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Bande-originale saison 4

Ca y est, elle est là entre mes mains fébriles, en avant-première, presque. Et comme d’hab’, moi et ma grande gueule, on ne peut pas s’empêcher de vous donner notre avis sur quelques pistes du nouveau bébé du délicieux Murray Gold. Il a de l’or dans les doigts, ce garçon. (Ah ah ah.)

Doctor Who opening credits
Je n’aime pas tellement le nouveau générique, un peu too much à mon goût. Mais bon, c’est un peu un incontournable pour démarrer l’écoute d’une BO de DW.

A Noble girl about town
C’est une reprise d’un thème qui me plaisait déjà avant, celui de Donna, qui évoque tout le côté parfois un peu impertinent et nonchalant de la série. J’aime bien les petits relents de musique d’ascenseur avec les cuivres triomphants qui prennent progressivement le pouvoir pour muscler un peu tout ça et donner à cette piste le punch et la détermination qui sont celles de Donna. D’autant que hé, elle est de retour, et pas pour rien.

Life among the distant stars
Oh ben c’est beau mais c’est triste… Ca sent la marée, la brise qui fouette et le Time Lord de pacotille. Et la dernière scène de Billie Piper dans Doctor Who. N’empêche je suis très fâchée de ne pas avoir eu une petite réinterprétation du thème de Rose et, soyons fous, de Doomsday. Sinon, ça me fait également repenser à Wilf… qu’est-ce qu’il y a eu comme bons personnages, dans cette saison. SnifWilf.

Corridors and fire escape
Du classique Doctor Who qui claque, action, impression d’urgence et Ten qui court sur ses petites pattes grêles.

The Sybilline sisterhood
Etrange composition pompéienne, mélange étonnant, assez rétro avec des cuivres limite dignes d’un Cecil B. de Mille, mais la mélopée du début est assez entêtante pour relever une piste quelque peu décousue.

Songs of captivity and freedom
Alors ça, c’est brillant. Franchement, je reste sur le cul à écouter ce truc. Ca ne m’avait pas bouleversée plus que cela en regardant l’épisode des Oods parce que leur histoire est déjà assez émouvante, mais écouter seule cette mélodie baroque interprétée par une si belle voix de haute-contre, c’est refaire l’expérience de la mélancolie que dégage cette race. Wow. Chuis bluffée. Y ajouter une petite pointe de modernité, la Doctor’s touch, ça fait de ce morceau quelque chose de particulièrement unique et magique. La remontée de fin après la transition entre « captivity » et « freedom », entre mineur et majeur, est extraordinaire. On a l’impression que des portes s’ouvrent. C’est là sans doute qu’on prend vraiment conscience de ce que le Docteur et Donna ont accompli en libérant les Oods. La claque de l’album, ni plus ni moins.

UNIT rocks
Je ne suis pas très fan des reprises et je en suis pas très fan de UNIT car qui dit UNIT dit Martha, donc bof. Je préférais la première version de ce thème, d’ailleurs. Là, le côté un peu électronique me rappelle trop la BO de Torchwood.

The source
Joli, très joli. La douceur des cordes est super bien gérée, c’est un thème qu’on n’oublie pas. La montée en puissance est majestueuse.

The Unicorn and the Wasp
Un thème bourdonnant et bourré de mystère victorien pour Agatha Christie, bien entendu. J’aime bien le petit coup du carillon qui tente de nous perdre en route et le haut-bois farceur accompagné par le crincrin des cordes qui moulinent. Après ça, la nostalgie un peu forcée d’un saxo qui semble paumé. Composition bien sympathique, en tout cas. Presque plus que l’épisode, d’ailleurs.

The Doctor’s Theme Season Four
Que de rage contenue dans ce nouveau thème de Ten. Finies les hautes notes nostalgiques, ça sent l’énergie du désespoir, le sacrifice pour la bonne cause, ça sent le dieu qui se lève et qui va montrer comme il s’appelle, nandidiousse. Bref, c’est le thème de la légende entourée de tous ses fidèles lieutenants, comme si tous les compagnons du Docteur venaient faire les choeurs pour finir de boucler la boucle. Ca claque, dites voir !

Voyage of the Damned Suite
La grâce d’Astrid Peth sur fond de gravité et de lourdeur titanesque. Et la reprise d’un thème cher au Time Lord, majestueux et un peu modifié pour la circonstance. Dix minutes, pas moins, quand même. J’adore le passage un peu angélique et tous les rebondissements orchestraux, à l’image de cet épisode spécial, et une toute charmante reprise instrumentale de « Stowaway ». C’est presque du Disney. Franchement, c’est magique. Ca c’est de la BO de Nowail, avec plein de bons clins d’oeil dedans. Du grand spectacle à écouter, quoi.

The girl with no name
Ah, cette intro restera longtemps gravée dans ma mémoire ainsi que la musique qui l’accompagne et le petit minois adorable de la fillette. Cette piste n’a rien à envier à du Danny Elfman. C’est magique et grandiose.

Silence in the library
Rah, qu’elle est belle cette musique, l’influence de Danny Elfman est vraiment palpable. Un vrai thème de conte de fées qui fout gentiment les chocottes et qui finit en apothéose de beauté et de sagesse. Quelle aventure que cet épisode. Un choeur masculin qui reprend le thème bien connu des monstres de la série et qui laisse entendre qu’un pan de la mythologie vient de nous être dévoilée. Fameux. C’est de la grande BO, ça, madame. Encore une fois, c’est en écoutant ça qu’on se rend compte de l’importance de cet épisode dans la série. Enfin genre si on le savait pas déjà, quoi. Jolie variation sur quelques thèmes connus. J’aime bien la manière qu’a Murray Gold de se réapproprier et de réinventer certaines de ses compositions qu’on a déjà entendues même si à la base je ne suis pas très fan des redites.

The greatest story never told
Voilà un morceau à la dimension épique… c’est fou comme le Docteur a grandi, n’empêche, en quatre saisons. En parlant de redites, j’adore la manière dont Murray a mêlé le thème de la bibliothèque avec celui de « All the strange, strange creatures », qui est une piste qui m’a toujours beaucoup plu, d’ailleurs. Là, il emmène ces deux thèmes tellement plus loin, c’est d’une puissance incroyable. Et il fallait bien ça.

Midnight
Mais euh, ça fout les jetons, son truc. Je suis la seule à trouver que c’est très hitchcockien, comme zik ?

Turn left
Comme lorsque j’ai vu l’épisode, je reste sans voix en entendant la version fantômatique du thème du Docteur, comme si son âme restait en suspens alors qu’on évacue son cadavre.

The rueful fate of Donna Noble
No comment. Bouhouh.

The dark endless Dalek night
Sympa d’avoir pris les mêmes ingrédients que dans les précédents thèmes daleks pour obtenir, au final, une recette inédite.

Song of freedom
Reprise magnifique de la chanson des Oods. Je ne m’en lasse pas, comme si toutes les voix de la planète s’unissaient pour remercier Ten de les avoir libérées. Voilà qui referme magnifiquement la porte de la saison 4.

Posted by on Nov 2, 2008 in Doctor Who Episodes | 8 comments

8 Comments

  1. La transmission de pensées t’y crois ? Je viens de finir de l’écouter et je me suis justement demandé en l’écoutant si t’allais faire un billet dessus. J’allais même venir de proposer de le faire.
    Je suis sur le derche…

  2. En plus, c’est ma première écoute qui est là… ça faisait plusieurs jours que je le peaufinais. 😉

  3. Mais merde t’es vraiment dans ma caboche ou quoi ? Maintenant que j’ai lu le billet (je commente avant de lire, original comme démarche), j’ai très très peur parce que je retrouve mes impressions immédiates à la première écoute.
    Le nouveau thème de Donna très chouette qui se base sur le précédent, The Source qui m’a plutôt ému, comme le chant des Oods (justement je l’attendais avec impatience celui là).
    Le thème du Docteur est magistral, justement en l’écoutant je me disais "c’est vraiment un dieu notre Docteur", comme quoi même la musique contribue à nous en donner cette vision.
    Voyage of the damned sonnait comme the stowaway et sent tellement bon noël que j’ai pensé à tout un tas de longs métrages de fêtes, les Disneys entre autre. Quelle production soignée cette série quand même !
    Les relents de Danny Elfman m’ont frappé plus que jamais en écoutant cet album ! Et dans Silence in the Library on croirait même entendre l’écho de la grande salle à la coupole, question ambiance on ne fait pas mieux.
    Midnight, idem, j’ai eu doucement la pétoche, il aurait pas fallu qu’on me fasse sursauter à ce moment là.
    Et je m’arrête ici sinon je vais redire tout pour la fin.
    Bref. Faut qu’on se trouve un jour pour ajuster nos ondes cérébrales, histoire de ne plus se parasiter l’un l’autre 😉

  4. Song of captivity : Peux pas. Peux pô… C’est trop, je peux pas… Je suis comme Donna, can’t bear it.
    (Une version "améliorée", que je viens de trouver : http://www.youtube.com/watch?v=D... )

    Par contre, tout ce qui est la Bibliothèque = Brillant ! (Oui, même All in the mind !).
    Davros également, flippante à souhait, d’intelligence maléfique et de rouerie…

  5. Celles que j’ai zappées, c’est pas que je les aime pas, c’est juste qu’elles parlent d’elles-mêmes, je n’ai rien à rajouter…

  6. Ah mais je ne dis pas le contraire ! 😉

  7. Pis 27 pistes, nom d’une pipe, j’y serais encore ! 😀 (Sinon, pas bravo pour le lien !)

  8. Wahhh, elle est magique cette BO ! Je l’écoute en boucle depuis vendredi, c’est génial ; et en plus je découvre la saison 4 du Doctor qui est parfaite aussi, ahhh ce que c’est bien d’être fan de Doctor Who ^^ !

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