510 : A vision’s just a vision
Woaaaaah, comment ils peuvent nous laisser là-dessus ???
Franchement, je suis très contente de cette saison de DH. Très contente. J’ai encore regardé cet épisode avec beaucoup de plaisir et une bonne dose d’émotion. J’en viens à leur pardonner tellement de choses, à mes Wives, que je m’en étonne moi-même.
Enfin, dans cet épisode, l’air de rien, les petits maris en prennent pour leur grade.
Commençons je vous prie par les Van de Hodge qui m’ont encore fait bien marrer.
Je ne saurais vous dire à quel point je trouve la relation entre Bree et son fils bien gérée, depuis deux saisons. Il y avait eu la rédemption de l’an dernier, et là, une fois de plus, on est témoins de l’attachement que l’un et l’autre se portent, même si clairement, ils ne vivent pas sur la même planète.
En plus, j’aime beaucoup cet Andrew si rangé.
Bref, là, Bree découvre que son fils fréquente le médecin qui a opéré Orson. Et même qu’il vit avec lui depuis six mois.
D’ailleurs, la première claque maritale est pour Orson.
Bree : Why the secrecy ? Did you think I’d disapprove ? The man’s a doctor, for heaven’s sakes, you’ve done better than I did !
Okéééé ! Trop sympa. Et la gueule du gus : à pleurer de rire.
Après ça, le déjeuner avec le futur gendre (!), sans commentaire.
(Rah, ce Kyle Maclachlan, il est suprême ! Je veux le même pour me faire marrer tous les jours de ma vie !)
Sauf que je ne peux pas ne pas parler du voisin Lee et de son Bob. Alors là, pareil, je n’aurais jamais cru qu’ils trouveraient aussi bien leur place ici mais ils sont formidables. Surtout la concierge, là, avec son sourire ravi.
Sans parler des rires étouffés à table.
Et j’aime bien la complicité qui émane de leurs échanges avec Bree. Je suis sûre que l’air de rien, leur voisinage lui fait beaucoup de bien.
Bob : We think we saw him in an adult movie.
Bree : By adult you mean complex and sophisticated ? (Oh, Bree !!! )
Lee : No, we mean gay porn.
Autant on pourrait se dire que la réaction de Bree qui s’en va derechef louer le film pour le montrer à Andrew est excessive voire polluante, autant au fond elle est courageuse. Et ça, Andrew ne s’y trompe pas. Même si on devine qu’il savait déjà à quoi s’en tenir.
Bree : You’re going to marry him. I thought he wasn’t being honest with you. I wanted to protect you, so I…
Andrew : So you decided to meddle in my love life ?
Bree : Yes.
Andrew : You know what mom, this might be about the nicest thing you’ve ever done for me.
Adorable.
Ensuite, on a les Solis. A chaque fois, j’attends le moment où ils vont redevenir d’infâmes pète-couilles et à chaque fois, je me retrouve à fondre de tendresse.
Ici, rebelote. Plus que jamais, je dirais.
Je redoutais pourtant le moment où Carlos retrouverait la vue. Sauf que c’est quand même très émouvant.
Et hop, une fiesta pour célébrer le retour de Carlos dans le monde des voyants et un petit problème de balle de base-ball rarissime vendue à un Rital un peu spécial. L’occasion pour Carlos et pour nous de découvrir à quel point Gabrielle a dû faire de sacrifices. En les lui cachant pour le préserver. Lorsqu’il entre dans le dressing quasi-vide, j’ai eu un gros pincement au coeur.
Lorsqu’on se souvient de ce que Gaby était prête à faire pour se vêtir de beaux atours, on comprend le dénuement dans lequel les Solis ont plongé. Et Carlos aussi. Mieux que personne, sans doute.
Quelle énergie et quel courage cette petite bonne femme a dû déployer pour arriver à maintenir sa famille à flots… Quand on la voit maintenant sursauter à la vue d’une robe sublime et se dépêcher de dire qu’ils n’ont pas les moyens, ça laisse pensif.
Carlos : Thank you for taking such good care of us.
Rien à faire, je les trouve trop touchants, cette saison. Comme ils paraissent loin, les tout premiers épisodes.
Du côté des Delfino, y a toujours des coups de pied au cul qui se perdent. Tout le monde sait très bien que ce n’est qu’une question de temps avant que Susâne et Mike se remettent ensemble. Le gamin le premier. Et Katherine la deuxième. Au point que celle-ci est déjà quasiment résignée. Je me demande même si elle n’accueillerait pas la nouvelle avec soulagement.
Du coup, les tentatives de Susan de faire comme si tout allait bien n’en sont que plus pathétiques.
Et au lieu de rapprocher son fils de Katherine, c’est elle qui se rapproche de… Mike !
Ce qui ne risque pas d’échapper à l’oeil de lynx du petit MJ. Ptain, un gamin comme ça, j’en dormirais pas de la nuit si j’en avais un de cet accabit !!!
Moralité, les deux futurs/ex époux en viennent enfin à se poser LA question : et si… ?
Sans oser encore y répondre par oui ou par non. Et je crois déjà comprendre comment ce problème qui n’en est pas un va se régler. En bouclant la boucle.
Avant d’y revenir, attardons-nous un instant sur la famille Scavo. Tout comme Orson, Tom en prend pour son grade. Notamment lorsque sa femme prend en otage toute la famille pour ce qui sera le dernier petit déjeuner pris en commun avant très longtemps. Alors que les enfants râlent et supplient leur père de les aider à échapper à ce purgatoire arrosé de sirop d’érable, Tom nous pose cette question superbe : « Everyone at this table who thinks I have the power to make your mom do anything, raise your hands. »
Evidemment, pas un ne bronche. C’est dire.
Enfin bref, tout va de mal en pis du côté des Scavo. Porter est arrêté, et il n’a guère d’alibi. Et Tom, ben ça va pas super non plus.
Porter : I was at Edie Brit’s.
Tom : Oh please, tell me you’re not having sex with her too ! What is wrong with girls your own age ? Do you know what I’d give to date a seventeen year old ???
Heeeeem !
J’ai adoré le culot de Preston qui est prêt à prendre la place de son frère en fuite devant le juge. Et la mère, bien sûr, qui comprend tout de suite pourquoi Porter a l’air si nerveux.
Lynette : That’s because he’s Preston !
Ca s’enfonce, ça s’enfonce, ça s’enfonce, donc, pour les Scavo. On se demande bien quand ils reverront la lumière, ceux-là. Je ne parle même pas du fait que la copine de Porter est parti avec la caution qui devrait servir à faire sortir… son frère de prison ! Bref. Lynette, bonne chance.
Un autre pour qui ça ne va pas fort, c’est le Dave. Ouh, le Dave a des ratés ! Le Dave voit des gens ! Je dirais même que le Dave voit des gens morts. Il ne faudra pas longtemps avant que le Dave ne se mette à partir sévèrement en quenouille.
Car ces gens, cette femme et cette petite fille, on devine qu’ils étaient très proches de notre psychopathe de banlieue. Tellement proches que c’est eux qu’il vient venger à Wisteria Lane. Eh oui, je ne m’y attendais pas du tout, mais Dave est donc le mari de la femme que Susan et Mike ont tué en voiture.
Et sur leurs tombes, il fait un serment qui fait froid dans le dos.
Dave : I know it must seem like I’ve forgotten about you, but you have to know I think about you everyday, I live for you just like always but I have a plan so I hope you can wait a little longer, I’ll be with you soon but first Mike Delfino has to pay for taking you away from me and I need just the right moment to do it. He destroyed what I’ve loved the most and I want him to feel that hurt. I want him to lose what I lost.
Ok, donc planquez la Suze et le Maynard. J’imagine que c’est en sauvant leur famille que Susan et Mike réussiront (ou pas) à se retrouver. En exorcisant ce tragique accident qui a jeté leur couple dans une sorte de No man’s land.
Sacrée découverte, en tout cas. Et superbe manière de nous faire comprendre, soudain, pourquoi on ne cesse de revenir sur cet accident. Très joli toutéliage. J’apprécie. Beaucoup.
Oui, je plussoie, c’est un beau retournement, ou rebondissement, ou une sacrée surprise, quoi.
Bon, mon petit doigt me dit qu’il n’arrivera pas à ses fins, mais s’il pouvait quand même accomplir la moitié de sa mission et zigouiller le gamin-qui-fait-peur, je ne m’en porterais pas plus mal ! LOL
La mauvèèèèèse ! LOL
Naaaan, c’est Susan qu’il faut refroidir, j’en peux plus de ses simagrées, à celle là !
C’est pas faux ! 😀 Mais là, j’y crois pas, et pourtant ça ferait une belle tragédie, Miiiiiiiiiike finirait maqué à Katherine pour de bon, ce qui est quand même un sort plus réjouissant que de supporter l’hystérique qui sait pas ce qu’elle veut, non, pas à dire, ce serait le mieux, si c’était la vraie vie ! 😉
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