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407 : The he in the she

J’aime bien Bones, mais franchement, en ce moment, je me fais gentiment chier devant. La série reste fidèle à elle-même, drôle, émouvante et souvent pas très ragoûtante, les personnages sont toujours aussi attachants, malgré tout, j’ai l’impression qu’il ne s’y passe pas grand-chose et que lorsqu’il s’y passe quelque chose, cela relève systématiquement du domaine de l’anecdotique. Ce n’est pas désagréable, mais comparé à ce que m’inspirent actuellement Desperate, True Blood, House et SPN, ben c’est un peu planplan.

Donc ne cherchez pas la review de l’épisode précédent, elle n’existe pas. Je n’ai pas eu envie de la faire. J’ai repoussé, repoussé, repoussé parce que j’avais des épisodes plus intéressants à reviewer, et au final, je ne me souviens même plus de quoi ça parle. Ca en dit long, il me semble.

Sans révolutionner le genre, cet épisode reste sympatoche et original. Le coup du corps coupé en deux, dont les deux parties appartiennent bien à la même personne, mais dont le genre reste à déterminer, c’était franchement très drôle.

Et tout en rigolant, on se dit que merde, c’est quand même fort de parvenir à nous faire marrer devant ce genre de euh… truc… dégueu. Et tout pourri.

Pouah.

Cette semaine, donc, nous avons encore un nouvel aspirant anthropologue. Celui de l’épisode précédent était gratiné, mais le rosbeef du jour est particulièrement coriace. Ses répliques complètement farfelues m’ont fait mourir de rire.

Vincent : Did you know that women blink twice as often as men ?
Cam : Which might be useful information if the fish hadn’t eaten our victim’s eyelids.

Il a tout d’un grand, lui. Faut juste qu’il s’achète de bonnes lunettes, quoi.

Vincent : The pelvic bone speaks. It says, « I be male. »
Cam : The pelvic bone can say whatever it wants to say, this part here says female.
Vincent : What part’s that ?
Camille : It’s called a vagina.

C’était tordant. Elle est choute, Camille, avec les stagiaires. (En voilà une qui aura mis longtemps à faire son trou, mais elle y est finalement arrivée, et avec les honneurs.)

Bref, le Vincent Nigel-Murray il est fameux. Il serait parfaitement à sa place, ici. Frappé d’alignement comme il l’est, il ne ferait pas tache du tout.

Vincent : Can I ask you something ?
Hodgins : Is there any way to say « No » ?
Vincent : What ever happened to whoever it was who used to work here, before me ?
Hodgins : He joined forces with a serial killer who was the last in a long line of cannibalistic murderers specializing in knocking off members of secret societies and building skeletons out of their body parts.

Vincent : Wow. I… I hope that doesn’t happen to me.

Sur le terrain, c’est la confusion la plus totale. Pataud comme il est, le Booth, toujours prêt à bien faire, s’empêtre dans des explications abracadabrantesques, ponctuées par les commentaires sans appel de Bones.

Booth : Ok, for now on, he is always a she. She was he when she died so she deserves the respect due to him, or her… a person.
Bones : Ok, I’m a genius and I’m confused.

Très vite, on arrête de se marrer. L’enquête prend une tournure plus émouvante. Angela, incroyable sur ce coup-là, découvre l’ancienne identité de la/le noyé(e).

Un de ces curés télévisés qui crient très fort la bonne parole etc et qui avait disparu des années plus tôt. Le plus dingue, donc, c’est que ce type retrouvé coupé en deux dans la mer vivait déjà coupé en deux à l’époque. Certain que sa famille ne pourrait pas accepter son changement, il avait mis en scène sa propre disparition pour refaire sa vie en tant que femme dans un trou paumé.
Entrent en scène l’amoureux qui savait tout (wow) et le fils qui a tenté un temps de suivre le modèle du père avant lui aussi de tout envoyer bouler et de refaire sa vie mit piercings dans la tronche.

Deux personnages vraiment intéressants à suivre dans cette quête de l’identité de la victime. Deux interrogatoires menés de main de maître par Booth.

Ironie du sort, aucun de ces deux hommes qui auraient pourtant pu avoir mille raisons de tuer la victime n’est lié au meurtre. La reconstitution est spectaculaire et prouve pourtant que c’est le bateau de l’amoureux platonique qui a servi d’arme du crime. Argh, on n’a pas du tout envie que ce soit lui tellement il a l’air effondré…

Heureusement, derrière, sa femme se décompose de plus en plus. Jalouse, c’est elle qui s’est débarrassée de sa rivale pourtant bien innocente.

Ouala, ouala. Ca n’a pas l’air, comme ça, mais il y avait pas mal de matière, là-dedans. L’occasion de parler croyance, identité… surtout entre nos deux héros qui malgré ce terrain glissant ont un peu de mal à me surprendre, même s’ils sont tout mignons, comme d’habitude.

Bones : Would you like me just as much if I were a man ?
Booth : Oh yeah. Much bettr. Wouldn’t have to be so polite and accomodating. What about you ? Would you like me better if I were a woman ?
Bones : No. I would not.
Booth : Why ?
Bones : I’d be jealous that you’d might be prettier than I am.
Booth : I would be too… I’d be hot ! Smokin’ hot !

Et puis comme toujours, l’un des deux fait un petit effort, poussé par l’autre. C’est souvent Bones. Ici, pour une fois, elle va faire un tout petit peu semblant d’être concerné par le sermon du fils de la victime qui récupère la Bible de son père (si on veut) ainsi que sa clientèle.

Jolie fin… C’est rare mais si on a du mal à définir la victime, on a pourtant l’impression qu’elle est partout. Qu’elle ne se résume pas à deux morceaux de cadavres. On a vu toute sa vie ou presque s’étaler sous nos yeux. Et ça, c’était pas mal du tout.

Posted by on Oct 26, 2008 in Bones | 5 comments

5 Comments

  1. rooo je me suis spoilé tout l’épisode! je m’étais promis de regarder qu’une photo et paf j’ai tout lu! bouh bien fait pour moi! en tout cas dommage que ton blog ne soit plus vraiment mis à jour parce qu’il avait l’air extra!

  2. Plus vraiment mis à jour? Ca date d’hier!!!

    Sinon pour Bones c’est vraiment qu’en ce moment ça ronronne un peu, et que les scénaristes ne prennent pas trop de risques. Mais moi j’y crois encore…

  3. C’est vrai que l’épisode précédent était plus que dispensable. Celui-là, par contre, était beaucoup mieux.
    Camille, je l’aime bien, enfin de compte. Comme tout le monde, j’avais des envies de meurtre en saison 2, mais je trouve qu’elle a trouvé sa place. Et elle est superbe et d’une classe, je trouve.
    L’étudiant de la semaine était marrant (je suis la seule à avoir essayé de m’embrasser le coude ? :-D)
    Mais ce que j’ai préféré c’est que pour jouer le fils du pasteur, c’est qu’ils ont pris le fils du Pasteur Camden de "7 à la Maison" ! Alors ça, c’était bon, et depuis j’arrête pas d’imaginer Eric Camden en transsexuel et prêchant pour des homosexuels, junkies, prostituées… LOL

  4. Oh mon dieu!!! je l’avais pas reconnu le fils de pasteur…
    Faut dire que dans mes souvenirs il a 12 ans les cheveux plus long, d’une blondeur innocente…
    Pour le coude je n’ai aps essayé parce que je sais que c’est impossible et que j’ai déjà essayé.

  5. Sérieux, c’était lui ?! Vachement mimi, en tout cas !

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