303 : The lion sleeps tonight
Bon ben pour l’instant, tout va toujours très bien. Mais c’est vrai que sans trop gamberger, j’entrevois assez bien comment les choses peuvent se dérouler. Après deux saisons, en général, on commence à connaître la chanson. La belle amitié entre Dexter et le seul homme vivant l’ayant vu avec du sang sur les mains va forcément partir en javel, d’autant que le Prado m’a l’air d’être assez mauvais dans son taf. C’est une bonne chose. Si par malheur il avait un malencontreux accident de chasse, il ne manquerait sans doute pas à grand-monde, si ce n’est à Maria qui a l’air elle aussi de le trouver un peu léger sur certains trucs. C’est dire.
J’imagine que le troisième frère, Ramon, va également avoir son rôle à jouer. Il a une bonne tête de tueur, lui aussi. Mais de méchant tueur.
Je dirais même qu’il fout un petit peu très légèrement les miquettes.
En attendant, il en deviendrait presque collant, le Miguel. Et tactile. Ah, ces gens du sud, je vous jure.
Je ne vous le cache pas, moi, j’ai quand même mal à mon Santos. Il n’est pas supposé être franchement sympathique, le Miguel, mais hélas, trois fois hélas, deux saisons de The West Wing et son statut de père adoptif de la Princesse Leia… nan, je ne peux pas résister, c’est trop, je suis faible.
En attendant, il contribue pas mal à la révélation de l’épisode : oui, Dexter est pourvu d’instinct paternel. A sa manière, bien sûr, mais oui. Et probablement que sans le discours un peu confus du procureur imbibé, lui-même ayant grandi dans l’ombre d’un père assez limite, ça n’aurait pas été aussi évident.
Dexter : You grow up and be exactly the man your father moulded you to be and still…
Miguel : Not be good enough !
Dexter : Exactly.
Bref, leur relation continue à s’approfondir et c’est très intéressant. Parce que pour la première fois, Dexter se demande s’il ne s’est pas fait un véritable ami. Evidemment que non, et heureusement qu’il est capable de garder un tel recul par rapport à ça, mais ça nous le fait avancer et c’est bien.
Donc la grossesse de Rita commence à être de notoriété publique et oh my God, la réaction de cette pauvre Deb.
Deb : A baby ? A motherfucking rolly-poly, chubby cheeked shit machine ? Are you kidding me ?
Dexter : I’ve never heard it described in quite those words before, but yeah.
Dans la foulée…
Pauvre fille. Tout juste bonne à mouiller sa culotte parce qu’elle se fait traiter de puta dans une chanson qu’elle comprend pas. Ptain, Deb, sérieux, rent’ chez toi.
Mais donc, Dexter voit dans cet épisode l’éveil de son instinct paternel. Ca met un poil de temps, sans compter les petites réflexions intérieures qui ponctuent cette cahoteuse trajectoire, notamment celle, géniale, qu’il se sort à lui-même lorsque Rita lui demande s’il se souvient de quoi que ce soit concernant les antécédents familiaux.
Dexter : Like mom was killed by a chainsaw, my brother was killed by?EUR? well, me ?
Finalement, il faut qu’un danger plane sur la gentille quiétude du cocon familial pour que Dex, en bon fauve père de famille, montre les dents. Soupçonnant un prédateur sexuel d’en avoir après Astor, c’est l’attaque préventive. Et une fois de plus, au diable le code. Le gars n’a jamais tué personne. Harry désapprouverait. Peu importe. On ne touche PAS aux bébés de Dexter.
Dexter : Nobody hurts my children.
Ah, la mine ravie qu’il nous fait en traînant le cadavre dans la cuisine, sans oublier de chaparder le carton de lait pour nourrir ses petits. J’en pouvais plus.
Bref, il ne fera certes pas un père comme les autres mais une chose est sûre, il ne laissera pas ses enfants sans protection.
Dexter : So there it is. I’m going to be a father and raise my child. It’s what any good man would do. After all, it’s a jungle out there.
En espérant juste qu’en bon papa léonin, il va pas le boulotter aussitôt que Rita aura le dos tourné.
Le coup du carton de lait c’était vraiment tordant mais aussi très glauque..
Dexter commence à sacrement s’assoir sur le code, ça augure mal de la suite.
La description des bébés par Deb, c’était pas mal non plus.
Je te rassure j’aime beaucoup Prado aussi. Enfin Miguel parce que l’autre est sacrément amoché…
Salut Sorciere
J’ai commencé SFU, j’adore, mais c’est normal que je trouve David Fisher incroyablement énervant ? Et son frère relativement mignon ?
Je ne peux pas te dire ça aujourd’hui après avoir vu l’intégrale… mais je pense que tu es peut-être un peu jeunette pour capter toute l’ampleur de cette série… c’est le genre de truc que je n’aurais pas compris si je l’avais regardé à vingt balais. (Alors à quinze… 😉 )
Ptet… Mais comme je suis têtue comme une mule, je vais continuer.