508 : City on fire
Moui, moui… je ne sais pas, il y a quelque chose d’un peu raté, dans cet épisode… c’était peut-être pas une super idée, le coup du flashback après l’introduction plutôt sympa des papys rockeurs. D’abord parce qu’il faut bien l’avouer, ça exaspère. Ensuite parce que je ne vois pas l’intérêt. A mes yeux, l’épisode aurait aussi bien fonctionné sans.
Et puis tout était finalement assez prévisible. Le docteur assassiné, le gamin accusé, l’épouse violentée, la vieille renversée.
Pareil, aussitôt qu’on voit débarquer Andrea Bowen, on sait qu’on va solidement ronfler.
Son personnage est supposé avoir pris cinq ans dans les narines et pourtant, il est à peine plus consistant qu’avant, pas aidé, il faut le dire, par le fait qu’Andrea n’a toujours pas fait l’Actor’s Studio. Elle joue tellement mal qu’en la voyant faire, il m’a pris une violente envie de me pendre avec mes propres tripes.
C’est fou comme le duo avec sa Susan de mère fonctionnait au cours des deux premières saisons. Là, c’est juste plus crédible. Enfin, disons que ça l’est tout autant qu’une Susan de 50 balais.
Bref, Julie nous ramène un vieux barbon de 40 balais en guise de petit ami et celui-ci veut la demander en mariage. Zzzzzz.
Evidemment, il m’est plutôt agréable que Susan se prenne enfin le retour de boomerang de toutes ces années où elle a trop chargé sa fille en responsabilités et où elle lui a raconté par le menu tous ses échecs sentimentaux. Maintenant, celle-ci court après son adolescence volée et n’envisage, mais alors PAS DU TOUT, de se caser pour de vrai. Alors avec un mec qu’elle fréquente depuis trois mois, n’en parlons pas. Bravo Susan, tu as tout gagné, une fois de plus.
Ensuite, Gaby se débat toujours avec Virginia qui n’en démord pas et continue à négocier l’affection de la famille Solis contre espèces sonnantes et trébuchantes… en, l’occurrence en les couchant sur son testament.
J’avoue que j’aurais embrassé Gaby lorsqu’elle assène à la vieille que quelques années plus tôt, elle aurait accepté sans moufter mais que maintenant qu’elle a ses enfants, plus question. Franchement, c’est agréable de voir qu’elle a ses limites, elle qui a vécu dans l’excès pendant les quatre premières saisons.
Gabrielle : You know something ? I like money, I like it a lot. And a couple of years ago you could have bought me with that big fortune of yours, but I’m a mom now and I make the decisions for my kids. And that is something that can’t be bought.
Le coup du hamburger pour soigner le cholestérol de Virginia m’a bien évidemment bien fait rigoler, et je me suis demandée si une Gaby aux abois n’aurait pas laissé la vieille crever durant la première saison… Sans doute que non. Mais la scène de l’incendie est assurément là pour qu’on se pose, ne serait-ce que brièvement, la question.
Du côté des Scavo, ça devient gentiment glauque. J’ai vraiment bien aimé Preston, sans doute très inquiet pour son jumeau, qui va tout balancer à sa mère… laquelle se décompose plus vite que l’éclair. Spectaculaire.
Le fait que comme le prévoyait Porter, sa maîtresse se fasse exploser la gueule par la brute de mari, clair que ça ne nous arrange pas.
Je pense qu’avec cet incendie et cette vraie/fausse grossesse, les Scavo se préparent quelques épisodes bien sympa. Jusque là, j’avais tendance à trouver que ça faisait un peu redite avec l’aventure de John et Gaby dans la saison 1. Peut-être pas, finalement.
En tout cas, contente de voir que ça n’empêche pas Tom de vouloir se produire sur scène avec ses potes de Blue Odyssey (how lame is that ?). Toujours pas compris pourquoi Dave les a entraînés là-dedans, en passant.
Oh, les beaufs de base !
Enfin, les vrais héros de cet épisode, c’est quand même les Van de Hodge. Ah, Orson m’a fait mourir de rire, j’ai cru ne jamais m’en remettre. Lorsque Bree le présente à la journaliste venue l’interviewer pour son bouquin, la vue de ce bon Orson, le soulier bien vernie, la mèche bien peignée et le sourire si convenable, c’était irrésistible.
Mais il existe une règle à ne jamais enfreindre : on ne laisse PAS le répondeur en marche quand on reçoit une fouille-merde !!! Voilà mon Orson grillé sur son séjour en prison. Et ZE réplique de l’épisode, elle est une fois de plus pour Andrew Van de Kamp.
Journaleuse : So M. Hodge, you’ve been to prison.
Andrew : Now can I be gay ?
En parlant de ça, une fois de plus, chapeau au voisin Lee qui en venant cancaner chez Bree confirme son statut de concierge du coin. Alors lui, ça aurait été dommage de ne pas le faire emménager à Wisteria Lane !
Enfin, Dave Williams, impérial. Comment qu’il nous zigouille de sang-froid le gus qui veut se mettre entre l’objet de sa vengeance (Mike Delfino, donc) et lui, waouh. Ca y est, c’est bon, on a définitivement basculé dans le sordide.
Et ensuite, signe que c’est vraiment un grand grand malade, aller sauver le même Mike, le type dont il veut la mort, des flammes (ledit Mike était allé sauver le nouveau copain de son ex-femme qui d’ailleurs n’en demandait pas tant puisqu’il avait réussi à se casser dans les temps), devant tout le monde, histoire d’être considéré en héros…
… tout ça parce qu’il ne veut probablement pas se priver du plaisir de lui en faire proprement baver avant de l’expédier les pieds outre, alors ça, c’est du grand raffinement. Bravo, Dave. Tu es définitivement un dangereux psychopathe tout à fait digne de résider de manière permanente à Wisteria Lane.
Brrrr…
Bref, après avoir fait passer le héros pour un salaud dans la saison 1, on fait passer le salaud pour un héros. Ca n’a plus rien de très surprenant, quelque part, mais au pire, c’est méchamment amusant.
Voui, je n’ai pas été très convaincue par le flash-back non plus, des fois ça tombe bien, des fois c’est juste très pénible.
Bon, le docteur s’étant très connement jeté dans le gueule du loup, qui c’est qui va nous sortir Miiiiiiike des griffes dudit loup maintenant ? Le gang des mémés ne saurait tarder à faire parler de lui, je sens !
Ah, les vieilles, elles ont bien la classe, quand même. Avec leur bibine et leurs ordis, elles vont lui faire cracher ses tripes, au Williams !
Et je parie même que ce sera juste à temps ! (suspens cousu de fil blanc?EUR?)
Par contre je sens bien les Scavo très occupé pour quelques épisodes, là?EUR? J’espère que ça na va pas être trop lourdingue.
Je repense à Orson avec sa pipe et ses pantoufles dans son fauteuil, mon homme a failli y rester tellement on a ri ! LOL