304 : I am become death
J’y comprends plus rien !
Cet épisode, je l’ai trouvé vraiment excellent. Il m’a divertie, parfois scotchée, alors que ça fait quand même trois semaines que je me ramollis devant Heroes. Certes, mon cerveau n’arrive plus à procéder les informations et je suis légèrement larguée sur les bords étant donné que l’intrigue et les personnages ont tendance à progresser à diverses époques, mais cet épisode était bourré de punch et ça, c’est déjà un très bon point.
A côté de ça, en me baladant sur la toile, j’ai compté un nombre important de personnes exaspérées par les errances temporelles des héros. En ce qui me concerne, ce n’est pas, actuellement, la plus grosse faiblesse de la série.
Perso, je n’ai pas cherché à comprendre tout ce qui se passe dans le rêve de Parkman, quatre ans dans le futur. J’ai juste adoré les retournements de situation, les échanges qui s’opèrent entre les personnages, le ballet des bons et des méchants qu’on a bien du mal à discerner les uns des autres, l’intensité de certaines scènes, et surtout… que Peter aille voler dans le futur le pouvoir d’un Sylar rangé et père de famille… FRAK DE SA RACE, c’est ENORME !
Pour commencer par le début, il est quand même bien possible que mon très petit faible pour le jeune Peter ne soit pas étranger à mon enthousiasme.
Il n’y a que lui pour poser un regard aussi calmement étonné sur toute la merde futuriste. Les héros sont partout, tout le monde vole, se téléporte. C’est le gros bordel.
J’ai toujours un peu de mal avec le Peter du futur dont je déteste le débit haché. Alors que la petite conne qui a raté sa colo vienne le cribler de balles avec l’aide de l’Haïtien pour bloquer les pouvoirs de Pete… bah.
En tout cas, Hayden, tout ça ne te rend pas service. Reste blonde, va. Et gentille. Tu es grotesque.
Comme j’avais capté depuis un bon moment que Daphne était la future madame Parkman, je n’ai pas été trop étonnée de la voir dans les environs.
Et je la trouve choute.
Maintenant, qui bosse pour qui, pour quoi et pourquoi… euh.
Dans le présent, on a Mohinder ze boulet de sa race qui commence à devenir complètement incontrôlable et qui mute, le con.
Et distribue les pains à qui n’en veut en rudoyant sa mule qui visiblement ne demande que ça et dont les répliques frisent de plus en plus le vide sidéral.
Quatre ans plus tard, The Fly n’ose même plus se montrer et déambule avec sa cagoule tout en brandissant une main toute moche accompagnée d’une voix sépulcrale. Mutant et drama queen. L’abruti-là envoie directement le doux Peter chez Gab’ qui fait des gaufres pour son… fils, donc. Noah. Ah.
Eh bien j’ai trouvé cette scène géniale. Peter qui se prépare à affronter le Croquemitaine.
Et qui tombe nez-à-truffe avec un marmot de quatre ans.
(Ton neveu, pauvre demeuré !)
Marmot qui veut ses gaufres ou il tue le chien !
Non, pas le chien !
(Et moi depuis le début je dis que c’est Mister Muggles qui tire toutes les ficelles et PERSONNE ne m’écoute !)
Bref. Gab’ fait des gaufres pour son fils. Tout va bien. Le chariot de réanimation ? C’est par ici, s’il vous plaît.
Mais tonton Peter est là pour venir choper le pouvoir de Sylar, alors même que Sylar est parvenu, à notre grande stupeur, à gérer la faim qui faisait de lui un monstre.
Sylar : My name is Gabriel. And you don’t realize my ability is not just understanding how things work. There’s a hunger that comes with it, to know more, to have more. I couldn’t control it, it turned me into a killer. A monster.
C’est marrant parce qu’au début, j’ai attendu qu’une fois la porte fermée et le petit pète-couilles en train de bouffer ses gaufres, Gabriel redevienne Sylar. Et qu’il tente de pulvériser Peter. Mais non. Il est sincère, ce qui est choquant, et son pouvoir, il ne le donne à Peter qu’après avoir entrevu la fin du monde. Peter ne peut pas le lui prendre, il faut que Gabriel le lui donne. Joli symbole. C’est sa montre brisée qui détient le secret.
Sylar : I’m so sorry.
Et là, le truc de fou. Débarquent les trois emmerdeurs pour récupérer Peter. Sérieusement, menacer l’enfant, c’est un rien petit.
J’adore le mouvement commun qu’ont Peter et Gabriel…
Et le court affrontement qui suit m’a complètement coupé le souffle. De même que l’issue. Tuer le minus, ptain, c’est quand même chaud, quoi.
Chaud, c’est le cas de le dire. Tout comme Peter, Gabriel possède le pouvoir de Ted Sprague, absorbé durant la saison 1. Et comme Peter, rendu fou de rage, il ne parvient plus à se maîtriser.
Boum-bada-bing. 200 000 morts.
Et comme Parkman l’avait vu dans les dessins, quand Daphne rentre au foyer, c’est pour dire : « I wasn’t fast enough. »
Pauvre petite.
Après, ce qui m’a amusée, c’est de constater à quel point Nathan Petrelli peut parfois être faible malgré sa mâchoire décidée. Deux fois qu’il craque pour la même meuf, ou presque. Au point d’en faire sa première dame dans le futur.
(Et moi, j’ai explosé de rire en voyant Tracy faire sa Jackie O’ aux côtés de son ténébreux mari. )
Allez, 2 sur 3 pour Nathan. Il ne lui reste plus qu’à se taper Barbara, la dernière des triplettes génétiquement modifiées nées du labo du terriiiiible Docteur Zimmerman. Qui manque de peu de se faire congeler par Frozone, d’ailleurs.
Cette scène m’a quand même soufflé une petite idée… et si Sylar avait fait l’objet d’expériences, lui aussi ? Et si la vioque l’avait abandonné parce qu’un de ses rêves prémonitoires lui avait dit qu’il foutrait la merde dans sa petite famille ? Je m’interroge.
En tout cas, la scène où le Peter du présent retrouve le Sylar du présent et que celui-ci découvre qu’ils partagent maintenant le même pouvoir et la même faim, rah, j’ai trouvé ça excellent.
Sylar : You took my ability ? You have the hunger. You’re like me.
Peter : I will never let myself become you.
Sylar : You already are. Brother.
Oh oui, mon petit Peter qui vient de tuer son frère du futur à la Sylar.
Ca fait pas gégé sur un CV de héros.
Bon, je n’ai pas trop envie de revenir sur les pathétiques tentatives d’évasion de Hiro et Ando qui se font la courte échelle pour fuir une cellule « hero-proof » dotée de fort commodes aérations. Hem.
N’importe quoi.
Heureusement qu’à la fin, ils vont réveiller Adam qui est très en colère. Ca m’a mise de très bonne humeur !
Adam : Hiro, you son of a bi-iiiip.
Enfin voilà. On oscille entre le pas mal et le très mauvais. Clairement, sans Sylar, la série serait déjà morte et enterrée. C’est tellement tordu qu’on a du mal à s’y retrouver et il y a franchement de grands moments de n’importe quoi. (Parkman et Tortue Géniale, oh non, mais vous avouerez… )
En tout cas, visuellement, je me suis bien éclatée. Pour le reste, j’en sais rien et peut-être même que je m’en fous un peu…
Mais j’aime décidément bien le duo Sylar/Peter. Tant qu’on exploitera leur antagonisme, leur rivalité et leurs ressemblances, ça devrait le faire, pour moi.
"Et moi depuis le début je dis que c’est Mister Muggles qui tire toutes les ficelles et PERSONNE ne m’écoute "
Mais en plus il est toujours là 4 ans après, il est immortel ce chien !
Bin ça peut vivre assez longtemps un chien en fait…
Sinon plutot d’accord avec la critique de l’épisode.
Heroes je regarde par habitude et parce que Peter a fait de la muscu depuis la saison 1 🙂
Un chien peut vivre longtemps, ok, mais sans vieillir ? Il est définitivement à la tête de tout ça…
Mr. Muggles = papa Petrellli, CQFD !
Si je puis me permettre une question de grammaire, pourquoi c’est "I am become" et pas "I have become" ?
ça me travaille, je n’aime pas être devant une énigme en anglais!
C’est un archaïsme…. c’est supposé être poétique, j’imagine. A propos de papa Petrelli… je suis curieuse de découvrir qui c’est. En fait, je soupçonne tout doucement Adam de faire partie de la famille… Vu que Claire a le même pouvoir que lui… Dommage qu’il soit si blond.
ça faisait longtemps que Heroes ne m’avait pas captivé !! c’est vraiment un bon épisode. Par contre, le retournement de Sylar, ça m’a fait un peu fait tiquer au début. J’ai trouvé ça un peut trop facile, mais je m’y suis fait et les scenes entre les deux frangins sont vraiment pas mal.
Mais je suis le seul à me demander qui est la mère du gamin ? Elle, peut être ?
Le prenom du gamin m’a bien fait marrer ! 🙂
Non, moi aussi je me demande qui a pu se reproduire aussi vite avec Sylar. Parce que si le gosse a quatre ans, ça veut soit dire qu’il l’a adopté, soit qu’il a couché avec quelqu’une là tout de suite.
La mule.
Au sujet du titre (minute culture = confiture):
"En faisant une recherche sur ce que I Am Become Death pourrait signifier, j’ai trouvé ceci:
"I am become death, the destroyer of worlds" est une citation du Bhagavad Gita (partie centrale du poème épique Mahâbhârata, un des écrits fondamentaux de l’Hindouisme). Le physicien américain Robert Oppenheimer, considéré comme le père de la bombe atomique, a pensé à cette phrase lors des premiers essais de la bombe au Nouveau Mexique en 1945.
On peut traduire cette phrase par: "Je suis l’Ange de la Mort, le destructeur des mondes." "
(copyright Jim Profit Heroes-France.com toussa toussa…)
Les effets spéciaux de cet épisode sont bien mieux que ceux de la saison 2. Mais j’ai l’impression qu’on a trouvé l’argent sur le budget "accessoires et maquillage" car je trouve les lunettes de Tracy affreuses, et le maquillage de Claire bien trop voyant.
Pour le reste je suis d’accord avec toi. Dommage qu’Heroes lance toujours ses intrigues en retard, ce n’est pas bon pour les audiences.