119 : Late returns
Vous excuserez les deux reviews manquantes, je n’ai pas le courage de boucher les trous, surtout que ce n’étaient pas tout à fait des incontournables.
Pareil pour celui-ci que j’ai eu un peu de mal à suivre… et qui repose sur deux ou trois éléments clé. D’abord, une intro qui nous vend tout de suite le produit, comme souvent.
1992, la campagne Clinton (Bill Clinton !) célèbre la victoire de son candidat.
Une jeune femme parfaitement radieuse lève elle aussi son verre. Aussitôt qu’on la voit, on sait que ce sera elle, la victime. Car la victime a toujours une manière bien à elle d’accrocher la lumière. Et c’est le cas ici de Vanessa Prosser (la Lily des 4400).
Ajoutez à ça un peu de Fleetwood Mac et quelques répliques bien senties, et vous êtes dedans.
Beth : Does it bother you that he’s such a womanizer ?
Vanessa : He’s not gonna do that in the white house !
Non, pas du tout.
Et bien sûr, quelques secondes plus tard, Vanessa fait le grand plongeon.
Bon, comme je le disais plus haut, j’ai eu du mal à tout suivre étant donné que c’est un autre meurtre qui fait ressortir le cas Vanessa, et qu’entre les histoires de paternité, de chantage et d’assassinat, on s’y perd un peu.
Mais dans cet épisode, comme souvent, on n’a pas peur de taper dans le glauque, au point qu’il y a de quoi se gratter la tête de perplexité.
D’abord, on découvre que Vanessa n’était pas la fille de son père. Dieu merci, celui-ci n’en saura jamais rien. Le tableau aurait été complet.
Puis, débarque l’ex petit copain qui est complètement à la ramasse.
Ensuite, voilà que sa collègue de l’époque était amoureuse d’elle et lui avait écrit une lettre d’amour qui fait porter sur elle les soupçons de la police.
Enfin, le truc qui vous achève proprement : Vanessa est morte car elle avait découvert que son nouveau mec, promis à une brillante carrière politique (et d’ailleurs devenu député) avait un gros squelette dans son placard. A savoir qu’il était un peu proche de sa soeur… laquelle avait abusé de lui (!!!) quand ils étaient jeunes. Mais bien sûr !!!
Enervé, effrayé, honteux, le gars bouscule la blonde dans l’escalier.
Et appelle sa soeur dans un geste qu’on devine instinctif tellement elle l’a accompagné, poussé, limite étouffé, jalousement, durant toutes ces années.
Ensemble, ils se débarrassent du corps. Dans le temps présent, la soeur endosse la responsabilité de la mort de Vanessa dans une tentative de rattraper ses erreurs passées. Et surtout pour couvrir son frère.
C’est sans compter Scotty qui ne compte pas se contenter d’une fausse coupable. Officieusement, il s’en va recueillir l’aveu du député tout en sachant que celui-ci ne sera jamais puni pour ce crime accidentel. Et c’est bon de le voir grandir, ce petit.
C’est sur du Duran Duran qu’on clôt cet épisode… avec un certain soulagement, je ne vous le cache pas.
Tout cela doit beaucoup à Laura Allen qui n’est pas sans ressembler un peu à notre héroïne. Laquelle est vexée comme un pou que son mec fréquente une autre nana, en passant. Allez hop, un petit pacte d’exclusivité est conclu. Ce qui veut sans doute dire qu’il n’y en a plus pour longtemps entre Kite et Rush.
Faut dire qu’elle est un peu chiatique, l’enquêtrice. Nan ?