappé qu’il y avait un survivant parmi les combattants du futur dont on a retrouvé les cadavres un peu plus tôt. Et je suis super contente que ce survivant, ce soit Brian Austin Green.

Mais alors, pas drôle le gaillard. On le retrouve en taule et j’attends qu’une chose, qu’il l’ouvre pour que j’entende sa voix (ben oui, super important, la voix !), et RIEN ! Nada. Nix. L’homme ne desserre pas les dents ! Pour le coup, c’est moi qui lui en aurait retourné une !

Et en plus, ils me le servent menotté, tout ce que j’aime.

Ellison : C’mon man help me out. Tell me something I don’t know.
Derek : We’re all gonna die.

Ouh, mais c’est qu’il a une super conversation, ce garçon !

Bon, du coup, la mère Sarah va essayer de venir lui faire cracher des infos, au rebelle de l’an 2063 (ah non, ça c’est dans une autre série), et… rah.

Derek : You’re prettier than you picture.

Gné ?
Et là, la Sorcière elle fait pause. Ca fait au moins 18 ans qu’elle a pas vu T1, mais d’un coup, elle s’dit qu’y a un bazar pas clair, là-dedans.

Derek : My brother carried your snap for luck.

(What ?! Comme on porterait une médaille de la Vierge ?! )

Sarah : Who’s your brother ?

(Sauf que là, la Sorcière, elle a déjà compris.)

Derek : What does it matter ? You don’t know the Reese boys and you never will.

(Et là, la Sorcière, elle huuuuurle. Nan ! Pas le frère de Kyle, dites ??? )

Sarah Connor : Reese boys ?
Derek : Derek Reese, brother?EUR(TM)s Kyle.

TAAAAAAAH !!!

Franchement, j’avais complètement zappé le patronyme de Kyle, et du coup, je ne m’étais pas rendu compte que c’était LE nom que Sarah avait choisi comme pseudo. Mais c’est tellement logique !!!
Pendant la moitié de l’épisode, je me suis demandée pourquoi Sarah pourrait vouloir sortir ce John Doe de prison, mais c’est clair que s’il s’agit du frère de l’homme qu’elle a aimé, de l’oncle de son fils, et d’à peu près tout ce qui lui reste comme famille, ben elle va peut-être faire des pieds et des mains pour l’extraire de là, sachant qu’il a un Terminator aux fesses ! (Qu’il a charmantes.)

Ca m’a amusée et presque émue, au passage, de voir John hurler quand Cameron se prend sa rouste. Au fond, il a beau se montrer un peu froid avec elle, passer son temps à ses côtés, ça crée un certain attachement. J’ai trouvé ça très mimi.

(D’ailleurs, Cameron chez le psy, c’était fabuleux… )

Pauvre Derek, n’empêche. Pas l’air d’être super jouasse, sa petite vie. D’ailleurs allez hop, une balle dans le buffet, histoire de nous mettre à l’aise.

Et la scène où Sarah explique à John pourquoi il faut le sauver, rah, j’étais suspendu à l’écran.

Sarah : He’s your uncle. He doesn’t know. He’s your father’s brother. His name’s Derek Reese.

Family drama ! I love it !

Et vlan, par dessus, on nous rajoute Charlie, mandé par John, et qui est, mais pétrifié d’adoration aussitôt qu’il se retrouve face à Sarah. Ptain, les lendemains vont chanter, dans Terminator, je le sens !

Woups !

Et sinon… sympa la petite trouvaille de l’agent Ellison !

Hop, on vient de passer la seconde.