Semaine de la victoire
Voilà, ça y est la saison est finie…..
Je vous avais promis l’épilogue, donc je m’exécute.
Dans les équipes préalablement citées, les Giants de New York et les Titans du Tennessee ont, comme prévu, atteint la phase finale. Parmi les grosses déceptions, les Dallas Cowboys et les New York Jets, en finissant chacun troisième de leur poule respective, n’auront finalement pas été à la hauteur d’une saison qui leur était pourtant promise par de nombreux analystes. Comme je vous l’avais annoncé, les Cincinnati Bengals, les Seahawks de Seattle et les Lions de Detroit auront fait une saison cauchemardesque (avec un score historique et jamais égalé pour les Lions: aucune victoire pour 16 défaites… brrr…). Accompagnés des Rams de Saint Louis, des Chiefs de Kansas City et des Cleveland Browns, ça nous fait une belle brochette de 6 équipes complètement larguées pendant la saison régulière. A elles six, elles arrivent à totaliser 16 victoires, soit exactement ce qu’avait réussi à elle seule l’équipe des New England Patriots l’année dernière. D’ailleurs, à propos des Pats, ne pas être qualifié avec 11 victoires alors que trois autres équipes sont qualifiées avec respectivement 9 (Philadelphie Eagles), 9 (Arizona Cardinals) et 8 victoires (San Diego Chargers), moi je dis qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de la NFL. Mais enfin bon c’est peut-être ma déception de ne pas voir mon équipe préférée en play-offs, allez savoir!
Bon, on en a quand même bien profité, et en particulier de ces play-offs ébouriffants. Voilà les 12 heureux élus des play-offs ainsi que mes objectifs de spectatrice au début de cette phase finale:
– Les New York Giants, tenants du titre (pfff). Objectif: qu’ils perdent dès leur premier match, de préférence largement.
– Les Titans du Tennessee. Objectif: qu’ils passent un ou deux tours mais pas trop, leur jeu ne valant pas que je passe quatre heures devant au super bowl.
– Les Ravens de Baltimore. Objectif: le quaterback est un rookie, passer quelques tours serait une belle histoire. Faudrait pas que ça dure quand même.
– Les Eagles de Philadephie. Objectif: Découvrir enfin ce McNabb dont tout le monde parle!
– Les Steelers de Pittsburgh. Objectif: qu’ils arrivent en finale. Jeu de défense, magnifique. Ziouperb.
– Les Miami Dolphins. Objectifs: les voir jusqu’au bout. C’est la renaissance de l’année, le retour (ENFIN) au premier plan d’une équipe mythique. Avec un jeu débridé et hyper spectaculaire, le pied.
– Les Indiana Colts. Objectif: les voir perdre au premier tour (je sais je fais un peu d’anti-Mannings).
– Les Carolina Panthers. Objectif: jusqu’au bout. Jeu magnifique, spectacle toujours exceptionnel.
– Les Minnesota Vikings. Objectif: c’est qui ces gens?
– Les San Diego Chargers. Objectif: un petit tour mais pas trop loin, la qualif est trop tirée par les cheveux pour mériter une finale. Même si j’ai un petit faible pour cette équipe…
– Les Arizona Cardinals. Objectif: les voir perdre. Je sais pas pourquoi.
– Les Falcons d’Atlanta. Objectif: mais bon sang qui sont ces gens?!!?
Résultat des opérations:
Premier tour: les Chargers battent les Colts et deviennent mes nouveaux héros; Arizona bat Atlanta et je m’en fout. Le lendemain, Philadelphie bat Minnesota dans une indifférence crasse, et Baltimore bat Miami, devenant ainsi ma nouvelle équipe de « pas beaux pas gentils qu’ils faut annihiler rapidement à coup de laser bleus et verts ».
Deuxième tour: Baltimore bat Tenessee. Ils commencent à me faire peur, je les aime de moins en moins mais ils continuent leur route. Panique à bord. Pendant ce temps, les Panthers se font dégommer par Arizona, qui déjà n’avait pas mes faveurs. Samedi noir donc, avec deux équipes à abattre qui passent un tour. Le lendemain, tout revient à la normale: Pittsburgh (qui m’impressionne décidément beaucoup) bat San Diego, et les Giants se font étriller (you-hou!!) par les Eagles, qui deviennent mes nouveaux héros.
Troisième tour: Pittsburgh rabat son caquet à ces Ravens de Baltimore qui décidément avaient commis trop d’impairs pour ne pas susciter mon courroux. Parfait. Les Steelers sont les héros de la journée, pensez bien! L’autre match vire au cauchemar, Arizona envoyant Philadelphie aux oubliettes après un match d’anthologie, où le suspense crève le plafond.
Et voilà la finale: Pittsburgh – Arizona. Evidemment, je suis pour Pittsburgh. Evidemment, M. Dark, juste par esprit de contradiction, est pour Arizona. Ce qui donne un peu ça:
Donc, voilà, c’était un match magnifique (il nous a quand même fallu deux jours pour le regarder tellement c’était long), suspense, actions offensives et défensives incroyables..
Des retournement de situation improbables…. On a même eu une interception par un linebacker qui trace une course de 100 yards (quasi tout le terrain) pour aller marquer un touchdown improbable. Forcément, à la fin il est un peu cuit le garçon!!
Enfin voilà, les Steelers ont gagné, pour ma plus grande satisfaction (c’est sympa de leur part hein?), et c’est fini jusqu’en septembre. Snif!!
Merci pour ce compte rendu !
De rien, chose promise chose due! ça fait office de pause avant le nouveau BSG … 🙂
Première fois que je regardais le SB, et j’en suis pas déçu, même si perso j’étais pour les Cards, m’enfin ils ont fait trop de faute et ça s’est payé.
Merci pour le compte rendu, l’excellent compte rendu même !
Justement, je pensais à toi ce week end et je me demandais si tu était satisfaite du résultat. Apparement, tu est plus que satisfaite 😉
En tout cas, merci d’avoir pensé à nous avec ce sympa petit compte rendu !
Ah, pour une première fois, c’est sûr ça devait être super de tomber directement sur cette finale-là, avec tout ce suspense et ces actions démentielles (interceptions, touchdown de défense, deux retournements de situations dans les deux dernières minutes, des sacks de partout, un touchdown victorieux qui tient par le bout des orteils….. my goodness!!)
Et puis la morale sportive est sauve. Comme chacun sait, il y a deux règles absolues en sport collectif:
– la défense fait gagner des titres ("defense wins championships!!!")
– faire des fautes finit par couter le match.