Podcast "Sometimes a great notion"

J’imagine que ce sera une mauvaise surprise pour tous ceux qui pensent que je « ponds » quasi instantanément les reviews de ce blog, mais ce sera peut-être aussi une bonne surprise pour tous ceux qui n’écoutent pas les podcasts de Ron Moore et qui veulent en savoir un peu plus sur les épisodes diffusés. Donc voilà, je dépoussière un peu cette indispensable rubrique. Pour la review de l’épisode diffusé la nuit dernière, il faudra patienter jusqu’à demain, je n’ai pas le temps et pas le courage de la finir ce soir et j’aimerais bien revoir l’épisode en question, avant.

Ouala. Ben dites donc, ça fait super plaisir de retrouver la voix de Tonton Moore dans le casque ! Yiiiih !

Donc ce soir, bourbon et clopes, pour notre Dieu qui en allume une première et me donne envie d’en faire autant. Pas merci.

Un épisode très sombre. Oui, Ron, je suis bien de cet avis et oui, nous avons eu l’occasion de remarquer qu’il s’agit probablement de l’épisode le plus déprimant de toute la série. L’homme en est conscient. Ca le fait glousser. Qu’on le fusille.

Ok, donc dès qu’ils ont commencé à parler de la Terre, Ron a dit à tout le monde qu’il voulait que ce soit « as bad as humanly possible ». Que le Galactica parte en javel total et surtout, que les dirigeants partent eux aussi en javel. Qu’on perde ce sentiment de sécurité qu’on a depuis le début en suivant Adama et Roslin.

Arf, Ron adore la scène où Roslin descend du raptor et le fait qu’elle soit complètement muette face à tous ces gens. En la revoyant avec le Dark Side, je l’ai moi aussi trouvée fabuleuse, presque drôle, d’ailleurs.

(Et il me fait toujours délirer avec sa manière unique de prononcer « Kara ». Il n’y a que lui qui prononce les deux A, comme à la française, c’est vraiment mignon.)

Ah tiens. Il paraît que la scène où Dualla vient garder Hera a failli être coupée. C’est vrai qu’elle fait un peu tache (« out of context », comme dit Ron), mais c’est vrai que c’est super important de voir que Helo et Athéna continuent à vivre, et surtout le rappel, à mon humble avis de ce que Dualla dit ensuite face à la photo d’elle-même. No idea what’s going on.
Arf. Et Ron se marre à cause de la petite voix chantante de Kandyse quand elle parle à Hera et l’imite : « And all of us are going to die. »

Ce que j’aime bien, c’est que Ronnie n’hésite pas à mettre du « fuck » dans ses podcasts.
Bon, je viens d’apprendre qu’en fait, cet épisode devait être monté en flashbacks avec comme fil conducteur la conversation entre Adama et Saul. Dieu nous explique qu’en tant que scribe, il adore faire ce genre de trucs mais que de temps en temps, il faut y renoncer et opter pour la simplicité. Là, notamment, car le récit est très fort et n’a pas besoin d’être boosté de manière artificielle.

Pour Dualla, donc, c’était plié depuis longtemps. Comme je le flairais, il est bien clair que beaucoup de gens vont rester sur le carreau et que tout le monde n’arrivera pas à bon port. En gros, ils partirent 500, certes, mais se retrouvèrent à six ou sept en arrivant au port.
Comme le dit Ron, la question est bien entendu de savoir à quel moment Dualla décide qu’il est temps de baisser le rideau. Comme souvent, il estime que c’est aux spectateurs de se faire leur propre opinion à ce sujet, j’ai d’ailleurs la mienne, mais ça ne l’empêche pas de dire ce qu’il en pense : que l’idée du suicide lui est passée par la tête dès la scène du raptor où elle a tant de mal à se reprendre.
Ron en profite pour revenir sur leur manière un peu maladroite de gérer la relation entre Lee et Dualla. Cela dit, il trouve que la fin est parfaite et fonctionne vraiment bien.

Roooh, Ron, vieux sentimental, va. Il a tellement de tendresse pour Katee, ça s’entend quand il parle de son talent et de sa personnalité. Hi hi, c’est trop chou.
Arf, il se marre lorsqu’elle soulève le casque. Et précise que SciFi a demandé à ce que quelques images soient retirées de ce plan. Comme Kara, ils n’avaient pas super envie d’en voir plus. Dommage, moi j’aurais bien aimé, ça m’a fait chié de ne pas pouvoir capser les cheveux blonds.
A part ça, le network a vraiment adoré le concept, le montage, tout ça.
Et ouais, c’est clair qu’on n’a jamais vu Leoben comme ça. Ce qui est super troublant car c’est toujours lui qui voit les choses que les autres ne voient pas. Et en effet, Callum fait un taf magnifique, dans la scène où il se souvient qu’il a piscine.

Haaaan. Selon Ron, effectivement, Sam jouait « All along the watchtower » pour ses potes, mais il est également sous-entendu que c’est lui qui a écrit la chanson. (Tranquille comment que je suis un pur rocker, moi.)

C’est trop trop mignon de l’entendre parler de la panique de toute l’équipe au moment de la grève, du jour où il est allé à Vancouver pour leur parler et les rassurer, en tant que grand patron.
Il a réuni tout le monde dans le CIC, a fait un grand discours en leur souhaitant bonne chance et en concluant sur « see you on the other side », tellement persuadé au fond de lui que la série ne s’arrêterait pas là… et il est parti en pleurant et tout le monde l’a applaudi.
C’est la dernière fois qu’il les a tous vus avant de revenir réaliser l’épisode suivant, celui de hier soir, donc.
Très émouvant de l’entendre parler de ça.

Il précise d’ailleurs que pour « Sometimes », l’équipe pensait vraiment que ce serait la fin, et tout le monde s’est déchiré pour finir en beauté. C’est vrai que ça donne un épisode incroyable. Vraiment.

Ah, il reconnaît quand même que c’était un peu méchant de nous faire croire que Lee et Dualla allaient se remettre ensemble ! *fulmine d’y avoir cru*

« One of the best shocks we’ve done. » Oui, je confirme.

Aha ! Ron raconte que lorsqu’il a montré cet épisode à Mrs Ron, elle aussi a cru que Dualla était le Cinquième. Comme beaucoup d’entre nous. On a senti qu’il allait se passer un truc moche, et on a basculé là-dessus. Tout comme Mrs. Ron. Du coup, le choc n’en est que plus grand tellement on n’attend pas le flingue.

« Boom. Oh, that’s so ugly. »

Ah, donc la première image de l’épisode, s’il avait été monté en flashbacks, ça aurait été Adama parcourant les couloirs du Galactica avec le flingue à la main. Amusant, quand même.

Et pendant la scène où Adama parle d’Ellen : « This is so ugly. This is sooo ugly. Ah ! Look at him. Uh ! Uuuuh ! » Et un très long silence, sans doute pour mieux apprécier le jeu d’Eddie.

C’est marrant. Il explique que cet épisode, c’est un peu un test pour le public. Genre : « Vous êtes sûrs que vous voulez vraiment continuer à regarder, après ça ? » Parce que clairement, ils vont aller taper dans des trucs qu’on ne veut pas voir, beaucoup, beaucoup. Nous, on aime les personnages, on n’a pas envie de voir le Galactica partir en cahouètes, les gens se suicider et Adama tourner poivrot. On regarde parce qu’on a de l’espoir et cet épisode fait tout voler en éclats. J’aime bien, moi, qu’on nous fasse passer cette petite épreuve.
Et arf, il raconte qu’il a participé à une conférence de presse avec Eddie à qui on a demandé comment était la deuxième partie de la saison 4. Et là, il imite la voix profonde d’Eddie et il répond : « Hard to watch. It’s just so hard to watch, don’t watch it. »

Hinhin, apparemment, il y a une scène un peu plus longue de Lee et Kara qui parlent de Dualla, de ce qu’elle représentait pour lui et tout ça. *scènes coupées, please, pleaaaase*

« Frak Earth, I looove Frak Earth, that’s one of my favorite things, I love that ! »

Aw. Si j’ai bien compris, on ne reverra pas Lucy Lawless ? J’avais un peu zappé à cause de la suite, mais apparemment, elle reste bel et bien sur Terre et on ne la verra plus.

Evidemment, Ron ne parlera pas de la fin de cet épisode sur ce podcast. Il ricane un petit coup en disant qu’on en parlera plus tard. En attendant, il est bien content d’être de retour et de repasser par la case podcasts et il nous fait des gros bisous et tout ça. Pour terminer par son légendaire… goodnight and good luck.