Throne for a loss
Arf, arf, arf ! Les Tavloids ! J’adore !
Allez, c’est parti pour un épisode qui pourrait être culte tellement il est nazouille. Pas de bol, si on le zappe (et on a toutes les raisons d’avoir envie de le faire), on a bien du mal à comprendre pourquoi un certain Bekhesh (qui, en passant, se traîne une gueule à faire rater une couvée de singes) se retrouve à sauver les miches de Johnny-chou à la fin de la saison 2.
L’histoire ? Rygel pique un cristal de Moya pour le mettre au bout de son sceptre avant de se le coller dans le bide, et cette nouille sur pattes se fait ensuite enlever par des Tavleks, une race pas très polie et plutôt rugueuse bien décidée à en tirer une solide rançon. Mal barrés, les Tavloids. Heureusement que Crichton est là pour nous amuser avec ses petites références de yankee.
Crichton : We know almost nothing about the Tavloids…
Aeryn : Tavleks !
Crichton : Whatever. We do know that they’ll pay us to haul cargo, which they’re not gonna do if you go in there doing your John Wayne impression.
Aeryn : John Wayne ? Who is it, a relative ? ( )
Crichton : John Wayne ? The big guy, true grit, the searchers, the cow-boys, Gengis Khan !
Ca fait quand même des échanges très savoureux entre nos deux loustics. Ca, c’est clair qu’Aeryn n’est pas très patiente. Mais, mais, mais… on remarque quand même que ça se tripote déjà avec beaucoup d’insistance. Moi, je ne touche pas tout le monde comme ça, personnellement.
Et un petit coup dans un sens.
Et un petit coup dans un autre.
Et allez !
Aeryn l’apprécie tellement, son petit Terrien, qu’elle s’empresse de lui coller des pains aussitôt que l’occasion se présente.
Crichton : We can try negotiating with the Tavloids…
BAM !
Aeryn : Tavleks !
Donc pendant que Zhaan complimente un des ces Tavloids sur son service trois pièces (voire plus, on n’est pas allé les compter), D’Argo, Aeryn et Crichton descendent sur la planète of ze week. C’est l’occasion de voir le trio à l’oeuvre et j’en aurais presque versé une petite larme d’émotion.
Planet, donc, où Sparky, comme à son habitude, se fait des amis, même en cellule.
Jotheb : The Hynerian Empire is not familiar to me.
Rygel : Yeah ? Well I never heard of the Consortium of Trao !
Jotheb : The imperfection is yours.
Rygel : How big is it ?
Jotheb : Ten thousand.
Rygel : Ha ! I have six-hundred billion subjects !
Jotheb : Ten thousand planets, each averaging per planet four billion Trao.
Rygel : I don’t believe you !
Sa majesté velue se fait donc malmener pendant un petit moment, et entre nous, s’il n’avait pas ce fameux cristal qui empêche Moya de mettre les voiles, je me demande bien si les Pied Nickelés seraient venus le chercher. Avec ça que côté bouffe, ça laisse un peu à désirer.
Chose amusante, pour une fois, Rygel accepte de se faire traiter de demeuré histoire que John réussisse à le récupérer, ce qui est très drôle.
Comme c’est choupi.
On notera au passage un paysage très SG1 (hop, on peint quelques feuilles en bleu de ci de là histoire que ça fasse alien), ainsi qu’un début de complicité entre l’homme-tentacule et la machine à foutre des baffes. Till the blood runs clear.
Quand à Johnny Boy, il est craquant, drôle, beau, il a le verbe haut et le pied rapide. Il est désespérant. Ah, et on voit Zhaan à oilp.
Alors elle entre le tombé de liquette et les mains au paquet, elle me fait juste totalement délirer, mais bon.
Enfin voilà. On commence quand même à s’enfoncer dans la partie « grasse » de la saison 1, et je me fais tout doucement un peu de souci vu comment j’ai manqué de piquer du nez devant « PK techgirl » et « TGIF ». Je m’accroche. Mais ils sont longs, ces zodes, quand même. Lonlongs.
Puh là là là qu’il est pas bon celui-là!!!! Mais quand même, toujours ce potentiel visible, on attend plus que les douces lèvres de la princesse pour faire émerger tout le monde….
ça va venir, courage!!!